ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE – 17 MARS 2024

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Cette fin de semaine, l’Association des maires ruraux France tenait son Assemblée générale annuelle en Côte d’or.
Trois motions ont été adoptées pour adresser des signaux forts pour le printemps.

Communes/départements : les maires ruraux solidaires

D’abord, en appelant à rappeler l’importance du binôme communes/départements, les maires ruraux soulignent leur rôle clé en matière de proximité.

L’association des maires ruraux de France, réunie en Assemblée générale à Saint Julien en Côte d’Or apporte son soutien aux 103 conseils départementaux. Cette collectivité est en très grande difficulté financière. Or, le Département est notamment l’opérateur clé des réponses sociales (Apa, Rsa, insertion, handicap) et de la cohésion territoriale. 

> Retrouver le texte de la motion

Contact : Michel Fournier & Louis Pautrel, vice-président

Autre sujet clé, la démocratie. Les maires ruraux saluent la démarche actuelle des parlementaires sur le Statut de l’élu, mais veulent aller plus loin. Et ils le disent haut et fort !

Les Maires ruraux de France actent que les Sénateurs ont adopté un texte pour améliorer les conditions d’exercice d’un mandat local. Pour autant, soyons clairs, le compte n’y est pas !

Le mandat de maire, d’adjoint et d’élu municipal est un engagement passionnant, utile et stimulant dans la proximité au service de l’intérêt général. Il est essentiel de le doter d’un « statut » permettant à toutes et tous d’y accéder.

> Retrouver le texte de la motion

Contact : Eric Krezel, vice-président

Culture : ça se cultive à la campagne !

Contribution de l’AMRF au « Printemps de la ruralité

L’Association des maires ruraux de France se félicite de l’arrivée sur le devant de la scène de sujets que les élus ruraux portent depuis de nombreuses années. Entre la nécessité de lutter contre les inégalités financières et territoriales, et le besoin impérieux de mieux soutenir et accompagner les acteurs locaux, le Printemps de la ruralité, démarche initiée par la ministre Rachida Dati, ouvre une fenêtre de discussion nouvelle.

> Retrouver le texte de la Contribution
> Retrouver la contribution complète de l’AMRF au Printemps de la Ruralité et les 100 propositions des maires ruraux

Contact : François Descoeur, administrateur 

Contacts presse – Cédric Szabo, 06 85 76 94 90 – cedric.szabo@amrf.fr

CULTURE : ÇA SE CULTIVE À LA CAMPAGNE

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L’Association des maires ruraux de France se félicite de l’arrivée sur le devant de la scène de sujets que les élus ruraux portent depuis de nombreuses années. Entre la nécessité de lutter contre les inégalités financières et territoriales, et le besoin impérieux de mieux soutenir et accompagner les acteurs locaux, le Printemps de la ruralité, démarche initiée par la ministre Rachida Dati, ouvre une fenêtre de discussion nouvelle.

> Consultez et relayer la motion adoptée en Assemblée générale
> Retrouver la contribution complète de l’AMRF au Printemps de la Ruralité et les 100 propositions des maires ruraux

STATUT DE L’ÉLU : “LE COMPTE N’Y EST PAS” POUR LES MAIRES RURAUX

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Les maires ruraux saluent la démarche actuelle des parlementaires sur le Statut de l’élu, mais veulent aller plus loin. Et ils le disent haut et fort ! Ils actent que les Sénateurs ont adopté un texte pour améliorer les conditions d’exercice d’un mandat local. Pour autant, soyons clairs, le compte n’y est pas !

> Consultez et relayez la motion adoptée en Assemblée générale

> Consultez le dossier sur le statut de l’élu

JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES : LES MAIRES RURAUX AGISSENT AU QUOTIDIEN

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L’Association des maires ruraux de France rappelle à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars 2024 l’action quotidienne des élus ruraux pour améliorer la vie des femmes partout en France. Malgré les progrès, il nous faut constater qu’il nous faut encore travailler à davantage d’égalité et je suis convaincu que le maire rural est un acteur clé. Nous avons cette ambition à l’AMRF et j’appelle chacun de nous à y travailler.

Cliquez ici pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse

Retrouvez par ailleurs :

> L’édito de Michel Fournier dans le 36000 Communes n°413 : « Pour le 8 mars, une ambition ! »

> Les initiatives locales à l’occasion du 8 mars dans la France rurale

> Le Fenêtre Sur « Les droits des femmes » publié dans le 36000 Communes n°413 : « Agir contre les inégalités »

36000 COMMUNES – MARS 2024

Image mise en avant - 36000 Communes - n°413

LE JOURNAL DES MAIRES RURAUX

Mensuel de 24 pages, 36 000 Communes entend aider les maires ruraux à se tenir informés de l’actualité nationale en leur apportant une information précise et ciblée. Fidèle aux valeurs d’indépendance de l’AMRF, ce journal porte un regard critique sur l’actualité. Il a vocation à donner aux maires ruraux les outils pour influer sur les décisions qui concernent la ruralité.

Le journal est aussi un lieu d’échanges, rendant compte des actions menées par les maires ruraux dans leur commune ou dans leurs associations départementales. Tiré à plus de 15 000 exemplaires, il est adressé aux adhérents de l’AMRF ainsi qu’à tous les parlementaires, les Conseils généraux et les Conseils régionaux.

N°413 – Pour le 8 mars, une ambition !


ÉDITO

Michel Fournier,

président de l’AMRF

Pour un homme, faire l’édito de ce 36000 sur cette journée des droits des femmes, et ce que cela peut signifier comme ambition pour les femmes, est bien une véritable ambition !

Plus qu’un regard ponctuel, il est nécessaire d’imaginer l’avenir avec ambition et sérénité.

Dans nos sociétés occidentales, la place de la femme est a priori plus favorable que dans d’autres types de société. En effet, le patriarcat traditionnel et culturel a pris « du plomb dans l’aile » et c’est tant mieux.

Mais, il nous faut constater que les équilibres ne sont pas encore tout à fait là. Les raisons peuvent être multiples et si je ne souhaite pas les détailler, chacun de nous doit y travailler.

Je veux tout de même rappeler que l’AMRF, pour son 50e anniversaire en 2021, a décliné la thématique de « La Femme, La Commune et La République ». C’était et c’est toujours une orientation forte. 

Pour preuve, dans le domaine électif des municipales, nous souhaitons que l’élection communale se fasse par scrutin de liste avec la parité dès le premier habitant (décision actée en Assemblée Générale à Najac en 2019).

Pour cela, il faut créer les conditions législatives nécessaires à une connaissance des règles du jeu le plus longtemps possible avant l’échéance, afin de laisser le temps de la maturation à l’échelle locale si l’horizon s’avérait être celui de 2026. Et si difficultés il y a dans des communes de petites tailles pour cette ambition, une souplesse accordée sur le nombre de conseillers pourrait être une réponse.

Autre preuve, notre programme Élu·e·s Ruraux Relais de l’Égalité (ERRE), s’il n’est pas exclusivement sur la maltraitance des femmes en ruralité, est un engagement prioritaire d’intervenir en amont et en proximité, en étant une vigilance locale, en relation avec les services compétents.

Cette journée se doit donc d’être un éclairage fort sur l’égalité de traitement des compétences quel que soit le genre ! C’est souvent d’ailleurs une première demande de reconnaissance.

Pour conclure, je préfère le faire en chantant et me retrouver dans un couplet de Julien Clerc :

« Femmes, je vous aime
Femmes, je vous aime
Je n’en connais pas de faciles
Je n’en connais que de fragiles
Et difficile
Oui difficiles »

Consultez quelques extraits :

> Sommaire

> Fenêtre sur les droits des femmes et l’action ERRE

À lire en intégralité sur le site :

MUNICIPALES 2026 : L’ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DE FRANCE SAISIT LES SÉNATEURS

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L’Association des maires ruraux de France a saisi les sénateurs en prévision de la discussion en séance publique sur la mise en place d’un statut de l’élu local (PPL n°263), qui aura lieu les 5 et 6 mars. L’ensemble de son réseau d’associations départementales est mobilisé pour interpeller les sénateurs. « C’est une urgence démocratique. Il s’agit de permette à tous les citoyens – sans distinction d’âge, de sexe, d’activité professionnelle – de candidater aux élections municipales de 2026 et de s’investir dans un mandat avec la garantie d’un cadre protecteur. Il ne s’agit en rien de défendre une situation, mais de déclencher un choc d’engagement car la situation le nécessite, de la transition écologique aux services vitaux en milieu rural » interpellent Michel Fournier, Président et Eric Krezel, vice-président en charge du statut de l’élu. […]

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LES ASSOCIATIONS DES SOLIDARITÉS ET DES ÉLUS LOCAUX S’UNISSENT POUR INTERPELER LE GOUVERNEMENT

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Le 24 janvier dernier, l’Union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (Unccas) a pris l’initiative de réunir les représentants des associations d’élus et de grands acteurs associatifs pour partager à la fois les constats mais aussi évoquer les perspectives d’une mobilisation dont nous aspirons à ce qu’elle permette de préserver une cohésion sociale mise en danger par l’aggravation de la pauvreté pour une part croissante de nos concitoyens.

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CULTURE : DES ANNONCES QUI OBLIGENT À DES RÉSULTATS

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Les Maires ruraux ne savent que trop que “concer­tation” rime rarement avec “satisfaction”. Néan­moins, quand la nouvelle ministre de la Culture annonce le 22 janvier, un « Printemps de la ruralité » pour travailler à une concertation nationale sur l’offre culturelle en milieu rural, les élus ruraux y portent nécessairement une oreille attentive. Mais plus encore, les termes utilisés par Rachida Dati détonnent sensible­ment dans un ministère habitué à feindre d’entendre la nécessité d’un meilleur équilibre territorial des crédits culturels.

« Un tiers de nos concitoyens vivent en milieu rural [et] notre modèle culturel semble être passé à côté de cette réalité majeure de notre pays », fait valoir Rachida Dati, dans la présentation de sa démarche. Et la ministre d’enfoncer le clou en détaillant son diagnostic sur les diverses lacunes : « faible présence d’équipements culturels de proximité » ; « faible prise en compte des publics ruraux dans les équipements urbains » ; « de nombreuses initiatives insuffisamment reconnues et soutenues » ; « un formidable patrimoine, qu’il faut non seulement sauvegarder, mais dont il faut aussi repenser les usages » ; et d’ajouter qu’« aujourd’hui, c’est même dans les campagnes que se réinvente un service public de la culture, qui change littéralement des vies ». 

Notre modèle culturel est passé à côté de la réalité rurale de notre pays

Si l’AMRF suivra naturellement avec attention la démarche prévue pour être menée tambour battant durant deux mois (questionnaire / concertation / visite de terrain / assises nationales) en invitant l’ensemble des élus et des forces vives de la culture en milieu rural à faire valoir leurs revendications et leurs propositions, la position des maires ruraux a toujours été de dire qu’il ne s’agit pas (et il ne suffit pas) d’agiter les chiffons rouges de l’inégalité financière pour faire une politique cultu­relle. C’est pourquoi ils seront particulièrement attentifs à ce que des leviers opérationnels concrets, en articula­tion avec le Plan France Ruralités, soient mis sur la table à l’issue de cette concertation.

DÉJÀ UN PREMIER RAPPORT 

Concomitamment à ces annonces, l’inspection générale des affaires culturelles (IGAP) a publié un rapport sur l’action des équipements labellisés en milieu rural. Les auteurs dressent quelques constats, que la ministre considère comme « une première contribution » à la concertation qu’elle engage, et font une série de recommandations que l’AMRF ne nierait pas : 

> mieux prendre en compte la ruralité dans les textes réglementaires et les conventions régissant l’action des équipements labellisés ; 

> mener une évaluation « robuste » de l’effort de l’État en faveur des territoires ruraux ; 

> renforcer les capacités d’ingénierie culturelle locale et la formation des élus ruraux ; 

> prendre en compte les questions de transports pour favoriser l’accès à la culture ; 

> poursuivre l’effort en faveur de l’itinérance et des résidences d’artistes.