DÉCÈS DE ANDRÉE RABILLOUD, MAIRE DE SAINT AGNIN SUR BION, ANCIENNE VICE-PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DE FRANCE

Nous apprenons avec tristesse la disparition de Andrée Rabilloud, maire de Saint-Agnin-sur-Bion, ancienne vice-présidente de l’Association des maires ruraux de France et ancienne présidente de l’Association des maires ruraux de l’Isère (1995-2014).

Andrée a été une des premières femmes engagée nationalement au sein de notre association en ouvrant le chemin à nombre d’élues pour prendre en main le destin de leurs communes.

Les maires ruraux perdent une amie et une personnalité, une « grande dame », avec une élégance sans pareil, et figure marquante de notre réseau. Pleine d’énergie et de passion pour sa commune, la ruralité et l’Isère, dont elle a été élue de nombreuses années.

Ses amis maires se souviendront de son engagement et de sa mobilisation dans les causes portées par la FNMR puis l’AMRF aux côtés des présidents François Paour, Gérard Pelletier et Vanik Berberian.

L’AMRF se souvient également des deux congrès organisés dans ce département où récemment encore Andrée était à nos côtés à l’Alpe d’Huez, souvent accompagnée de son mari lors des rendez-vous nationaux.

L’AMRF et l’AMR 38 s’associent à la peine de ses proches à qui nous adressons nos plus sincères condoléances.

Pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse : cliquez ici

TRAMAYES (71) RÉNOVE LE BÂTIMENT DE L’ANCIENNE GENDARMERIE POUR CRÉER DES LOGEMENTS

Commune : Tramayes
Département : Saône-et-Loire
Code commune : 71 545
Population : 1 075 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Transition écologique

Résumé du projet : Rénovation du bâtiment de l’ancienne gendarmerie du XIXème pour créer des logements.

Contexte : La commune est propriétaire d’un bâtiment qui a servi d’hébergement à l’activité de la gendarmerie cantonale. Dans les années 1970, l’ancienne gendarmerie a été exploitée en logements de particuliers puis en activités médicales au rez-de-chaussée. La municipalité a ensuite souhaité vendre l’immeuble mais l’édifice nécessitant une rénovation importante n’a pas trouvé d’acquéreur. Ainsi, le conseil municipal a décidé d’étudier une solution de rénovation globale du bâtiment.

Objectifs : Créer un bâtiment de 10 appartements avec une production d’énergies renouvelables.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Pour rénover le bâtiment, la commune a d’abord fait appel au Conseil de l’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de Saône-et-Loire et à l’Agence Technique Départementale afin d’établir un cahier des charges du projet. Tramayes est reconnue à travers la France pour son implication active au niveau environnemental, ce qui lui a valu plusieurs distinctions notamment le label “Territoire à énergie positive” depuis 2011. Le projet de rénovation devait donc être exemplaire. La commune a fait un emprunt dont le remboursement s’effectue grâce aux loyers générés par la location des 10 appartements.

Année de réalisation : 2021

Durée de réalisation du projet : 7 ans

Coût financier : 1 700 000 euros
Travaux – 1 500 000 euros
Ingénierie – 200 000 euros

Ingénierie : Mairie de Tramayes

Cofinancement : TEPCV – 90 000 euros
DSIL – 350 000 euros
Conseil régional – 500 000 euros
Conseil départemental – 18 700 euros
Emprunt – 700 000 euros sur 20 ans

Partenaires mobilisés : État, Région et Département

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats : Les travaux se sont terminés en janvier 2021. Une chaudière à pellets et des panneaux solaires permettent de produire l’énergie nécessaire à l’alimentation de l’immeuble.

Difficultés rencontrées : Le bâtiment est classé au titre des Monuments Historiques et se situe en face d’un château également classé. La commune a dû faire appel à l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) pour avoir un avis conforme sur le projet. En 2016, ce dernier a indiqué que le projet d’isolation par l’extérieur ne respectait pas le cadre architectural et paysagé de la place, donnant lieu à une procédure administrative retardant les travaux.

CONTACT

Nom du maire : Michel MAYA

Téléphone mairie : 03 85 50 51 18

Adresse e-mail mairie : contactmairie@tramayes.fr

Site internet de la commune : http://www.tramayes.fr

Le conseil du Maire :

« Il ne faut pas hésiter à investir et emprunter pour des projets d’avenir, viser des investissements productifs avec des ressources financières. Dans la rénovation énergétique des bâtiments il y a des retours : la consommation baisse et l’énergie va devenir de plus en plus chère donc il y aura un gain de plus en plus élevé. Aller sur les énergies renouvelables, c’est garantir une ressource financière pour la collectivité.  »

Après sept années de procédures et de travaux, les 10 appartements du bâtiment de l’ancienne gendarmerie de Tramayes ont enfin accueilli leurs locataires en janvier 2021. L’édifice du XIXème siècle a été totalement rénové et ce sont aujourd’hui des logements avec une production énergétique vertueuse de l’environnement qui occupent les lieux.

Un projet aux nombreuses péripéties administratives

Même si ce projet remarquable en faveur de la transition écologique sert aujourd’hui de modèle, rien n’était gagné. Bâtiment classé et situé en face d’un château également classé au titre des Monuments Historiques, le maire de Tramayes a eu une mauvaise surprise après la visite de l’ABF sur les lieux. Dans un mail de 2016, ce dernier affirme que le projet comporte une faille : l’isolation par l’extérieure souhaitée par la mairie ne peut être acceptée dans le cadre architectural et paysagé de la place. En pratique, Michel Maya, maire de la commune, explique que « c’est la façade qui posait problème, l’architecte voulait qu’on la conserve telle qu’elle était. »

Cependant, malgré cet avis négatif, le conseil municipal est resté persuadé qu’une isolation par l’extérieur était la meilleure des réponses techniques et qu’elle ne portait pas atteinte aux vues paysagères. Partant de ce constat, les élus ont voté à l’unanimité le dépôt d’un permis de construire retenant cette solution. Mais le préfet n’a pas laissé la commune s’en sortir avec un avis non conforme de l’ABF. Après trois ans de bataille administrative contre la préfecture et l’ABF, transition énergétique contre sauvegarde du patrimoine, la Cour d’appel de Lyon a donné raison à la commune en 2019.

Tramayes a alors vu son attribution de permis de construire confirmée et les travaux ont débuté en 2020. Le plan de financement a été revu au vu du dépassement des délais dû à l’instruction. Une subvention de 350 000 euros a été accordée par le préfet de Saône-et-Loire au titre de la Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux.

La victoire d’un projet énergétiquement exemplaire

Tout a été pensé avec minutie par le maire, ancien ingénieur et fervent artisan de la transition écologique. Ce nouveau bâtiment abritant 10 logements dispose de couloirs et d’escaliers extérieurs, « ça ne servait à rien de faire des espaces communs intérieurs pour les chauffer alors que les habitants y passent juste quelques minutes pour rentrer chez eux », explique le maire.

L’énergie consommée par l’immeuble est produite par une chaudière à pellets et 200 m2 de panneaux solaires sur les deux ombrières du parking. Cette chaufferie de 45 kW produit peu grâce à l’excellente isolation du bâtiment. La rénovation énergétique totale a déjà porté ses fruits au bénéfice du portefeuille des résidents. « L’isolation performante du bâtiment permet aux locataires d’avoir une facture énergétique annuelle égale au montant d’un loyer mensuel uniquement », indique le maire.

Grâce à un contrat d’achat sur 20 ans avec EDF, la commune obtient 4 500 euros par an avec la revente d’électricité. Construites en même temps que la rénovation du bâtiment, les deux ombrières avec panneaux solaires d’une puissance de 36 kW ont nécessité un budget de 55 000 euros dont 30 000 ont été financés par la commune et 25 000 euros en aides publiques.

Pour ce projet au budget colossal, la commune a fait un emprunt de 700 000 euros sur 20 ans. Un montant qui est loin d’inquiéter Michel Maya puisque le plan de financement est bien ficelé, « avec 60 000 euros de gain avec les loyers par an et le paiement des annuités de 37 000 euros par an, on s’en sort largement. Le projet va être rapidement rentabilisé. »

Aujourd’hui, l’immeuble est un modèle de projet s’inscrivant concrètement dans la dynamique de transition énergétique menée par son maire depuis une quinzaine d’années. Plusieurs projets vont bientôt émerger, dont l’arrivée de l’Institut de Tramayes qui formera 80 étudiants à l’économie sociale et solidaire. (Lien de l’article qui sera publié)

VAL LOUYRE ET CAUDEAU (24) LABELLISÉE « NOTRE VILLAGE TERRE D’AVENIR »

Commune : Val de Louyre et Caudeau
Département : Dordogne
Code commune : 24 362
Population : 1 600 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Environnement

Résumé du projet : Renouvellement du label « Notre Village Terre d’Avenir » avec les félicitations du jury en 2022

Contexte : La commune nouvelle de Val de Louyre et Caudeau a été créée en 2017. Elle regroupe trois anciennes communes dont Sainte-Alvère, très engagée en faveur du développement durable depuis 2006, date à laquelle le Conseil municipal prend la décision de participer au programme « Notre Village Terre d’Avenir » et obtient en 2008 sa première labellisation qui a été renouvelée 5 fois depuis. En 2013, Val de Louyre et Caudeau s’est enrichie de « deux hirondelles » et a obtenu une mention spéciale du jury en 2017. En octobre 2021, la commune a déposé sa candidature pour le renouvellement du label sur la période 2021-2024.

Objectifs : Les projets mis en place dans ce cadre montrent l’exemple aux citoyens et leur apportent un meilleur cadre de vie, respectueux du présent et préservant l’avenir des générations futures.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Depuis que la commune est labellisée, des programmes d’actions sont régulièrement présentés au jury qui contrôle le suivi et la bonne mise en place des projets proposés. Val Louyre et Caudeau marque son implication en s’attachant autant aux dimensions économique, sociale, qu’environnementale. En 2022, le label attribué à la commune a été renouvelé avec les félicitations du jury.

Année de réalisation : 2022

Durée de réalisation du projet : 6 mois

Gain financier (pour obtenir la labellisation) :
Aucun

Partenaire mobilisé : Association « Notre Village Terre d’Avenir »

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : Mise en place de « petites » actions quotidiennes pour engager le territoire dans une dynamique de développement durable.

Difficultés rencontrées : Mettre en place des actions à plus grande échelle qui impliquent différents niveaux d’institutions publiques.

CONTACT

Nom du maire : Philippe DUCENE

Téléphone mairie : 05 53 73 55 80

Adresse e-mail mairie : mairie@ville-sainte-alvere.fr

Site internet de la commune : https://www.valdelouyre-et-caudeau.fr/

Le conseil du Maire :

« La labellisation “Notre Village Terre d’Avenir” nécessite une implication au quotidien de la commune et des élus mais aussi de ses habitants. Il faut savoir que la commune peut compter sur le soutien de l’association. »

En savoir plus sur le label : site internet

Dès 2006, l’équipe municipale de la commune de Sainte-Alvère, devenue Val Louyre et Caudeau, s’est engagée dans une démarche pionnière de développement durable. Cette implication sans faille lui a permis d’obtenir plusieurs labellisations « Notre Village Terre d’Avenir » au fil du temps, propulsant la commune dans un cercle vertueux pour l’environnement admirable au présent et nécessaire au futur.

Chaque labellisation se traduit par une charte avec un programme d’actions d’une durée de 4 ans, établie en collaboration avec l’association Notre Village. La commune de Val Louyre et Caudeau a ainsi réalisé 4 chartes, ce qui équivaut à 262 actions prévues ou projets mis en place en faveur du développement durable. Le bilan est impressionnant : 257 actions ont été réalisées contre seulement 5 annulées.

Pour le programme 2021-2024, 40 actions supplémentaires sont planifiées. Les nouveaux objectifs d’actions de la commune s’inscrivent dans l’adaptation et le changement des gestes du quotidien. Les élus sont convaincus que l’obtention d’un tel label ne peut se faire sans le soutien et la participation des administrés.

Voici les « petites » actions quotidiennes mises en place à Val Louyre et Caudeau :

> À la mairie, les agents utilisent des outils vertueux pour l’environnement : utilisation de stylos à recharges, papier recyclable, économiseurs d’eau…

> Communication aux habitants : un bulletin municipal est dédié aux bonnes actions en faveur du développement durable pour inciter et aider les habitants à agir au rythme qu’ils le souhaitent sans être dans une démarche écoresponsable forcée. Une page du site internet permet aux citoyens d’obtenir des informations générales sur les projets mis en place.

> Gestion des bâtiments communaux ou publics : vestiaires avec panneaux photovoltaïques, station d’épuration naturelle.

> Actions de service public proposées aux citoyens : composteurs dans les écoles, circuit court et bio dans les cantines, borne de recharge pour véhicules auto et vélos, station bioéthanol, zéro pesticide.

La commune mène également des projets à plus grande échelle impliquant différents niveaux d’institutions publiques : implication dans le développement de la fibre optique en collaboration avec le SDE 24, gestion raisonnée de l’éclairage public, développement et valorisation d’e-projets touristiques…

En parallèle de ses actions remarquables en faveur de l’environnement, Val Louyre et Caudeau soutient des projets et actions économiques et sociales locales : valorisation des actions écoresponsables des commerçants locaux , création de nombreux logements sociaux, réhabilitation d’un bâtiment communal en gîte d’étape, accueil d’une maison France services, création d’une maison pluridisciplinaire de santé, d’une salle culturelle, d’une piste pumptrack, action de randonnée, nettoyage de la nature, journée solidaire intergénérationnelle, défibrillateur dans chaque centre bourg…

Précurseuse depuis presque 20 ans, la commune a commencé très tôt à mettre en place des actions en faveur de la transition écologique, ce qui lui permet aujourd’hui d’être un territoire modèle, remarqué et reconnu. La démarche de développement durable est aujourd’hui répandue mais Val Louyre et Caudeau démontre qu’un changement progressif et effectif est possible avec une implication quotidienne de la commune, de ses élus mais aussi de ses habitants.

36000 COMMUNES – NOVEMBRE 2023

LE JOURNAL DES MAIRES RURAUX

Mensuel de 24 pages, 36 000 Communes entend aider les maires ruraux à se tenir informés de l’actualité nationale en leur apportant une information précise et ciblée. Fidèle aux valeurs d’indépendance de l’AMRF, ce journal porte un regard critique sur l’actualité. Il a vocation à donner aux maires ruraux les outils pour influer sur les décisions qui concernent la ruralité.

Le journal est aussi un lieu d’échanges, rendant compte des actions menées par les maires ruraux dans leur commune ou dans leurs associations départementales. Tiré à plus de 15 000 exemplaires, il est adressé aux adhérents de l’AMRF ainsi qu’à tous les parlementaires, les Conseils généraux et les Conseils régionaux.

N°410 – De la statue à un statut


ÉDITO

Michel Fournier,

président de l’AMRF

Depuis des décennies, surtout en période électorale, de nombreux candidats à une responsabilité nationale (quelle qu’elle soit) subissent une déformation cervicale qui les oblige à devoir regarder l’élu local, surtout rural, avec compassion, attendrissement et flagornerie pour vanter toutes ses qualités indispensables à une bonne démocratie au service de la nation.

D’ailleurs, pour ces flatteurs, tout justifierait dans chaque village, la mise en place d’un piédestal comme support d’une statue de maire rural.

Et si quelques-uns (ou quelques-unes) de ces maires ambitionnent cette gloriole, la très grande majorité d’entre eux échangeraient leur statue pour un véritable statut de l’élu !

Statut plus à même de développer les possibilités de réussir leur engagement au bénéfice de leurs administrés.

L’AMRF soutient fortement et légitimement une réforme globale d’un réel statut, forte de ses 35 propositions, à l’appui d’une réflexion et d’un travail en profondeur depuis de nombreuses années, sans effet d’opportunisme !

Directement concernés, nous sommes, nous les ruraux, au cœur de cette réalité.

Les « grognards de la République » régulièrement encensés se foutent pas mal de finir en statue !

Ils veulent simplement pouvoir rendre service à leur population dans des conditions sécurisées sur tous les points, que cela soit au niveau des violences, des conditions financières, de la justice sociale et autres…

Et cela sans asservissement, voire tout ce qui y ressemble !

Pour un statut réel déboulonnant la statue virtuelle ! 

Consultez quelques extraits :

> Sommaire

> Parole à Éric Charmes : Zoom sur le ZAN

> Fenêtre sur le programme Erre

À lire en intégralité sur le site :

STUCKANGE (57) A INSTALLÉ UNE PUMPTRACK

Commune : Stuckange
Département : Moselle
Code commune : 57 767
Population : 1 545 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Cadre de vie et services

Résumé du projet : Installation d’une piste pumptrack pour les adolescents.

Contexte : En 2018, l’actuel maire de la commune, Olivier Segura était adjoint et s’est occupé de l’installation d’une pumptrack à Stuckange. Les adolescents n’avaient pas d’endroit pour se retrouver alors l’élu a décidé de convaincre le Conseil municipal d’installer à Stuckange la première pumptrack de la région.

Objectifs : Créer un endroit de loisirs pour les adolescents et accessible à tout type de véhicules à propulsion terrestre : trottinette, vélo, skate…

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Olivier Segura a visité plusieurs pumptracks dans les régions voisines et s’est beaucoup renseigné sur les avis des élus, le cahier des charges à respecter et les entreprises clés du secteur. Après avoir rédigé un plan de financement, l’élu a convaincu le Conseil municipal de lui octroyer un budget pour lancer le projet. L’ancien adjoint a emmené le maire de l’époque à une réunion de l’entreprise de voirie Eurovia et a réussi à le persuader de l’intérêt de ce projet pour la commune.

Année de réalisation : 2018

Durée de réalisation du projet : 3 mois

Gain financier :
55 000 euros

Cofinancement : Aucun

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : La pumptrack occupe une surface de 1 000 m² et accueille des enfants de 3 à 12 ans. Elle a permis de dynamiser le village et de créer un lieu de rencontre.

Difficultés rencontrées : Pas de difficulté, l’élu s’était renseigné pendant trois ans sur le sujet.

CONTACT

Nom du maire : Olivier SEGURA

Téléphone mairie : 03 82 56 90 81

Adresse e-mail mairie : mairie@mairie-stuckange.fr

Site internet de la commune : http://www.mairie-stuckange.fr

Le conseil du Maire :

« Peu importe la taille du projet, il faut aller jusqu’au bout. Il y a toujours des élus qui auront mis en place un projet similaire et qui peuvent vous aider. »

Crédit photo : Mairie de Stuckange

Si vous cherchez un projet qui plaira aux adolescents de votre commune, c’est vers la pumptrack que vous pouvez vous tourner. C’est un parc en bitume composé de plusieurs pistes où vélo, trottinettes et skates peuvent se côtoyer.

Pour Olivier Segura, actuel maire de Stuckange et ancien adjoint, ce projet est loin d’être un effet de mode. « Tout ce qui roule peut aller dessus. Ça ne fait pas de bruit, il n’y a aucune plainte des lotissements à côté. On est vraiment contents même quatre ans plus tard. »

En 2018, l’élu s’est chargé personnellement de l’installation d’une pumptrack dans sa commune. Après trois ans de recherches, de déplacements, de devis puis de travaux, la première piste de la région ouvrait son bitume aux jeunes.

Depuis, 21 communes sont venues visiter le projet et 12 pumptracks ont vu le jour en Moselle. Celle de Stuckange est un modèle grâce au dévouement d’Olivier Segura pour dynamiser sa commune et satisfaire les attentes et les besoins des enfants. Accessible aux 3-12 ans, « ce lieu de rencontre » comme le nomme l’élu, occupe une surface de 1 000 m².

« Tous les lieux de vie du village se trouvent au même endroit », explique le maire. En effet, la pumptrack se trouve près d’un kiosque avec des tables de pique-nique, d’une école, d’un grand parking, d’un chalet en bois et bientôt de deux terrains de pétanque ainsi que d’une pizzeria-kebab pour le mois de septembre.

Une fois le budget nécessaire alloué au projet par le Conseil municipal, Olivier Segura a contacté les entreprises clés du secteur et Eurovia est sortie du lot. « Cette entreprise de voirie a développé une molécule spécifique pumptrack et elle a pris en main le dossier de A à Z » explique le maire.

La mairie n’a pas souhaité demander d’aide publique par choix politique. « Nous n’avons pas demandé de subvention car c’est très long et le projet aurait pu nous passer sous le nez », indique Olivier Segura. En effet, pour obtenir un prix préférentiel la commune devait être la première de la région à installer une pumptrack.

Persuadée que cet aménagement peut cohabiter avec tout type de projet, l’équipe municipale souhaite désormais développer un parc naturel aux alentours pour contempler la végétation et installer des nichoirs à oiseaux et des maisons à insectes, « afin de concilier l’être humain et les animaux », affirme le maire.

Crédit photo : Mairie de Stuckange

ETUDES SANTÉ – LE RECOURS AUX SOINS HOSPITALIERS

> Consulter le Dossier de Presse de l’Étude sur les Soins Hospitaliers

Message de Gilles Noël, vice-président de l’AMRF en charge de la Santé :

L’AMRF poursuit son travail d’étude sur la santé en milieu rural à destination des élus et du débat public en s’attaquant à la montagne des soins hospitaliers…, peu connus pour leur présence en milieu rural depuis leur éloignement en termes de plateaux techniques, sous couvert de sécurité sanitaire, notamment dans le cas des maternités.
 
Ce focus sur l’hôpital est le 3e volet de notre série d’études, toujours aussi peu glorieuses pour les ruraux qui pâtissent d’une surmortalité (étude d’avril 2023) et d’un accès à la médecine de ville assez rare (étude de novembre 2022). Avec une particularité de méthode dans cette étude sur les 18 millions de soins hospitaliers recensés en 2021, qui sont auscultés dans 5 domaines en fonction de leur niveau de gravité sur les 6300 secteurs géographiques du PMSI, alors que nous avions l’habitude de produire des cartes à l’échelle des bassins de vie. Mais une constante, avec des calculs d’indices comparatifs d’hospitalisation, dans la même idée que ceux produits sur la mortalité, qui permettent sur les cartes produites de situer facilement chaque territoire par rapport à la moyenne nationale.
 
L’étude révèle, des écarts de consommation de soins hospitaliers qui se creusent et s’amplifient entre les espaces urbains denses et le milieu rural très peu dense, marquant le signe d’une prise en charge trop tardive. Les écarts sont particulièrement importants en ce qui concerne la chirurgie et les activités interventionnelles, qui représentent à elles deux 50 % de l’activité hospitalière.
 
Pourtant, à âge et sexe égal, les ruraux n’ont pas de raisons d’être moins hospitalisés que les urbains. Or l’étude révèle que l’éloignement géographique des populations rurales avec les CHU (ce qui est une tautologie…) est devenu un facteur dominant dans la prise en charge des habitants, preuve de la nécessité de renforcer les centres hospitaliers de proximité (ce qui est un vœu pieu…) alors que les inégalités territoriales apparaissent comme conséquentes, avec notamment plusieurs régions qui ont des indices comparatifs de consommation hospitalière très faibles, à l’image de la région Centre-Val-de-Loire, mais aussi de beaucoup de territoires localisés sur les marges de leur département.
 
Vite, il y a urgence à agir en renforçant le maillage du service publique hospitalier (enjeu d’aménagement du territoire et d’équité) et en confortant les ressources humaines des centres hospitaliers (enjeu sanitaire de qualité des soins) !

Les principaux résultats

En éliminant les effets de structure des populations, l’étude montre que les habitants du rural consomment moins de soins hospitaliers que ceux des villes (à âge et sexe égal)
Notre calcul d’indices comparatifs d’hospitalisation (ICH) montre que ces variations se retrouvent toujours constamment en moyenne dans tous les segments d’activité observés(Chirurgie, Interventionnel, etc.)
L’analyse géographique des ICH montre une progression continue depuis les territoires les moins peuplées jusqu’aux centres urbains : c’est-à-dire que l’éloignement des centres hospitaliers et devenu le principal déterminant en matière d’accès aux soins.

Les principaux chiffres

– 16 % 

On remarque une gradation continue des valeurs : à âge et sexe égal, les habitants du rural très peu dense consomment 16% de soins hospitaliers en moins que la moyenne nationale (-6% pour les territoires ruraux peu denses ; +2% dans l’urbain intermédiaire ; +5% dans l’urbain dense)

+ loin – traités

Cette linéarité statistique est le signe du rôle déterminant de la distance dans le recours aux soins hospitaliers, dont le corolaire avec l’éloignement des centres hospitaliers régionaux est particulièrement criant, de même que le lien avec la rareté de médecins traitants dans les bassins de vie ruraux (voir étude précédente) qui engendre une prise en charge hospitalière moindre

– 30 % 

En comparaison aux chiffres de la consommation de soins en milieu urbain dense, on note que les habitants du rural isolé consomment 20 % de soins hospitaliers en moins et jusqu’à 30 % de séances en moins (dialyses en centre et chimiothérapies), et 12 % de courts séjours hospitaliers en moins

CONTACTS

Gilles NOEL, vice-président en charge de la Santé, président des Maires ruraux de la Nièvre -06.19.35.57.14
Isabelle DUGELET, membre du conseil d’administration et maire de La Gresle (42) et co-référente de la commission Santé -06.11.26.77.01
Cédric SZABO, Directeur -06.85.76.94.90

Pour vos locales, le contact avec le Président de nos associations départementales est normalement connu, mais vous pouvez nous saisir si nécessaire à amrf@amrf.fr -04.37.43.39.80

Restant à votre disposition pour de plus amples explications sur cette étude, ainsi que le chercheur Emmanuel VIGNERON -06.84.54.21.44

Crédit photo : Sarl Ambulance IORI – Damvillers (55) 

MATOUR (71) RÉNOVE UN ANCIEN COMMERCE POUR CRÉER DES LOGEMENTS

Commune : Matour
Département : Saône-et-Loire
Code commune : 71 289
Population : 1 100 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Cadre de vie et services

Résumé du projet : Rénovation d’un ancien hôtel-restaurant pour créer deux commerces et onze logements.

Contexte : Depuis plus de trente ans, Matour mène une politique active dans la maîtrise du foncier. Elle rachète et rénove des bâtiments vacants depuis plusieurs années. Une trentaine de logements et une quinzaine de locaux commerciaux ont été achetés puis rénovés par la commune car les nouveaux habitants ne trouvaient pas de logements et les commerçants de repreneurs. En 2004, l’hôtel-restaurant historique de Matour a fait son dépôt de bilan et une vente judiciaire de l’établissement a eu lieu. La mairie l’a racheté et a réalisé des travaux de rénovation et de démolition.

Objectifs : Réhabiliter les commerces au rez-de-chaussée et faire le plus de logements possible.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : En 2007, après plusieurs travaux de rénovation à la suite d’un incendie, la commune souhaitait redonner au lieu sa fonction d’origine mais aucun financement extérieur n’a été obtenu et l’opération paraissait alors trop risquée. Entre 2015 et 2017, des études ont été réalisées et l’opérateur OPAC a été choisi comme maître d’œuvre du nouveau projet. Une division de la propriété du bâtiment a été décidée, la mairie a été propriétaire du rez-de-chaussée tandis que l’OPAC était propriétaire des deux étages. Aujourd’hui, la commune a revendu ses locaux à l’opérateur. Ce sont ainsi 2 locaux de commerce et 11 logements qui ont été inaugurés par le maire le 4 juillet dernier.

Année de réalisation : 2023

Durée de réalisation du projet : 19 ans

Gain financier (2 commerces) :
240 000 euros

Ingénierie : Mairie de Matour + OPAC

Cofinancements : DETR – 110 400 euros
Communauté de communes – 100 000 euros
Département – 22 500 euros

Partenaires mobilisés : opérateur OPAC, État, Communauté de communes, Département

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : Création d’une offre de logements accessible et proche du centre-bourg pour les jeunes ménages et les personnes plus âgées, création de deux nouveaux commerces.

Difficultés rencontrées : Ingénierie administrative, l’avance de trésorerie. Se projeter sur un projet de long terme.

CONTACT

Nom du maire : Thierry Igonnet

Téléphone mairie : 03 85 59 70 20

Adresse e-mail mairie : mairie@matour.fr

Site internet de la commune : http://www.matour.fr

Le conseil du Maire :

« Il faut être clair sur son projet, faire des études de programmation et surtout savoir ce que l’on veut. On ne peut pas laisser des bâtiments sans intervenir, la mairie doit pouvoir maîtriser le foncier et investir pour élaborer un projet. Il ne faut pas hésiter à expliquer à la population toutes les étapes, même les échecs.  »

Vingt ans après les premières discussions sur la rénovation du Lion d’Or, ancien hôtel-restaurant historique de Matour, le maire a inauguré ce nouveau lieu regroupant deux commerces et onze logements. C’était le 4 juillet dernier, et pour l’occasion Thierry Igonnet est revenu sur le parcours de ce projet marquant.

Le maire explique que le projet s’inscrit dans une dynamique politique enclenchée depuis plus d’une trentaine d’années. Dès les années 1990, Matour a priorisé une politique active du logement et du commerce. Elle achète et rénove les bâtiments vacants. Ainsi, près d’une trentaine de logements et une quinzaine de locaux commerciaux ont été réhabilités par la municipalité. Une volonté de maîtrise du foncier car les nouveaux habitants ne trouvaient pas de logements et les commerçants de repreneurs. « C’est plus simple pour une commune de déléguer mais elle peut perdre tous ses leviers d’actions et dans ce cas-là on ne peut plus parler d’une commune. Il faut faire attention à l’autonomie des collectivités qui a tendance à s’effriter. »

Tenter de redonner vie au Lion d’Or

En 2004, le Lion d’Or dépose son bilan et sa vente judiciaire est inévitable. Aucun repreneur ne s’est manifesté mais devant le potentiel d’un tel bâtiment de plus de 1 000 m2, la mairie n’a pas hésité longtemps avant de le racheter. Un incendie en ayant détruit une bonne partie avant la vente judiciaire, Matour a obtenu le bien pour 40 000 euros. Entre 2004 et 2018, plusieurs investissements de rénovation et de démolition ont été réalisés.

À partir de 2007, le conseil municipal commence à se poser de sérieuses questions sur l’avenir du Lion d’Or et se fixe comme objectif de lui redonner sa fonction d’origine : un hôtel-restaurant avec un bar et une salle des fêtes. Après plusieurs études de faisabilité et de multiples demandes de subventions, le projet patine. Aucun financement extérieur n’a été obtenu. « Nous avons donc abandonné cette première idée, c’était trop risqué pour une petite commune comme la nôtre. Mais Matour a tout de même continué à faire des acquisitions, notamment quatre propriétés privées proches du bâtiment », indique le maire.

De plus, deux restaurants se sont installés dans la commune au cours de ces années et il ne semblait pas concevable pour l’équipe municipale de faire de la concurrence à ces nouveaux commerces.

Repartir sur un nouveau projet

Après avoir expliqué à la population les raisons de son échec, la municipalité ne se laisse pas abattre et repart rapidement avec de nouvelles idées en tête. Entre 2015 et 2017, plusieurs études sont réalisées et le conseil municipal choisi l’opérateur OPAC pour conclure un contrat de partenariat. L’OPAC devient alors maître d’ouvrage et achète une partie du bâtiment. Bailleur social, il s’occupe des deux étages et des quatre maisons de plain-pied pour créer onze logements.

L’objectif de la mairie est rempli : créer une offre de logements accessible proche du centre-bourg pour les jeunes et les plus âgés. « Ici le revenu médian est très faible, beaucoup d’habitants appartiennent à des familles ouvrières ou agricoles », précise Thierry Igonnet. 

Le début des travaux tant attendu

Les travaux ont débuté en 2020 et à l’automne 2022, la première location était en place. « Tout a été loué très très rapidement », sourit le maire. Grâce à la mise en place de conditions favorables pour laisser les commerçants tester leurs projets, avec notamment un loyer modéré, la mairie a pu trouver deux gérants au rez-de-chaussée pour ouvrir une laverie et un pressing.

Pendant ces vingt années de conduite de projet, les élus ont réussi à garder la confiance de leurs habitants. « Nous avons été clairs sur notre projet, expliqué toutes les étapes aux administrés même les échecs. Certains nous ont demandé ce qu’on faisait, pourquoi c’était si long. Mais quand on arrive à expliquer ce qu’on veut et qu’on est transparent, les gens comprennent », confie le maire.

Un coup de pouce de la région apprécié

L’aboutissement de ce projet a été possible en partie grâce à la région Bourgogne-France-Comté. La commune a signé un contrat de revitalisation de son centre-bourg et a obtenu une enveloppe financière. « C’est très appréciable d’avoir une certaine somme et de pouvoir l’affecter ensuite nous-même sur les projets qu’on souhaite mener », explique le maire. Grâce à cette aide, Matour a mené à terme deux projets : la rénovation du Lion d’Or et l’aménagement de ses espaces publics.

Après avoir tenté la division de propriété volontaire avec l’OPAC, la mairie a préféré lui revendre le rez-de-chaussée pour 400 000 euros.

Aujourd’hui, d’autres projets vont faire leur apparition dans les mois ou années à venir : une maison des patrimoines, une mairie et des vestiaires pour la piscine et le stade de foot rénovés, un agrandissement de l’école maternelle, une isolation de l’école primaire et même une extension de la superbe maison de santé située en face de la mairie.

STATUT DE L’ÉLU : Les maires ruraux de France ont participé en masse à la Convention nationale de la démocratie locale

Ce jour, mardi 7 novembre, les Maires ruraux de France ont participé la Convention nationale de la démocratie locale. Ils y ont défendu des propositions concrètes et positives indispensables pour inciter les citoyens à s’engager en 2026 dans les conseils municipaux.

Parmi ces propositions, citons :

–  Créer un véritable statut de l’élu
–  Reconnaître les spécificités du mandat d’élu municipal dans une commune rurale 
–  Augmenter le volume des droits d’absence
–  Reconnaître que le maire a deux fonctions, dont l’une est d’être représentant de l’État dans sa commune, par le versement d’une somme forfaitaire au maire chaque mois, financée par l’État 
–  Reconnaître que le nombre d’habitants ne définit pas nécessairement la charge pesant sur les élus : prendre en compte d’autres critères pour déterminer l’indemnité
–  Valoriser les acquis de l’expérience d’un mandat municipal
–  Créer un label “entreprise citoyenne” qui récompenserait les structures embauchant des élus

Retrouver l’intégralité des 35 propositions ici

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“MONSIEUR LE MAIRE” AU CINÉMA LE 1ER NOVEMBRE

L’avis des maires ruraux de France

« Encore un film à la gloire des maires ! Un de plus diraient certains. Celui-ci est singulier par les personnalités de l’acteur et du personnage qu’il incarne. Un maire rural, dans le dur, au coeur de l’action, dans un contexte difficile mais qui magnifie aussi l’importance du rôle des maires et le pouvoir des campagnes, y compris de faire plier l’absurde quand il s’éloigne de la raison inhérente à la gestion dans une proximité avec la population qui n’a pas d’équivalent.

On y voit les tourments, les errements de l’élu, la détermination dans la complexité de la situation, les tensions et joies de la vie du collectif restreint que constitue les plus proches élus. Un personnage clé : la secrétaire de mairie, alter égo de l’édile, comme dans vos communes, inspiratrice, conseillère, force d’équilibre et de tempérance.

Clovis Cornillac campe un personnage complet, riche des contradictions mais surtout de la passion et de l’envie de résoudre les questions auxquelles est confronté son village. Il l’aime, comme ses habitants, anciens et nouveaux. Une ode réussie pour donner à voir au grand public une fonction parfois caricaturée, aujourd’hui plainte alors que comme le porte le film, elle est le plus bel outil pour permettre aux gens de vivre ensemble. »

Comment organiser une séance près de chez vous ?

Contactez dès maintenant votre salle de cinéma de proximité qui fera le nécessaire pour organiser avec vous cette projection.

> Flyer ” Organiser une projection débat, c’est facile ! “

N’hésitez pas à contacter l’équipe qui accompagne la promotion du film pour vous aider

> monsieurlemaire@parenthesecinema.com

Pour la belle réussite de l’événement, n’hésitez pas à fédérer les médias et les associations autour de vous.

2 modalités possibles pour accéder à la projection :
. Une billetterie classique, chaque spectateur paye sa place, le cas échéant à un tarif réduit si validé par l’exploitant de la salle
. Un tarif groupé, achat de place pris en charge par l’organisateur de l’événement à un tarif négocié avec l’exploitant

PETITE ENFANCE : Un service public nécessaire dans les campagnes

L’Association des Maires Ruraux de France (AMRF) est fortement mobilisée depuis deux années sur la création d’un Service Public de la Petite Enfance, notamment aux côtés d’autres structures au sein du comité de filière Petite Enfance. 

Les jeunes enfants des territoires ruraux et leur famille ont besoin, au même titre que les autres, d’une véritable offre de garde accessible et proche de leur domicile.

La Commission Mixte Paritaire du 23 octobre a réintégré dans le Projet de loi « Plein emploi » l’article 10, créant le Service Public de la Petite Enfance (suite à sa suppression surprise, il y a quelques semaines).

Les maires Ruraux de France se félicitent de ce vote. Ils suivront avec attention les débats qui auront prochainement lieu au Sénat, puis à l’Assemblée Nationale sur ce texte, ainsi – et surtout – que ses déclinaisons réglementaires.

Les Maires Ruraux de France seront particulièrement vigilants quant à la considération accordée aux spécificités rurales notamment en termes d’aide à l’ingénierie renforcée, à la faculté de mettre en œuvre des expérimentations locales de façon « souple » et la participation systématique d’un représentant des Maires Ruraux au Comité Départemental des Services aux Familles.

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