GURGY (89) A MIS EN PLACE UN ESPACE CULTUREL ET UNE RÉSIDENCE D’ARTISTES

Image mise en avant - GURGY (89) - A mis en place un espace culturel et une résidence d'artistes

Commune : Gurcy
Département : Yonne
Code commune : 89 198
Population : 1 700 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : Création d’un espace culturel et d’une résidence d’artistes.

Contexte : Un bâtiment datant de 1845 accueillait à l’époque une école élémentaire puis deux médecins et une cantine. En 2006, un incendie a ravagé tout le corps du bâtiment. Des travaux de restauration ont débuté en 2011. Jean-Luc Liverneaux, actuel maire et adjoint à la communication à ce moment-là, a souhaité réhabiliter le rez-de-chaussée du lieu en un espace culturel. Peu d’expositions avaient lieu sur le territoire et l’élu ne souhaitait pas dédier la salle uniquement aux activités associatives.

Objectifs : Créer un lieu culturel avec des expositions régulières pour favoriser l’accès à la culture.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Les expositions ont débuté en 2012 avec des présentations simples puis à partir de 2013 la commune a contracté plusieurs partenariats avec des artistes. En 2018, Gurgy est devenue la première commune rurale de l’Yonne à avoir mis en place une résidence d’artistes. Chaque année au mois d’août, la salle devient l’atelier d’un artiste pendant trois semaines. Une chargée de projet recrutée par la mairie s’occupe de la programmation.

Année de réalisation : 2012

Durée de réalisation du projet : 1 an

Coût financier :
Communication – 3 500 euros/an
Des conventions sont signées avec la FRAC pour financer les artistes.

Ingénierie : Mairie de Gurgy

Partenaires mobilisés : Le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) de Bourgogne, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Bourgogne Franche-Comté, le Conseil départemental et des partenaires privés.

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats : Le programme est bien chargé, des artistes du territoire mais aussi de la France entière viennent pour exposer leurs œuvres. L’espace culturel attire beaucoup : 7 000 visiteurs s’y sont rendus entre 2017 et 2021.

Difficultés rencontrées : Convaincre les élus de la pertinence d’un tel lieu pour la commune et trouver des partenaires pour accompagner financièrement le projet.

CONTACT

Nom du maire : Jean-Luc LIVERNEAUX

Téléphone mairie : 04 68 69 20 39

Adresse e-mail mairie : mairie.de.chalabre@wanadoo.fr

Site internet de la commune : http://www.chalabre.fr

Le conseil du Maire :

« Construire un espace culturel doit venir de la volonté des élus, il faut se faire un réseau d’artistes et de connaissances. Dès qu’il y avait des expositions sur le territoire, je prenais ma voiture pour y aller et prendre les cartes des artistes. Il faut être opiniâtre, ne pas hésiter à faire des partenariats avec des structures et des artistes. »

> En savoir plus sur l’Espace Culturel de Gurcy

« On accueille des artistes qu’on ne voit pas partout, on a réussi à trouver notre propre raison d’être », affirme Jean-Luc Liverneaux, maire de la commune de Gurgy. Depuis 2012, l’espace culturel du village accueille une dizaine d’artistes chaque année pour favoriser l’accès à la culture sur le territoire.

Sculpteurs, peintres, plasticiens, et autres, viennent à tour de rôle dans cet espace de 70 m2 pour présenter leurs œuvres, réaliser un projet artistique et parfois animer des ateliers avec les enfants de l’école communale.

Réussir à convaincre les élus

« Le plus difficile dans ce projet a été de convaincre les élus », soupire le maire. En effet, l’histoire du bâtiment sur deux étages est un peu chaotique. L’élu raconte qu’en 1845, l’édifice accueillait deux écoles pour filles et pour garçons. Ensuite, les changements législatifs ont permis aux écoles de se réunir pour former une école élémentaire mixte. En 1982, le bâtiment avait sensiblement la même allure qu’actuellement. Ce sont deux médecins et une cantine qui l’occupaient.

« En 2012, on a commencé par des expositions assez simples puis dès 2013 on a commencé à conclure des partenariats avec des artistes et différents partenaires », explique le maire. Gurgy est la première commune à avoir obtenu un partenariat avec le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) de Bourgogne. Ainsi, la FRAC sélectionne un artiste en émergence chaque année qui vient exposer ses œuvres au sein de l’espace culturel de Gurgy.

« Nous avons régulièrement des aides de la DRAC pour faire nos expositions », explique Jean-Luc Liverneaux. Après s’être occupé seul de la communication pendant plusieurs années, l’élu a réussi à avoir une personne à ses côtés pour l’aider à gérer l’établissement. La mairie a embauché une chargée de projet qui s’occupe désormais du programme de la salle.

Entre 2018 et 2019, l’élu a décidé d’aller encore plus loin en créant une résidence d’artistes. « Nous avons été la première commune rurale de l’Yonne à mettre en place une résidence d’artistes », affirme fièrement le maire.

Chaque année au mois d’août, un artiste occupe l’espace et monte son projet. En 2022, l’artiste plasticienne Lise Fournier a conçu une œuvre pérenne au bord de la rivière de l’Yonne. L’artiste a pris des photographies qu’elle a retravaillées et imprimées sur de l’aluminium au format lunaire. Chaque sculpture est installée à l’endroit précis où la photo a été prise.

Un bel investissement

C’est un projet rentable pour la commune puisque le maire explique que cette résidence « permet d’avoir une belle réserve qui équilibre le budget. » La mairie se charge de financer la communication des artistes pour la somme de 3 500 euros par an en moyenne, « on leur fournit les affiches, les bâches, les kakémonos et autres, tout ce dont ils ont besoin pour attirer. »

Concernant les vernissages, la mairie a réussi à trouver un compromis avec un producteur local de vin qui fournit six bouteilles gratuitement en échange de sa promotion lors de l’événement.

Ce lieu haut en couleurs a récemment reçu Dominique Faure, secrétaire d’État chargée de la cohésion des territoires et de la ruralité, pour lui faire découvrir toutes ses fonctions. « Lors de l’assemblée générale de l’AMR89, nous avions un créneau d’une heure pour faire visiter quelques communes à Dominique Faure. Elle est entrée dans l’espace culturel et a pu constater que c’est un vrai lieu de vie ! », conclut le maire.

SAINT-POINT (71) INSTALLE DES PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES SUR SON HANGAR

Image mise en avant - SAINT-POINT (71) - Installe des panneaux photovoltaïques sur son hangar

Commune : Saint-Point
Département : Saône-et-Loire
Code commune : 71 470
Population : 400 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Transition écologique

Résumé du projet : Installation de panneaux photovoltaïques sur le toit du hangar communal

Contexte : Les conseillers municipaux, notamment la première adjointe très engagée en faveur de l’environnement, ont soumis leur volonté au maire d’installer des panneaux photovoltaïques dans la commune pour couvrir les besoins d’électricité des bâtiments communaux. Conscient que le mix-énergétique de sa commune est un vrai enjeu d’avenir, le maire accepte le projet. Il est décidé que 500 m2 de panneaux seront installés sur le toit du hangar appartenant à la municipalité.

Objectifs : Répondre aux besoins d’électricité de la population, s’engager dans la transition écologique.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Toute l’équipe municipale est très engagée dans le projet. Après plusieurs études de faisabilité et de rentabilité, tous les feux étaient au vert. Mais le hangar se trouvant dans le périmètre des 500 mètres du château Lamartine classé au titre des Monuments Historiques, la commune s’est retrouvée dans une situation complexe. Après 1 an et demi de procédure, Saint-Point a convaincu l’État. Les panneaux seront installés pour septembre 2023 et opérationnels en janvier 2014.

Année de réalisation : 2023

Durée de réalisation du projet : 2 ans

Coût financier : 50 000 euros

Ingénierie : Mairie de Saint-Point

Cofinancement : DETR, Appel à projet du département

Partenaires mobilisés : État, Département

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats : Autoconsommation collective d’électricité dans un rayon de 1 kilomètre, production d’électricité pour les bâtiments communaux qui s’étendra sûrement à l’avenir au camping et au lac de Saint-Point.

Difficultés rencontrées : Les panneaux se situent dans un rayon de 500 mètres du château Lamartine classé au titre des Monuments Historiques.

CONTACT

Nom du maire : Pierre-Yves QUELIN

Téléphone mairie : 03 85 50 54 84

Adresse e-mail mairie : mairie@saintpoint.fr

Site internet de la commune : https://www.saintpoint.fr/

Le conseil du Maire :

« On a plus le choix de s’engager dans les énergies renouvelables, la demande d’énergie va augmenter. Je conseille l’installation de panneaux photovoltaïques car de toutes les manières de produire de l’électricité cela reste la mieux adaptée malgré ses défauts. Il faut s’accrocher au niveau administratif mais c’est faisable. »

L’équilibre fragile entre transition écologique et préservation du patrimoine n’est pas nouveau, mais les exemples sur le terrain se multiplient. À Saint-Point, la détermination du maire et de son équipe a permis de faire valoir l’avenir énergétique de la commune.

Village de 400 habitants, Saint-Point est concentré sur des bâtiments situés à quelques centaines de mètres les uns des autres : l’église, la mairie, la salle des fêtes, l’école, le camping municipal, le lac, le hangar et le château Lamartine classé au titre des Monuments Historiques. Dès lors, installer des panneaux solaires sur un hangar situé dans les 500 mètres du château de Lamartine, c’était loin d’être gagné.

Arrivé à la tête de la commune en 2021 à la suite de la démission de l’ancienne maire, Pierre-Yves Quelin a tout fait pour répondre au mieux aux attentes de son équipe. Très attachés à l’environnement, les conseillers municipaux ont souhaité que Saint-Point se lance dans l’installation de panneaux photovoltaïques. « Le conseil municipal a évolué, ce n’est plus la même chose que lorsque mon grand-père était maire, ce ne sont plus des agriculteurs ou des natifs. Les préoccupations ne sont plus les mêmes. Aujourd’hui beaucoup d’élus et d’habitants travaillent en ville mais viennent habiter à Saint-point pour avoir leur bouffée d’air frais donc ils font tout pour avoir un bon cadre de vie », explique le maire.

Tous les feux techniques au vert

En 2020, les premières bases étaient lancées. Les études de faisabilité et de rentabilités ont démontré que le projet était une vraie opportunité pour la commune : pas de travaux à réaliser au niveau du bâtiment grâce à l’existence d’une solide charpente en bois et en métal, et la présence d’un transformateur ENEDIS qui se situe juste à quelques mètres du hangar.

Le plan de financement est rodé depuis trois ans : l’État et le Département ont accordé leurs subventions et la commune doit apporter environ 13 000 euros de fonds propres sur un budget de 50 000 euros.

Le combat administratif de Saint-Point

Situé dans un périmètre de 500 mètres autour du château de Lamartine, la commune ne pouvait commencer les travaux sans l’avis de l’ABF. Mais le résultat est sans appel : refus catégorique car les panneaux solaires sembleraient être visibles du site historique, gênants alors la vue sur le paysage environnant.

Coup de frein incompréhensible pour le maire, « je vous assure qu’on ne peut pas voir les panneaux du château, ils sont situés en contre-bas par rapport au monument et de grands arbres les cachent. » Malgré un rendez-vous précipité avec le préfet du département, Pierre-Yves Quelin n’a pas pu obtenir gain de cause. « La décision des Monuments Historiques vient de Paris, ce n’est pas de la compétence du préfet. Il n’a rien pu faire », explique le maire. Une décision d’autant plus difficile à accepter pour la commune qui a reçu un courrier de la préfecture quelques mois plus tôt l’invitant à agir davantage en faveur de la transition énergétique.

Contradiction que Pierre-Yves Quelin n’a pas hésité à démontrer devant le juge de première instance lorsque la commune l’a saisi pour contester la décision de l’ABF. Grâce à des images de drones, un dossier de preuves bien ficelé et une conviction sans faille du maire sur les bienfaits de ce projet pour Saint-Point, la justice a fini par donner son feu vert. « Je suis conscient que nous avons un monument historique qu’il faut absolument préserver mais ce n’est pas une raison pour mettre le village sous cloche. C’est notre avenir qui est en jeu », affirme le maire.

Défi relevé : répondre aux besoins d’énergie avec du renouvelable

Ce sont ainsi 500 m2 de panneaux solaires qui seront installés sur le toit du hangar communal au cours du mois de septembre pour une production d’électricité effective à partir de janvier 2024. Cette électricité alimentera la mairie, l’école, la salle des fêtes, le hangar et peut-être même le camping municipal dans quelques années. « Étant donné que l’école n’a pas besoin d’électricité juillet-août alors que c’est le moment où le camping en a le plus besoin avec l’arrivée des touristes, on réfléchit à un basculement de la production lors de cette période », explique le maire.

FESTIVITÉS POPULAIRES ET CULTURELLES : JOUONS GAGNANTS AVEC LES JEUX OLYMPIQUES 2024 !

Image mise en avant - Communiqué de presse

L’Association des Maires Ruraux de France est signataire de l’alerte du collectif de défense des festivités populaires et culturelles de France, qui exprime sa plus vive inquiétude devant une recrudescence des interdictions par certains préfets, d’événements festifs et culturels programmés entre juin et septembre 2024.

Cliquez ici pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse

MONTRICHARD VAL DE CHER (41) A MIS EN PLACE DES APÉROS-QUARTIERS

Image mise en avant - MONTRICHARD VAL DE CHER (41) - A mus en place des apéros-quartiers

Commune : Montrichard Val de Cher
Département : Loir-et-Cher
Code commune : 41 151
Population : 3 700 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Cadre de vie et services

Résumé du projet : Organisation d’apéros-quartiers

Contexte : En 2016, la commune nouvelle de Montrichard Val de Cher a vu le jour et Damien Henault est devenu maire en 2017. Il a souhaité mettre en place un projet pour rassembler les administrés. De mai jusqu’à début juillet puis en septembre, le maire et ses conseillers municipaux organisent des apéros dans les neuf quartiers de la commune depuis 2018.

Objectifs : Rencontrer tous les administrés et connaître leurs demandes et priorités.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Les élus effectuent un boîtage dans chaque quartier pour annoncer la réunion. Pendant l’événement, le maire, les adjoints et les membres du conseil municipal présents commencent par présenter leurs idées avec un micro portatif. Ensuite, les habitants peuvent librement poser leurs questions aux élus qui y répondent directement. Ils partagent ensuite un moment convivial autour d’un verre.

Année de réalisation : 2018

Durée de réalisation du projet : Quelques semaines

Coût financier : 100 euros par réunion

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats : Les apéros-quartiers ont permis aux élus de connaître les questions et priorités des administrés, comme la sécurité qui est la problématique numéro une relevée dans tous les quartiers. Les élus ont aussi pu rencontrer des administrés qu’ils n’avaient jamais vu en mairie.

Difficultés rencontrées : Les administrés ont tendance à vouloir que leur intérêt personnel soit satisfait alors que la mairie doit servir l’intérêt général et leurs exigences sont croissantes.

CONTACT

Nom du maire : Damien HENAULT

Téléphone mairie : 02 54 71 66 34

Adresse e-mail mairie : info@montrichardvaldecher.fr

Site internet de la commune : http://www.montrichardvaldecher.fr

Le conseil du Maire :

« Il faut faire un test dans un ou deux quartiers pour voir ce que ça donne. Ce genre d’événement permet de rencontrer des administrés qui ne viendraient pas dans une salle de réunion, ça permet d’avoir plus de monde. Ils sont contents de voir des élus chez eux. »

Arrivé à la tête de la commune nouvelle de Montrichard Val de Loire après le départ de son collègue pour les sénatoriales en 2017, Damien Henault souhaitait mettre en place un projet qui puisse rassembler ses administrés et créer un lien de proximité avec les élus.

Conscient qu’aller à la rencontre des habitants n’est pas toujours simple pour les élus, le nouveau maire de nature avenante était tout de même persuadé que des apéros-quartiers permettraient à l’équipe municipale d’échanger avec les administrés et de créer un moment de convivialité.

9 réunions annuelles pour les 9 quartiers de la commune

« Nous allons dans les neuf quartiers de la commune pour que les gens ne fassent pas trop de marche pour venir », indique Damien Henault. De mai jusqu’à début juillet puis en septembre, les élus font du boîtage pour annoncer à leurs administrés la tenue prochaine d’un “apéro-quartier”.

Pendant les vingt premières minutes de la soirée, le conseil municipal présente ses projets aux habitants présents. « Avec un micro portatif, on explique ce qu’on a mis en place dans le quartier, nos idées, puis on passe aux questions-réponses », explique le maire.

Les questions pratiques du quotidien s’enchaînent. « Vous avez réduit l’éclairage public qui s’éteint désormais à 22h mais ça pose problème au niveau de la sécurité, ça pénalise le quartier », affirme un administré. Prenant en compte les remarques des administrés, le maire a déclaré que les lampadaires seront allumés jusqu’à 23h à partir de la rentrée de septembre.

Discuter avec des élus dans un contexte convivial

Les élus et les administrés se retrouvent ensuite autour d’un verre pour continuer d’échanger et évoquer des problématiques parfois plus personnelles. « Est-ce que vous allez continuer d’aider l’association dans laquelle mon fils fait du sport ? », s’interroge par exemple un administré.

Au plus proche des citoyens, les élus écoutent leurs besoins du quotidien mais également leurs propositions. « On a fait un condensé de toutes les questions secteur par secteur et on a fait une tendance générale. Le point numéro 1 dans tous les quartiers est la sécurité routière. Certains nous ont donc demandé de mettre en place des chicanes, des ralentisseurs ou des radars pédagogiques pour limiter la vitesse », indique Damien Henault.

Les habitants ont été ravis de la reprise des réunions après la crise du COVID-19. « On n’a jamais eu tant besoin de proximité et de liens », affirme le maire. Grâce à ce format de réunion atypique, les administrés sont moins timides et osent participer. « On est aux portes d’entrée des gens, ils ne viendraient pas si c’était dans une salle de réunion. On a plus de monde. »

De la proximité en direct

Cette initiative permet de créer de la proximité avec les administrés. Mais le maire reconnaît qu’elle entraîne aussi quelques contraintes pour les élus, « il n’y a rien de formel donc parfois on entend des choses pas forcément très agréables. Il faut aussi raisonner les habitants et leur expliquer que notre budget est contraint, on ne peut pas tout faire tout de suite. Cependant, quand on dit la vérité, certains ronchonnent mais comprennent. » Le maire explique également que « l’exigence des administrés est de plus en plus importante car ils voient qu’on a répondu à leur première demande. »

En 2017, les « apéros-quartiers » étaient une initiative venue des élus. Mais aujourd’hui, les administrés sont demandeurs. « Ils sont contents de voir les élus chez eux une fois par an, c’est un événement attendu », conclut le maire.

NOMINATION DE GABRIEL ATTAL COMME PREMIER MINISTRE : MICHEL FOURNIER LUI ADRESSE SES FÉLICITATIONS

Image mise en avant - Communiqué de presse

L’Association des maires ruraux de France adresse ses félicitations à Gabriel ATTAL pour sa nomination comme Premier ministre. 

Je solliciterai un entretien rapidement pour porter l’exigence des ruraux, afin de libérer l’énergie des territoires ruraux.

Pour cela, je demande le maintien d’un Ministère en charge de la ruralité, affecté spécifiquement à cette seule tâche en particulier pour accélérer la mise en œuvre du Plan France Ruralités. Il s’agira de relever avec tous les ministères concernés les défis considérables en termes de transition écologique, d’accès aux soins, de logement, de mobilité et d’emploi sans oublier l’avenir des  villages (statut de l’élu, prise en compte des aménités rurales, et réforme de la DGF).

Je compte beaucoup sur un travail constructif au bénéfice des  88% du territoire national où vit 33% de la population.

Cliquez ici pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse

LE MUSÉE CÉCILE SABOURDY À VICQ-SUR-BREUILH (87) OBTIENT L’APPELLATION MUSÉE DE FRANCE

Image mise en avant - VICQ-SUR-BREUILH (87) - Le musée Cécile Sabourdy obtient l'appellation musée de France

Commune : Vicq-sur-Breuilh
Département : Haute-Vienne
Code commune : 87 203
Population : 1 350 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : Le Musée et Jardins Cécile Sabourdy à Vicq-sur-Breuilh a obtenu l’appellation musée de France.

Contexte : Créé en 2014 par les communes de Vicq-sur-Breuilh et Saint-Priest-Ligoure, le Musée et Jardin Cécile Sabourdy a obtenu l’appellation musée de France le 5 janvier 2023. Cet Établissement Public de Coopération Culturelle propose une collection permanente d’art naïf, d’art brut et de pratiques singulières mais aussi des expositions temporaires d’artistes autodidactes et de professionnels. La DRAC Nouvelle-Aquitaine a proposé la candidature du musée qui a été inspecté par un conservateur en chef du patrimoine et un membre du Haut Conseil des musées de France. Leurs avis sur la collection, la qualité des expositions et les activités de médiation ont permis au musée de candidater. Dans un dossier de 200 pages, la direction du musée a convaincu l’État que l’établissement disposait d’un niveau de qualité qui justifie l’obtention du label.

Objectifs : Donner de la visibilité au musée, avoir la possibilité de faire des partenariats avec d’autres musées de France, compléter l’exposition avec des apports extérieurs, partager les œuvres avec les autres musées de France et recevoir des fonds complémentaires pour faire des acquisitions et de la restauration.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Le Haut Conseil des musées de France a apprécié la qualité des collections de l’établissement et l’intérêt des expositions les mettant en valeur. Pour obtenir l’appellation et la conserver, le musée doit remplir de nombreuses exigences, notamment garantir la qualité des expositions, de l’étude et de la préservation des œuvres qui lui sont confiées, réunir et transmettre les connaissances, penser une offre attractive pour le Jeune Public et faire du musée un lieu de plaisir, d’apprentissage et de recherche s’adressant à tous. Des travaux d’agrandissement sont également prévus pour conserver l’appellation.

Année de réalisation : 2023

Durée de réalisation du projet : 4 ans

Coût financier : Aucun pour l’obtention de l’appellation mais des coûts sont prévus pour l’acquisition de bâtiments et la réalisation de travaux pour l’agrandissement du musée.

Partenaires mobilisés : La DRAC, Région, Département, État

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats : Les visites ont augmenté, le musée a été intégré dans le réseau des Musées de France. 

Difficultés rencontrées : La condition pour obtenir l’appellation : effectuer des travaux d’agrandissement avec la création d’équipements spécifiques, d’une salle d’exposition permanente supplémentaire, d’un atelier technique, d’une seconde salle de médiation consacrée à l’art brut, de bureaux administratifs et d’une extension des espaces de réserves.

CONTACT

Nom du maire : Christine DE NEUVILLE

Téléphone mairie : 05 55 00 61 03

Adresse e-mail mairie : mairie-accueil@vicqsurbreuilh.com

Site internet de la commune : https://vicqsurbreuilh.fr

Le conseil du Maire :

« La commune qui veut se lancer dans la création d’un musée doit s’assurer que ça réponde bien aux besoins de son territoire. Il faut vérifier l’authenticité et l’originalité de ce qui va être mis en place. Il faut du sens. À l’époque dans le Limousin, il n’y avait pas d’espace pour l’art naïf, l’art brut ou les pratiques singulières. La DRAC avait jugé en 2014 que ce musée serait un vrai plus pour la région. »

Site internet du Musée et Jardins Cécile Sabourdy : https://www.museejardins-sabourdy.fr/

Crédit photo : Musée et Jardins Cécile Sabourdy

Situés dans l’ancien presbytère du XVIIème siècle du village de Vicq-sur-Breuilh, le Musée et Jardins Cécile Sabourdy a vu le jour en 2014 grâce à collaboration de la commune avec celle de Saint-Priest-Ligoure.

Le 5 janvier 2023, le Musée a obtenu l’appellation « musée de France » après plusieurs années de travail sur l’amélioration constante des collections et des activités proposées.

Cet établissement public de coopération culturelle abrite des arts naïf, brut et des pratiques singulières. C’est l’un des seuls “Musée de France” à proposer ce type d’œuvres. « Il y a près de dix ans, la DRAC avait déjà vu le potentiel d’un tel musée pour la région. C’est d’ailleurs cette dernière qui a proposé notre candidature pour l’appellation musée de France », explique Christine de Neuville, maire de la commune. En effet, le niveau de qualité auquel l’établissement est parvenu justifie cette reconnaissance.

Des exigences comme gages de qualité de l’établissement

Ce « musée de la différence », comme le nomme l’élue, dispose d’une équipe dynamique et motivée depuis 2014. « Il y a un service de médiation de grande qualité, deux personnes à plein temps complétées par des stagiaires durant l’été », indique Christine de Neuville.

L’appellation musée de France comporte des critères de qualité précis de toutes les pièces muséales, protégées par l’État. Les expositions doivent être d’intérêt régional et national. Les services techniques doivent correspondre aux exigences de conservation fixées par le ministère de la Culture.

L’obtention de l’appellation ne s’est pas faite sans condition. Le Haut Conseil des musées de France a accordé le graal en échange de l’engagement de la commune d’effectuer des travaux d’agrandissement. Vicq-sur-Breuilh a alors acquis une vieille grange dans le centre-bourg. « C’est un vrai engagement financier pour la commune même si nous avons le soutien de l’État, de la Région et du Département », affirme Christine de Neuville.

Crédit photo : Musée et Jardins Cécile Sabourdy

Prévus pour 2024, les travaux devraient durer environ 6 mois. Le projet d’extension permettra au musée de se doter d’équipements compatibles avec les exigences de l’appellation pour l’étude et la conservation des œuvres. Le volume des nouvelles réserves sera plus important grâce à l’identification de l’établissement comme un lieu de référence pour la valorisation des pratiques artistiques atypiques « hors Beaux-Arts ».

L’agrandissement prévoit également la création d’une nouvelle salle d’exposition permanente dédiée à l’art brut et aux pratiques singulières.

Les apports de l’appellation

« L’appellation permet de donner une visibilité évidente car le musée sera désormais signalé dans tous les guides », explique Christine de Neuville.

Cette reconnaissance permet à tous les musées de France d‘avoir des partenariats entre eux afin de monter des expositions et ainsi se compléter les uns les autres. Les établissements peuvent se prêter librement des œuvres en toute confiance et sécurité. L’appellation permet de garantir un parfait traitement des œuvres prêtées.

Pour Vicq-sur-Breuilh, cette distinction représente aussi la possibilité de recevoir des fonds complémentaires de la part de l’État pour faire des acquisitions et des restaurations.

PLF2024 : POUR UNE VÉRITABLE DOTATION AMÉNITÉS RURALES

Image mise en avant - Communiqué de presse

L’AMRF salue le vote au PLF2024 d’une augmentation de 60 M€ du montant de la dotation Biodiversité mais souligne l’importance d’élargir le périmètre des communes bénéficiaires en appelant à la création d’une véritable Dotations Aménités Rurales (DAR) permettant de reconnaitre et de valoriser les charges de ruralité. […]

Cette création est urgente aussi pour compenser les écarts non justifiés de la fraction de base de la DGF qui depuis des décennies crée et amplifie chaque année des fractures territoriales en plus d’opposer urbains et ruraux au risque d’une fragilisation de la cohésion des territoires.

Cliquez ici pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse

RURALITÉ : AU SECOURS LA RÉSERVE PARLEMENTAIRE ET LE CLIENTÉLISME REVIENNENT

Image mise en avant - Communiqué de presse

Le Conseil d’administration de l’Association des maires ruraux de France s’étonne de l’adoption par les sénateurs d’un texte prévoyant le rétablissement de la réserve parlementaire, avec l’adoption de la proposition de loi organique. Alors que l’AMRF nourrit le Parlement depuis de nombreuses années d’importantes propositions visant à interrompre les inégalités en matière de dotations aux collectivités et aux soutiens au monde rural, ce vote marque un profond malentendu avec une mesure qui n’est, ni à la hauteur en matière de financement, ni adaptée aux enjeux du monde rural avec la disparition du fond de soutien à la vie associative en filigrane.

Cliquez ici pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse

SECRÉTAIRES DE MAIRIE : DES AVANCÉES SIGNIFICATIVES

Image mise en avant - Communiqué de presse

L’Association des maires ruraux de France salue l’adoption par le Parlement de la proposition de loi visant à revaloriser le métier de secrétaire de mairie. Il en va du fonctionnement des communes, autour des maires ruraux qui sont des employeurs de proximité, et les secrétaires de mairies, leur binôme.

La spécificité de ce poste nécessitait une reconnaissance particulière, liée à la polyvalence demandée et à la lourdeur grandissante de l’administration communale. C’est en partie fait grâce à ce texte qui facilite l’accès et l’évolution de carrière des personnels, avec la revalorisation des rémunérations.

Cliquez ici pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse