36 000 COMMUNES – OCTOBRE 2024

Image mise en avant - 36000 communes n°419

LE JOURNAL DES MAIRES RURAUX

Mensuel de 24 pages, 36 000 Communes entend aider les maires ruraux à se tenir informés de l’actualité nationale en leur apportant une information précise et ciblée. Fidèle aux valeurs d’indépendance de l’AMRF, ce journal porte un regard critique sur l’actualité. Il a vocation à donner aux maires ruraux les outils pour influer sur les décisions qui concernent la ruralité.

Le journal est aussi un lieu d’échanges, rendant compte des actions menées par les maires ruraux dans leur commune ou dans leurs associations départementales. Tiré à plus de 15 000 exemplaires, il est adressé aux adhérents de l’AMRF ainsi qu’à tous les parlementaires, les Conseils généraux et les Conseils régionaux.

N°419 – « Duo d’avenir et force de la proximité »


ÉDITO

Michel Fournier,

président de l’AMRF

Avec l’intitulé de ce congrès, tout est dit ! En effet, nous nous apercevons chaque jour des effets pervers de cette loi dite NOTRe, résultat d’une complicité entre le machiavélisme de la Haute Administration et la lâcheté des élus nationaux de l’époque qui avaient, ensemble, une formule commune : “toujours plus grand”, pour les métropoles, les grandes régions, les intercommunalités XXL, les fusions des communes… jusqu’à prôner la disparition du département.

Nous avons pu alors assister “après le Roi” au retour de la Royauté avec ses Duchés, ses Comtés, ses Seigneuries, ses Vassaux et autres … à la sauce dite républicaine, emportant toute libre autonomie aux collectivités créées par la Révolution, c’est-à-dire dans l’ordre : la Commune, le Département.

Tout ceci, avec un affichage mensonger, car la compétence générale est réduite comme peau de chagrin. Et pourtant, la commune et le département restent les premières réponses pour nos administrés d’où ce duo d’avenir et force de la proximité.

Est-il interdit de faire le constat de cette erreur fondamentale qui continue à nous enfermer dans une prison organisationnelle qui ne convient finalement à personne, même pas aux gardiens !

Il nous faut, à tous les échelons, avoir le courage de faire une analyse la plus objective possible de cette erreur de casting !

Les communes sont les représentantes de leurs habitants, et ceux des communes rurales doivent pouvoir se retrouver dans les fondamentaux de notre République.

LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ

Et ce n’est malheureusement pas toujours le cas !

Si les régions, les intercommunalités et les syndicats ont tout leur intérêt et participent au développement des territoires, il est incontestable que l’avenir de notre pays se trouve aussi et surtout dans nos Ruralités riches de leurs Espaces !

Affiche 36 000 Communes - N°419

Consultez quelques extraits :

> Sommaire

> Interview de Fançoise Gatel

> Fenêtre sur les relations financières Communes/Départements

À lire en intégralité sur le site :

LES MAIRES RURAUX DE LA LOIRE EN ACTION

Première étape du Grand Atelier territorialisé le 13 septembre

L’Association des maires ruraux de la Loire organise ce vendredi 13 septembre, un colloque à Virigneux (salle communale, 101 rue de l’hôpital) sur la transition écologique à la campagne. C’est la première étape du Grand Atelier Territorialisé des maires ruraux de France, dispositif inédit en France.

L’objectif et de sensibiliser les élus et acteurs du secteur quant au potentiel du monde rural et l’urgence à agir et à présenter les outils pour y parvenir dans le cadre notamment des obligations fixées par l’Etat : gestion de l’eau et des espaces forestiers, loi APER/EnR, rénovation du bâti, consommation énergétique, agriculture et alimentation, mobilité, implication des habitants … 

Au programme de ce colloque sur la transition écologique en milieu rural, un premier temps de « sensibilisation des élus à agir », avec des témoignages de terrains d’acteurs ligériens du secteur de la forêt et de la pêche. Puis une séquence « outils pour agir en tant que maire rural » où plusieurs élus ruraux partageront leurs expériences et les projets mis en place dans leur commune. Enfin, l’ADEME présentera le réseau Elus pour Agir. Cette rencontre permettra aux maires ruraux d’échanger avec les services préfectoraux de l’Etat, Enedis et GRDF.

Le colloque se conclura sur une présentation du dispositif du Grand Atelier par la Vice-Présidente de l’AMRF Fanny Lacroix et une discussion avec les quatre élus de l’AMR42 membres du Grand Atelier, sur le suivi et les actions que l’AMR42 va mettre en place sur la transition écologique.

Cliquez ici pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse

« INVENTONS ENSEMBLE !  »

Image à la une - article FNCC Lefevre

3 questions à Jean-Philippe Lefèvre, président de la Fédération nationales des collectivités pour la culture (FNCC), vice-président du Grand Dole (39)

Il y a bien des années que la FNCC a constitué son réseau des communes rurales, et dès 2006 nous avions édité un guide « l’élu rural et la culture ».  Aujourd’hui, il faut prendre en compte un phénomène nouveau : la montée en puissance de la compétence « culture » dans les communautés de communes rurales. Là où la question culturelle et artistique semblait réservée aux pôles urbains ou aux bourgs, elle s’est naturellement imposée comme outil du lien entre les habitants, voire comme outil d’attractivité du territoire. On a vu se multiplier dans les petites communes, des élus délégués ou dédiés à la commission culture de leur intercommunalité. La FNCC a pris en compte cette évolution et cherche désormais plus encore à répondre à des besoins nouveaux.

J’ajoute, que comme beaucoup, je suis élu d’un territoire rural (agglomération de 55000 habitants mais avec 47 communes dont la ville centre de 24.000 h), j’avais été scandalisé par le « rapport Latarjet » qui nous avait gratifié d’une cartographie grotesque, où les « zones » qui n’étaient pas dotées d’une institution « à label » ou qui ne bénéficiaient pas d’une subvention du ministère de la culture se voyaient qualifiées de zones blanches ! Quelle méconnaissance de notre pays dans ses profondeurs. Comment ne pas lire la presse quotidienne régionale les lundis ou mardis matin sans découvrir, ici un concert d’harmonie ou de fanfare ; là une pièce portée par des amateurs ou encore une exposition de peintre locaux ! On parle des « droits culturels » ? Mais les voilà les droits culturels ! Une pratique artistique du quotidien qui commence dans le loisir et parfois se termine par une carrière professionnelle ou l’ouverture d’un lieu permanent parce que justement les élus de proximité en ont saisi toute l’importance !

C’est un sujet que ne nous est pas inconnu… car nous avons autour de la table du CA, bien des élus ruraux qui sont limités dans leurs ambitions culturelles par manque de moyens humains ou financiers et qui réussissent grâce à leur engagement personnel, à la mobilisation des bénévoles et aux bouts de ficelle ! Nous adaptons notre offre de formation à ces élus-là : comment transformer une salle polyvalente en salle de spectacle…, espoir et écueil de l’itinérance culturelle…, la résidence d’artistes en milieu rural…, adéquation commune/com com…, le statut des agents partagés…

Notre newsletter « culture à vif » va s’attacher à rendre plus lisible chaque semaine des exemples propres aux dynamiques culturelles des territoires ruraux. Je pourrais vous parler de ma microfolie embarquée dans un bus, comme d’autres pourrait vous évoquer leurs orchestres à l’école ou tel bistrot de village devenu un centre culturel local.

Enfin, en tant que président, je bouge… je vais à la rencontre de tous ces élus des territoires. Cet été, en m’appuyant sur nos adhérents, ce sont plus de 30 élus à la culture de toutes petites communes ou de petits EPCI que j’ai rencontrés dans l’Ouest et le centre France. L’hiver dernier ce sont tous les élus à la culture de Martinique que j’ai côtoyés en animant des séances de formation. Et croyez-moi j’ai bien l’intention de poursuivre mes périples. Ce n’est pas qu’une ambition présidentielle, c’est celle de tout un bureau. Le trésorier national va chausser ses baskets dès l’automne !

AMRF et FNCC cultivent chacune leurs spécificités. L’AMRF a une vocation généraliste, et dieu sait si les sujets abondent en ce moment, ne serait-ce que si l’on évoque le ZAN… La FNCC est « spécialiste », nous avons l’expertise et la capacité de mobilisation dans un domaine précis. J’en prends pour preuve nos interventions autour de la question de la bonne gouvernance culturelle entre le niveau intercommunal et le niveau municipal.

Les maires ruraux ont souvent la tête dans le guidon tellement ils sont accaparés par leurs multiples tâches et leur mandat ; à la FNCC nous avons cette possibilité de sortir la tête de l’eau, et de prendre de la hauteur (pas trop non plus, nous n’avons pas la tête dans les nuages !). Notre ambition n’est surement pas de nous substituer mais d’être un espace ressource spécifique pour nos adhérents mais aussi pour toutes les associations d’élues partenaires.

Nous avons une convention de partenariat AMRF/FNCC, et je suis bien décidé, avec le bureau, à la faire vivre plus encore.  Si je devais résumer : utilisez-nous, inventons ensemble !

Le Conseil d’administration de la FNCC a décidé d’appliquer aux communes de moins de 2 000 habitants un coût d’adhésion proportionnel à leur nombre d’habitants, selon un barème de 0,045€ par habitants, contre 91 € actuellement.

FINANCES – LES MAIRES RURAUX DÉNONCENT LES PROPOS DE BRUNO LEMAIRE

Image mise en avant - Communiqué de presse

Les maires ruraux dénoncent les propos de Bruno Lemaire sur les collectivités locales

L’AMRF se dit scandalisée par les propos tenus par Bruno Lemaire, ministre démissionnaire des finances, et Thomas Cazenave, ministre délégué démissionnaire aux Comptes publics de France, prétendant excessive la dette des collectivités locales en s’appuyant sur des chiffres non étayés, tel un magicien sortant un lapin d’un chapeau. Ils « tapent » à bras raccourcis sur l’un des socles de cette même République issue du 4 septembre 1870 : la place centrale des collectivités locales dans notre vie démocratique et le principe de leur libre administration tels qu’ils ont été institués par la loi dite municipale du 5 avril 1884. Bel anniversaire en vérité !

Les Maires ruraux rappellent quelques réalités économiques et comptables

Fait n°1
Le déficit de l’Etat en 2023 se monte à 155,3 milliards d’euros contre 9,9 milliards d’euros pour toutes les collectivités locales (Communes et intercommunalités, Départements, Régions). [Source: INSEE, Informations Rapides, 26 mars 2024 · n° 74]

Fait n°2
Une partie du déficit des collectivités est la conséquence directe des décisions prises par l’Etat et ayant un impact immédiat sur les dépenses de fonctionnement des collectivités sans que ces dernières n’aient leur mot à dire ou sans que les décisions gouvernementales ne soient compensées ou suffisamment compensées.

Cliquez ici pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse

36000 COMMUNES – SEPTEMBRE 2024

LE JOURNAL DES MAIRES RURAUX

Mensuel de 24 pages, 36 000 Communes entend aider les maires ruraux à se tenir informés de l’actualité nationale en leur apportant une information précise et ciblée. Fidèle aux valeurs d’indépendance de l’AMRF, ce journal porte un regard critique sur l’actualité. Il a vocation à donner aux maires ruraux les outils pour influer sur les décisions qui concernent la ruralité.

Le journal est aussi un lieu d’échanges, rendant compte des actions menées par les maires ruraux dans leur commune ou dans leurs associations départementales. Tiré à plus de 15 000 exemplaires, il est adressé aux adhérents de l’AMRF ainsi qu’à tous les parlementaires, les Conseils généraux et les Conseils régionaux.

N°418 – Et si l’on changeait de regard ?


ÉDITO

Michel Fournier,

président de l’AMRF

Le dernier scrutin justifie un changement radical de la considération pour la base de notre République, la Commune. Depuis trop de législatures, son contexte d’action est fragilisé. La tenue du prochain scrutin, en 2026, doit être l’occasion pour le Parlement de s’emparer de cette urgence démocratique dans un large consensus pour créer un véritable Statut de l’élu communal. L’objectif est de rendre possible l’engagement et de favoriser celui de centaines de milliers de nos concitoyens pour préparer ces élections.

L’AMRF est convaincue, à partir de la preuve de l’action quotidienne, que la commune doit être consolidée et non affaiblie, car la Commune est la base des solidarités.

Des mesures fortes et en rupture doivent être prises pour la ruralité et ses 22 millions d’habitants, dans les domaines de l’accès aux soins, la jeunesse, la mobilité, la révision des mécanismes de dotations et la création d’une dotation aux aménités rurales, sans oublier le logement avec la création d’un « Plan Marshall ». Autre sujet clé, dépendant directement de la capacité des communes rurales à agir : la transition écologique.

Le Parlement doit en tenir compte, à travers le projet de loi de finances 2025, pour ne pas décevoir encore plus les élus ruraux.

Je suis le garant d’une posture que les responsables nationaux de l’AMRF veulent dynamique et ambitieuse. Dans un pays avec un paysage durablement déstabilisé, la commune rurale est un repère, d’où émanent souvent les projets les plus ambitieux.

Je souhaite et j’espère que la nouvelle Assemblée sera à la hauteur du défi ; et nous nous tenons à la disposition du Parlement comme nous l’avons toujours fait, pour co-construire des réponses nouvelles indispensables à notre démocratie et au développement des territoires ruraux.

Changer de regard, c’est mettre fin à une forme d’aveuglement persistant insupportable !

Consultez quelques extraits :

> Sommaire

> Dossier sur la Santé des maires

> Fenêtre sur le Congrès en Bourgogne

À lire en intégralité sur le site :

SANTÉ DES MAIRES – ÉTUDE EXCLUSIVE

Image illustrative de mairie pour présentation de l'étude exclusive de santé

L’AMRF partenaire de l’Observatoire Amarok présente les résultats d’une étude exclusive sur la santé des maires. Cette Recherche a été conçue et financée par l’Observatoire AMAROK, association à but non lucratif et le LABEX Entreprendre de l’Université de Montpellier en collaboration avec l’AMRF (Association des Maires Ruraux de France). 

En voici les chiffres clés et faits saillants

> Cette étude traite d’un sujet jusqu’alors ignoré : la santé mentale des maires français.
> 300 600 données collectées
> 1120 maires participants lors de la première collecte du 22 février 2024 jusqu’au 13 mars 2024, puis de 900 maires lors de la seconde collecte du 7 juin au 11 juillet 2024.
> 69,3% des maires affichent une satisfaction en tant qu’élu, ce qui contraste avec la perception générale
> 31,40% des maires font face à un début d’épuisement
> 3,5 % sont en risque sévère d’épuisement, soit environ 1200 maires, sur la base d’un échantillon représentatif, redressé en fonction de l’âge, du sexe, du cumul avec un emploi et de la répartition régionale, 
> Les femmes maires présentent un risqué de burnout significativement plus élevé. De même, l’isolement du maire est un facteur aggravant.
> 34 évènements positifs, les “satisfacteurs”, ont été catégorisés et hiérarchisés pour construire un “satisfactomètre” des maires. Outre les aspects familiaux, les satisfacteurs les plus intenses sont la “fin/réussite d’un projet/dossier”, les “cérémonies/célébrations” et la “bonne entente avec le conseil municipal”.
> 34 évènements négatifs, les ‘stresseurs’, ont été catégorisés puis hiérarchisés pour construire un “stressomètre” des maires. Les stresseurs les plus intenses sont la “complexité/lourdeur administratives”, la “charge de travail de la fonction/manque de temps” et les “difficultés liées aux subventions”.
> Ces deux outils – stressomètre et satisfactomètre – sont valides et prédictifs du risque de burnout des maires et de leur état de bien-être. 

Ils permettront de bâtir ‘AMAROK e-SANTE Maires’, un dispositif inédit de prévention contre le burnout des maires avec une cellule d’écoute intégrée.

> Retrouvez le dossier de presse complet

“Changer les règles pour 2026”

La réaction de Michel Fournier
Président de l’AMRF

À l’AMRF, nous sommes attentifs au mal être des maires depuis plusieurs années, mais nous avons aussi la conviction qu’il faut parler du bien-être. Lorsque le Professeur Torrès nous a présenté son projet, j’ai trouvé que les solutions étaient innovantes et qu’elles allaient dans le bon sens. A la lecture de ces données scientifiques, nous pouvons affirmer qu’exercer le mandat de maire est une aventure exceptionnelle sur le plan humain. Mais pour caractériser cela, il est important d’en objectiver les évènements négatifs et positifs. 

Notre perspective c’est de parler de 2026 et de changer les règles et les choses pour rendre cette fonction plus attractive et résoudre les points négatifs. Notre rôle est de peser sur les conditions d’exercice du mandat, et notamment sur le Statut de l’élu. Cette étude montre que nos combats sont pertinents mais que l’on peut sans doute insister davantage auprès de l’État, des Collectivités et de leurs partenaires, sur les contraintes administratives auxquelles sont confrontées les élus.

Le nombre très important de retours à l’enquête est un premier révélateur des attentes des élus ruraux. Plus de 1700 maires ont répondu aux deux collectes de données, ce qui prouve que l’on répond à un réel besoin. Les outils d’analyse scientifique mobilisés permettent d’avoir une objectivation de sa propre situation. Le maire souffre aujourd’hui d’un sentiment d’impuissance et de manque de reconnaissance, qui est paradoxal car on a besoin des maires en permanence et nos élus disent leur satisfaction et leur volonté à agir. 

Aujourd’hui, alors que nous avons un fort enjeu de renouvellement des générations, il est important de montrer les aspects positifs de notre mandat comme la passion et l’engagement. Si cette recherche nous aidera à développer une idée forte de notre réseau sur la qualité de l’engagement dans la fonction d’élu local, c’est aussi une alerte vis-à-vis de l’État quant aux solutions mises en place pour accompagner les élus dans leur quotidien.

Mon premier commentaire vient de la recherche elle-même. Si dans le cadre de mon activité au sein d’une Fondation d’Entreprise je connais bien les travaux du professeur Olivier Torrès sur la santé des dirigeants, c’est bien la première fois que l’on s’intéresse à la santé des maires. Les similitudes dans le rôle d’entrepreneur des maires expliquent à mon sens qu’un grand nombre d’élus aient répondu, et valident l’intuition de l’AMRF de soutenir cette recherche. 

Le deuxième élément est que les résultats sont équilibrés. Ils pointent les dangers de la fonction de maire auxquels il faut remédier, mais aussi les nombreuses sources de satisfaction et de fierté de cette fonction. Néanmoins, constater que plus de 1200 maires en France sont en situation de risque sévère de burnout est un chiffre qui doit tous nous interpeller.

J’adhère amplement à la conclusion de cette recherche, « une République mature est une République qui protège ceux qui la servent ». Le rôle de l’AMRF, au-delà de la question de la ruralité, est aussi de contribuer à des réflexions sur la fonction de maires et d’apporter des solutions efficaces au profit des élus locaux.

Deux outils ont été validés et sont prédictifs. Avec AMAROK, l’AMRF va pouvoir mettre en place un dispositif de prévention des risques psychosociaux des maires mais aussi de sensibilisation des élus aux évènements qui leur procurent de la satisfaction. Le volet positif est aussi important que le négatif.

“Protéger ceux qui servent la République”

La réaction de john Billard
Secrétaire général de l’AMRF

“Protéger ceux qui servent la République”

La réaction de john Billard
Secrétaire général de l’AMRF

Mon premier commentaire vient de la recherche elle-même. Si dans le cadre de mon activité au sein d’une Fondation d’Entreprise je connais bien les travaux du professeur Olivier Torrès sur la santé des dirigeants, c’est bien la première fois que l’on s’intéresse à la santé des maires. Les similitudes dans le rôle d’entrepreneur des maires expliquent à mon sens qu’un grand nombre d’élus aient répondu, et valident l’intuition de l’AMRF de soutenir cette recherche. 

Le deuxième élément est que les résultats sont équilibrés. Ils pointent les dangers de la fonction de maire auxquels il faut remédier, mais aussi les nombreuses sources de satisfaction et de fierté de cette fonction. Néanmoins, constater que plus de 1200 maires en France sont en situation de risque sévère de burnout est un chiffre qui doit tous nous interpeller.

J’adhère amplement à la conclusion de cette recherche, « une République mature est une République qui protège ceux qui la servent ». Le rôle de l’AMRF, au-delà de la question de la ruralité, est aussi de contribuer à des réflexions sur la fonction de maires et d’apporter des solutions efficaces au profit des élus locaux.

Deux outils ont été validés et sont prédictifs. Avec AMAROK, l’AMRF va pouvoir mettre en place un dispositif de prévention des risques psychosociaux des maires mais aussi de sensibilisation des élus aux évènements qui leur procurent de la satisfaction. Le volet positif est aussi important que le négatif.

Et après

Pour plus de renseignement sur le besoin de création d’un statut de l’élu,
> Retrouvez le dossier sur le site 

Cette étude sera présentée le samedi 28 septembre lors du Congrès des maires ruraux de France, ainsi qu’un autre atelier sur le statut de l’élu
> Retrouvez le programme du Congrès

DUNIÈRES (43) VALORISATION DU BÂTI

Image illustration une - initiative locale Valorisation du bati

Commune : Dunières
Département : Haute-Loire
Code commune : 43 087
Population : 2331 habitants
Superficie : 3475 Ha

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : Valorisation de bâtiments destinés à la destruction grâce à l’intervention d’un collectif de graffeurs pour faire vivre une dernière fois le lieu et mettre en avant son histoire.

Contexte : L’Office Public d’Aménagement et de Construction (OPAC)est gestionnaire de plusieurs bâtiments sociaux dans la commune dont quatre voués à la démolition du fait de leur vétusté. Pour rendre hommage à leur histoire et aux habitants, l’OPAC a sollicité la commune pour financer la création de fresques éphémères.

Objectifs : Mettre en avant des bâtiments sociaux et leur histoire, en laissant un collectif de graffeurs peindre des fresques sur les murs tout en organisant une fête pour marquer cet évènement.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement :

En début d’année 2024, l’OPAC a contacté la mairie pour demander une participation financière dans le projet de valorisation du bâti. Le conseil municipal a rapidement accepté de partager le montant de 7 000 € avec l’OPAC.

Année de réalisation : 2024

Durée de réalisation du projet : un an

Coût financier :
7 000€ 

Ingénierie : OPAC et mairie de Dunières

Cofinancement (prévu) : 3 500 €

Partenaires mobilisés (prévus) : OPAC

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : Faire vivre une dernière fois un lieu chargé d’histoire du village et rendre hommage au vécu des habitants.

Difficultés rencontrées : Aucune

CONTACT

Nom du maire : Pierre Durieux

Téléphone mairie : 04 71 66 80 35

Adresse e-mail mairie : accueil@dunieres43.fr

Site internet de la commune :
www.dunieres43.fr

Le conseil du Maire :

« Nos bourgs sont trop minéraux, il est important d’y apporter de la couleur et de la végétation. Le “street-art” est une belle manière de mettre en valeur un bâtiment et d’égayer un paysage villageois. »

La commune de Dunières en Haute-Loire abrite plusieurs HLM, parmi lesquels quatre immeubles construits dans les années 1960 dont l’état n’a cessé de se détériorer. L’Office Public d’Aménagement et de Construction (OPAC) en charge de l’entretien de ces bâtiments a opté pour leur démolition, afin de laisser place à de nouveaux projets. Ces bâtiments, chargés des souvenirs et des histoires de vie des résidents, ne pouvaient être démolis sans prendre en compte leur dimension symbolique pour le village. C’est pourquoi l’OPAC a décidé de leur rendre hommage une dernière fois en proposant à un collectif de 25 graffeurs de venir se relayer sur plusieurs jours pour peindre des grandes fresques murales sur les immeubles.

Valoriser une histoire partagée

Cette proposition d’art éphémère a rapidement enchanté Pierre Durieux, le maire de la commune ainsi que le conseil municipal. Ensemble, ils ont voté à l’unanimité pour le partage du coût de ce projet avec l’OPAC, et proposé d’en faire un événement sur plusieurs jours avec les écoles et associations de la commune. Ce week-end complet d’animations a permis aux graffeurs de discuter de leurs œuvres et aux habitants de les découvrir.

Le projet a commencé début 2024 avec l’annonce de la démolition prévue au printemps 2025, le temps de reloger les derniers habitants. Entre-temps, le coût de l’initiative de valorisation par les graffeurs estimé à 7 000 € a été partagé entre la commune et l’OPAC à hauteur de 3 500 € chacun. Les artistes se sont mis à l’œuvre mi-juin et les festivités ont commencé le 21 juin 2024 avec la fête de la musique et un concert des enfants de l’école de musique. Le samedi et dimanche ont eu lieu des concerts, notamment de jazz, organisés par le comité des fêtes.

Le street-art pour colorer nos villages

Si Pierre Durieux désapprouve certaines réflexions d’habitants qui ont déploré le fait d’investir de l’argent dans un bâtiment destiné à la destruction, il assure que ses administrés ont rapidement changé d’avis en découvrant les œuvres. Pour lui, il est primordial de “remettre de l’art dans nos communes, car celles-ci sont trop minérales, alors qu’il est nécessaire d’y remettre de la couleur et de la végétation pour leur redonner vie”. L’art urbain est un moyen esthétique, intéressant et accessible de revitaliser des bâtiments devenus trop ternes. Le maire a conservé le contact de plusieurs graffeurs pour leur proposer d’autres projets, l’OPAC et l’EPCI ayant déjà travaillé avec trois d’entre eux. L’objectif, cette fois, est de créer des œuvres permanentes, pour embellir le tissu villageois de la commune.

Bien que cette première proposition de street art soit éphémère, la destruction des bâtiments va tout de même permettre de laisser place à de nouveaux logements, tandis que la mairie souhaiterait y construire une salle communale. Le lieu ne sera pas laissé à l’état de terrain vague, nous assure le maire qui a encore de nombreux projets pour sa commune.

Face au temps maussade du défaitisme, Dunières préfère recolorer ses murs pour égayer le quotidien de ses habitants.

NOTRE-DAME-DES-LANDES (44) RÉNOVATION ET EXTENSION DE L’ÉCOLE PRIMAIRE PUBLIQUE

Image mise en avant - NOTRE-DAME-DES-LANDES (44) - Rénovation et extension de l'école primaire publique

Commune : Notre-Dame-des-Landes
Département : Loire-Atlantique
Code commune : 44 111
Population : 2349 habitants
Superficie : 3740 Ha

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Petite enfance, Jeunesse, École

Résumé du projet : Rénovation et extension de l’école primaire publique

Contexte : La population de la commune est assez jeune avec près de 600 habitants sur les 2349 qui ont moins de 14 ans, générant un besoin de places supplémentaires dans les écoles. 

Objectifs : Agrandir l’école pour proposer des places à tous les enfants avec l’ajout de 2 classes de maternelle et 3 classes d’élémentaire, ainsi que l’isolation du bâtiment et le remplacement de la chaudière à fioul par une chaudière à pellets de bois biosourcé

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement :

L’inquiétude des parents face au peu de places disponibles pour leurs enfants, a poussé la mairie à se saisir du problème. Ainsi, les devis ont été lancés à partir de 2017-18, puis la recherche des financements et enfin la construction jusqu’à septembre 2024.

Année de réalisation : 2018-2024 (fini en septembre 2024)

Durée de réalisation du projet : 6 ans entre les premières estimations et l’ouverture (prévue pour septembre 2024)

Coût financier :
2,6 M€ hors taxes dont 1,6 M€ d’aides des collectivités et 1 M€ de fond propre de la mairie 

Ingénierie : Mairie de Notre-Dame-des-Landes

Cofinancement : 1,6 M sur les 2,6 M € totaux investis (60 %)

Partenaires mobilisés : la communauté de communes, le conseil départemental, la région Pays de la Loire

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : Répondre à la demande de places en école pour que chacun des enfants de la commune puisse y être scolarisé.

Difficultés rencontrées : Le financement a été complexe, notamment pour aller chercher les aides publiques, mais aussi pour lancer les études et devis et faire face aux limites du terrain sur l’urbanisation, notamment suite à l’extension de la zone humide protégée. 

CONTACT

Nom du maire : Jean-Paul Naud

Téléphone mairie : 02 40 57 22 14

Adresse e-mail mairie : contact@notre-dame-des-landes.fr  

Site internet de la commune :
notre-dame-des-landes.fr

Le conseil du Maire :

« Les communes rurales manquent toujours plus de moyens et cette initiative n’aurait pas été possible aujourd’hui. C’est à l’AMRF entre autres de faire remonter ces problématiques à ceux qui peuvent les résoudre pour nous permettre d’être mieux entendus. »

L’école publique Marcel Pagnol est un enjeu central pour Notre-Dame-des-Landes, dont près de 600 de ses 2400 habitants a moins de quatorze ans. Le projet prend sa source dans les inquiétudes des parents d’élèves quant à la possibilité de scolariser leurs enfants proche de chez eux, faute de places disponibles. 

Jean-Paul Naud, maire depuis 2008, s’est rapidement saisi du sujet. Après plusieurs devis et expertises, le projet d’extension de l’école a pu être lancé et devra être achevé à la rentrée 2024. Lorsqu’il sera terminé, l’école comptera deux classes de maternelle et trois classes d’élémentaire supplémentaires, pour accueillir les près de 200 écoliers.

Une ambition écologique

Ce projet, colossal pour la commune, ne se résume pas uniquement à l’extension de l’école : il comprend aussi la rénovation de l’isolation du bâtiment ainsi que le remplacement de la chaudière au fioul par une aux pellets de bois biosourcés. Ces initiatives vont dans le sens de la transition écologique, avec l’ambition d’utiliser du bois provenant des forêts alentour, pour l’alimenter. L’objectif affiché est de réduire les dépenses en énergie ainsi que les émissions de gaz à effets de serre. 

Par ailleurs, le maire a lancé un futur projet de renaturation de la cour de l’école qui sera voté au budget 2025. L’objectif : permettre aux enfants d’évoluer dans un espace plus vert, moins bétonné et de ce fait plus résistant à la chaleur — preuve supplémentaire des nombreux engagements écologiques de la municipalité.

Un financement complexe

Toutes ces rénovations ont un coût important et lorsqu’on lui demande de souligner les difficultés du projet, Jean-Paul Naud mentionne directement l’aspect financier. Les fonds proviennent de plusieurs sources : la Communauté de communes constituée de 12 communes en périphérie nantaise, la Région Pays de la Loire, et enfin de la municipalité. Le suivi administratif du financement a été compliqué à gérer au vu de la somme globale, avec près d’un million d’euros investis par la mairie, pour un coût total de trois millions d’euros.

Le maire déplore par ailleurs le manque d’investissement et le peu de fonds accordés, assurant que mener le même projet aujourd’hui relèverait de l’impossible. Il souligne par cela l’importance de l’AMRF, pour rendre visibles ces problèmes à ceux qui peuvent y remédier. 

La continuité d’une forte mobilisation municipale pour la jeunesse

Avant cette rénovation, Jean-Paul Naud et son équipe municipale s’étaient déjà saisis de nombreux projets pour la jeunesse, notamment en reprenant le centre de loisir géré au départ par une association de parents d’élèves.

En 2013, ils avaient aussi inauguré une maison des jeunes, aujourd’hui encore très active, avec un animateur dynamique et des adhérents engagés dans de nombreuses activités. Enfin, depuis 2016, la population demandait l’ouverture d’une crèche pour garder les enfants en bas âge avant leur entrée en maternelle. 

Grâce à l’investissement de la mairie, un local en plein centre de la commune a pu être rénové pour accueillir une crèche de 18 places gérée par l’entreprise privée People and baby. Notre-Dame-des-Landes reste un village dynamique démographiquement et économiquement, qui souhaite poursuivre son engagement pour sa population et dans la transition écologique. 

À l’avenir, la commune prévoit de s’attaquer aux difficultés rencontrées par la municipalité face aux nombreux logements vacants et parfois abandonnés, qui pourraient être rénovés de manière à éviter la construction et l’artificialisation des sols.

CEFFONDS (52) RÉHABILITATION DE MARES ET VALORISATION PÉDAGOGIQUE

Image mise en avant CEFFONDS (52) - Réhabilitation de mares et valorisation pédagogique

Commune : Ceffonds
Département : Haute-Marne (Grand-Est)
Code commune : 52 088
Population : 659 habitants
Superficie : 3652 Ha

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Environnement

Résumé du projet : Réhabilitation de mares et visite dans le cadre d’un événementiel

Contexte : La commune de Ceffonds a fait un diagnostic de la biodiversité à la suite duquel trois mares avaient été réhabilitées dans le bois à proximité du village. Suite à ces rénovations, le syndicat mixte de la Voire a proposé de recréer plus de mares dans ce petit bois de 60 ha. 

Objectifs : La création et l’entretien de 14 mares dans le bois de Thu à l’aide du Syndicat Mixte de l’Aménagement du Bassin de la Voire ainsi que du CPIE Sud-Champagne, dans l’objectif de préserver la biodiversité et l’environnement ainsi que proposer des visites pédagogiques. 

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement :

Après la rénovation des trois premières mares, le SMABV a proposé de continuer les rénovations et de créer une douzaine de mares dans tout le bois. 

Année de réalisation : automne 2023

Durée de réalisation du projet : Un peu plus d’un an entre la décision début 2023 et les travaux à l’automne de la même année. 

Coût financier :
aucun coût pour la commune

Ingénierie : SMABV (Syndicat Mixte d’Aménagement du Bassin de la Voire)

Cofinancement (prévu) : Le SMABV s’est occupé de tous les financements (les enveloppes pour la biodiversité sont rarement pleinement utilisées).

Partenaires mobilisés (prévus) : SMABV et CPIE  (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) Sud-Champagne

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : Une hausse de la biodiversité dans le bois de la commune avec de nombreuses espèces animales et végétales, mais aussi des insectes. L’objectif est la réhabilitation et la préservation de l’environnement qui est au cœur du projet.

Difficultés rencontrées : Aucunes.

CONTACT

Nom du maire : Eric Krezel

Téléphone mairie : 03 25 04 20 21

Adresse e-mail mairie : mairie-ceffonds@wanadoo.fr 

Site internet de la commune : ceffonds.fr

Le conseil du Maire :

« Je recommande aux collègues de tenter de tels projets, c’est le moment, puisque les syndicats de gestion des rivières ouvrent leur point de vue et s’intéressent à de nouveaux projets comme la rénovation de mares qui sont primordiales, notamment avec les périodes de sécheresses.  »

 Depuis plusieurs années, la commune de Ceffonds en Haute-Marne met en œuvre un diagnostic de la biodiversité. Cette intervention, proposée par l’INPN Inventaire National du Patrimoine Naturel, s’inscrit dans le projet de la trame verte et bleue qui est un réseau écologique pour la préservation de la faune et de la flore. Son objectif est de freiner l’érosion de la biodiversité résultant de l’artificialisation et de la fragmentation des espaces, en particulier par la préservation et la remise en état des continuités écologiques. Ce diagnostic réalisé sur initiative de la municipalité depuis 3 ans a permis de planter de nombreux arbres fruitiers et plus de 3,5 km de haies.

 Préserver la biodiversité

 Pour Eric Krezel, maire de Ceffonds et vice-président de l’AMRF, ce diagnostic est à l’origine du projet des mares du bois de Thu. Ce bois qui s’étend sur 60 hectares de la commune abritait plusieurs mares qui avaient fini par disparaitre faute d’entretien. La municipalité avait commencé par rénover trois mares au vu de leur importance pour la faune et la flore locale. Que ce soit pour permettre aux plus gros animaux de se désaltérer, ou parce qu’elles regorgent de nombreuses espèces d’insectes, d’animaux et de végétaux. 

Après ces trois premières rénovations réussies, le Syndicat Mixte d’Aménagement du Bassin de la Voire (SMABV) s’est intéressé au projet. Le syndicat a souhaité poursuivre les rénovations dans le cadre de sa mission de protection de la biodiversité. Avec leur appui, les travaux lancés début 2023 ont permis la création d’une douzaine de mares supplémentaires. 

Le projet achevé, le SMABV a ensuite laissé le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) Sud Champagne s’occuper de l’entretien en proposant des analyses scientifiques pour évaluer la biodiversité des mares du bois de Thu. 

Valoriser une démarche partenariale pour un site unique

 Composé de 14 mares, ce site est le plus important de la Marne, ce qui lui a valu une visite-guidée le 4 juin 2024 dans le cadre de la “fête des mares”. Cette fête, organisée depuis 2016 par la Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN), a eu lieu du 1ᵉʳ au 9 juin 2024, avec pour objectif de faire découvrir les mares et leur richesse aux habitants, curieux et randonneurs.

La visite a rassemblé des élus du conseil municipal, ainsi que Ninon Chinel, chef de projet des milieux aquatiques au CPIE Sud-Champagne, Quentin André, du syndicat de la Voire et Lucas Jeanmaire, garde forestier de l’ONF. Ensemble, ils ont pu expliquer et promouvoir l’utilité de ces aménagements et permettre aux habitants de s’approprier ces nouveaux espaces. 

En plus de l’intérêt écologique d’une telle initiative, Eric Krezel rappelle que les enveloppes sont larges pour ce genre de projet et rarement utilisées. Elles sont complémentaires de l’action des syndicats d’entretien des cours d’eaux qui élargissent aujourd’hui leurs compétences en proposant des réaménagements, mais aussi le reméandrement de rivières, etc. Au-delà des arguments en termes d’ingénierie, l’enjeu écologique et environnemental est aussi de taille puisque les mares sont des réserves d’eau indispensables lors des sécheresses de plus en plus régulières. Comme Ceffonds, faites la fête à la grenouille pour préserver l’environnement !

RECRUTEMENT D’UN(E) CHARGÉ(E) DE PROJET “ÉLU RURAL RELAIS DE L’ÉGALITÉ”

Image mise en avant - AMRF recrute

L’association des maires ruraux de France recrute un chargé du projet ERRE déployé par l’AMRF pour accompagner le programme d’actions adaptées aux spécificités des territoires ruraux en faveur des femmes dans les domaines de l’accès aux droits, de la prévention des violences intra familiales et de l’autonomie économique.

Poste à pourvoir rapidement. Localisation à Lyon, avec déplacements en France entière.  

Pour consulter l’intégralité de la fiche de poste, cliquez ici
Candidature à envoyer avant le 25 août à :
Association des maires ruraux de France
302 rue Garibaldi, 69007 Lyon
Ou par mail à : amrf@amrf.fr