VILLECERF (77) ABANDONNE LE FIOUL POUR DES CHAUDIERES UTILISANT LA BIOMASSE

Image mise en avant - Villecerf (77) - Abandonne le fioul pour des chaudière biomasse

Par souci de réduction de la consommation énergétique et d’économies budgétaires, la commune de Villecerf, en Seine-et-Marne, a décidé d’abandonner l’utilisation du fioul.

Au cours de l’année 2022, les chaudières de l’école primaire et de la mairie ont donc été remplacées.

Elles utilisent désormais la biomasse, une source d’énergie bien plus écologique.

Les travaux pour installer la nouvelle chaudière de la mairie était bien prévue en 2021 mais le remplacement de celle de l’école était prévu en juillet 2022 C’était sans compter sur une panne irréparable 2 semaines avant Noël ! « Nous n’avions pas le choix… il fallait que la nouvelle chaudière à pellets soit opérationnelle pour la rentrée de janvier 2022 ! », se rappelle François Deysson, maire de Villecerf. L’entreprise a été très coopérative et ses employés ont travaillé fort tard et se sont beaucoup impliqués pour tenir les délais imposés à l’entreprise.

Il est important de souligner que ces installations ont fait l’objet d’un projet mûrement réfléchi depuis le précédent mandat, notamment avec le concours du SDESM (Syndicat des énergies de Seine-et-Marne).

Un projet pilote

« L’abandon du fioul par notre commune s’inscrit dans une logique économique et écologique. Désormais il n’est d’ailleurs plus possible d’installer de nouvelles chaudières à fioul », explique Jacques Illien, maire adjoint délégué au budget et également vice-président du SDESM.

La commune a fait le choix de la biomasse en conscience. Le retour sur investissement est notamment intéressant car, au bout de 12 ans, la commune fera des économies par rapport au fioul. « L’espérance de vie de ce genre de chaudière atteint les 50 ans », précise Jacques Illien.

Dans le cadre de ce projet d’un coût total de 177 K€, l’équipe municipale s’est faite accompagner par le syndicat. « Villecerf est devenu site pilote ce qui nous a permis de bénéficier d’un taux de subvention de 80% abondé, de manière importante par l’État dans le cadre du plan de relance », précise François Deysson.

Des travaux importants

Pour installer les deux nouvelles chaudières à pellets de bois, d’importants chantiers ont été lancés. Pour l’école primaire et ses 69 élèves, qui ont été installés deux semaines dans la salle polyvalente le temps des travaux, il a fallu construire un grand silo. « Nous n’avions pas la place dans l’ancien local d’installer le silo à pellets qui alimente la chaudière, nous avons donc construit un nouveau local à côté », détaille Jacques Illien. Tout au long de l’été, des travaux d’isolation sont réalisés sur l’école afin de pouvoir réduire plus encore la consommation énergétique du bâtiment. Une rénovation qui devrait aussi bientôt avoir lieu à la mairie.

La chaudière de la mairie étant plus petite que celle de l’école, il n’a d’ailleurs pas été nécessaire de construire un nouvel espace pour accueillir le silo de pellets. Les deux locaux ont été rénovés en même temps.

Un entretien plus simple que le fioul

Spécificité de ces nouvelles installations : elles peuvent être gérées à distance via une application, sur smartphone. Celle-ci indique aussi l’état de fonctionnement de la chaudière, ainsi que les différents paramètres de chauffe.

« Cela demande très peu d’entretien et de surveillance de la part des employés communaux, la seule chose à faire est de vider le cendrier de la chaudière de temps en temps », complète Jacques Illien.

Pour le combustible, le pellet, la commune devra passer chaque année une commande en prévision de l’hiver.

« Il sera sûrement nécessaire de refaire une seconde livraison au milieu de la saison mais c’est beaucoup moins cher que le fioul, dont les prix ne cessent d’augmenter », continue le maire délégué.

Le bois nécessaire à la fabrication des pellets est originaire de l’Est de la France plutôt que d’Europe de l’Est comme c’est souvent le cas ; un point auquel la commune tenait beaucoup pour que ce projet soit résolument écologique et durable.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune

> Article (en page 4) dans le magazine de la commune



François Deysson

Maire de la commune de Villecerf et Président de l’AMR 77


” Il y a beaucoup de projets municipaux qui s’inscrivent dans la durée, comme celui d’un changement des chaudières. Ne craignez pas d’engager de tels projets d’investissement durant la dernière année de mandat, charge ensuite aux suivants de reprendre le flambeau ! C’est important pour permettre à la commune de continuer à se développer, c’est important pour les carnets de commande de nos entreprises et donc pour la sauvegarde de l’emploi !”

CROTENAY (39) INAUGURE UN NOUVEAU BAR-RESTAURANT DANS LE CADRE DU PROJET LANCE PAR 1000 CAFES

Image mise en avant - Crotenay (39) - Nouveau bar-restaurant

La commune de Crotenay (630 hab.) dans le Jura a inauguré le 18 juin 2022 un nouvel établissement.

Les services proposés sont variés puisqu’il servira à la fois d’épicerie, de bar, de restaurant et de relais colis.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme 1000 cafés (groupe SOS), dont l’objectif est d’ouvrir des cafés multiservices dans des communes rurales de moins de 3 500 habitants.

Pendant la campagne municipale de 2020 l’un des principaux engagements d’Olivier Cavallin, le maire actuel de Crotenay, était de ramener des lieux de convivialité dans le village. « J’ai entendu parler de 1000 cafés pendant le confinement avant d’être élu. J’ai donc monté le dossier qui était déjà prêt une fois les élections passées », explique-t-il. Une semaine après les résultats le projet était donc lancé. 1000 cafés accompagne les maires des communes rurales dans le lancement de cafés multiservices, notamment en réalisant des enquêtes auprès de la population et en facilitant la gestion de la structure une fois celle-ci ouverte. Ce partenariat permet donc d’assurer des coûts plus bas pour les gérants et de pérenniser leur établissement, baptisé Le comptoir de l’Heute.

« Notre village s’endormait »

La commune de Crotenay comptait 1 cafés et 4 restaurants, mais ils sont aujourd’hui tous fermés. « Lorsque le dernier restaurant a fermé la mairie s’est positionnée pour le racheter. J’avais vraiment l’impression que notre village s’endormait, il fallait rouvrir un café », confie Olivier Cavallin.

Une fois le local racheté, la commune a déposé le dossier de candidature en septembre 2020. 1000 cafés s’est rendu sur place et après les résultats très positifs de l’enquête auprès des habitants le projet de Crotenay a été retenu.

La commune s’est ensuite lancée dans les travaux pour réhabiliter les locaux, inutilisés depuis 12 ans, et le logement pour les futurs gérants. « 1000 cafés nous a accompagné dans le recrutement des gérants. Finalement, nous avons choisi un couple originaire de Chambéry qui est venu s’installer à Crotenay en mars 2022 », détaille le maire.

Pour l’ensemble des travaux, la commune a dépensé 200 000€ et 100 000€ pour acheter le local. Elle a bénéficié respectivement d’un taux de subvention de 66% et 30%. « Nous louons le restaurant et le logement aux gérants pour 400€ par mois », complète Olivier Cavallin.

Un bar-restaurant-épicerie-relais colis

L’une des spécificités du programme 1000 cafés est de chercher à adapter l’offre en fonction des besoins de chaque commune. Dans le cas de Crotenay, il a été décidé d’aller plus loin que le simple café en proposant un véritable service de restauration combiné avec une partie épicerie. « Nous privilégions systématiquement les produits locaux », insiste Olivier Cavallin. L’établissement sert aussi de relais colis, un moyen efficace pour attirer plus de potentiels clients.

En ce qui concerne les horaires d’ouverture la mairie avait à cœur que le restaurant soit ouvert le dimanche et en particulier le soir. « Il y a un club de foot qui compte 240 licenciés dans la commune. Le dimanche soir ils ont pour tradition d’aller manger des pizzas. Maintenant, grâce au restaurant, ils peuvent rester à Crotenay et ne sont pas obligés de se déplacer sur des kilomètres. On leur propose même des pizzas ce soir-là », détaille Olivier Cavallin.

Aujourd’hui, Au comptoir de l’Heute, connaît un lancement très positif. « Il y a des gens qui viennent d’autres communes. J’essaye moi-même d’y aller le plus souvent possible, il est important de maintenir des bonnes relations avec les gérants pour que le projet soit pérenne », explique Olivier Cavallin.

La visite de quatre maires dans la commune pour découvrir ce qui avait été fait dans le cadre du programme 1000 cafés, est elle aussi un symbole fort de la réussite du projet porté par Crotenay.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune

> Facebook du Comptoir de l’Heute

> Article de Hebdo 39

Olivier Cavallin

Maire de la commune de Crotenay

« C’est très important de se rapprocher très tôt de 1000 cafés, j’aurais aimé les rencontrer avant même de pouvoir déposer mon dossier de candidature. C’est aussi très utile de partager son expérience avec les autres maires et de prendre le temps de se renseigner sur leurs expériences. »

BOURGHEIM (67) AMELIORE ET RELANCE L’ANCIEN DEPOT DE PAIN

Image mise en avant - Bourgheim (67) - Dépôt de pain

Depuis un an, le dépôt de pain de la commune de Bourgheim (630 hab.), dans le Bas-Rhin, était laissé à l’abandon.

Mais depuis le 1er mai 2022, grâce au travail du maire, Jacques Cornec, les habitants ont retrouvé ce commerce dans une version améliorée et avec un succès grandissant.

Le village de Bourgheim s’était lancé en 2008 dans un projet de création d’un dépôt de pain dans une ancienne agence de banque. Relancé en février 2022 après l’abandon du propriétaire, il a rouvert ses portes en mai. « Nous avons commencé par chercher une personne motivée pour reprendre le commerce », explique Jacques Cornec. Le local, que la commune loue 180€ par mois, a finalement trouvé une nouvelle propriétaire : une habitante de Bourgheim. Afin de s’assurer de la pérennité du dépôt de pain, le maire a décidé de rénover le local. « Je me suis personnellement occupé de faire les travaux intérieurs, notamment l’électricité », confie-t-il. Une terrasse extérieure a aussi été aménagée pour permettre aux clients de consommer sur place. C’est une véritable collaboration qui s’est instituée entre la mairie et la gérante du commerce, un partenariat que le maire qualifie volontiers de « gagnant-gagnant ». Au total, la commune a dépensé 3 900€ dans les travaux sans toucher de subventions. 

Un dépôt de pain amélioré

Si le but initial du dépôt est la vente de pains, l’offre s’est néanmoins diversifiée depuis la réouverture. Aujourd’hui, La Boîte à Cadeaux propose aussi de la vente de boissons, de sandwichs et d’autres produits locaux. « Une demande a été faite pour obtenir une licence IV, cela permettra vraiment de faire de ce commerce un bistrot à part entière », explique Jacques Cornec.

À l’avenir la commune aimerait aussi ajouter une véranda à côté du dépôt de pain afin de le rendre plus attractif. « Nous avons aussi profité de la réouverture pour installer à proximité un lockeramazon. Cela permet à ceux qui viennent récupérer des colis de s’arrêter au dépôt de pain, donc d’avoir plus de clients », complète le maire de Bourgheim.

Un véritable succès

Depuis l’ouverture les horaires initiaux ont été maintenus, signe de l’engouement des habitants pour le nouveau commerce du village.

« Il y a même des personnes qui viennent d’autres communes. Les deux boulangeries périphériques ayant fermées ce commerce est devenu très important pour beaucoup de personnes », explique Jacques Cornec qui confie que la gérante doit souvent refaire des provisions en pain dans la journée.

La Boîte à Cadeaux est aussi un outil de lien social entre les habitants qui se réunissent pour discuter.

« En plus, les gens peuvent venir à pied, ils n’ont pas besoin de prendre la voiture, c’est plus écologique », conclut le maire de Bourgheim.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Facebook de la commune

> Article de journal Dernières nouvelles d’Alsace

Jacques Cornec

Maire de Bourgheim et Président de l’AMR67

« Quand on veut relancer un commerce dans sa commune il est très important de trouver la bonne personne pour le reprendre. Pour qu’un bon partenariat s’installe j’avais demandé à la nouvelle gérante de présenter son projet devant le conseil municipal, je pense que c’est un bon moyen de créer de la confiance. »

SAINT-GERAND-CROIXANVEC (56) OUVRE UN CAFE-RESTAURANT GRACE A UN PARTENARIAT AVEC LE PROGRAMME 1000 CAFES

Image mise en avant - Saint-Gérand (56) - Café restaurant

« Le Géranais » a ouvert ses portes le 16 mars dans la commune de Saint-Gérand-Croixanvec dans le Morbihan.

Cet établissement, géré aujourd’hui par un couple venu d’Alsace, a vu le jour dans le cadre du programme 1000 cafés qui a pour objectif d’ouvrir des cafés multiservices dans des communes rurales de moins de 3 500 habitants.

Pour le maire, Claude-Albert Le Bris, c’est une véritable opportunité qui permet de répondre à l’absence de tels établissements sur sa commune.

L’objectif du maire de Saint-Gérand-Croixanvec était précis : ouvrir un établissement de restauration qui soit pérenne et qui ne risque pas de compromettre la stabilité financière des gérants. C’est ainsi qu’il a décidé de se rapprocher du programme 1000 cafés, une entreprise solidaire du groupe SOS. Un grand processus de concertation des habitants a ensuite été lancé afin d’identifier quels étaient les besoins précis de chacun. Il est ressorti de cette consultation que la commune avait besoin d’un café-restaurant. « Notre objectif est d’accompagner les maires qui nous sollicitent afin d’apporter une solution à l’abandon des territoires ruraux », explique Yves Massari, responsable exploitation au sein de 1000 cafés.

La mise en œuvre du projet

Une fois les besoins identifiés l’étape la plus importante est de trouver des gérants pour l’établissement. « La plupart des personnes qui sont choisies sont des entrepreneurs qui n’ont pas les moyens financiers de se lancer », détaille Yves Massari. En effet, le programme 1000 cafés permet aux futurs gérants de ne pas avoir à acheter les locaux puisque ceux-ci sont pris en charge par la commune et le programme avance aux gérants les frais d’installation. « À Saint-Gérand nous avons fait le choix de réhabiliter l’ancienne mairie afin qu’elle puisse accueillir le café-restaurant, cela a représenté un coût de 200 000€ pour la commune », explique Claude-Albert Le Bris. Le programme 1000 cafés aide les communes à réunir ces sommes en leur indiquant vers quels acteurs se tourner. C’est ainsi que Saint-Gérand-Croixanvec a reçu des financements du département, de l’intercommunalité, …

La collaboration entre plusieurs acteurs est donc au centre du programme 1000 cafés. « On a une très bonne relation avec le maire et les habitants, sans cela rien n’aurait été possible », témoigne Dominique Sponne, gérant du nouveau café-restaurant.

La gestion quotidienne de l’établissement

Si les équipes de 1000 cafés sont très présentes au lancement du projet elles ne disparaissent pas pour autant une fois celui-ci ouvert.

L’accompagnement est constant puisque ce sont elles qui gèrent ensuite la comptabilité, la mutuelle, proposent un accès à un service juridique … « Pour tous ces services nous devons reverser 2000€ par an à 1000 cafés », explique Dominique Sponne.

« Le but du programme n’est absolument pas de gagner de l’argent, nous sommes une entreprise solidaire donc nous réinvestissons toute l’argent dans le développement du projet », précise quant à lui Yves Massari. Les gérants du café sont d’ailleurs totalement libres, 1000 cafés ne dispose d’aucun pouvoir de direction.

Aujourd’hui, Claude-Albert Le Bris assure que les habitants de sa commune sont ravis de l’ouverture du « Géranais ».

Le petit restaurant de 25 couverts rejoint donc la liste des 52 établissements ouverts à ce jour grâce au programme 1000 cafés.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune

> Article de Ouest France

> Site de 1000 cafés

Claude-Albert Le Bris

Maire de la commune de Saint-Gérand-Croixanvec

« Dans ce genre de projet il est essentiel que tous les acteurs s’entendent bien. Il faut aussi accompagner au maximum les gérants pour s’assurer de la pérennité du café-restaurant. »

LEIMBACH (68) INAUGURE SA SALLE POLYVALENTE TOTALEMENT RENOVEE

Image mise en avant - Leimbach (68) - Renovation salle polyvalente

En travaux depuis 2019, la salle polyvalente de la commune de Leimbach, dans l’Alsace, a été inauguré le 19 février 2022 en présence de Brigitte Klinkert la ministre déléguée à l’insertion.

Ces rénovations étaient importantes pour les habitants et le maire puisque la salle était tout ce qu’il restait à la commune après la fermeture des commerces ; des travaux de grande ampleur dont le résultat a conquis le village.

La salle polyvalente de Leimbach a une histoire toute particulière. Bâtie dans les années cinquante par les habitants de la commune sous l’impulsion du directeur de l’école et du secrétaire de mairie, elle compte beaucoup pour ceux qui vivent ici depuis longtemps et qui ont, pour certain, participé à sa construction. « L’attachement sentimental au bâtiment a porté l’idée qu’il était nécessaire de faire des travaux dans la salle pour la rénover », explique Philippe Ziegler, maire de Leimbach. À cela s’ajoute le mauvais état des lieux ainsi qu’une isolation sonore défaillante. « À cause de la mauvaise isolation les habitants étaient très dérangés et nous ne pouvions ouvrir la salle que 6 fois par an », continue le maire. L’objectif était donc de sauver le bâtiment qui pouvait accueillir des cours de danse, le don du sang, les spectacles d’écoles, les fêtes privées, … sans le détruire complétement en raison de l’attachement des habitants.

Des travaux de grande envergure

La volonté de transformer la salle est née en 2008 sous l’impulsion du maire de l’époque, René Kippelen. Le chantier n’a commencé qu’en 2019 en raison de la lourdeur de la procédure préliminaire. Pour réaliser la rénovation il était tout d’abord nécessaire de récolter des fonds et d’obtenir des subventions. « Nous sommes une petite commune et le but était de sauver la salle sans pour autant nous endetter », témoigne Philippe Ziegler. Le coût total du projet s’élevait à 1,5 millions d’euros mais Leimbach a obtenu 800 000€ de subventions. « Grâce à ces aides il ne nous restait qu’à emprunter 400 000€ et vendre trois parcelles de terrain », détaille le maire.

La salle a été rénovée de fond en comble mais l’architecture originale a été conservée. La charpente a été totalement refaite ainsi que l’isolation sonore puisque c’était ce qui posait le plus problème. Puisque les travaux étaient lancés le maire a décidé de rénover en même temps la fontaine devant la salle ainsi que l’aire de jeux située à côté.

Philippe Ziegler a aussi estimé qu’il était important d’ajouter un garage supplémentaire pour les pompiers du CPI (Centre de Première Intervention) en plus de celui qui était déjà accolé à la salle polyvalente. « Nous avons même aménagé les sous-sols pour les pompiers afin qu’ils aient plus d’espace », explique le maire de Leimbach.

Une inauguration en grande pompe

Pour l’inauguration du 19 février 2022 la commune a reçu la visite officielle de Brigitte Klinkert, ministre déléguée à l’insertion, après une invitation du maire.

« Je l’avais rencontré lors d’un congrès de l’AMF et comme elle est alsacienne je lui ai proposé de venir inaugurer la salle polyvalente », témoigne Philippe Ziegler.

La soirée s’est ensuite poursuivie par un spectacle au cours duquel s’est notamment produit le groupe de musique du maire. Le lendemain les habitants étaient ensuite invités à une journée porte ouverte avec une rétrospective des travaux.

Aujourd’hui, le maire ne regrette pas de s’être lancé dans ce projet ambitieux. « Nous allons pouvoir rembourser le prêt grâce à la location de la salle. En plus, les gens sont très contents du résultat », explique-t-il.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune

> Article de l’Alsace

Philippe Ziegler

Maire de la commune de Leimbach

« Ce genre de projet est souvent très coûteux mais si on essaye on peut toujours réussir à trouver des subventions. Elles sont absolument essentielles pour ne pas surendetter la commune »

LASSERAN (32) – UN CAFE ASSOCIATIF

Image mise en avant - Lasseran (32) - Café associatif

Lorsque le maire de la commune, Michel Soriano, a su que l’Etat donnait des Licences IV aux communes de moins de 3500 habitants qui n’en disposaient pas déjà, il a décidé de lancer l’idée d’un café associatif.

« Nous avons fait une réunion d’informations dans le village pour savoir qui pouvait être intéressé. Une quarantaine de personnes était présente et une vingtaine était intéressée ».

La commune a opté pour un café associatif en loi 1901, ouvert le vendredi de 18 heures à 21 heures. Une vingtaine de bénévoles suffit donc largement à maintenir l’ouverture.

« Lorsqu’on en a envie, on peut ouvrir un autre jour pour organiser un spectacle », se réjouit Michel Soriano. L’esplanade devant le café permet d’accueillir plus de monde et d’installer la scène.

L’intérieur du café, quant à lui, peut accueillir une quarantaine de personnes. Depuis son ouverture le 28 mai 2022, l’association compte une quarantaine d’adhérents, mais le café est ouvert à tout le monde. « Nous accueillons des gens extérieurs à la commune et des nouveaux arrivants qu’on avait jamais vus avant », se félicite le maire, « ça fait vivre le village. Des gens qui habitaient à 500 mètres les uns des autres ne se connaissaient pas. »

Pour une soirée avec spectacle, le café est parvenu à faire 2000 euros de recettes.

« On ne le fait pas pour gagner de l’argent, mais pour gagner en convivialité, confie Michel Soriano. Mais nous ne perdons pas d’argent ».

La commune compte une dizaine d’associations.

Le maire a proposé à chacune d’adhérer au café pour organiser des soirées dans le café pour gagner un peu d’argent.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune

> Article de la Dépêche

Michel Soriano

Maire de la commune de Lasséran

« N’oubliez pas de regarder avant quelle est la possibilité d’attractivité de la commune »

BENGY-SUR-CRAON (18) INVESTIT DANS LE NUMÉRIQUE POUR DEVENIR UNE COMMUNE CONNECTÉE

Image mise en avant - BENGY-SUR-CREON (18) - Investit dans le numérique pour devenir une commune connectée
BENGY-SUR-CRAON (18) INVESTIT DANS LE NUMÉRIQUE POUR DEVENIR UNE COMMUNE CONNECTÉE

Grâce à ses actions réalisées en faveur du développement du numérique, la commune de Bengy-sur-Craon, dans le Cher, a obtenu le label « @@@ » décerné par l’association Villes Internet.

Une certification qui témoigne de l’implication de son maire, Denis Durand, dans les problématiques liées à l’accès au numérique.

« On est très fier d’être reconnus au niveau national. Cela a été tout un travail », se félicite Denis Durand. Sa commune de 728 habitants a obtenu le label « @@@ » en 2022, témoignage du succès avec lequel elle a su s’insérer dans le numérique. « Je me suis toujours dit que si on ne prenait pas le virage du numérique, on allait être largué », explique le maire. Plusieurs projets dans le domaine de l’accessibilité et du développement d’internet ont permis à Bengy d’obtenir ce label.

Un investissement qui dure depuis longtemps

En 1984, la commune a accompagné le plan numérique dans les écoles. Il y a eu l’installation d’un tableau numérique et d’une classe mobile c’est-à-dire dix ordinateurs sur une table à roulettes reliés en wifi et qui passe d’une classe à l’autre », détaille l’ancien informaticien et adjoint au maire, Christian Mathault. En 2017, chaque classe a été dotée d’une tablette.

Des investissements qui vont aussi permettre à la commune d’attirer de nouveaux habitants. En effet, après plusieurs années de mobilisation des élus, elle n’est plus en zone blanche au niveau de la téléphonie mobile. Depuis l’installation et la mise en service d’un pilonne dédié, la grande majorité des maisons à vendre a trouvé acquéreur et à la rentrée prochaine les effectifs de l’école (primaire et maternelle) communale vont progresser de 20%.

Des services numériques pour les habitants

En 2008, Bengy a été l’une des premières communes rurales du Cher à créer son site internet, grâce au service Campagnol.fr proposé par l’AMRF. « Les habitants y retrouvent le bulletin municipal annuel poursuit Aurore Brogniart, secrétaire de mairie. Il est en complète évolution et nous allons bientôt le basculer sur une appli »

Par ailleurs, ouverte depuis 2017, l’agence postale est couplée d’un espace Caf, où les habitants peuvent faire leurs démarches digitales. Bengy-sur-Craon est aussi abonnée à une application (Panneau Pocket) sur smartphone pour prévenir la population. Les habitants reçoivent des alertes météo, les dates des fêtes communales… Un outil de communication essentiel.

Afin de faire en sorte que chacun soit familier avec le numérique la commune a aussi fait venir le bus multimédia du Cher qui propose des formations pour les habitants.

Le label décerné par l’association Villes Internet viens donc récompenser un travail de long terme de la commune en faveur de l’accessibilité et du développement numérique. Une véritable victoire pour Bengy-sur-Craon selon Denis Durand. « Il faut montrer que les petites communes rurales savent innover. C’est un atout pour attirer de nouvelles populations », conclut-il.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune

> Site de Villes Internet

> Site de campagnol.fr

Denis Durand

Maire de Bengy-sur-Craon et Président de l’AMR 18

« Les communes rurales doivent prendre le virage du numérique, c’est un gage de modernité et c’est une demande de nos concitoyens notamment les jeunes générations que nous accueillons. D’ailleurs pour la prochaine rentrée scolaire les réservations et les paiements de la cantine scolaire se feront par voie dématérialisée grâce à un logiciel que nous avons acquis par le plan de relance. »

ROUFFIGNAC-DE-SIGOULES (24) S’APPRÊTE A INAUGURER SON AIRE DE CAMPING-CAR MODERNE

Image mise en avant - Rouffignac-de-sigoules (24) - Aire camping-car

À partir du 1er juillet 2022 les touristes pourront venir s’installer sur la nouvelle aire de camping-car de la commune de Rouffignac-de-Sigoulès en Dordogne.

Ce projet devrait permettre à la commune de disposer d’une nouvelle source de revenus pérenne en capitalisant sur le potentiel touristique de la région.

Le maire, Alain Castang, qualifie cette aire de moderne en raison des aménagements spécifiques dont elle a fait l’objet, ainsi que de la présence d’un espace de vente de produits locaux.

Après une étude réalisée auprès des touristes utilisant des camping-cars, Alain Castang a estimé que le projet de création d’une aire pour les accueillir était pertinent. « Chaque jour, pendant les vacances, entre 300 et 400 camping-cars passent à proximité de la commune », explique-t-il. L’objectif était donc de pouvoir profiter de la présence des touristes afin d’apporter des revenus supplémentaires à la commune. « C’était d’autant plus important que l’État a supprimé beaucoup de subventions », détaille Alain Castang. L’aire de camping-car, dont les tarifs sont de 9€ par jour pendant les périodes creuses et de 11€ pendant les vacances, devrait rapporter entre 10 et 40 000€ par an à Rouffignac-de-Sigoulès. Au total, le projet a coûté 300 000€ à la commune qui a bénéficié de subventions couvrant à 80% ce coût.

Une aire de camping-car moderneConfronter le 16éme et le 21éme siècle »

Grâce à des aménagements spécifiques l’aire de camping-car de la commune se distingue des autres. Traditionnellement, celles-ci proposent des places disposées sous forme de rangs. À Rouffignac-de-Sigoulès, la disposition est faite en étoile ce qui offre plus d’espace et est bien plus agréable pour les touristes selon Alain Castang. À cela s’ajoute des espaces dédiés pour que les campeurs puissent attacher leurs vélos ainsi qu’une aire de jeux destinée aux enfants.

La question de l’accès à internet a posé problème à la commune dans la réalisation du projet. « Nous sommes dans une zone rurale et la qualité de la connexion était vraiment médiocre, j’ai donc décidé de changer d’opérateur pour que les campeurs puissent bénéficier d’un meilleur service », explique le maire de Rouffignac-de-Sigoulès

La vente de produits locaux

Pour distinguer plus encore l’aire de camping-car et associer à ce projet les habitants, Alain Castang a décidé de mettre en place un espace de vente de produits locaux.

« De la même façon, nous avons fait en sorte que le boulanger et la pizzeria puissent proposer leurs services aux touristes », détaille le maire.

Pour cet été il est même envisagé que deux marchés gourmands soient mis en place afin d’augmenter l’offre de restauration.

Grâce à cette spécificité, les habitants de la commune ont tout de suite été très satisfaits du projet.

« Ils le sont d’autant plus que grâce aux revenus que cela va générer nous allons pouvoir nous lancer dans d’autres projets à l’avenir », conclut Alain Castang.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Article du Sud-Ouest



Alain Castang

Maire de Rouffignac-de-Sigoulès

« Ce genre de projet est très utile pour les communes puisqu’il permet d’avoir une source de revenus quand l’État diminue nos subventions. Pour réussir, il est essentiel de s’appuyer au maximum sur les subventions. »

LE COMBAT D’ECHOURGNAC (24) POUR SAUVER UNE CLASSE DE L’ECOLE PRIMAIRE DE LA COMMUNE

Image mise en avant - Echourgnac (24) - Pour sauver une classe de l'école primaire de la commune
LE COMBAT D’ECHOURGNAC (24) POUR SAUVER UNE CLASSE DE L’ECOLE PRIMAIRE DE LA COMMUNE

Depuis la notification en janvier 2020, par le directeur académique des services de l’éducation (DASEN), de la volonté de fermer une des trois classes de l’école primaire d’Échourgnac, le maire, les parents d’élèves et des élus locaux se mobilisent.

Leur objectif : sauver la classe en rendant l’école la plus attractive possible.

Si les résultats ont été à la hauteur de ses attentes, le maire continue tout de même d’agir et veut créer une maison d’assistants maternelles (MAM) sur la commune pour pérenniser l’existence de la classe.

Issue d’un regroupement pédagogique avec la commune de Saint-Michel-de-Double, l’école primaire publique d’Échourgnac était fréquentée par des élèves de plusieurs communes. « Avec la volonté de la région d’optimiser les transports en communs, le ramassage scolaire est devenu de moins en moins important, il y a donc eu nécessairement moins d’enfants dans l’école », explique Jacques Gambro, maire d’Échourgnac. Le nombre d’élèves est tombé à 30, un chiffre qui ne justifiait pas de maintenir les 3 classes de l’école selon le DASEN. Pour autant, personne dans la commune n’entendait se satisfaire de cette décision. « Nous sommes déjà dans un désert scolaire, il était impossible de laisser une classe disparaitre. D’autant plus qu’elle risquait, à terme, d’entrainer la fermeture de l’école puisque les parents n’étaient pas emballés par des classes avec 4 ou 5 niveaux différents », détaille Jacques Gambro.

Communiquer et rendre l’école « plus attractive »

Pour sauver la classe de l’école d’Échourgnac il fallait, selon les termes du préfet, la rendre « plus attractive » afin d’attirer de nouveaux élèves. Le maire de la commune a donc entrepris plusieurs projets en ce sens. Le premier a été d’obtenir un label « éco-école » ainsi que de rendre la cantine scolaire éco-responsable. Les plats servis sont désormais réalisés à partir d’une majorité de produits bios et la quantité de déchets produits est limitée. Ensuite, à la rentrée de septembre 2022 sera lancé le programme « Lire et faire lire » avec les élèves.

« Nous avons beaucoup communiqués sur ces actions et cela a payé puisque l’école accueille aujourd’hui une cinquantaine d’enfants », explique Jacques Gambro.

La mobilisation générale contre la fermeture a aussi beaucoup aidé. Les parents d’élèves étaient très mobilisés ainsi que des maires de communes alentours. Le mouvement a aussi reçu le soutien de l’inspecteur de circonscription de l’époque, M. Gutwoski, ainsi que de sa successeuse Mme Milliard. « Deux autres classes de la région étaient frappées d’une décision de fermeture donc nous avons décidé de faire front commun », détaille le maire d’Échourgnac. Des rassemblements réunissant plusieurs dizaines de personnes devant les écoles ont donc été organisés. Selon Jacques Gambro la médiatisation de cette lutte a aussi servi la cause. En effet, compte tenu de l’augmentation des effectifs et de la mobilisation le DASEN a assuré que la classe resterait ouverte au moins jusqu’à la rentrée de septembre 2023.

Pérenniser le succès de la mobilisation avec la création d’une MAM

Aujourd’hui, le sursis obtenu par la commune ne satisfait pas complétement le maire qui cherche des solutions pérennes.

C’est pourquoi il a décidé de se lancer dans un projet de création d’une maison d’assistants maternelles (MAM).

« Parce que nous n’avions pas de structures pour accueillir les enfants en bas-âge, les parents étaient obligés de les envoyer dans d’autres communes.

Une fois là-bas ils se faisaient des amis et ils n’étaient donc pas scolarisés dans l’école d’Échourgnac. En créant une MAM on s’assure que les enfants restent », explique Jacques Gambro.

Tout est prêt pour lancer la construction du bâtiment qui va accueillir cette structure, ne manquent plus que les subventions.

Le coût total du projet s’élève à 280 000€ mais la CAF ainsi que le département ont déjà prévu d’accorder des aides à la commune.

Deux assistantes sont déjà recrutées, le maire espère donc que les travaux pourront commencer en septembre 2022.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune

> Article de France Bleu

Jacques Gambro

Maire de la commune d’ Échourgnac

« J’ai déjà été contacté par plusieurs maires qui connaissent une situation similaire. Je leur ai dit qu’il est essentiel de mettre en place des projets complémentaires qui permettent de valoriser l’école et de la distinguer. Cela permet de faire venir de nouveaux élèves tout en restant dans le système de l’école publique républicaine. »

SAINT-PAUL-DE-TARTAS (43) PERMET LA CREATION D’UNE ŒUVRE DE LAND ART DANS LE VILLAGE

Image mise en avant - Saint-Paul-de-Tartas (43)- Land Art

Sur la place Zacatin de la commune de Saint-Paul-de-Tartas, dans la Haute-Loire, trône désormais une œuvre monumentale de land art.

Réalisée exclusivement à partir de planches de bois par l’artiste plasticien Jérôme Leyre cette création est baptisée « le tournis de Tartas ».

Les habitants de la commune peuvent en profiter depuis son inauguration le 18 avril 2022.

Un constat sur l’organisation de l’espace dans les communes rurales a poussé Marie-Laure Mugnier, à accueillir sur sa commune une œuvre de land art. « Dans nos communes nous avons souvent de grandes places qui ne sont pas vraiment utilisées ou mises en valeur, j’avais donc envie de pouvoir occuper cet espace », explique-t-elle. Marie-Laure Mugnier a donc pris contact avec Jérôme Leyre puisque son travail lui semblait en mesure de répondre à cette aspiration. Cet artiste plasticien travaille uniquement le bois et ses sculptures imposantes entrent toujours en relation direct avec l’environnement alentour. La commune a laissé une liberté très importante à l’artiste dans la réalisation de son œuvre et c’est elle qui s’est occupée de la financer intégralement. C’est donc 3 500€ qui ont été investi pour acheter les 600 planches de bois qui composent le tournis de Tartas ainsi que pour rémunérer Jérôme Leyre.

Une œuvre qui interroge sur la nature de l’environnement 

« Pour moi il était primordial que l’œuvre soit porteuse de sens », témoigne Marie-Laure Mugnier. La sculpture de la place Zacatin cherche à amener les passants à se questionner sur notre rapport à l’environnement et à l’aménagement du territoire. « C’est d’ailleurs pour cela que nous avons fait le choix d’une réalisation totalement en bois », détaille la maire de Saint-Paul-de-Tartas.

Le tournis de Tartas est une œuvre de land art interactive. En fonction de la position à travers laquelle on la regarde on ne voit pas la même partie de l’environnement autour. Ainsi, on peut aussi bien observer des bâtis anciens et plus récents, des friches et des espaces naturels. Le public est incité à se questionner sur la nature de l’espace qui l’entoure. « En plus de cela, les enfants peuvent jouer dans l’œuvre puisqu’ils peuvent grimper à l’intérieur », explique Marie-Laure Mugnier.

Les habitants de la commune et l’œuvre

Une des spécificités de la réalisation du tournis de Tartas se trouve dans la place qu’ont occupé les habitants de la commune.

Ce n’est pas Jérôme Leyre qui s’est occupé d’assembler les 600 planches. Le choix qui a été fait a été de faire participer tout le monde à sa construction.

« Le matin, beaucoup de jeunes du village se sont déplacés pour assembler l’œuvre et ensuite nous avons organisé un grand repas en extérieur », détaille la maire de Saint-Paul de Tartas.

Aujourd’hui, cette œuvre imposante connait un véritable succès parmi les habitants de la commune, à tel point que la place Zacatin est désormais désignée de façon officieuse « place de la statue ».

Il y a même des personnes des communes alentours qui viennent pour découvrir le tournis de Tartas.

« On voit bien que la forme atypique de l’œuvre attire tout de suite l’œil des passants », explique Marie-Laure Mugnier qui se satisfait aujourd’hui de la réussite de ce projet.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune : http://www.saint-paul-de-tartas.fr/public/

> Article



Marie-Laure Mugnier

Maire de la commune de Saint-Paul de Tartas

« Je pense que des œuvres aussi imposantes doivent avoir un sens, elles doivent pouvoir permettre de réfléchir à une thématique précise et de sensibiliser grâce à l’art. »