GURGY (89) A MIS EN PLACE UN ESPACE CULTUREL ET UNE RÉSIDENCE D’ARTISTES

Commune : Gurcy
Département : Yonne
Code commune : 89 198
Population : 1 700 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : Création d’un espace culturel et d’une résidence d’artistes.

Contexte : Un bâtiment datant de 1845 accueillait à l’époque une école élémentaire puis deux médecins et une cantine. En 2006, un incendie a ravagé tout le corps du bâtiment. Des travaux de restauration ont débuté en 2011. Jean-Luc Liverneaux, actuel maire et adjoint à la communication à ce moment-là, a souhaité réhabiliter le rez-de-chaussée du lieu en un espace culturel. Peu d’expositions avaient lieu sur le territoire et l’élu ne souhaitait pas dédier la salle uniquement aux activités associatives.

Objectifs : Créer un lieu culturel avec des expositions régulières pour favoriser l’accès à la culture.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Les expositions ont débuté en 2012 avec des présentations simples puis à partir de 2013 la commune a contracté plusieurs partenariats avec des artistes. En 2018, Gurgy est devenue la première commune rurale de l’Yonne à avoir mis en place une résidence d’artistes. Chaque année au mois d’août, la salle devient l’atelier d’un artiste pendant trois semaines. Une chargée de projet recrutée par la mairie s’occupe de la programmation.

Année de réalisation : 2012

Durée de réalisation du projet : 1 an

Coût financier :
Communication – 3 500 euros/an
Des conventions sont signées avec la FRAC pour financer les artistes.

Ingénierie : Mairie de Gurgy

Partenaires mobilisés : Le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) de Bourgogne, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Bourgogne Franche-Comté, le Conseil départemental et des partenaires privés.

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats : Le programme est bien chargé, des artistes du territoire mais aussi de la France entière viennent pour exposer leurs œuvres. L’espace culturel attire beaucoup : 7 000 visiteurs s’y sont rendus entre 2017 et 2021.

Difficultés rencontrées : Convaincre les élus de la pertinence d’un tel lieu pour la commune et trouver des partenaires pour accompagner financièrement le projet.

CONTACT

Nom du maire : Jean-Luc LIVERNEAUX

Téléphone mairie : 04 68 69 20 39

Adresse e-mail mairie : mairie.de.chalabre@wanadoo.fr

Site internet de la commune : http://www.chalabre.fr

Le conseil du Maire :

« Construire un espace culturel doit venir de la volonté des élus, il faut se faire un réseau d’artistes et de connaissances. Dès qu’il y avait des expositions sur le territoire, je prenais ma voiture pour y aller et prendre les cartes des artistes. Il faut être opiniâtre, ne pas hésiter à faire des partenariats avec des structures et des artistes. »

> En savoir plus sur l’Espace Culturel de Gurcy

« On accueille des artistes qu’on ne voit pas partout, on a réussi à trouver notre propre raison d’être », affirme Jean-Luc Liverneaux, maire de la commune de Gurgy. Depuis 2012, l’espace culturel du village accueille une dizaine d’artistes chaque année pour favoriser l’accès à la culture sur le territoire.

Sculpteurs, peintres, plasticiens, et autres, viennent à tour de rôle dans cet espace de 70 m2 pour présenter leurs œuvres, réaliser un projet artistique et parfois animer des ateliers avec les enfants de l’école communale.

Réussir à convaincre les élus

« Le plus difficile dans ce projet a été de convaincre les élus », soupire le maire. En effet, l’histoire du bâtiment sur deux étages est un peu chaotique. L’élu raconte qu’en 1845, l’édifice accueillait deux écoles pour filles et pour garçons. Ensuite, les changements législatifs ont permis aux écoles de se réunir pour former une école élémentaire mixte. En 1982, le bâtiment avait sensiblement la même allure qu’actuellement. Ce sont deux médecins et une cantine qui l’occupaient.

« En 2012, on a commencé par des expositions assez simples puis dès 2013 on a commencé à conclure des partenariats avec des artistes et différents partenaires », explique le maire. Gurgy est la première commune à avoir obtenu un partenariat avec le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) de Bourgogne. Ainsi, la FRAC sélectionne un artiste en émergence chaque année qui vient exposer ses œuvres au sein de l’espace culturel de Gurgy.

« Nous avons régulièrement des aides de la DRAC pour faire nos expositions », explique Jean-Luc Liverneaux. Après s’être occupé seul de la communication pendant plusieurs années, l’élu a réussi à avoir une personne à ses côtés pour l’aider à gérer l’établissement. La mairie a embauché une chargée de projet qui s’occupe désormais du programme de la salle.

Entre 2018 et 2019, l’élu a décidé d’aller encore plus loin en créant une résidence d’artistes. « Nous avons été la première commune rurale de l’Yonne à mettre en place une résidence d’artistes », affirme fièrement le maire.

Chaque année au mois d’août, un artiste occupe l’espace et monte son projet. En 2022, l’artiste plasticienne Lise Fournier a conçu une œuvre pérenne au bord de la rivière de l’Yonne. L’artiste a pris des photographies qu’elle a retravaillées et imprimées sur de l’aluminium au format lunaire. Chaque sculpture est installée à l’endroit précis où la photo a été prise.

Un bel investissement

C’est un projet rentable pour la commune puisque le maire explique que cette résidence « permet d’avoir une belle réserve qui équilibre le budget. » La mairie se charge de financer la communication des artistes pour la somme de 3 500 euros par an en moyenne, « on leur fournit les affiches, les bâches, les kakémonos et autres, tout ce dont ils ont besoin pour attirer. »

Concernant les vernissages, la mairie a réussi à trouver un compromis avec un producteur local de vin qui fournit six bouteilles gratuitement en échange de sa promotion lors de l’événement.

Ce lieu haut en couleurs a récemment reçu Dominique Faure, secrétaire d’État chargée de la cohésion des territoires et de la ruralité, pour lui faire découvrir toutes ses fonctions. « Lors de l’assemblée générale de l’AMR89, nous avions un créneau d’une heure pour faire visiter quelques communes à Dominique Faure. Elle est entrée dans l’espace culturel et a pu constater que c’est un vrai lieu de vie ! », conclut le maire.

LE MUSÉE CÉCILE SABOURDY À VICQ-SUR-BREUILH (87) OBTIENT L’APPELLATION MUSÉE DE FRANCE

Commune : Vicq-sur-Breuilh
Département : Haute-Vienne
Code commune : 87 203
Population : 1 350 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : Le Musée et Jardins Cécile Sabourdy à Vicq-sur-Breuilh a obtenu l’appellation musée de France.

Contexte : Créé en 2014 par les communes de Vicq-sur-Breuilh et Saint-Priest-Ligoure, le Musée et Jardin Cécile Sabourdy a obtenu l’appellation musée de France le 5 janvier 2023. Cet Établissement Public de Coopération Culturelle propose une collection permanente d’art naïf, d’art brut et de pratiques singulières mais aussi des expositions temporaires d’artistes autodidactes et de professionnels. La DRAC Nouvelle-Aquitaine a proposé la candidature du musée qui a été inspecté par un conservateur en chef du patrimoine et un membre du Haut Conseil des musées de France. Leurs avis sur la collection, la qualité des expositions et les activités de médiation ont permis au musée de candidater. Dans un dossier de 200 pages, la direction du musée a convaincu l’État que l’établissement disposait d’un niveau de qualité qui justifie l’obtention du label.

Objectifs : Donner de la visibilité au musée, avoir la possibilité de faire des partenariats avec d’autres musées de France, compléter l’exposition avec des apports extérieurs, partager les œuvres avec les autres musées de France et recevoir des fonds complémentaires pour faire des acquisitions et de la restauration.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Le Haut Conseil des musées de France a apprécié la qualité des collections de l’établissement et l’intérêt des expositions les mettant en valeur. Pour obtenir l’appellation et la conserver, le musée doit remplir de nombreuses exigences, notamment garantir la qualité des expositions, de l’étude et de la préservation des œuvres qui lui sont confiées, réunir et transmettre les connaissances, penser une offre attractive pour le Jeune Public et faire du musée un lieu de plaisir, d’apprentissage et de recherche s’adressant à tous. Des travaux d’agrandissement sont également prévus pour conserver l’appellation.

Année de réalisation : 2023

Durée de réalisation du projet : 4 ans

Coût financier : Aucun pour l’obtention de l’appellation mais des coûts sont prévus pour l’acquisition de bâtiments et la réalisation de travaux pour l’agrandissement du musée.

Partenaires mobilisés : La DRAC, Région, Département, État

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats : Les visites ont augmenté, le musée a été intégré dans le réseau des Musées de France. 

Difficultés rencontrées : La condition pour obtenir l’appellation : effectuer des travaux d’agrandissement avec la création d’équipements spécifiques, d’une salle d’exposition permanente supplémentaire, d’un atelier technique, d’une seconde salle de médiation consacrée à l’art brut, de bureaux administratifs et d’une extension des espaces de réserves.

CONTACT

Nom du maire : Christine DE NEUVILLE

Téléphone mairie : 05 55 00 61 03

Adresse e-mail mairie : mairie-accueil@vicqsurbreuilh.com

Site internet de la commune : https://vicqsurbreuilh.fr

Le conseil du Maire :

« La commune qui veut se lancer dans la création d’un musée doit s’assurer que ça réponde bien aux besoins de son territoire. Il faut vérifier l’authenticité et l’originalité de ce qui va être mis en place. Il faut du sens. À l’époque dans le Limousin, il n’y avait pas d’espace pour l’art naïf, l’art brut ou les pratiques singulières. La DRAC avait jugé en 2014 que ce musée serait un vrai plus pour la région. »

Site internet du Musée et Jardins Cécile Sabourdy : https://www.museejardins-sabourdy.fr/

Crédit photo : Musée et Jardins Cécile Sabourdy

Situés dans l’ancien presbytère du XVIIème siècle du village de Vicq-sur-Breuilh, le Musée et Jardins Cécile Sabourdy a vu le jour en 2014 grâce à collaboration de la commune avec celle de Saint-Priest-Ligoure.

Le 5 janvier 2023, le Musée a obtenu l’appellation « musée de France » après plusieurs années de travail sur l’amélioration constante des collections et des activités proposées.

Cet établissement public de coopération culturelle abrite des arts naïf, brut et des pratiques singulières. C’est l’un des seuls “Musée de France” à proposer ce type d’œuvres. « Il y a près de dix ans, la DRAC avait déjà vu le potentiel d’un tel musée pour la région. C’est d’ailleurs cette dernière qui a proposé notre candidature pour l’appellation musée de France », explique Christine de Neuville, maire de la commune. En effet, le niveau de qualité auquel l’établissement est parvenu justifie cette reconnaissance.

Des exigences comme gages de qualité de l’établissement

Ce « musée de la différence », comme le nomme l’élue, dispose d’une équipe dynamique et motivée depuis 2014. « Il y a un service de médiation de grande qualité, deux personnes à plein temps complétées par des stagiaires durant l’été », indique Christine de Neuville.

L’appellation musée de France comporte des critères de qualité précis de toutes les pièces muséales, protégées par l’État. Les expositions doivent être d’intérêt régional et national. Les services techniques doivent correspondre aux exigences de conservation fixées par le ministère de la Culture.

L’obtention de l’appellation ne s’est pas faite sans condition. Le Haut Conseil des musées de France a accordé le graal en échange de l’engagement de la commune d’effectuer des travaux d’agrandissement. Vicq-sur-Breuilh a alors acquis une vieille grange dans le centre-bourg. « C’est un vrai engagement financier pour la commune même si nous avons le soutien de l’État, de la Région et du Département », affirme Christine de Neuville.

Crédit photo : Musée et Jardins Cécile Sabourdy

Prévus pour 2024, les travaux devraient durer environ 6 mois. Le projet d’extension permettra au musée de se doter d’équipements compatibles avec les exigences de l’appellation pour l’étude et la conservation des œuvres. Le volume des nouvelles réserves sera plus important grâce à l’identification de l’établissement comme un lieu de référence pour la valorisation des pratiques artistiques atypiques « hors Beaux-Arts ».

L’agrandissement prévoit également la création d’une nouvelle salle d’exposition permanente dédiée à l’art brut et aux pratiques singulières.

Les apports de l’appellation

« L’appellation permet de donner une visibilité évidente car le musée sera désormais signalé dans tous les guides », explique Christine de Neuville.

Cette reconnaissance permet à tous les musées de France d‘avoir des partenariats entre eux afin de monter des expositions et ainsi se compléter les uns les autres. Les établissements peuvent se prêter librement des œuvres en toute confiance et sécurité. L’appellation permet de garantir un parfait traitement des œuvres prêtées.

Pour Vicq-sur-Breuilh, cette distinction représente aussi la possibilité de recevoir des fonds complémentaires de la part de l’État pour faire des acquisitions et des restaurations.

SAINT-ROME-DE-CERNON (12) ACCUEILLE UN ÉVÈNEMENT LIRE ET FAIRE LIRE

Commune : Saint-Rome-de-Cernon
Département : Aveyron
Code commune : 12 243
Population : 960 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : Sensibiliser les jeunes à la lecture grâce à l’organisation d’un événement avec l’association « Lire et Faire Lire ».

Contexte : En appui avec sur son partenariat avec l’AMRF, l’association « Lire et Faire Lire » a organisé plusieurs événements dans les communes rurales du sud de l’Aveyron. Saint-Rome-de-Cernon a été retenue.

Objectifs : Créer un moment convivial, intergénérationnel avec plusieurs activités proposées.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : L’événement s’est déroulé le 17 juillet 2023 de 14h à 23h. Tout l’après-midi, les enfants du centre aéré de la commune sont venus profiter des différents ateliers : lecture, peinture, écriture, expression orale… Le soir, l’événement a convié les adultes avec un spectacle de magie. Un traiteur local était sur place pour proposer des repas.

Année de réalisation : 2023

Durée de réalisation du projet : Quelques jours

Coût financier :
250 euros (chapiteau)

Cofinancements :
Aucun

Partenaires mobilisés : Partenariat entre l’AMRF et « Lire et Faire Lire » dans le cadre de « Lectures Communes ».

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : Grâce à plusieurs ateliers, la pratique culturelle a été rendue accessible à tous. Moment convivial et de rassemblement pour les habitants.

Difficultés rencontrées : Aucune

CONTACT

Nom du maire : Pierre PANTANELLA

Téléphone mairie : 05 65 62 33 06

Adresse e-mail mairie : secretariat@saintromedecernon.fr

Site internet de la commune : https://saintromedecernon.fr/

Le conseil du Maire :

” Foncez ! “

L’association « Lire et Faire Lire » a posé bagage à Saint-Rome-de-Cernon pendant une journée pour un moment convivial et culturel.

Pierre Pantanella, maire de la commune, est ravi de l’événement : « c’était très bien, quand on sait que la culture est l’ouverture à la citoyenneté c’est bien que les enfants profitent de ces moments-là. »

Lecture, peinture, magie, expression orale, écriture… plusieurs activités sous forme d’ateliers étaient à la disposition des enfants du centre aéré de la commune qui ont passé l’après-midi sur place. « L’événement a duré de 14h à 23h, l’ouverture à la culture est une très bonne chose. Le soir, il y eu des moments de magie et de lecture, et un traiteur local proposait des repas sur place » raconte le maire.

Lorsque Pierre Pantanella, maire mais aussi président de l’AMR12, a appris que l’association « Lire et Faire Lire » organisait plusieurs événements dans le sud de l’Aveyron, il a tout de suite souhaité que Saint-Rome-Cernon participe. Le maire explique qu’il y a deux adhérents de l’association dans son village et environ 120 personnes sur le sud du département. Saint-Rome-de-Cernon fait partie des cinq villages qui étaient sur le chemin de l’association et souhaite renouveler l’expérience. « À la fin de l’opération, on a été quelques-uns à aller voir des membres de l’association pour dire qu’on était candidat pour l’année prochaine ! » s’exclame le maire.

Une organisation entièrement gérée par « Lire et Faire Lire »

La commune n’a supporté aucun coût. Le maire est clair, « l’association n’a absolument rien demandé à la commune. »

« Le traiteur local s’est payé avec les repas qu’il a vendu », explique le maire. Et quant au chapiteau, il a coûté 250 euros à la commune et a nécessité une à deux heures de montage et de démontage. Un coût totalement dérisoire selon le maire qui explique que cette « opération est vraiment intéressante pour les enfants, ça éveille leur curiosité et favorise leur ouverture d’esprit. Ça leur permet de lire et aux parents de faire lire, on peut lire autrement chaque texte et comprendre qu’il y a quelque chose d’intéressant. »

Concernant la communication autour de l’événement, l’association a fourni à la commune affiches et flyers. « Nous avons uniquement récupéré les documents pour annoncer l’événement sur notre site internet et coller les affiches dans les rues et chez les commerçants » explique le maire. Très enthousiaste, Pierre Pantanella est impatient de retrouver ce moment culturel l’année prochaine. « C’est même dommage qu’on ne l’ait pas fait avant ! », conclut-il.

SAINT-POINT (71) RÉNOVE L’ÉGLISE DU VILLAGE

Commune : Saint-Point
Département : Saône-et-Loire
Code commune : 71 470
Population : 400 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : Rénovation de l’église du village

Contexte : L’église du village, classée au titre des Monuments Historiques, doit être rénovée. Les élus se sont questionnés pour savoir si l’opération était vraiment pertinente sachant qu’il n’y a plus de cérémonies organisées mis à part les mariages, baptêmes et enterrements. Mais deux arguments ont tout de même convaincu le maire de se lancer dans ce projet : les élus sont très attachés au patrimoine de la commune et le défunt prêtre de Saint-Point lui a légué une somme d’argent pour qu’elle restaure l’église.

Objectifs : Restaurer l’église du village pour y organiser divers événements.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : La mairie s’attend à un gros chantier d’une durée de cinq ans. Un diagnostic est en train d’être réalisé. Un architecte du patrimoine agréé s’occupe de la conduite du projet.

Année de réalisation : 2029

Durée de réalisation du projet : 5 ans

Coût financier :
1 000 000 euros

Ingénierie : Mairie de Saint-Point

Cofinancements (prévus) :
Mission Berne, Fondation du patrimoine, DRAC, Appel à projet du département

Partenaires mobilisés (prévus) : Département, Région, Associations

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : Rénovation de certaines parties du toit, des colonnes et des statues de l’église. Création d’une place devant l’autel pour faire des spectacles et concerts.

Difficultés rencontrées : Disponibilité des matériaux et des artisans compétents.

CONTACT

Nom du maire : Pierre-Yves QUELIN

Téléphone mairie : 03 85 50 54 84

Adresse e-mail mairie : mairie@saintpoint.fr

Site internet de la commune : http://www.saintpoint.fr

Le conseil du Maire :

” Il faut anticiper le fait que les matériaux et les artisans spécialisés dans ce domaine sont difficiles à trouver. Ils sont de moins en moins nombreux à avoir ce type de compétences. “

L’église de Saint-Point est un édifice religieux catholique de style roman datant de la deuxième moitié du XIème siècle. Elle a connu diverses périodes de travaux dont la plus notable est celle de 1840 lorsqu’Alphonse de Lamartine décide de financer un agrandissement du bâtiment avec une travée. L’église Saint-Donat est classée au titre des Monuments Historiques depuis 1948, tout comme le tombeau du poète et écrivain qui se trouve à quelques pas de l’édifice.

Située juste à côté du château Lamartine et disposant de pierres tombales historiques à ses pieds, l’église se trouve sur un site remarquable. Arrivé sur les lieux, il est facile d’observer que l’église a besoin d’une remise en beauté. La mousse sur la toiture laisse facilement deviner l’ampleur des tâches d’humidité à l’intérieur. À l’entrée, plusieurs colonnes imposantes sont alignées pour mener les fidèles jusqu’à l’autel.

Pierre-Yves Quelin, maire de Saint-Point, se rappelle que « l’architecte du patrimoine [lui] a dit qu’au vu de l’époque de construction de l’église, les colonnes devraient être rondes et non carrées comme actuellement. Cette modification a sûrement eu lieu lors des travaux de Lamartine en 1840. »

Repenser la fonction de l’église au sein du village

Depuis l’arrivée d’une nouvelle équipe municipale en 2020, le sujet de la rénovation de l’église est sur le bureau de la mairie de Saint-Point. Mais le projet fait débat, l’église n’accueille plus aucune cérémonie religieuse et le maire s’est questionné sur la nécessité de dépenser une telle somme pour la rénover.

Cependant, beaucoup d’élus sont très attachés à leur patrimoine local et ont tout fait pour convaincre le maire. « Devant la détermination des conseillers municipaux pour conserver l’église, j’ai décidé de lancer la commune dans ce projet. En vérité je ne me rendais pas vraiment compte de la beauté de cette église car je suis né et j’ai été baptisé ici, mais avec le recul c’est vrai que c’est un édifice vraiment remarquable », déclare le maire.

Argument supplémentaire pour l’église, l’ancien prête est décédé il y a deux ans et a légué une somme d’argent à la commune pour rénover l’édifice.

La procédure de rénovation d’un bâtiment classé

Tout d’abord, la commune a dû faire un appel d’offres pour trouver un architecte du patrimoine agréé par l’État. « Il en a tellement peu et ils sont tellement débordés qu’un seul d’entre eux a répondu à notre offre », indique le maire. L’expert est chargé de chapoter l’état des lieux et de choisir les entreprises qui réaliseront la rénovation. Il se charge de faire les devis et de les transmettre à la mairie.

Actuellement, des études sont en cours et devraient fournir des résultats en automne prochain. La déclaration de travaux sera déposée quelques semaines plus tard pour un début des travaux espérés en 2024.

BENEVENT-L’ABBAYE (23) FAIT CONSTRUIRE UNE MAISON DES PATRIMOINES DANS L’ANCIENNE ABBAYE

Labélisée petite cité de caractère, la commune de Bénévent-l’Abbaye veut faire de la protection et de la promotion du patrimoine son principal levier de développement.

Dans la lignée de cet objectif la commune a donc entrepris de réhabiliter une aile de l’ancienne abbaye pour en faire une maison des patrimoines qui accueille aujourd’hui 8 artistes.

En 2020 la commune de Bénévent-l’Abbaye, dans la Creuse, a lancé des travaux visant à rénover une partie de l’abbaye de la commune. « Cette ancienne abbaye qui appartient à la commune a été valorisée depuis longtemps. Une aile est consacrée à l’école primaire et celle dont les travaux viennent de s’achever sera consacrée à une maison des patrimoines », explique André Mavigner, maire de Bénévent-l’Abbaye. Avec ce projet il espère attirer des artistes qui vont installer leur atelier dans l’Abbaye pour pouvoir se développer. Ensuite ils pourront s’installer plus durablement sur la commune. « Pour l’instant, nous avons un coutelier, un artisan vitrailliste, un céramiste, une potière, une productrice de laine de mohair, une illustratrice et deux peintres », détaille le maire.

Une pépinière artistique

L’opportunité offerte par la commune de Bénévent-l’Abbaye est très intéressante pour les artistes. « Ils habitent tous dans un rayon de 15km. La possibilité de s’installer si près de chez eux leur permet de limiter grandement leurs déplacements et donc de réaliser des économies », explique André Mavigner.

Pour les motiver à venir s’installer le maire a compté sur le bouche-à-oreille et sur le réseau du CAC23, un collectif d’artisans de la Creuse. « Le prix du loyer est aussi très attractif puisqu’ils ne paient que 30€ par mois pour bénéficier d’un emplacement », détaille le maire.

Afin d’apporter de la visibilité aux artistes, des expositions seront organisées régulièrement dans les deux espaces prévus à cet effet. La première est d’ailleurs déjà en cours depuis le 8 juillet 2022. « J’aimerais aussi que nous installions une boutique dans les locaux pour aider les artistes à vendre leurs créations. Nous allons aussi recruter une animatrice qui s’occupera de l’accueil du public », explique André Mavigner.

Des travaux de grande ampleur

Pour réaliser le chantier de rénovation de l’abbaye la commune a dépensé 1 300 000€.

« Nous avons touché beaucoup de subventions pour nous aider dans le cadre de ce projet », précise André Mavigner. L’Europe a versé 440 000€, l’État 242 000€, la région Nouvelle-Aquitaine 120 000€, le département de la Creuse 78 000€ et la fondation Crédit Agricole Centre-France 10 000€.

Ce chantier s’inscrit pour la commune dans un projet de rénovation de l’abbaye qui est en cours depuis déjà plusieurs années.

« Nous avons déjà refait toute l’accessibilité de l’édifice, restauré la charpente et la lumière.

À terme nous allons aussi investir dans la géothermie pour chauffer l’édifice.

C’est important de valoriser ce patrimoine unique que nous avons sur notre commune », conclut le maire.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune

> Site de l’office du tourisme



André Mavigner

Maire de la commune de Bénèvent-l’Abbaye


« Je pense qu’il est important quand on est maire de se fixer des objectifs politiques clairs et de s’y tenir coûte que coûte. C’est un investissement quotidien qui demande de ne pas avoir peur d’aller parfois contre ce que pensent les administrés, surtout en matière de culture. »

SAINT-PAUL-DE-TARTAS (43) PERMET LA CREATION D’UNE ŒUVRE DE LAND ART DANS LE VILLAGE

Sur la place Zacatin de la commune de Saint-Paul-de-Tartas, dans la Haute-Loire, trône désormais une œuvre monumentale de land art.

Réalisée exclusivement à partir de planches de bois par l’artiste plasticien Jérôme Leyre cette création est baptisée « le tournis de Tartas ».

Les habitants de la commune peuvent en profiter depuis son inauguration le 18 avril 2022.

Un constat sur l’organisation de l’espace dans les communes rurales a poussé Marie-Laure Mugnier, à accueillir sur sa commune une œuvre de land art. « Dans nos communes nous avons souvent de grandes places qui ne sont pas vraiment utilisées ou mises en valeur, j’avais donc envie de pouvoir occuper cet espace », explique-t-elle. Marie-Laure Mugnier a donc pris contact avec Jérôme Leyre puisque son travail lui semblait en mesure de répondre à cette aspiration. Cet artiste plasticien travaille uniquement le bois et ses sculptures imposantes entrent toujours en relation direct avec l’environnement alentour. La commune a laissé une liberté très importante à l’artiste dans la réalisation de son œuvre et c’est elle qui s’est occupée de la financer intégralement. C’est donc 3 500€ qui ont été investi pour acheter les 600 planches de bois qui composent le tournis de Tartas ainsi que pour rémunérer Jérôme Leyre.

Une œuvre qui interroge sur la nature de l’environnement 

« Pour moi il était primordial que l’œuvre soit porteuse de sens », témoigne Marie-Laure Mugnier. La sculpture de la place Zacatin cherche à amener les passants à se questionner sur notre rapport à l’environnement et à l’aménagement du territoire. « C’est d’ailleurs pour cela que nous avons fait le choix d’une réalisation totalement en bois », détaille la maire de Saint-Paul-de-Tartas.

Le tournis de Tartas est une œuvre de land art interactive. En fonction de la position à travers laquelle on la regarde on ne voit pas la même partie de l’environnement autour. Ainsi, on peut aussi bien observer des bâtis anciens et plus récents, des friches et des espaces naturels. Le public est incité à se questionner sur la nature de l’espace qui l’entoure. « En plus de cela, les enfants peuvent jouer dans l’œuvre puisqu’ils peuvent grimper à l’intérieur », explique Marie-Laure Mugnier.

Les habitants de la commune et l’œuvre

Une des spécificités de la réalisation du tournis de Tartas se trouve dans la place qu’ont occupé les habitants de la commune.

Ce n’est pas Jérôme Leyre qui s’est occupé d’assembler les 600 planches. Le choix qui a été fait a été de faire participer tout le monde à sa construction.

« Le matin, beaucoup de jeunes du village se sont déplacés pour assembler l’œuvre et ensuite nous avons organisé un grand repas en extérieur », détaille la maire de Saint-Paul de Tartas.

Aujourd’hui, cette œuvre imposante connait un véritable succès parmi les habitants de la commune, à tel point que la place Zacatin est désormais désignée de façon officieuse « place de la statue ».

Il y a même des personnes des communes alentours qui viennent pour découvrir le tournis de Tartas.

« On voit bien que la forme atypique de l’œuvre attire tout de suite l’œil des passants », explique Marie-Laure Mugnier qui se satisfait aujourd’hui de la réussite de ce projet.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune : http://www.saint-paul-de-tartas.fr/public/

> Article



Marie-Laure Mugnier

Maire de la commune de Saint-Paul de Tartas

« Je pense que des œuvres aussi imposantes doivent avoir un sens, elles doivent pouvoir permettre de réfléchir à une thématique précise et de sensibiliser grâce à l’art. »

A ANGLARDS-DE-SALERS (15), UN CHÂTEAU AU CŒUR DES ACTIVITÉS CULTURELLES DE LA COMMUNE

Une forte volonté politique a permis de faire de la commune un lieu de culture immergé dans la ruralité.

François Descœur, maire d’Anglards-de-Salers, organise depuis plus de 20 ans des rendez-vous culturels.

Ce village de 754 habitants est propriétaire du château de la Trémolière dans lequel se tiennent des manifestations, connues nationalement.

À l’intérieur du château de la Trémolière, classé Monument Historique, sont exposées des tapisseries d’Aubusson, caractéristiques des verdures du 16e siècle. Ce joyau unique au monde, nommé « le bestiaire fantastique », est aussi classé Monument Historique.

Autour, un jardin médiéval d’inspiration contemporaine a été créé par EricOssart et Arnaud Maurière, « Le verger de Déduit ». Ce jardin a été labélisé « Jardin Remarquable » par le Ministère de la Culture, dès sa création. Son entretien a été confiée à une jardinière, employée communale, sur la base des conseils des paysagistes.

Ce lieu, au milieu des vaches rouges du pays vert (les Salers du Cantal), est devenu un lieu culturel vivant. Il a été rejoint par de nombreuses associations qui contribuent à le faire rayonner. « Approprié par les habitants il montre que le droit à la Culture, le droit au village n’est pas un rêve », explique François Descœur.

Confronter le 16éme et le 21éme siècle »

L’idée a été de créer un évènementiel autour de ce site. Aussi, grâce à un partenariat avec la galerie d’art Claire Gastaud de Clermont-Ferrand, chaque année, un artiste contemporain est exposé à côté du Bestiaire Fantastique et du Verger de Déduit. « L’objectif est de confronter le 16e siècle et le 21e siècle. L’artiste peut être photographe, sculpteur, peintre, plasticien…. Il doit trouver sa place dans le système « Textile – Jardin » ; là est l’unique cahier des charges », précise le maire, et de continuer : « Le site du château de la Trémolière avec le bestiaire fantastique reste la base fondamentale de notre développement culturel »

La renommée de ce lieu dépasse largement la géographie locale avec une couverture médiatique importante. « Télévision, radio, presse écrite et la proximité de deux « Plus beaux villages de France », dont Salers, nous permet d’être un point d’accroche culturel important », explique François Descœur.

Les relais dans le territoire se font grâce à la communauté de commune du Pays de Salers qui porte la compétence « Culture ». Le Ministère de la Culture (DRAC Auvergne), le Conseil Régional AURA, le Conseil Départemental du cantal, la communauté de communes, ainsi que plusieurs partenaires privés sont des partenaires précieux pour cet évènement culturel dans le monde rural.

Une véritable fourmilière culturelle s’organise autour du château

Le château de la Trémolière est devenu avec le temps un haut lieu de médiation culturelle pour les enfants, avec des activités d’EAC organisées par la communauté de communes.

A l’automne les médiateurs et l’artiste contemporain présent, rencontrent les enfants de toutes les écoles de la communauté de commune en expliquant et démystifiant l’art exposé.

Les associations sont aussi très actives en complément du site : l’association « Les peintres du dimanche » réunit des peintres amateurs, dont les œuvres sont exposées sans limitation ou censure dans l’enceinte du château.

L’association les amis du « Verger de Déduit » promeut quant à elle le jardin labélisé. Et cela ne s’arrête pas là puisque l’association « Découvertes chemin et patrimoine » travaille sur l’environnement et l’architecture vernaculaire, tandis que l’association « La musique des mots d’Anglards-de-Salers » a pour objectif de promouvoir la lecture et les livres.

Elle intervient aussi dans les jardins et le château. Enfin, un danseur, avec son association « Angl’Arts » originaire de la commune, organise des galas dans le verger.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Facebook de la commune

> Article de La Montagne

> Site de l’office du tourisme



François Descœur

Maire de la commune d’ Anglards-de-Salers

« La culture dans le monde rural est universelle, mais l’échelon national doit être équitable entre tous. Facteur d’attractivité du territoire, les actions culturelles qui sont proposées dans les villages sont avant tout de formidables outils pour favoriser le lien social, le vivre-ensemble et l’émancipation de tous. A l’heure des droits culturels favorisant la participation des habitants, il est temps de voir la culture avec un esprit d’ouverture. Il est urgent de ne pas attendre et que les élus et associations se mobilisent dans nos 30 000 communes rurales qui représentent un tiers de la population Française.
Il faut bannir le vieux préjugé : « Ce n’est pas pour nous » et promouvoir un éloge du partage et de la diversité, avec toute la bienveillance

LASSERAN (32) : CREATION D’UNE BOÎTE À LIRE

Installation d’une boîte à lire sur un chemin de randonnée, conçue à l’aide d’un réfrigérateur.

L’installation de cette boîte à lire survient dans un contexte d’aménagement d’un chemin de randonnée près de la commune, éloignée de toute habitation.

Appréciée de la grande majorité des randonneurs, la boîte à lire est constamment pleine. Depuis l’installation, aucune dégradation de la boîte à lire n’a été relevée et des objets autres que des livres y ont été placés tels que des jeux pour enfants. Afin de permettre aux randonneurs de lire plus confortablement, une table munie de bancs a été installée, conçue à partir de matériaux de récupération.

LES ÉTAPES DU PROJET 

1/ Décision en conseil municipal 

2/ Récupération d’un réfrigérateur 

3/ Réaménagement du réfrigérateur : peinture, placement de branches sur le toit 

4/ Récupération de quelques vieux livres

5/ Installation de la boîte à lire près du chemin de randonnée 

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Découvrir “Lectures Communes”

> Comment développer la lecture publique en milieu rural

Michel Soriano

Maire de la commune de Lasséran (32)

“Un petit conseil, pour concevoir la boîte à lire et l’éventuelle table munie de bancs, il faut se munir de matériaux de récupération et non pas de meubles de grande valeur.”

VICQ-SUR-BREUILH (87) : CREATION D’UN MUSEE ART NAÏF, ART BRUT ET PRATIQUES SINGULIERES POUR SAUVER LE PRESBYTÈRE DU CENTRE

Le presbytère “rendait l’âme” et la commune n’avait absolument pas les moyens, non seulement de le sauver mais également d’y installer toutes les exigences en termes de sécurité et d’accessibilité faute de quoi il eut été impossible de l’utiliser.

Concomitant Christine de Neuville, maire de la commune, a appris qu’une collection d’Art Naïf d’origine limousine allait être déposée au musée international Jakovsky de Nice, faute d’avoir un lieu de présentation et dépôt en Limousin. Elle a alors imaginé qu’un projet culturel d’envergure lui permettrait de trouver des financements pour restaurer le presbytère.

Aujourd’hui, on dénombre 9000 à 10 000 visiteurs annuels ce qui a entraîné l’ouverture d’un bar/épicerie/librairie en face du Presbytère/Musée.

LES ÉTAPES DU PROJET

1/ 2008 Diagnostic de la nécessité de trouver un projet pour le presbytère pour le sauver. 

2/ Acceptation par le conseil municipal de s’orienter vers un projet culturel. 

3/ Accord de la famille du collectionneur 

4/ Recherche d’un cabinet d’étude en développement de projet culturel pour affiner le projet et faire une étude de faisabilité 

5/ Présentation du projet affiné au DRAC puis, avec son soutien au préfet de Région. 6°Interpellation financière de la Cté de Cnes, du département, de la région, de l’Europe. 

7/ Multiples réunions de présentation du projet dans différents cercles amicaux ou professionnels pour trouver bénévoles et financements privés. 

8/ Sollicitation de Fonds d’entreprises (Eiffage/Vinci, Crédit Agricole, ENGIE….) et recherche de divers mécénat en nature…. 

9/ Rencontre avec les Musées d’Art Naïf et Brut/Partenariats/Mise en place du Club des Amis. 

10/ Début des travaux 10 Inauguration 20 juin 2014

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Site de la commune

> Article de Localtis (Banque des Territoires)

Christine de Neuville

Maire de la commune de Vicq-sur-Breuilh (87

“Je ne suis pas encore “revenue” d’y être arrivée. L’acceptation du projet par la population c’est faite autour du sauvetage du presbytère, pas du projet culturel. La conquête de la population de fait peu à peu…”