WALLERS-EN-FAGNE (59) : RÉSEAU DE CHALEUR POUR LES BATIMENTS MUNICIPAUX

Image mise en avant - Wallers-en-Flagne

Les différents bâtiments municipaux de la commune sont équipés d’un système de chaudières en cascade, alimenté par du bois déchiqueté provenant du bois des bocages des agriculteurs locaux.

Le maire de la commune, Bernard Navarre, a décidé en 2017 d’uniformiser les systèmes de chauffages des différents bâtiments municipaux, à savoir, les écoles primaire et maternelle, la mairie, la salle polyvalente et un logement de fonction. Certains de ces bâtiments fonctionnaient au gaz, d’autres à l’électrique et d’autres au fioul.

La commune a choisi de construire un bâtiment pour installer la chaufferie. Plutôt qu’une grosse chaudière, elle a décidé d’acheter 6 chaudières moyennes (70 kw) en cascade. Ces chaudières peuvent fonctionner seules ou simultanément. « Pendant les périodes tempérées, les chaudières tournent une par une », explique le maire. Quand l’une est en panne, il n’y a pas de coupure de chauffage. 

65 à 70% du coût de l’installation a été pris en charge par les subventions.

Les chaudières fonctionnent avec du bois déchiqueté, fourni par le bois des bocages des agriculteurs locaux. « Grace à ça, on a établi une liaison avec le monde paysan, sans intermédiaire ». 

Depuis l’installation de ces chaudières, « on constate 32% de coût en moins et beaucoup de simplicité parce qu’on a une chaufferie pilotable sur mon portable ».

Mais l’élu précise qu’il ne faut pas négliger les dépenses supplémentaires que ce genre d’installation peut engendrer, notamment pour l’isolation des bâtiments.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune : http://www.wallers-en-fagne.fr

> Découvrir la stratégie thermique du réseau de chaleur

> Article de Bio Energie International 


Bernard Navarre

Maire de la commune de Wallers-en-Fagne

« Avant de se lancer, il faut faire une étude thermique de ses bâtiments par un spécialiste ou par quelqu’un qui s’occupe d’une chaufferie déjà installée. »

PONT-DU-CHÂTEAU (63) : VÉLOS ÉLECTRIQUES EN LOCATION

Image mis en avant - Vélos électriques

La commune de Pont-du-Château, dans le Puy-de-Dôme, a signé une convention avec c.vélo, une offre de location longue durée de vélos électriques. 

Cette offre est proposée par le syndicat mixte de transports en commun de l’agglomération clermontoise.

La société de location vient une fois par mois dans la commune, pour faire essayer les vélos et conseiller les habitants. Ces derniers peuvent alors choisir l’offre de location qui leur convient le mieux : courte ou longue durée à un tarif intéressant. La société revient tous les mois, ce qui permet aux habitants de récupérer ou de rendre le vélo.

Aujourd’hui, le maire se félicite de ce service et de l’enthousiasme qu’il génère auprès de la population. Mais les usages sont plutôt d’ordre privé plutôt que professionnel. « il n’y a pas de voies cyclables pour le moment pour aller jusqu’à la halte SNCF ». Les choses évolueront sans doute quand elles seront créées.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune : https://pontduchateau.fr

> Site de C.vélo : voir le site

Patrick Perrin

Maire de la commune de Pont-du-Château)

« L’idée, c’est de diminuer le nombre de voitures. »

CENTRE DE VACCINATION RURAL DANS LES VOSGES

Image mise en avant - Centre vaccination

Un tutoriel pour les communes rurales

Pour la 4e fois depuis le début de la pandémie, le maire de Laveline du Houx (et vice-président de l’AMR88) a mis en place un centre de vaccination rural sur sa commune.

200 personnes ont déjà pu être vaccinées grâce à ce centre de vaccination qui profite à une vingtaine de communes alentour.

Le maire, Pascal Parmentelat, met à disposition de toutes les communes rurales qui voudraient s’en inspirer, un tutoriel pour la création d’un centre de vaccination

TRAMAYES (71) : LA COMMUNE VISE L’AUTOSUFFISANCE

Image mise en avant - TRAMAYES - Panneaux solaires

La commune de Tramayes (71) a fait de nombreuses actions en faveur de la transition énergétique. Elle espère avoir suffisamment de panneaux solaires dans trois ans pour devenir complètement autonome.

Le maire, Michel Maya, a fait installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de la salle des fêtes du village. Les panneaux ont une puissance de 18 kw et produisent 20000 kwh par an. Avec ces capteurs, les bâtiments peuvent être considérés comme des bâtiments à énergie positive.

Cette installation a coûté 35 000 euros à la commune mais elle est autofinancée par la revente de l’énergie. En 14 ans, l’installation est rentabilisée. La commune a obtenu une garantie d’achat de l’énergie sur 20 ans. Elle aura donc 6 ans de bénéfices.

Le conseil municipal a choisi de poser également des panneaux photovoltaïques sur l’ombrière d’un parking, dans le cadre d’un aménagement de 10 logements dans l’ancienne gendarmerie. Les panneaux sont installés sur une surface de 200 m2 et produisent 40 000 kwh par an. Cette production équivaut à la consommation énergétique de l’immeuble.

L’installation a coûté 55 000 euros et sera autofinancée en 18 ans de revente d’énergie.

La commune a aussi le projet de faire une extension de la chaufferie. « Nous allons faire toute la toiture en panneaux photovoltaïques », confie le maire, Michel Maya. « La revente sur 20 ans va permettre de financer totalement la construction de ce nouveau bâtiment ».

Toutes ces installations permettent à la commune d’avoir des projets de construction ou de rénovation, tout en les finançant grâce aux revenus fournis par la revente d’électricité.

Bientôt, la commune sera libre de vendre elle-même de l’électricité à ses habitants. Le maire de Tramayes espère que sa commune aura suffisamment d’installations photovoltaïques d’ici 3 ans pour devenir complétement autonome énergétiquement.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune : http://www.tramayes.com

> Article de France Info : voir l’article

Michel Maya

Maire de la commune de Tramayes (71)

“Notre principal objectif est de produire dans la commune autant que ce que l’on consomme, sous forme d’énergies renouvelables.”

SENDETS (64) : MISE EN PLACE D’UNE CHAUDIÈRE À BOIS DÉCHIQUETÉ

Image mise en avant - SENDETS - Chaudière à bois déchiqueté

La commune de Sendets a fait installer une chaudière à bois déchiqueté pour alimenter les bâtiments communaux en eau chaude.

Le maire avait la volonté de récupérer plein de bois en train de pourrir ici et là et de récupérer toute cette énergie pour le bien commun, d’autant que le bois est une énergie durable et renouvelable à l’infini ou presque !

LES ÉTAPES DU PROJET

Il a tout d’abord fallu convaincre le conseil municipal ainsi que les habitants du village et au-delà. 

Pour cela, durant 2 années de suite, la commune a organisé un salon « bois branché ». 

Chacun pouvait venir comprendre et observer les moyens techniques, toutes les machines, petites et grosses, qui transforment un tronc d’arbre en énergie propre.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune https://sendets-64.fr/

Conseil de l’ancien maire, en charge du projet :

Michel Plissonneau

Ancien maire de la commune de Sendets (24)

“De la persistance et de la persévérance. Tout devient possible avec de la détermination.”

INSTALLATION D’UNE CABINE DE TÉLÉMÉDECINE : LE FAVRIL (28)

Image mise en avant - LE FAVRIL - cabine de télémedecine

POUR RÉPONDRE AUX DIFFICULTÉS DE DÉSERTIFICATION MÉDICALE

La commune a décidé d’installer une cabine de télémédecine dans sa mairie afin de répondre aux difficultés d’accéder à une consultation médicale chez un médecin généraliste dans un délai raisonnable.

Par exemple, lorsque le citoyen estime qu’il n’est pas dans une situation d’urgence et qu’un premier avis lui semble nécessaire, ou bien pour une visite de routine : renouvellement d’ordonnance, visite médicale pour une attestation, etc.

LA CABINE CONNECTÉE DU FAVRIL, EN QUELQUES CHIFFRES : 

  • 122 téléconsultations ont été réalisées dans la cabine du Favril d’octobre 2019 à décembre 2020.
  • 35 % des utilisateurs, au dernier trimestre 2020, ont plus de 60 ans. Lors du premier trimestre de mise en service de la cabine, les utilisateurs de moins de 30 ans étaient 27 %, un chiffre tombé à moins de 12 % au dernier trimestre 2020. Les utilisateurs sont majoritairement des femmes.
  • 87 % des patients, entre octobre et décembre 2020, n’avaient jamais eu recours à un service de télémédecine.

Pour en savoir plus

QUELQUES CONSEILS AVANT DE SE LANCER

  • Nécessité de disposer d’une étude préalable pour confirmer le besoin d’accessibilité médicale en lien avec l’ARS, la CPAM, l’ordre des Médecins, etc.
  • Disposer d’un lieu adapté pour installer la cabine et recevoir les patients.
  • Mettre à disposition un personnel pour effectuer l’accueil et l’entretien de l’espace de consultation suivant un protocole strict.
  • Disposer d’un budget de fonctionnement (environ 15000 €/an)

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Plus d’information sur le site de la commune

> Article Villes internet

John Billard

Maire de la commune le Favril (28)

“Actuellement pour obtenir un rendez-vous avec un médecin dans notre bassin de vie ça peut prendre au moins quinze jours, car ils sont saturés. L’idée ce n’est pas de les remplacer, mais de pallier leur manque de disponibilité.”.

LANGOËLAN (56) : AMÉLIORER L’ACCESSIBILITÉ DES BÂTIMENTS PUBLICS AUX PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE

Image mise en avant - LANGOËLAN - Accessibilité bâtiments

La commune de Langoëlan compte trois personnes handicapées moteurs dont son ancien maire, Yann Jondot. 

De plus, la loi Handicap n° 2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées prévoit une meilleure accessibilité aux bâtiments publics pour les personnes à mobilité réduite. 

La commune de Langoëlan s’est donc tout naturellement engagée à mettre en place 3 mesures “simples, pragmatiques et peu onéreuses” : 

– achat d’une rampe d’accès amovible mise à disposition en cas de besoin ;

– pose d’une sonnette accessible aux personnes handicapées devant les bâtiments publics ;

– pose d’un autocollant à l’entrée des communes, forme de label pour informer du niveau d’accessibilité.

Cette démarche, qui sera véritablement mise en place en septembre 2018, doit également être testée au niveau départemental (Morbihan).

LES ÉTAPES DU PROJET 

1/ En octobre 2017, un coup de communication en faveur de la mobilité des personnes handicapées est réalisé avec l’ascension du Kilimandjaro en joëlette (fauteuil roulant tout terrain), le but étant de sensibiliser à la mobilité des personnes ayant un handicap moteur. 

2/ En décembre 2017, une rencontre est organisé avec le Président du Sénat afin d’énumérer les propositions concrètes pour améliorer cette accessibilité.

3/ Recherche de partenaires et de soutiens financiers pour monter l’opération 

4/ Déblocage des fonds : 200 000 euros au total pour mener l’opération au niveau départemental.

5/ Lancement officiel en septembre 2018

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Article Faire Face – Mieux vivre le handicap

Yann Jondot

Maire de la commune de Langoëlan (56)

“Ça veut dire qu’il y aura des petits écoliers handicapés qui pourront enfin aller à l’école. Ça fait depuis 2005 qu’on attend ça. On ne veut plus sacrifier d’autres générations”

LES MOLIÈRES (91) : OPTER POUR LE “COURT-VOITURAGE”

Image mise en avant - LES MOLIÈRES - Court-voiturage

La commune soutient le Court-voiturage pour développer un nouveau réseau de transport avec la voiture individuelle. 

Située à 4 km de la gare RER de Saint-Rémy-lès-Chevreuses, la ville des Molière a fait appel à Karos, application spécialisée dans le covoiturage courte distance, pour faciliter les déplacements de ses 2 000 habitants entre la commune et la gare.

« L’offre de covoiturage multimodale proposée par Karos a démontré son efficacité en Ile-de-France et nous a donc convaincus.

L’expérimentation menée visant à intégrer les lignes de court-voiturage de Karos dans le forfait Navigo est également très pertinente.

Notre collaboration va nous permettre de répondre aux attentes de nos administrés en termes de mobilité en améliorant la qualité des offres de transports à leur disposition et la desserte de notre commune.

Le service proposé par Karos est simple, flexible, rapide à déployer et économiquement compétitif par rapport à la mise en place de modes lourds impliquant des investissements », explique Yvan Lubraneski maire de Les Molières (91).”

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Plus d’information sur le site de la commune

> Article le Parisien

>  Découvrez le programme Mobili’Terre

Yvan Lubraneski

Maire de la commune de Les Molières (91)

“La question de la mobilité, c’est un vrai sujet pour nos jeunes et nos aînés. On veut inciter les habitants à faire du covoiturage, explique l’élu. On a 600 actifs sur la commune. Certains vont peut-être découvrir que leurs voisins font exactement le même itinéraire, à la même heure qu’eux.”

LASSERAN (32) : CREATION D’UNE BOÎTE À LIRE

Image mise en avant - LASSERAN - Création d'une boite a lire

Installation d’une boîte à lire sur un chemin de randonnée, conçue à l’aide d’un réfrigérateur.

L’installation de cette boîte à lire survient dans un contexte d’aménagement d’un chemin de randonnée près de la commune, éloignée de toute habitation.

Appréciée de la grande majorité des randonneurs, la boîte à lire est constamment pleine. Depuis l’installation, aucune dégradation de la boîte à lire n’a été relevée et des objets autres que des livres y ont été placés tels que des jeux pour enfants. Afin de permettre aux randonneurs de lire plus confortablement, une table munie de bancs a été installée, conçue à partir de matériaux de récupération.

LES ÉTAPES DU PROJET 

1/ Décision en conseil municipal 

2/ Récupération d’un réfrigérateur 

3/ Réaménagement du réfrigérateur : peinture, placement de branches sur le toit 

4/ Récupération de quelques vieux livres

5/ Installation de la boîte à lire près du chemin de randonnée 

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Découvrir “Lectures Communes”

> Comment développer la lecture publique en milieu rural

Michel Soriano

Maire de la commune de Lasséran (32)

“Un petit conseil, pour concevoir la boîte à lire et l’éventuelle table munie de bancs, il faut se munir de matériaux de récupération et non pas de meubles de grande valeur.”

VICQ-SUR-BREUILH (87) : CREATION D’UN MUSEE ART NAÏF, ART BRUT ET PRATIQUES SINGULIERES POUR SAUVER LE PRESBYTÈRE DU CENTRE

Image mise en avant - VICQ-SUR-BREUILH - création musée art naif

Le presbytère “rendait l’âme” et la commune n’avait absolument pas les moyens, non seulement de le sauver mais également d’y installer toutes les exigences en termes de sécurité et d’accessibilité faute de quoi il eut été impossible de l’utiliser.

Concomitant Christine de Neuville, maire de la commune, a appris qu’une collection d’Art Naïf d’origine limousine allait être déposée au musée international Jakovsky de Nice, faute d’avoir un lieu de présentation et dépôt en Limousin. Elle a alors imaginé qu’un projet culturel d’envergure lui permettrait de trouver des financements pour restaurer le presbytère.

Aujourd’hui, on dénombre 9000 à 10 000 visiteurs annuels ce qui a entraîné l’ouverture d’un bar/épicerie/librairie en face du Presbytère/Musée.

LES ÉTAPES DU PROJET

1/ 2008 Diagnostic de la nécessité de trouver un projet pour le presbytère pour le sauver. 

2/ Acceptation par le conseil municipal de s’orienter vers un projet culturel. 

3/ Accord de la famille du collectionneur 

4/ Recherche d’un cabinet d’étude en développement de projet culturel pour affiner le projet et faire une étude de faisabilité 

5/ Présentation du projet affiné au DRAC puis, avec son soutien au préfet de Région. 6°Interpellation financière de la Cté de Cnes, du département, de la région, de l’Europe. 

7/ Multiples réunions de présentation du projet dans différents cercles amicaux ou professionnels pour trouver bénévoles et financements privés. 

8/ Sollicitation de Fonds d’entreprises (Eiffage/Vinci, Crédit Agricole, ENGIE….) et recherche de divers mécénat en nature…. 

9/ Rencontre avec les Musées d’Art Naïf et Brut/Partenariats/Mise en place du Club des Amis. 

10/ Début des travaux 10 Inauguration 20 juin 2014

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Site de la commune

> Article de Localtis (Banque des Territoires)

Christine de Neuville

Maire de la commune de Vicq-sur-Breuilh (87

“Je ne suis pas encore “revenue” d’y être arrivée. L’acceptation du projet par la population c’est faite autour du sauvetage du presbytère, pas du projet culturel. La conquête de la population de fait peu à peu…”