DIX ÉPICERIES SOLIDAIRES S’INSTALLENT EN HAUTE-MARNE (52)

Éric Krezel, président de l’Association des maires ruraux de Haute-Marne (AMR52), a signé, mardi 26 octobre, une convention de partenariat avec Christophe Brochot, co-fondateur de Bouge ton CoQ, Nicolas Lacroix, président du conseil départemental de la Haute-Marne, et Anne-Marie Nedelec, présidente de l’association des maires de Haute-Marne (ADM52) et vice-présidente du conseil départemental de la Haute-Marne afin d’ouvrir 10 épiceries solidaires en Haute-Marne.

L’AMRF PARTENAIRE DE L’OPÉRATION “MON ÉPI”

60 à 80% des villages de moins de 3 500 habitants n’ont pas de commerce de proximité. L’épicerie la plus proche est bien souvent à plus de 5 km… C’est pourquoi, Bouge ton coQ a lancé l’opération « Mon Épi ». 

L’AMRF a décidé de soutenir et promouvoir ce dispositif auprès des élus ruraux et offrir une solution de plus aux communes qui sont à l’action dans ce domaine. 

Mon Épi est une structure de l’Économie Sociale et Solidaire qui a tout le savoir-faire pour créer et accompagner des épiceries associatives.

L’objectif est de permettre aux habitants de s’alimenter en produits locaux et de qualité, à prix attractifs, en recréant du lien social au cœur du village grâce à la création d’une épicerie associative. 

Pour ce faire, vous aurez besoin d’un local et de citoyens qui donnent quelques heures de leur temps, par mois, pour assurer le bon fonctionnement de l’épicerie. 

Bouge ton coQ et l’AMRF vous accompagneront tout au long de la mise en place de votre épicerie : de la création des statuts, à l’ouverture de l’épicerie associative. Vous pourrez, par exemple, bénéficier d’un accompagnement sur-mesure par téléphone ou en visioconférence. 

Pour vous aider dans cette démarche, 1 100€ vous seront offerts pour couvrir les dépenses liées à l’installation de cette épicerie. 

Cette opération repose sur les dons de citoyens qui souhaitent soutenir les associations qui créent du lien et redonnent vie à nos villages. 

Si vous souhaitez vous engager dans ce projet ou obtenir davantage de précisions, contactez : contact@bougetoncoq.fr

LANGOËLAN (56) : AMÉLIORER L’ACCESSIBILITÉ DES BÂTIMENTS PUBLICS AUX PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE

La commune de Langoëlan compte trois personnes handicapées moteurs dont son ancien maire, Yann Jondot. 

De plus, la loi Handicap n° 2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées prévoit une meilleure accessibilité aux bâtiments publics pour les personnes à mobilité réduite. 

La commune de Langoëlan s’est donc tout naturellement engagée à mettre en place 3 mesures “simples, pragmatiques et peu onéreuses” : 

– achat d’une rampe d’accès amovible mise à disposition en cas de besoin ;

– pose d’une sonnette accessible aux personnes handicapées devant les bâtiments publics ;

– pose d’un autocollant à l’entrée des communes, forme de label pour informer du niveau d’accessibilité.

Cette démarche, qui sera véritablement mise en place en septembre 2018, doit également être testée au niveau départemental (Morbihan).

LES ÉTAPES DU PROJET 

1/ En octobre 2017, un coup de communication en faveur de la mobilité des personnes handicapées est réalisé avec l’ascension du Kilimandjaro en joëlette (fauteuil roulant tout terrain), le but étant de sensibiliser à la mobilité des personnes ayant un handicap moteur. 

2/ En décembre 2017, une rencontre est organisé avec le Président du Sénat afin d’énumérer les propositions concrètes pour améliorer cette accessibilité.

3/ Recherche de partenaires et de soutiens financiers pour monter l’opération 

4/ Déblocage des fonds : 200 000 euros au total pour mener l’opération au niveau départemental.

5/ Lancement officiel en septembre 2018

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Article Faire Face – Mieux vivre le handicap

Yann Jondot

Maire de la commune de Langoëlan (56)

“Ça veut dire qu’il y aura des petits écoliers handicapés qui pourront enfin aller à l’école. Ça fait depuis 2005 qu’on attend ça. On ne veut plus sacrifier d’autres générations”

LES MOLIÈRES (91) : OPTER POUR LE “COURT-VOITURAGE”

La commune soutient le Court-voiturage pour développer un nouveau réseau de transport avec la voiture individuelle. 

Située à 4 km de la gare RER de Saint-Rémy-lès-Chevreuses, la ville des Molière a fait appel à Karos, application spécialisée dans le covoiturage courte distance, pour faciliter les déplacements de ses 2 000 habitants entre la commune et la gare.

« L’offre de covoiturage multimodale proposée par Karos a démontré son efficacité en Ile-de-France et nous a donc convaincus.

L’expérimentation menée visant à intégrer les lignes de court-voiturage de Karos dans le forfait Navigo est également très pertinente.

Notre collaboration va nous permettre de répondre aux attentes de nos administrés en termes de mobilité en améliorant la qualité des offres de transports à leur disposition et la desserte de notre commune.

Le service proposé par Karos est simple, flexible, rapide à déployer et économiquement compétitif par rapport à la mise en place de modes lourds impliquant des investissements », explique Yvan Lubraneski maire de Les Molières (91).”

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Plus d’information sur le site de la commune

> Article le Parisien

>  Découvrez le programme Mobili’Terre

Yvan Lubraneski

Maire de la commune de Les Molières (91)

“La question de la mobilité, c’est un vrai sujet pour nos jeunes et nos aînés. On veut inciter les habitants à faire du covoiturage, explique l’élu. On a 600 actifs sur la commune. Certains vont peut-être découvrir que leurs voisins font exactement le même itinéraire, à la même heure qu’eux.”

LASSERAN (32) : CREATION D’UNE BOÎTE À LIRE

Installation d’une boîte à lire sur un chemin de randonnée, conçue à l’aide d’un réfrigérateur.

L’installation de cette boîte à lire survient dans un contexte d’aménagement d’un chemin de randonnée près de la commune, éloignée de toute habitation.

Appréciée de la grande majorité des randonneurs, la boîte à lire est constamment pleine. Depuis l’installation, aucune dégradation de la boîte à lire n’a été relevée et des objets autres que des livres y ont été placés tels que des jeux pour enfants. Afin de permettre aux randonneurs de lire plus confortablement, une table munie de bancs a été installée, conçue à partir de matériaux de récupération.

LES ÉTAPES DU PROJET 

1/ Décision en conseil municipal 

2/ Récupération d’un réfrigérateur 

3/ Réaménagement du réfrigérateur : peinture, placement de branches sur le toit 

4/ Récupération de quelques vieux livres

5/ Installation de la boîte à lire près du chemin de randonnée 

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Découvrir “Lectures Communes”

> Comment développer la lecture publique en milieu rural

Michel Soriano

Maire de la commune de Lasséran (32)

“Un petit conseil, pour concevoir la boîte à lire et l’éventuelle table munie de bancs, il faut se munir de matériaux de récupération et non pas de meubles de grande valeur.”

VICQ-SUR-BREUILH (87) : CREATION D’UN MUSEE ART NAÏF, ART BRUT ET PRATIQUES SINGULIERES POUR SAUVER LE PRESBYTÈRE DU CENTRE

Le presbytère “rendait l’âme” et la commune n’avait absolument pas les moyens, non seulement de le sauver mais également d’y installer toutes les exigences en termes de sécurité et d’accessibilité faute de quoi il eut été impossible de l’utiliser.

Concomitant Christine de Neuville, maire de la commune, a appris qu’une collection d’Art Naïf d’origine limousine allait être déposée au musée international Jakovsky de Nice, faute d’avoir un lieu de présentation et dépôt en Limousin. Elle a alors imaginé qu’un projet culturel d’envergure lui permettrait de trouver des financements pour restaurer le presbytère.

Aujourd’hui, on dénombre 9000 à 10 000 visiteurs annuels ce qui a entraîné l’ouverture d’un bar/épicerie/librairie en face du Presbytère/Musée.

LES ÉTAPES DU PROJET

1/ 2008 Diagnostic de la nécessité de trouver un projet pour le presbytère pour le sauver. 

2/ Acceptation par le conseil municipal de s’orienter vers un projet culturel. 

3/ Accord de la famille du collectionneur 

4/ Recherche d’un cabinet d’étude en développement de projet culturel pour affiner le projet et faire une étude de faisabilité 

5/ Présentation du projet affiné au DRAC puis, avec son soutien au préfet de Région. 6°Interpellation financière de la Cté de Cnes, du département, de la région, de l’Europe. 

7/ Multiples réunions de présentation du projet dans différents cercles amicaux ou professionnels pour trouver bénévoles et financements privés. 

8/ Sollicitation de Fonds d’entreprises (Eiffage/Vinci, Crédit Agricole, ENGIE….) et recherche de divers mécénat en nature…. 

9/ Rencontre avec les Musées d’Art Naïf et Brut/Partenariats/Mise en place du Club des Amis. 

10/ Début des travaux 10 Inauguration 20 juin 2014

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Site de la commune

> Article de Localtis (Banque des Territoires)

Christine de Neuville

Maire de la commune de Vicq-sur-Breuilh (87

“Je ne suis pas encore “revenue” d’y être arrivée. L’acceptation du projet par la population c’est faite autour du sauvetage du presbytère, pas du projet culturel. La conquête de la population de fait peu à peu…”

COURTONNE-LA-MEURDRAC (14) : UNE CANTINE 100% BIO

Lors de la crise de la vache folle, la commune a décidé d’introduire des aliments bio à la cantine scolaire. Le bio est monté progressivement jusqu’à arriver à 50% en 2017 et 100% en 2018.

Le passage de 50% à 100% a couté 40 centimes par repas. Avant le repas coutait 4.60 euros et 3.55 euros étaient facturés aux parents. 

Aujourd’hui, il coûte 5 euros, et la refacturation reste inchangée (toujours 3.55 euros).

Le plus difficile pour la commune était de trouver des fournisseurs locaux et bio capables de les approvisionner quotidiennement pour 80 repas.

Pour ce faire, ils ont sollicité un maraicher ainsi qu’un producteur de viande bovine situés à moins de 15 km, le reste est livré, soit par une plateforme normande de distribution de produits bio normands, soit par un grossiste traditionnel.

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Site de la commune

> Article France 3 Normandie

Eric Boisnard

Maire de la commune de Courtonne-la-Meurdrac (14)

“Les collectivités n’ont plus le droit aux pesticides sur la voie publique, alors pourquoi en mettrait-on dans les assiettes des enfants ?

COURTONNE-LA-MEURDRAC (14) : UNE CHAUFFERIE BOIS POUR ALIMENTER LES BÂTIMENTS MUNICIPAUX

Cinq bâtiments municipaux étaient chauffés au gaz avec deux chaudières. La partie école étant vétuste, il était urgent de changer tout le système. La commune en a profité pour passer à un système de chauffage alimenté avec du bois et ainsi arrêter l’énergie carbonée. La commune souhaite se fournir en bois chez des agriculteurs locaux.

La chaufferie bois sort de terre, entre la mairie, la salle des fêtes et l’école. | OUEST-FRANCE

QUELQUES CONSEILS AVANT DE SE LANCER 

“Il faut commencer tout de suite par une étude de la délégation de l’Ademe.

L’Ademe est de très bon conseil. Il faut aussi se rapprocher des groupements d’agriculteurs, notamment la CUMA (coopération d’utilisation de matériel agricole).

Dans notre département, il existe une CUMA Bois.” 

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Site de la commune

> Article de Ouest-France

Eric Boisnard

Maire de la commune de Courtonne-la-Meurdrac (14)

“Nous allons passer d’une énergie carbonée à une énergie durable. Elle sera alimentée par trois agriculteurs du secteur, avec la taille des haies.

CRUZILLES-LES-MEPILLAT (01) : DES PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES SUR LE TOIT DE L’EGLISE

Pour remplacer la toiture défectueuse de l’église, une solution de transition énergétique a été envisagée par la commune.

Au total, 130 m² de tuiles photovoltaïques recouvrent le versant sud de la toiture, conférant un aspect compatible avec le clocher couvert en ardoises.

LES ÉTAPES DU PROJET 

1. Etude de faisabilité technique (surface, exposition au soleil…) et en particulier calepinage du toit pour répondre à des exigences esthétiques. Etudes financières relatives au coût du projet et au retour d’investissement en fonction du prix de rachat de l’énergie. Discussion avec les autorités religieuses.

2. En parallèle discussion avec le conseil municipal : information de la population (l’église est un lieu sensible, problématique de fin de vie des panneaux, de l’entretien etc.)

3. Marchés Contrat EDF

4. Installation

POUR ALLER PLUS LOIN : 

> Site de la commune

> Article de La Voix de l’Ain

Dominique Boyer

Maire de la commune de Cruzilles-lès-Mépillat (01)

“Au début, les habitants étaient sceptiques, mais quand les travaux se sont achevés, ils ont été agréablement surpris par le résultat.”

BEAUVAU DE LA SÉCURITÉ

Les maires souhaitent de véritables partenariats nationaux et locaux au-delà de la concertation

Les maires de France ont été sollicités pour participer au Beauvau de la sécurité. Ils ont naturellement pris part aux débats tant au regard de leurs compétences en matière de prévention de la délinquance que du lien singulier qui les unit à la société civile dans toutes ses composantes (citoyens, entreprises, associations, …).

Publié le 9 septembre 2021

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UNE CHARTE POUR FAVORISER L’ÉLAGAGE

Lors du salon Ruralitic à Aurillac (Cantal), le 24 Août 2021, Orange et l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF) ont officialisé une signature de la charte élagage, qui sera déclinée dans les départements.

Nicolas Guérin, Secrétaire Général d’Orange et Sébastien Gouttebel, Vice-Président national de l’AMRF, Président des maires ruraux du Puy-de-Dôme, ont officialisé la signature de la charte « élagage », en présence de Joël Giraud, Secrétaire d’État auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ruralité, et de Cédric O, Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques.

Orange et l’AMRF s’engagent pour renforcer l’élagage à proximité des réseaux aériens et ainsi améliorer la qualité des services de communication en zones rurales. Cette charte va faciliter la coopération entre Orange et les élus afin de prévenir l’endommagement des réseaux aériens. Un élagage plus efficace et régulier permettrait de diminuer de 50% les incidents sur les réseaux.

La cohabitation entre les réseaux de communications électroniques et la végétation est tout à fait possible mais nécessite une coordination et une vigilance collective.

La coopération entre les élus et Orange sera le maître mot afin de fluidifier le processus d’élagage mais également de sensibiliser les propriétaires de terrain à élaguer régulièrement et être en conformité.

Lire le communiqué 

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