INSTALLATION D’UNE CABINE DE TÉLÉMÉDECINE : LE FAVRIL (28)

Image mise en avant - LE FAVRIL - cabine de télémedecine

POUR RÉPONDRE AUX DIFFICULTÉS DE DÉSERTIFICATION MÉDICALE

La commune a décidé d’installer une cabine de télémédecine dans sa mairie afin de répondre aux difficultés d’accéder à une consultation médicale chez un médecin généraliste dans un délai raisonnable.

Par exemple, lorsque le citoyen estime qu’il n’est pas dans une situation d’urgence et qu’un premier avis lui semble nécessaire, ou bien pour une visite de routine : renouvellement d’ordonnance, visite médicale pour une attestation, etc.

LA CABINE CONNECTÉE DU FAVRIL, EN QUELQUES CHIFFRES : 

  • 122 téléconsultations ont été réalisées dans la cabine du Favril d’octobre 2019 à décembre 2020.
  • 35 % des utilisateurs, au dernier trimestre 2020, ont plus de 60 ans. Lors du premier trimestre de mise en service de la cabine, les utilisateurs de moins de 30 ans étaient 27 %, un chiffre tombé à moins de 12 % au dernier trimestre 2020. Les utilisateurs sont majoritairement des femmes.
  • 87 % des patients, entre octobre et décembre 2020, n’avaient jamais eu recours à un service de télémédecine.

Pour en savoir plus

QUELQUES CONSEILS AVANT DE SE LANCER

  • Nécessité de disposer d’une étude préalable pour confirmer le besoin d’accessibilité médicale en lien avec l’ARS, la CPAM, l’ordre des Médecins, etc.
  • Disposer d’un lieu adapté pour installer la cabine et recevoir les patients.
  • Mettre à disposition un personnel pour effectuer l’accueil et l’entretien de l’espace de consultation suivant un protocole strict.
  • Disposer d’un budget de fonctionnement (environ 15000 €/an)

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Plus d’information sur le site de la commune

> Article Villes internet

John Billard

Maire de la commune le Favril (28)

“Actuellement pour obtenir un rendez-vous avec un médecin dans notre bassin de vie ça peut prendre au moins quinze jours, car ils sont saturés. L’idée ce n’est pas de les remplacer, mais de pallier leur manque de disponibilité.”.

LANGOËLAN (56) : AMÉLIORER L’ACCESSIBILITÉ DES BÂTIMENTS PUBLICS AUX PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE

Image mise en avant - LANGOËLAN - Accessibilité bâtiments

La commune de Langoëlan compte trois personnes handicapées moteurs dont son ancien maire, Yann Jondot. 

De plus, la loi Handicap n° 2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées prévoit une meilleure accessibilité aux bâtiments publics pour les personnes à mobilité réduite. 

La commune de Langoëlan s’est donc tout naturellement engagée à mettre en place 3 mesures “simples, pragmatiques et peu onéreuses” : 

– achat d’une rampe d’accès amovible mise à disposition en cas de besoin ;

– pose d’une sonnette accessible aux personnes handicapées devant les bâtiments publics ;

– pose d’un autocollant à l’entrée des communes, forme de label pour informer du niveau d’accessibilité.

Cette démarche, qui sera véritablement mise en place en septembre 2018, doit également être testée au niveau départemental (Morbihan).

LES ÉTAPES DU PROJET 

1/ En octobre 2017, un coup de communication en faveur de la mobilité des personnes handicapées est réalisé avec l’ascension du Kilimandjaro en joëlette (fauteuil roulant tout terrain), le but étant de sensibiliser à la mobilité des personnes ayant un handicap moteur. 

2/ En décembre 2017, une rencontre est organisé avec le Président du Sénat afin d’énumérer les propositions concrètes pour améliorer cette accessibilité.

3/ Recherche de partenaires et de soutiens financiers pour monter l’opération 

4/ Déblocage des fonds : 200 000 euros au total pour mener l’opération au niveau départemental.

5/ Lancement officiel en septembre 2018

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Article Faire Face – Mieux vivre le handicap

Yann Jondot

Maire de la commune de Langoëlan (56)

“Ça veut dire qu’il y aura des petits écoliers handicapés qui pourront enfin aller à l’école. Ça fait depuis 2005 qu’on attend ça. On ne veut plus sacrifier d’autres générations”

LES MOLIÈRES (91) : OPTER POUR LE “COURT-VOITURAGE”

Image mise en avant - LES MOLIÈRES - Court-voiturage

La commune soutient le Court-voiturage pour développer un nouveau réseau de transport avec la voiture individuelle. 

Située à 4 km de la gare RER de Saint-Rémy-lès-Chevreuses, la ville des Molière a fait appel à Karos, application spécialisée dans le covoiturage courte distance, pour faciliter les déplacements de ses 2 000 habitants entre la commune et la gare.

« L’offre de covoiturage multimodale proposée par Karos a démontré son efficacité en Ile-de-France et nous a donc convaincus.

L’expérimentation menée visant à intégrer les lignes de court-voiturage de Karos dans le forfait Navigo est également très pertinente.

Notre collaboration va nous permettre de répondre aux attentes de nos administrés en termes de mobilité en améliorant la qualité des offres de transports à leur disposition et la desserte de notre commune.

Le service proposé par Karos est simple, flexible, rapide à déployer et économiquement compétitif par rapport à la mise en place de modes lourds impliquant des investissements », explique Yvan Lubraneski maire de Les Molières (91).”

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Plus d’information sur le site de la commune

> Article le Parisien

>  Découvrez le programme Mobili’Terre

Yvan Lubraneski

Maire de la commune de Les Molières (91)

“La question de la mobilité, c’est un vrai sujet pour nos jeunes et nos aînés. On veut inciter les habitants à faire du covoiturage, explique l’élu. On a 600 actifs sur la commune. Certains vont peut-être découvrir que leurs voisins font exactement le même itinéraire, à la même heure qu’eux.”

LASSERAN (32) : CREATION D’UNE BOÎTE À LIRE

Image mise en avant - LASSERAN - Création d'une boite a lire

Installation d’une boîte à lire sur un chemin de randonnée, conçue à l’aide d’un réfrigérateur.

L’installation de cette boîte à lire survient dans un contexte d’aménagement d’un chemin de randonnée près de la commune, éloignée de toute habitation.

Appréciée de la grande majorité des randonneurs, la boîte à lire est constamment pleine. Depuis l’installation, aucune dégradation de la boîte à lire n’a été relevée et des objets autres que des livres y ont été placés tels que des jeux pour enfants. Afin de permettre aux randonneurs de lire plus confortablement, une table munie de bancs a été installée, conçue à partir de matériaux de récupération.

LES ÉTAPES DU PROJET 

1/ Décision en conseil municipal 

2/ Récupération d’un réfrigérateur 

3/ Réaménagement du réfrigérateur : peinture, placement de branches sur le toit 

4/ Récupération de quelques vieux livres

5/ Installation de la boîte à lire près du chemin de randonnée 

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Découvrir “Lectures Communes”

> Comment développer la lecture publique en milieu rural

Michel Soriano

Maire de la commune de Lasséran (32)

“Un petit conseil, pour concevoir la boîte à lire et l’éventuelle table munie de bancs, il faut se munir de matériaux de récupération et non pas de meubles de grande valeur.”

VICQ-SUR-BREUILH (87) : CREATION D’UN MUSEE ART NAÏF, ART BRUT ET PRATIQUES SINGULIERES POUR SAUVER LE PRESBYTÈRE DU CENTRE

Image mise en avant - VICQ-SUR-BREUILH - création musée art naif

Le presbytère “rendait l’âme” et la commune n’avait absolument pas les moyens, non seulement de le sauver mais également d’y installer toutes les exigences en termes de sécurité et d’accessibilité faute de quoi il eut été impossible de l’utiliser.

Concomitant Christine de Neuville, maire de la commune, a appris qu’une collection d’Art Naïf d’origine limousine allait être déposée au musée international Jakovsky de Nice, faute d’avoir un lieu de présentation et dépôt en Limousin. Elle a alors imaginé qu’un projet culturel d’envergure lui permettrait de trouver des financements pour restaurer le presbytère.

Aujourd’hui, on dénombre 9000 à 10 000 visiteurs annuels ce qui a entraîné l’ouverture d’un bar/épicerie/librairie en face du Presbytère/Musée.

LES ÉTAPES DU PROJET

1/ 2008 Diagnostic de la nécessité de trouver un projet pour le presbytère pour le sauver. 

2/ Acceptation par le conseil municipal de s’orienter vers un projet culturel. 

3/ Accord de la famille du collectionneur 

4/ Recherche d’un cabinet d’étude en développement de projet culturel pour affiner le projet et faire une étude de faisabilité 

5/ Présentation du projet affiné au DRAC puis, avec son soutien au préfet de Région. 6°Interpellation financière de la Cté de Cnes, du département, de la région, de l’Europe. 

7/ Multiples réunions de présentation du projet dans différents cercles amicaux ou professionnels pour trouver bénévoles et financements privés. 

8/ Sollicitation de Fonds d’entreprises (Eiffage/Vinci, Crédit Agricole, ENGIE….) et recherche de divers mécénat en nature…. 

9/ Rencontre avec les Musées d’Art Naïf et Brut/Partenariats/Mise en place du Club des Amis. 

10/ Début des travaux 10 Inauguration 20 juin 2014

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Site de la commune

> Article de Localtis (Banque des Territoires)

Christine de Neuville

Maire de la commune de Vicq-sur-Breuilh (87

“Je ne suis pas encore “revenue” d’y être arrivée. L’acceptation du projet par la population c’est faite autour du sauvetage du presbytère, pas du projet culturel. La conquête de la population de fait peu à peu…”

COURTONNE-LA-MEURDRAC (14) : UNE CANTINE 100% BIO

Image mise en avant - COURTONNE-LA-MEURDRAC - cantine 100% BIO

Lors de la crise de la vache folle, la commune a décidé d’introduire des aliments bio à la cantine scolaire. Le bio est monté progressivement jusqu’à arriver à 50% en 2017 et 100% en 2018.

Le passage de 50% à 100% a couté 40 centimes par repas. Avant le repas coutait 4.60 euros et 3.55 euros étaient facturés aux parents. 

Aujourd’hui, il coûte 5 euros, et la refacturation reste inchangée (toujours 3.55 euros).

Le plus difficile pour la commune était de trouver des fournisseurs locaux et bio capables de les approvisionner quotidiennement pour 80 repas.

Pour ce faire, ils ont sollicité un maraicher ainsi qu’un producteur de viande bovine situés à moins de 15 km, le reste est livré, soit par une plateforme normande de distribution de produits bio normands, soit par un grossiste traditionnel.

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Site de la commune

> Article France 3 Normandie

Eric Boisnard

Maire de la commune de Courtonne-la-Meurdrac (14)

“Les collectivités n’ont plus le droit aux pesticides sur la voie publique, alors pourquoi en mettrait-on dans les assiettes des enfants ?

COURTONNE-LA-MEURDRAC (14) : UNE CHAUFFERIE BOIS POUR ALIMENTER LES BÂTIMENTS MUNICIPAUX

Image mise en avant - COURTONNE-LA-MEURDRAC - Chaufferie bâtiments municipaux

Cinq bâtiments municipaux étaient chauffés au gaz avec deux chaudières. La partie école étant vétuste, il était urgent de changer tout le système. La commune en a profité pour passer à un système de chauffage alimenté avec du bois et ainsi arrêter l’énergie carbonée. La commune souhaite se fournir en bois chez des agriculteurs locaux.

La chaufferie bois sort de terre, entre la mairie, la salle des fêtes et l’école. | OUEST-FRANCE

QUELQUES CONSEILS AVANT DE SE LANCER 

“Il faut commencer tout de suite par une étude de la délégation de l’Ademe.

L’Ademe est de très bon conseil. Il faut aussi se rapprocher des groupements d’agriculteurs, notamment la CUMA (coopération d’utilisation de matériel agricole).

Dans notre département, il existe une CUMA Bois.” 

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Site de la commune

> Article de Ouest-France

Eric Boisnard

Maire de la commune de Courtonne-la-Meurdrac (14)

“Nous allons passer d’une énergie carbonée à une énergie durable. Elle sera alimentée par trois agriculteurs du secteur, avec la taille des haies.

CRUZILLES-LES-MEPILLAT (01) : DES PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES SUR LE TOIT DE L’EGLISE

Image mise en avant - CRUZILLES-LES-MEPILLAT - Panneaux sur le toit de l'église

Pour remplacer la toiture défectueuse de l’église, une solution de transition énergétique a été envisagée par la commune.

Au total, 130 m² de tuiles photovoltaïques recouvrent le versant sud de la toiture, conférant un aspect compatible avec le clocher couvert en ardoises.

LES ÉTAPES DU PROJET 

1. Etude de faisabilité technique (surface, exposition au soleil…) et en particulier calepinage du toit pour répondre à des exigences esthétiques. Etudes financières relatives au coût du projet et au retour d’investissement en fonction du prix de rachat de l’énergie. Discussion avec les autorités religieuses.

2. En parallèle discussion avec le conseil municipal : information de la population (l’église est un lieu sensible, problématique de fin de vie des panneaux, de l’entretien etc.)

3. Marchés Contrat EDF

4. Installation

POUR ALLER PLUS LOIN : 

> Site de la commune

> Article de La Voix de l’Ain

Dominique Boyer

Maire de la commune de Cruzilles-lès-Mépillat (01)

“Au début, les habitants étaient sceptiques, mais quand les travaux se sont achevés, ils ont été agréablement surpris par le résultat.”