SANTÉ DES MAIRES – ÉTUDE EXCLUSIVE

Image illustrative de mairie pour présentation de l'étude exclusive de santé

L’AMRF partenaire de l’Observatoire Amarok présente les résultats d’une étude exclusive sur la santé des maires. Cette Recherche a été conçue et financée par l’Observatoire AMAROK, association à but non lucratif et le LABEX Entreprendre de l’Université de Montpellier en collaboration avec l’AMRF (Association des Maires Ruraux de France). 

En voici les chiffres clés et faits saillants

> Cette étude traite d’un sujet jusqu’alors ignoré : la santé mentale des maires français.
> 300 600 données collectées
> 1120 maires participants lors de la première collecte du 22 février 2024 jusqu’au 13 mars 2024, puis de 900 maires lors de la seconde collecte du 7 juin au 11 juillet 2024.
> 69,3% des maires affichent une satisfaction en tant qu’élu, ce qui contraste avec la perception générale
> 31,40% des maires font face à un début d’épuisement
> 3,5 % sont en risque sévère d’épuisement, soit environ 1200 maires, sur la base d’un échantillon représentatif, redressé en fonction de l’âge, du sexe, du cumul avec un emploi et de la répartition régionale, 
> Les femmes maires présentent un risqué de burnout significativement plus élevé. De même, l’isolement du maire est un facteur aggravant.
> 34 évènements positifs, les “satisfacteurs”, ont été catégorisés et hiérarchisés pour construire un “satisfactomètre” des maires. Outre les aspects familiaux, les satisfacteurs les plus intenses sont la “fin/réussite d’un projet/dossier”, les “cérémonies/célébrations” et la “bonne entente avec le conseil municipal”.
> 34 évènements négatifs, les ‘stresseurs’, ont été catégorisés puis hiérarchisés pour construire un “stressomètre” des maires. Les stresseurs les plus intenses sont la “complexité/lourdeur administratives”, la “charge de travail de la fonction/manque de temps” et les “difficultés liées aux subventions”.
> Ces deux outils – stressomètre et satisfactomètre – sont valides et prédictifs du risque de burnout des maires et de leur état de bien-être. 

Ils permettront de bâtir ‘AMAROK e-SANTE Maires’, un dispositif inédit de prévention contre le burnout des maires avec une cellule d’écoute intégrée.

> Retrouvez le dossier de presse complet

“Changer les règles pour 2026”

La réaction de Michel Fournier
Président de l’AMRF

À l’AMRF, nous sommes attentifs au mal être des maires depuis plusieurs années, mais nous avons aussi la conviction qu’il faut parler du bien-être. Lorsque le Professeur Torrès nous a présenté son projet, j’ai trouvé que les solutions étaient innovantes et qu’elles allaient dans le bon sens. A la lecture de ces données scientifiques, nous pouvons affirmer qu’exercer le mandat de maire est une aventure exceptionnelle sur le plan humain. Mais pour caractériser cela, il est important d’en objectiver les évènements négatifs et positifs. 

Notre perspective c’est de parler de 2026 et de changer les règles et les choses pour rendre cette fonction plus attractive et résoudre les points négatifs. Notre rôle est de peser sur les conditions d’exercice du mandat, et notamment sur le Statut de l’élu. Cette étude montre que nos combats sont pertinents mais que l’on peut sans doute insister davantage auprès de l’État, des Collectivités et de leurs partenaires, sur les contraintes administratives auxquelles sont confrontées les élus.

Le nombre très important de retours à l’enquête est un premier révélateur des attentes des élus ruraux. Plus de 1700 maires ont répondu aux deux collectes de données, ce qui prouve que l’on répond à un réel besoin. Les outils d’analyse scientifique mobilisés permettent d’avoir une objectivation de sa propre situation. Le maire souffre aujourd’hui d’un sentiment d’impuissance et de manque de reconnaissance, qui est paradoxal car on a besoin des maires en permanence et nos élus disent leur satisfaction et leur volonté à agir. 

Aujourd’hui, alors que nous avons un fort enjeu de renouvellement des générations, il est important de montrer les aspects positifs de notre mandat comme la passion et l’engagement. Si cette recherche nous aidera à développer une idée forte de notre réseau sur la qualité de l’engagement dans la fonction d’élu local, c’est aussi une alerte vis-à-vis de l’État quant aux solutions mises en place pour accompagner les élus dans leur quotidien.

Mon premier commentaire vient de la recherche elle-même. Si dans le cadre de mon activité au sein d’une Fondation d’Entreprise je connais bien les travaux du professeur Olivier Torrès sur la santé des dirigeants, c’est bien la première fois que l’on s’intéresse à la santé des maires. Les similitudes dans le rôle d’entrepreneur des maires expliquent à mon sens qu’un grand nombre d’élus aient répondu, et valident l’intuition de l’AMRF de soutenir cette recherche. 

Le deuxième élément est que les résultats sont équilibrés. Ils pointent les dangers de la fonction de maire auxquels il faut remédier, mais aussi les nombreuses sources de satisfaction et de fierté de cette fonction. Néanmoins, constater que plus de 1200 maires en France sont en situation de risque sévère de burnout est un chiffre qui doit tous nous interpeller.

J’adhère amplement à la conclusion de cette recherche, « une République mature est une République qui protège ceux qui la servent ». Le rôle de l’AMRF, au-delà de la question de la ruralité, est aussi de contribuer à des réflexions sur la fonction de maires et d’apporter des solutions efficaces au profit des élus locaux.

Deux outils ont été validés et sont prédictifs. Avec AMAROK, l’AMRF va pouvoir mettre en place un dispositif de prévention des risques psychosociaux des maires mais aussi de sensibilisation des élus aux évènements qui leur procurent de la satisfaction. Le volet positif est aussi important que le négatif.

“Protéger ceux qui servent la République”

La réaction de john Billard
Secrétaire général de l’AMRF

“Protéger ceux qui servent la République”

La réaction de john Billard
Secrétaire général de l’AMRF

Mon premier commentaire vient de la recherche elle-même. Si dans le cadre de mon activité au sein d’une Fondation d’Entreprise je connais bien les travaux du professeur Olivier Torrès sur la santé des dirigeants, c’est bien la première fois que l’on s’intéresse à la santé des maires. Les similitudes dans le rôle d’entrepreneur des maires expliquent à mon sens qu’un grand nombre d’élus aient répondu, et valident l’intuition de l’AMRF de soutenir cette recherche. 

Le deuxième élément est que les résultats sont équilibrés. Ils pointent les dangers de la fonction de maire auxquels il faut remédier, mais aussi les nombreuses sources de satisfaction et de fierté de cette fonction. Néanmoins, constater que plus de 1200 maires en France sont en situation de risque sévère de burnout est un chiffre qui doit tous nous interpeller.

J’adhère amplement à la conclusion de cette recherche, « une République mature est une République qui protège ceux qui la servent ». Le rôle de l’AMRF, au-delà de la question de la ruralité, est aussi de contribuer à des réflexions sur la fonction de maires et d’apporter des solutions efficaces au profit des élus locaux.

Deux outils ont été validés et sont prédictifs. Avec AMAROK, l’AMRF va pouvoir mettre en place un dispositif de prévention des risques psychosociaux des maires mais aussi de sensibilisation des élus aux évènements qui leur procurent de la satisfaction. Le volet positif est aussi important que le négatif.

Et après

Pour plus de renseignement sur le besoin de création d’un statut de l’élu,
> Retrouvez le dossier sur le site 

Cette étude sera présentée le samedi 28 septembre lors du Congrès des maires ruraux de France, ainsi qu’un autre atelier sur le statut de l’élu
> Retrouvez le programme du Congrès

ETUDES SANTÉ – LE RECOURS AUX SOINS HOSPITALIERS

Image mise en avant - Étude santé - Le recours aux soins hospitaliers

> Consulter le Dossier de Presse de l’Étude sur les Soins Hospitaliers

Message de Gilles Noël, vice-président de l’AMRF en charge de la Santé :

L’AMRF poursuit son travail d’étude sur la santé en milieu rural à destination des élus et du débat public en s’attaquant à la montagne des soins hospitaliers…, peu connus pour leur présence en milieu rural depuis leur éloignement en termes de plateaux techniques, sous couvert de sécurité sanitaire, notamment dans le cas des maternités.
 
Ce focus sur l’hôpital est le 3e volet de notre série d’études, toujours aussi peu glorieuses pour les ruraux qui pâtissent d’une surmortalité (étude d’avril 2023) et d’un accès à la médecine de ville assez rare (étude de novembre 2022). Avec une particularité de méthode dans cette étude sur les 18 millions de soins hospitaliers recensés en 2021, qui sont auscultés dans 5 domaines en fonction de leur niveau de gravité sur les 6300 secteurs géographiques du PMSI, alors que nous avions l’habitude de produire des cartes à l’échelle des bassins de vie. Mais une constante, avec des calculs d’indices comparatifs d’hospitalisation, dans la même idée que ceux produits sur la mortalité, qui permettent sur les cartes produites de situer facilement chaque territoire par rapport à la moyenne nationale.
 
L’étude révèle, des écarts de consommation de soins hospitaliers qui se creusent et s’amplifient entre les espaces urbains denses et le milieu rural très peu dense, marquant le signe d’une prise en charge trop tardive. Les écarts sont particulièrement importants en ce qui concerne la chirurgie et les activités interventionnelles, qui représentent à elles deux 50 % de l’activité hospitalière.
 
Pourtant, à âge et sexe égal, les ruraux n’ont pas de raisons d’être moins hospitalisés que les urbains. Or l’étude révèle que l’éloignement géographique des populations rurales avec les CHU (ce qui est une tautologie…) est devenu un facteur dominant dans la prise en charge des habitants, preuve de la nécessité de renforcer les centres hospitaliers de proximité (ce qui est un vœu pieu…) alors que les inégalités territoriales apparaissent comme conséquentes, avec notamment plusieurs régions qui ont des indices comparatifs de consommation hospitalière très faibles, à l’image de la région Centre-Val-de-Loire, mais aussi de beaucoup de territoires localisés sur les marges de leur département.
 
Vite, il y a urgence à agir en renforçant le maillage du service publique hospitalier (enjeu d’aménagement du territoire et d’équité) et en confortant les ressources humaines des centres hospitaliers (enjeu sanitaire de qualité des soins) !

Les principaux résultats

En éliminant les effets de structure des populations, l’étude montre que les habitants du rural consomment moins de soins hospitaliers que ceux des villes (à âge et sexe égal)
Notre calcul d’indices comparatifs d’hospitalisation (ICH) montre que ces variations se retrouvent toujours constamment en moyenne dans tous les segments d’activité observés(Chirurgie, Interventionnel, etc.)
L’analyse géographique des ICH montre une progression continue depuis les territoires les moins peuplées jusqu’aux centres urbains : c’est-à-dire que l’éloignement des centres hospitaliers et devenu le principal déterminant en matière d’accès aux soins.

Les principaux chiffres

– 16 % 

On remarque une gradation continue des valeurs : à âge et sexe égal, les habitants du rural très peu dense consomment 16% de soins hospitaliers en moins que la moyenne nationale (-6% pour les territoires ruraux peu denses ; +2% dans l’urbain intermédiaire ; +5% dans l’urbain dense)

+ loin – traités

Cette linéarité statistique est le signe du rôle déterminant de la distance dans le recours aux soins hospitaliers, dont le corolaire avec l’éloignement des centres hospitaliers régionaux est particulièrement criant, de même que le lien avec la rareté de médecins traitants dans les bassins de vie ruraux (voir étude précédente) qui engendre une prise en charge hospitalière moindre

– 30 % 

En comparaison aux chiffres de la consommation de soins en milieu urbain dense, on note que les habitants du rural isolé consomment 20 % de soins hospitaliers en moins et jusqu’à 30 % de séances en moins (dialyses en centre et chimiothérapies), et 12 % de courts séjours hospitaliers en moins

CONTACTS

Gilles NOEL, vice-président en charge de la Santé, président des Maires ruraux de la Nièvre -06.19.35.57.14
Isabelle DUGELET, membre du conseil d’administration et maire de La Gresle (42) et co-référente de la commission Santé -06.11.26.77.01
Cédric SZABO, Directeur -06.85.76.94.90

Pour vos locales, le contact avec le Président de nos associations départementales est normalement connu, mais vous pouvez nous saisir si nécessaire à amrf@amrf.fr -04.37.43.39.80

Restant à votre disposition pour de plus amples explications sur cette étude, ainsi que le chercheur Emmanuel VIGNERON -06.84.54.21.44

Crédit photo : Sarl Ambulance IORI – Damvillers (55) 

LE COMBAT DE BÉGAAR (40) POUR ACCUEILLIR DEUX MÉDECINS

Image mise en avant - BÉGAAR (40) - Le combat pour accueillir deux médecins

Commune : Bégaar
Département : Landes
Code commune : 40 031
Population : 1 200 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Santé

Résumé du projet : Création d’un pôle santé avec 15 professionnels et 3 cabinets médicaux pour accueillir des médecins généralistes.

Contexte : La mairie voulait créer une offre de soins proche et accessible aux résidents des établissements pour personnes âgées de sa commune.

Objectifs :

Proposer une offre de soins avec un pôle santé et des cabinets médicaux accessibles aux habitants de toute la communauté de communes du Pays Tarusate.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Des résidences pour personnes âgées étant installées à Bégaar depuis une dizaine d’années, la commune a souhaité créer une offre de soins la plus accessible possible à l’ensemble de ces personnes mais aussi pour le reste des habitants. Elle a d’abord créé un pôle santé et l’équipe municipale a ensuite voulu implanter trois cabinets médicaux pour attirer des médecins généralistes. Le maire a réussi à avoir le contact de deux médecins espagnols qui débutent leurs soins à Bégaar en juillet 2023.

Année de réalisation : 2023

Durée de réalisation du projet : 1 an

Coût financier :
Pôle santé – 120 000 euros
Cabinets médicaux – 50 000 euros

Ingénierie : Mairie de Bégaar

Cofinancements : DETR – 30 000 euros (Pôle santé)

Partenaires mobilisés : État

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats obtenus : Deux médecins se sont installés dans les trois cabinets médicaux réalisés par la commune et 15 praticiens sont installés dans le pôle santé.

Difficultés rencontrées : La commune n’a obtenu que très peu d’aides publiques car elle n’est pas en zone prioritaire. L’État ne prend pas en compte le départ à la retraite de 4 médecins sur les 7 que compte la communauté de communes du Pays Tarusate.

CONTACT

Nom du maire : Jean-Pierre Poussard

Téléphone mairie : 05 58 73 42 35

Adresse e-mail mairie : secretariatmairie@begaar.fr

Site internet de la commune : https://www.begaar.fr/

Le conseil de l’élu :

” Même si c’est un grand projet pour lequel la commune n’a pas de subvention, on peut y arriver ! “

Avec très peu d’aides publiques, le maire de la commune de Bégaar dans Les Landes a réussi à mener un véritable combat contre la désertification médicale.

Une victoire qui montre qu’avec « peu de soutien de l’État, c’est possible d’y arriver même si c’est un travail énorme » déclare Jean-Pierre Poussard.

Tout débute il y a dix ans, le maire raconte que « l’idée première de ce projet était de créer une offre de soins car la commune accueille des résidences pour personnes âgées et je voulais qu’ils puissent avoir accès à des professionnels tout près de chez eux, c’est quand même plus sécurisant. » Aucun médecin généraliste ne souhaitant s’implanter à Bégaar, le maire a choisi de faire appel à un chasseur de tête. La mairie a reçu des offres de partout mais surtout de l’étranger, et des profils de médecins qui approchaient la retraite.

La commune n’a malheureusement pas trouvé de médecins remplissant ses attentes. Mais le maire n’a pas désespéré pour autant, « tout ceci m’a permis de créer des réseaux relationnels et notamment de rencontrer les futurs médecins de la commune qui entreront officiellement en fonction le 24 juillet 2023. »

La création d’un pôle santé

Passionné et expert sur ce sujet, Jean-Pierre Poussard explique que « la situation géographique de Bégaar fait qu’il y a un besoin de soins car la commune voisine de Tartas dispose de 7 médecins mais 4 d’entre eux partent à la retraite bientôt. » Vice-Président de sa communauté de communes, le maire de la petite commune avait à cœur de développer une vraie offre de soins pour tous les habitants.

Un faible montant d’aides de l’État (DETR) et les fonds propres de la commune lui ont permis de créer un pôle de santé dans son ancienne salle des associations. L’établissement accueille 15 praticiens dont une sage-femme, un orthophonique, une réflexologue et deux professionnels du paramédical.

L’arrivée de médecins espagnols à Bégaar

Il y a six mois, le maire rencontrait par hasard le futur médecin de sa commune. « C’est un médecin espagnol nouvellement diplômé que nous avons accueilli dans la commune. Quand il m’a dit qu’il souhaitait s’implanter à Bégaar, j’ai créé un groupe WhatsApp dans lequel j’ai échangé avec d’autres structures et d’autres médecins. » C’est ainsi que le maire rencontra un deuxième médecin, également espagnol, qui va débuter sa carrière dans les Landes.

La municipalité a préparé trois cabinets médicaux mais aucune aide publique n’a été obtenue. « Tous les travaux engagés pour créer les cabinets ont été supportés par Bégaar car c’est un projet porté par une commune et non une intercommunalité, une région ou un département. Nous n’avons jamais eu de réponse de nos demandes de subventions. La commune n’est pas en zone prioritaire, on ne rentre dans une aucune case » se désole le maire.

Une somme de 50 000 euros a été dépensée par la petite commune pour mettre en place les trois cabinets médicaux. « Nous allons louer les deux logements situés au-dessus des cabinets et nous espérons qu’avec ça, le projet sera rentabilisé dans dix ans » prévoit Jean-Pierre Poussard.

Malgré cette situation, le maire reste motivé et convaincu de la nécessité de son projet. Il retient de cette expérience que la création d’une offre de soin par une petite commune « c’est dur mais on peut y arriver ! »

BELLEGARDE-EN-MARCHE (23) A OUVERT UN CENTRE DE SANTÉ AVEC L’AIDE DE MÉDECINS SOLIDAIRES

Image mise en avant - BELLEGARDE-EN-MARCHE (23) - À ouvert un centre de santé avec l'aide de médecins solidaires

Commune : Bellegarde-en-Marche
Département : Creuse
Code commune : 23 020
Population : 392 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Santé

Résumé du projet : Création d’un centre de santé avec des médecins généralistes venus de toute la France à tour de rôle pour soigner les habitants en partenariat avec Médecins Solidaires.

Contexte : La commune n’a plus de médecin généraliste depuis juin 2022. En anticipation, les deux communes jumelles de Bellegarde-en-Marche et Saint-Silvain-Bellegarde avaient construit en 2021-2022 un bâtiment intercommunal destiné à accueillir un centre de santé associatif. Mais fin 2022, aucun généraliste ne l’avait encore rejoint. Un contact a alors été pris avec le collectif Médecins Solidaires qui a permis d’ouvrir dans le bâtiment intercommunal son deuxième centre de santé, avec l’appui de l’association Bouge-ton-coQ.

Objectifs : Faire face à la désertification médicale qui touche la région, attirer et convaincre des médecins de s’installer sur le territoire.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : En février 2023, les maires des deux communes de Bellegarde et Saint-Silvain-Bellegarde ont été mis en relation avec les associations Médecins Solidaires et Bouge-Ton-CoQ. Celles-ci ont accepté d’installer un centre de santé associatif dans le bâtiment intercommunal construit à Bellegarde par un syndicat réunissant les deux communes. Le bâtiment avait été livré en mars 2022, mais il n’avait pas pu ouvrir faute de médecins. En mars 2023, l’ARS et la préfecture ont donné leurs autorisations à l’ouverture du centre de santé de Médecins Solidaires, qui a ouvert le 19 juin. Les deux postes de généralistes ont depuis été tenus par des médecins venus de toute la France se relayant chaque semaine.

Maîtrise d’ouvrage : Syndicat de communes Bellegarde et Saint-Silvain Ensemble

Année de réalisation : 2023

Durée de réalisation du projet : 7 mois (hors construction du bâtiment)

Coût financier : 550 000 euros HT pour la construction du bâtiment ; 33 000 euros HT pour l’acquisition des mobiliers et matériels ; 14 000 euros/an de prise en charge des coûts de fonctionnement du bâtiment.

Ingénierie : Mairie de Bellegarde-en-Marche

Cofinancements (prévu) : Oui

Partenaires mobilisés (prévus ) : Région, État, Département

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats obtenus : Chaque semaine, deux médecins venus de toute la France viennent soigner les habitants, soit 104 médecins qui vont se relayer sur une année. Bouge-ton-coQ se charge de la logistique pour accueillir les médecins et les loger.

Difficultés rencontrées : Les deux communes souhaitaient accueillir des médecins salariés au sein d’un centre de santé associatif mais celui-ci n’a pu ouvrir faute de les avoir trouvés. Aucune difficulté n’a été rencontré avec Médecins Solidaires.

CONTACT

Nom du maire : Jean-Pierre BONNAUD

Téléphone mairie : 05 55 67 65 27

Adresse e-mail mairie : mairie.bellegarde23@orange.fr

Site internet de la commune : https://www.bellegarde-en-marche.fr/

Le conseil du Maire :

“Il faut faire de la prospection, être tenace et déterminé. On est passés par beaucoup d’étapes pour réaliser ce projet, par des périodes euphoriques puis plus compliquées… Mais quand le contact a été pris avec Médecins Solidaires on a retrouvé le sourire et depuis c’est que du bonheur ! “

Il y a quelques mois, la commune de Bellegarde-en-Marche vivait avec l’inquiétude du départ de son seul médecin et aucun remplaçant ne se profilait à l’horizon.

Mais depuis le 19 juin, ce sont 104 médecins qui vont arriver au cours de l’année à tour de rôle pour soigner les 392 habitants du village.

C’est le deuxième centre de santé de ce type qui a ouvert dans la Creuse après celui d’Ajain. L’objectif de Médecins Solidaires est d’aider les communes rurales à lutter contre la désertification médicale. Pour ce faire, « le collectif ne demande pas “beaucoup à peu” de médecins mais demande “peu à beaucoup de médecins” » comme aime l’expliquer le maire de la commune, Jean-Pierre Bonnaud. Ce sont ainsi deux médecins venus de la France entière qui arriveront chaque semaine pour soigner les habitants.

Une équipe municipale prévoyante et déterminée

La commune avait pourtant tout fait pour ne pas se retrouver sans médecin. Dès 2018, l’idée de l’implantation d’un centre de santé avait émergé au sein des équipes municipales de Bellegarde-Marche et Saint-Silvain-Bellegarde. Via un syndicat intercommunal constitué à cet effet, elles ont alors investi 550 000 euros pour construire un bâtiment équipé tout neuf. Jean-Pierre Bonnaud, maire de la commune, précise que le lieu dispose de toutes les commodités nécessaires « il y a six cabinets, un grand parking, un accueil adapté, du matériel médical… » Mais malgré tous les efforts de la mairie, aucun médecin n’a souhaité s’installer dans la commune.

Les deux communes ont alors choisi de faire appel au collectif Médecins Solidaires. Les professionnels sont venus visiter l’emplacement et « ils ont tout de suite accepté d’ouvrir un centre de santé » explique le maire. Le plus compliqué a été d’obtenir les autorisations de l’ARS et de la préfecture, mais « on a eu de la chance, tout s’est plutôt bien enchaîné. C’est allé vite pour une fois » sourit le maire. En effet, en 7 mois le centre de santé était opérationnel.

Un centre de santé rapidement opérationnel

Les communes de Bellegarde-en-Marche et de Saint-Sylvain-Bellegarde se sont associées pour créer un syndicat intercommunal, « grâce à l’aide de la préfecture » tient à souligner Jean-Pierre Bonnaud. Le projet permettant aux habitants des deux communes d’accéder à une offre de soins, une alliance était naturelle. Cette structure leur a permis d’obtenir plus facilement des aides de la part de la région et de l’État. Le maire indique que « le département n’est intervenu que lors de la dernière ligne droite, pour l’acquisition du mobilier et le fonctionnement du lieu. »

Lorsque Médecins Solidaires a assuré aux communes de sa venue à Bellegarde-en-Marche, les deux villages ont dû ajouter un budget de 40 000 euros TTC pour acheter du mobilier de consultation spécifique et des outils informatiques. Les médecins seront accompagnés par une équipe salariée fixe : une coordinatrice, une assistance médicale et une infirmière de l’association « Asalée ».

Tenter de convaincre et attirer

« On ne désespère pas de trouver un médecin un jour ». Le maire reste positif, l’objectif sera de revenir à l’idée de départ et d’avoir un centre de santé avec un médecin salarié. « 100 médecins vont passer dans l’année, ce serait bien qu’un ou deux d’entre eux se disent que ce sont les conditions de travail et de vie qu’ils recherchent, et si on arrive à les convaincre on pourra faire fonctionner un centre de santé comme on avait prévu au départ. »

En attendant, le maire est persuadé que les répercussions de ce centre de santé seront bénéfiques pour l’économie locale. « Notre pharmacie va augmenter son chiffre-d’affaires, les commerces vont être dynamisés et peut-être même que d’autres commerces vont venir s’installer. » Le maire n’est pas contre l’idée de nouveaux spécialistes dans sa commune, « il reste deux cabinets donc il pourrait y avoir un dentiste et un kinésithérapeute par exemple. » Depuis que le centre de santé est opérationnel, le maire est souriant et confiant, « si on ne l’avait pas fait on n’aurait pas de médecins. Il faut savoir prendre des risques. »

PRÉVENTION – CAMPAGNE “SAUVER MA PEAU”

Image mise en avant - Campagne "Sauver ma peau"

Campagne “Sauver ma peau” du Syndicat des Dermatologues-Vénérologues

L’AMRF s’engage pour soutenir les actions de prévention en matière de santé.
Dès maintenant, informez vos administrés sur les bons gestes à adopter pour lutter contre les cancers de la peau.

Retrouvez ci-dessous des moyens de communication pour votre mairie.

SANTÉ – NOUVELLE ÉTUDE DE L’AMRF SUR LA MORTALITÉ

Image mise en avant - Étude sur la mortalité

Il y a 14 000 décès par an en plus dans les zones rurales que ce qui serait attendu si l’espérance de vie y était identique à celle des villes.

L’Association des maires ruraux de France poursuit son action dans le domaine de la lutte pour améliorer l’accès aux soins dans les territoires ruraux. Pour y parvenir, en plus de ses travaux de coalition des acteurs (l’AMRF a réuni 35 réseaux de professionnels de santé et d’élus pour converger vers des propositions communes), elle est contrainte de produire de la donnée pour accélérer la prise de conscience. Ces données exclusives, actualisées d’une première série, témoignent de la dramatique rurale. 

L’AMRF ne peut se satisfaire de discours et se doit de faire bouger les lignes dans le débat national pour que les pouvoirs publics, le législateur et plus largement l’opinion publique prennent conscience de l’urgence à agir et décider de choix structurels urgents sur l’organisation de l’offre de soin pour réduire les inégalités territoriales.

Elle continuera dans les prochaines semaines à agir pour que des choix forts soient faits par l’Etat dans le plan France Ruralités. Elle participera à de nombreux rendez-vous pour sans relâche porter ces éléments qui doivent interpeller et mobiliser les forces vives du pays pour que se réduisent les écarts observés. 

Elle organisera une séance de travail à l’occasion de son Assemblée générale avec le professeur E. Vigneron le samedi 13 mai 2023 à Lyon pour évoquer également l’importance de travailler au déploiement des politiques de prévention en zones rurales.

Pour consulter l’intégralité de ce dossier de presse : cliquez ici

Pour accéder au détail des données pour chaque Bassin de vie : cliquez ici

VARENNES-SUR-LOIRE (49) : LA MAISON DE SANTE DE VARENNES-SUR-LOIRE AU CŒUR DES PREOCCUPATIONS DE LA COMMUNE

Image mise en avant - VARENNES-SUR-LOIRE (49) : La maison de santé de Varennes-sur-Loire au coeur des préoccupations de la commune

Grâce à l’impulsion de son maire, Gilles Talluau, la commune de Varennes-sur-Loire dans le Maine-et-Loire (49), s’est dotée d’une maison de santé.

Un projet de grande ampleur et d’un coût total de 470 000€ qui permet aujourd’hui aux habitants d’avoir à proximité plus d’une dizaine de professionnels de santé ainsi qu’une pharmacie.

Si la construction de la maison de santé s’est achevée en 2015 elle continue d’occuper l’attention du maire qui gère son fonctionnement et son développement.

La genèse du projet 

Le projet de maison de santé de Varennes-sur-Loire a débuté en 2009. Avant, la commune ne comptait qu’un médecin généraliste et face à l’absence de véritable aide de l’ARS le maire a décidé de prendre les choses en main. 

Un nouveau bâtiment visant à accueillir la maison de santé a été construit en même temps qu’étaient contactés les médecins. Deux nouveaux médecins généralistes, un homme et une femme, ont alors accepté de venir s’installer sur la commune. Une fois les premiers médecins présents il a été beaucoup plus facile de faire venir d’autres professionnels de santé et d’installer une pharmacie. « La maison de santé a rencontré un grand succès et les habitants sont très satisfaits » explique Gilles Talluau.  

La gestion quotidienne de la maison de santé

Le prix du loyer a été fixé par la mairie à 330€ par mois. Une somme qui permet de couvrir le prix du bâtiment à 40%, le reste étant totalement pris en charge par la commune. « Sans des loyers aussi attractifs il aurait été impossible de faire venir les médecins » explique Gilles Talluau.

Pour l’entretien des parties communes, en particulier la salle d’attente, le maire a décidé de mettre à disposition les agents municipaux mais le coût de cette opération est inclus dans les charges mensuelles des médecins.

Le futur de la maison de santé 

« Un des objectifs principaux de 2022-2023 pour continuer de développer la maison de santé est de permettre l’arrivée d’un dentiste sur le site » explique Gilles Talluau. 

Pour s’assurer de la convivialité à la maison de santé le maire organise chaque année une réunion entre la commune et les professionnels qui se termine par un barbecue. « C’est l’occasion de renforcer les liens et de maintenir une bonne entente, ce qui est essentiel pour rendre le lieu attractif à d’autres médecins » selon le maire de la commune.

La maison de santé de Varennes-sur-Loire en chiffres 

– 3 médecins généralistes

– 1 podologue

– 1 psychologue

– 1 kiné

– 4 infirmières 

– 1 sage-femme 

– 1 orthophoniste 

– 1 psychomotricienne 

– 1 pharmacie

– 25m2 de cabinet pour chaque professionnel

– 470 000€ investit par la mairie pour le projet. 

– 330€/mois pour les loyers 

– 80€/mois de charges

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site internet de la commune : http://www.varennessurloire.fr/Service-de-sante-130.php

> Article de presse de l’Ouest France

Gilles Talluau

Maire de la commune de Varennes-sur-Loire (49)

“Aujourd’hui, le seul moyen de faire venir des médecins dans des communes rurales ce sont les maisons de santé. Les professionnels de santé ne veulent plus travailler seuls.” 

HAUTE-SAÔNE (70) : UN OPTICIEN ITINÉRANT

Image mise en avant - HAUTE-SAÔNE (70) : Un opticien itinérant

L’association des maires ruraux de Haute-Saône a lancé, en partenariat avec l’enseigne Ecouter Voir, anciennement les opticiens mutualistes, un service d’opticien itinérant.

« Nous sommes partenaires depuis plus de 10 ans avec Ecouter Voir, confie Jean-Paul Carteret, président des maires ruraux de Haute-Saône et lorsque nous avons entamé une démarche de réflexion, nous nous sommes dit que c’était le moment de mettre en place une solution mobile, pour aller vers les gens. »

La crise sanitaire a rendu primordial le besoin d’aller à la rencontre des gens.

L’enseigne a acheté un camping-car qui a été aménagé. A bord, une opticienne se rendra dans tout le département, de maisons France service en maisons France service.

« Le camping-car ira partout, sauf dans les communes où il y a déjà un opticien », rassure Jean-Paul Carteret.

Les habitants du département pourront donc faire des tests de vue et d’audition et acheter des lunettes.

L’opticienne se rendra également chez les personnes qui ne peuvent pas se déplacer, ainsi que dans les EPHAD qui en feront la demande.

Cette opération ne coûte rien aux communes. Tous les frais sont pris en charge par Ecouter Voir.

LAVONCOURT (70) – CRÉATION D’UN ESPACE FRANCE SERVICE

Image mise en avant - Lavoncourt - France Service

Depuis une vingtaine d’années, la commune de Lavoncourt a réaménagé un foyer logement pour personnes non dépendantes en pôle gérontologique. Ce pôle comprend notamment :

– un espace kiné où trois professionnels exercent aidés d’infirmières lesquelles disposent de leur propre cabinet

– un espace réservé à un opticien lequel vient de manière hebdomadaire

– le Bureau de Poste

– une salle polyvalente reconvertie en point culturel et qui accueille la bibliothèque

– deux agents permanents qui renseignent les gens sur tous les services publics

– Un service pour permis de conduire et carte grise

– un service pour carte d’identité et passeport

Objectif : Rendre accessible au plus grand nombre des services publics et de santé.

Aménager un lieu unique pour tous ces services.

La création d’un CIAS a permis de valoriser ce foyer logement. Dans un premier temps, la restauration scolaire au niveau intercommunal y a été regroupée.

Dans un second temps, ce foyer a servi de relais pour le portage de repas chauds à domicile. Le personnel étant déjà présent, il a simplement suffit d’augmenter la capacité de préparation de nourriture.

Pour ce service, le CIAS a travaillé en partenariat avec des associations d’aide à domicile et a pu servir 30 communes 7 jours sur 7.

En 2016, 8000 repas ont ainsi été servis.

Le développement des services dans ce foyer logement s’est de fait poursuivi et l’appel à domicile a été rendu possible grâce au partenariat avec “Présence Vert”.

Un ancien local a ensuite été réhabilité en maison de services. Le bâtiment a récemment été équipé d’un chauffage géothermique, d’un capteur solaire pour chauffer l’eau et d’un toit végétal.

Les résultats sont très satisfaisants et la commune a créé une extension de cet espace mixte santé/social en restructurant son ancien presbytère pour accueillir un ostéopathe, des vétérinaires, une entreprise de taxis et deux logements pour des apprentis.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune

> Dépliant France Service


Jean-Paul Carteret

Maire de la commune de Lavoncourt


«  Il faut arrêter le saucissonnage et penser qu’un sujet n’a pas d’impact sur un autre sujet. En commune rural, tout est plus ou moins lié. Cet espace sert aussi bien aux personnes malades, qu’aux sans emplois, qu’aux jeunes, qu’aux vieux, … »

ACCÈS AUX SOINS – 35 STRUCTURES SE MOBILISENT À L’INITIATIVE DE L’AMRF

Image mise en avant - Santé

Une expérience unique à l’initiative de l’Association des maires ruraux de France a eu lieu le 9 mars avec la présentation à la presse de 4 propositions pour répondre à l’enjeu de l’accès aux soins.
Professionnels de santé et associations d’élus, ces 4 premières propositions « réalisables, concrètes et consensuelles » doivent nourrir le débat de la présidentielle dans l’objectif d’améliorer l’accès aux soins des populations rurales. Elles seront soumises aux représentants des candidats à la présidentielle lors d’une réunion programmée le 24 mars.

Dossier de presse – Les 4 propositions présentées et les 35 signataires 

Cette réussite a été rendue possible grâce à l’implication de l’AMRF qui, à l’image du rôle fédérateur du maire dans sa commune, a su fédérer des opérateurs aux positions parfois antagonistes. L’une des originalités de cette démarche est en effet de regrouper des acteurs qui n’ont pas forcément l’habitude de travailler ensemble.

Le souci de l’intérêt général a permis d’abord de réunir, d’abord, et faire émerger, ensuite, une démarche collective en faveur des habitants des territoires ruraux. Cette volonté de rassembler les acteurs a été parfaitement résumée par Dominique Dhumeaux, le premier vice-président de l’AMRF, dans sa conclusion : « On n’a pas renversé la table, mais on est face à des propositions qui font l’unanimité ».

Représentants des patients, citoyens sans médecins, infirmiers, urgentistes, hospitaliers, médecins, organisations interprofessionnelles, ambulanciers, pompiers, internes, médecins hospitaliers, kinésithérapeutes, étudiants en médecine, hôpitaux de proximité, centres de santé, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, sage-femmes, biologistes, orthophonistes, mutuelles et élus, tous concentrés sur la défense de l’intérêt général, ont élaboré ensemble ces propositions, réalisables, concrètes et consensuelles pour améliorer l’accès aux soins. Elles sont complémentaires des propositions de l’AMRF issue des travaux de la Commission Santé.

Pour en savoir plus sur les combats de l’AMRF sur les déserts médicaux, cliquez ici

La force du collectif de 35 structures permet aujourd’hui de présenter 4 propositions aux candidats à l’élection présidentielle et aux candidats aux élections législatives qui suivront. Mais ce collectif, dont il faut rappeler le caractère profondément innovant en mettant autour de la table des organisations variées, poursuivra son travail et sa réflexion après les échéances du printemps.

Pour lire l’article de Localtis : “Accès aux soins : trente-cinq acteurs de santé se regroupent pour des propositions communes”, cliquez ici.