VICQ-SUR-BREUILH (87) : CREATION D’UN MUSEE ART NAÏF, ART BRUT ET PRATIQUES SINGULIERES POUR SAUVER LE PRESBYTÈRE DU CENTRE

Le presbytère “rendait l’âme” et la commune n’avait absolument pas les moyens, non seulement de le sauver mais également d’y installer toutes les exigences en termes de sécurité et d’accessibilité faute de quoi il eut été impossible de l’utiliser.

Concomitant Christine de Neuville, maire de la commune, a appris qu’une collection d’Art Naïf d’origine limousine allait être déposée au musée international Jakovsky de Nice, faute d’avoir un lieu de présentation et dépôt en Limousin. Elle a alors imaginé qu’un projet culturel d’envergure lui permettrait de trouver des financements pour restaurer le presbytère.

Aujourd’hui, on dénombre 9000 à 10 000 visiteurs annuels ce qui a entraîné l’ouverture d’un bar/épicerie/librairie en face du Presbytère/Musée.

LES ÉTAPES DU PROJET

1/ 2008 Diagnostic de la nécessité de trouver un projet pour le presbytère pour le sauver. 

2/ Acceptation par le conseil municipal de s’orienter vers un projet culturel. 

3/ Accord de la famille du collectionneur 

4/ Recherche d’un cabinet d’étude en développement de projet culturel pour affiner le projet et faire une étude de faisabilité 

5/ Présentation du projet affiné au DRAC puis, avec son soutien au préfet de Région. 6°Interpellation financière de la Cté de Cnes, du département, de la région, de l’Europe. 

7/ Multiples réunions de présentation du projet dans différents cercles amicaux ou professionnels pour trouver bénévoles et financements privés. 

8/ Sollicitation de Fonds d’entreprises (Eiffage/Vinci, Crédit Agricole, ENGIE….) et recherche de divers mécénat en nature…. 

9/ Rencontre avec les Musées d’Art Naïf et Brut/Partenariats/Mise en place du Club des Amis. 

10/ Début des travaux 10 Inauguration 20 juin 2014

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Site de la commune

> Article de Localtis (Banque des Territoires)

Christine de Neuville

Maire de la commune de Vicq-sur-Breuilh (87

“Je ne suis pas encore “revenue” d’y être arrivée. L’acceptation du projet par la population c’est faite autour du sauvetage du presbytère, pas du projet culturel. La conquête de la population de fait peu à peu…”