LA MADELEINE-VILLEFROUIN (41) VALORISE L’HISTOIRE ET L’IDENTITÉ DU VILLAGE

itfevrier 2025

Commune : La Madeleine-Villefrouin
Département : Loir-et-Cher (région Centre-Val-de-Loire)
Code commune : 41121
Population : 33 habitants
Superficie : 968 Ha

Pastille initiatives_2025

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

LE PROJET EN DÉTAIL

POUR ALLER PLUS LOIN

CONTACT

Villefrouin 1
crédit : La Madeleine-Villefrouin

Une identité à transmettre, un récit à partager

Villefrouin 2
crédit : La Madeleine-Villefrouin
crédit : La Madeleine-Villefrouin
Villefrouin 4
crédit : La Madeleine-Villefrouin

Un projet à succès

IGUERANDE (71) DRESSE LE PORTRAIT DE LA COMMUNE AVEC SES HABITANTS

Commune : Iguerande
Département : Saône-Et-Loire
Code commune : 71 238
Population : 1000 habitants
Superficie : 2140 Ha

Pastille initiatives_2025

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : Mise en récit de la commune d’Iguerande à travers des ateliers d’écriture et d’expression artistique en collaboration avec les habitants

Contexte : Le bureau d’études Blossom Territoires a contacté le maire d’Iguerande pour réaliser un portrait du territoire et recentrer son attention sur les communes rurales. Iguerande représentait la candidate idéale grâce à son fort tissu culturel et son positionnement entre zone urbaine et rurale. Elle a donc été choisie pour débuter cette expérimentation autour de projets participatifs et sensibles.

Objectifs : Donner la parole aux habitants pour étudier leur attachement à leur commune et préparer le prochain mandat en repérant de potentiels futurs adjoints et développer des axes de réflexion afin d’accroître le tourisme sur le territoire.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : L’opération lancée en octobre s’est terminée en novembre 2024 avec une exposition prévue durant tout le mois de décembre. Durant ces trois mois, elle aura permis de constituer une ressource documentaire renouvelée sur la commune. La méthode a consisté à prendre contact avec les habitants sélectionnés sur une base de données définie et d’organiser un premier atelier avec les membres participants. Ensuite, les réunions ont continué avec des projets d’écriture mais aussi des ateliers pour recueillir l’avis des enfants. 

Année de réalisation : 2024

Durée de réalisation du projet : 3 mois 

Coût financier :
gratuit pour la commune 

Ingénierie : Bureau d’étude (Blossom Territoires) et mairie d’Iguerande 

Cofinancement (prévu) : Bureau d’étude qui s’est autofinancé à hauteur d’environ 15 000 euros

Partenaires mobilisés (prévus) : commune d’Iguerande 

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : Avoir une vision collective de l’avenir de la commune pour établir le prochain mandat et mobiliser les habitants autour des futurs projets. Plus largement, associer les habitants et les professionnels du tourisme sur le territoire intercommunal pour développer une stratégie touristique sur la communauté de communes et accroître le sentiment d’appartenance des habitants.

Difficultés rencontrées : Réussir à intéresser et mobiliser les habitants autour du projet

CONTACT

Nom du maire : David CORDEIRO

Téléphone mairie : 03 85 84 07 14

Adresse e-mail mairie : mairie.iguerande@wanadoo.fr

Site internet de la commune : https://www.iguerande.fr/

Le conseil du Maire :

« Les restitutions de portraits sont toujours émouvantes, parce que les gens n’ont pas l’habitude que l’on parle de leur territoire de cette façon. C’est une nouvelle manière plus humaine et sensible de capter leur attention et de les emmener sur des grands projets. »

crédit : le JSL

La commune d’Iguerande, en Saône-et-Loire, est devenue la première commune à expérimenter “les Explorations Sensibles” du bureau d’études Blossom Territoires d’Emilie Giraut. Le projet vise à met en récit les territoires, afin d’en créer un portrait sensible, une sorte de carte d’identité avec l’aide des habitants, et de définir les actions à mener. Le projet met en place des rencontres et des entretiens avec les habitants, des expérimentations sur les sons, les goûts, les paysages et toute la sensorialité des territoires.

Blossom Territoires a proposé sa démarche à Iguerande, une commune rurale de 991 habitants dans le Brionnais. Avec son tissu culturel, la commune démontre une volonté de se projeter vers un avenir durable tout en maintenant son identité et un lien social entre ses habitants. En effet, elle s’est impliquée dans deux démarches de candidature au patrimoine de l’UNESCO, mais travaille aussi depuis plusieurs années avec des coloristes sur les couleurs des bâtiments. Elle a fait de son ancienne médiathèque un tiers-lieu : La Fabrique du Nouveau Monde. Le portrait sensible fait le lien entre ces différents projets.

L’expérimentation a été initiée en octobre et s’est déroulée en seulement quelques mois. Après une étude documentaire complète de la commune et une visite immersive, deux ateliers ont été organisés avec les habitants, représentatif la diversité d’Iguerande. Certains ont été appelés à témoigner sur leur action spécifique, à l’image de la création d’un écomusée associatif mettant en scène des morceaux de la vie locale depuis près d’un siècle.

Le premier atelier était dédié à l’attachement, l’identité et l’hospitalité de la commune. Le deuxième était un atelier d’écriture faisant appel à l’imaginaire des participants, en les invitant à écrire des récits pour projeter leurs aspirations et leur vision de la commune pour l’avenir.

crédit : Iguerande
crédit : Iguerande

Tout le travail a été réalisé avec Céline Deschamps, vidéaste-photographe afin d’apporter une dimension artistique au projet présenté dans un reportage photos et vidéos. Des ateliers avec les enfants de l’école primaire ont été mis en place, bien que le maire d’Iguerande, David Cordeiro, les intègre déjà dans les projets communaux depuis plusieurs années. Des ateliers de jeux, d’écriture, de dessin et de création ont permis de révéler l’attachement des petits à leur village et leur volonté de la voir évoluer tout en préservant son paysage, ses couleurs et son identité. Au total, soixante-dix habitants ont participé à ce projet novateur, qui devrait permettre de fonder un récit communal et accompagner le développement du tourisme, mais aussi repérer des potentiels adjoints et conseillers municipaux au prochain mandat. 

En décembre, le tiers-lieu a accueilli l’exposition des “Explorations Sensibles”, que le maire a eu le plaisir de découvrir en même temps que les habitants. L’occasion de créer un véritable moment d’échanges entre les visiteurs et de restituer plusieurs mois de travail. Les photos, les portraits et les récits des habitants ont trouvé leur place auprès des capsules sonores, des poèmes et des contes inspirés du cadre de vie. Le projet aura permis aux habitants de raconter leur territoire en redonnant toute leur place à la sensibilité, à l’émotion et à leur fierté d’habiter Iguerande. 

Cette nouvelle expérimentation aura permis au bureau d’études d’Emilie Giraut d’explorer de nouvelles méthodologies pour développer cette démarche sur d’autres territoires ruraux.

LA COMMUNE D’ASFELD (08) REMPORTE LE PRIX SÉSAME DE LA FONDATION DU PATRIMOINE

Commune : Asfeld
Département : Ardennes
Code commune : 08 024
Population : 1116 habitants
Superficie : 2219 Ha

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : Entretien de l’église d’Asfeld suite à l’obtention du prix Sésame de la Fondation du patrimoine

Contexte : L’église du village, construite en 1683, possède une forme unique de viole de gambe. La municipalité organise depuis 2002 le festival biannuel international de viole de gambe, qui lui a valu de remporter le prix Sésame de la Fondation du patrimoine.

Objectifs : Avec l’aide reçue, la mairie et l’association pour la mise en valeur et la sauvegarde du patrimoine Asfeldois souhaitent entretenir l’église et proposer de nouvelles rénovations ainsi que consolider l’organisation du festival de viole de gambe.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : L’ancienne ministre de la Culture Rima Abdul Malak avait visité l’église en 2022 et proposé la candidature au prix Sésame organisé par la Fondation du Patrimoine. Début 2024, l’association et la mairie ont candidaté et remporté ce prix d’une valeur de 20 000 €.

Année de réalisation : 2024

Durée de réalisation du projet : candidature début 2024, lauréat en juin 2024

Coût financier :
20 000€

Ingénierie : Fondation du patrimoine

Cofinancement (prévu) : aucun

Partenaires mobilisés (prévus) : Association pour la mise en valeur et la sauvegarde du patrimoine Asfeldois

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : La récompense du prix Sésame permet d’entretenir l’église, de financer le festival et d’autres concerts au cours de l’année.

Difficultés rencontrées : montage du dossier facilité par les délégués de la Fondation du patrimoine.

CONTACT

Nom du maire : Beaujard Aline

Téléphone mairie : 03 24 72 94 97

Adresse e-mail mairie : secretariat@asfeld.fr

Site internet de la commune : http://www.asfeldjuzancourt.fr/

Le conseil du Maire :

« Au-delà du prix Sésame, le travail avec la Fondation du patrimoine permet de structurer le réseau d’acteurs en soutien de nos projets »

En 1683, alors que le château de Versailles vient d’accueillir le roi Louis XIV, le comte d’Avaux décide de reconstruire l’église Saint-Didier d’Asfeld dans un style inspiré de l’art baroque. Souhaitant soigner l’acoustique pour que “les chants soient mieux portés vers le ciel”, l’architecte a dessiné des plans inspirés de la forme de la viole de gambe – instrument de la renaissance, ancêtre du violoncelle. Afin de préserver cette église atypique inscrite aux Monuments Historiques depuis 1913, les habitants et la mairie du village ardennais ont créé l’association pour la mise en valeur et la sauvegarde du patrimoine Asfeldois en 1981.

Une église atypique

Pièce centrale de la commune de 1100 habitants, la forme de l’église lui vaut depuis 2002 d’accueillir tous les deux ans le festival international de viole de gambe qui rassemble des curieux et amateurs de musique baroque du monde entier. Une centaine de musiciens venus des quatre coins du monde font le déplacement chaque année. Lors de ce festival dont c’est la onzième édition en 2024, le directeur artistique, Jean-Louis Charbonnier, professeur de viole de renom, cherche toujours à le  rendre accessible à tous. Ainsi, deux après-midi de concerts gratuits sont organisés sur le péristyle tandis que d’autres sont payants et réunissent des joueurs internationaux renommés. L’ambiance festive se propage à l’ensemble du village avec la présence de jongleurs, mais aussi la possibilité de faire des promenades en calèche. Cet évènement est aussi l’occasion pour de nombreux luthiers d’exposer leur savoir-faire, transformant la commune en un village du XVIIe siècle pour célébrer son patrimoine et la musique.

Un patrimoine à mettre en valeur

C’est en 2023, lors de sa visite de la commune et de la découverte de son patrimoine atypique, que l’ancienne ministre de la Culture Rima Abdul Malak a proposé que l’église et l’association participent au prix Sésame organisé par la Fondation du patrimoine. Ce prix créé en 2022 vise à récompenser des animations et initiatives locales originales mises en œuvre au sein d’édifices religieux, qu’un culte y soit toujours présent ou non.

Asfeld figure aujourd’hui parmi les lauréats de 2024.  L’église Saint-Didier qui a retenu l’attention du jury fait l’objet d’un entretien minutieux depuis sa construction avec de nombreuses rénovations entreprises au fil des ans. La plus récente en 2022 avait permis de refaire la maçonnerie et la couverture du clocher ainsi que de réparer la charpente. Le prix Sésame d’un montant de 20 000€ est un soutien précieux pour continuer à préserver le monument toujours animé et fréquenté par les habitants, organiser le festival de viole de gambe et notamment à rénover un tableau situé dans l’église, lui aussi classé.

Même si les élus et membres de l’association réfléchissent à l’usage de cette récompense, une chose est sûre, Saint-Didier continuera encore pour de longues années à faire monter au ciel leMême si les élus et membres de l’association réfléchissent à l’usage de cette récompense, une chose est sûre, Saint-Didier continuera encore pour de longues années à faire monter au ciel le son de la viole de gambe. son de la viole de gambe.

LIVRE DÉLIVRE À CENDRAS (30) LA LECTURE COMME VECTEUR DE LA CULTURE

Commune : Cendras
Département : Gard
Code commune : 30 077
Population : 1600 habitants
Superficie : 1300 Ha

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : 14ème édition de l’événement Lire Délivre

Contexte : Chaque année, la commune de Cendras organise l’évènement Lire Délivre pour lier habitants et culture à travers la lecture. En 2024, le thème porte sur le numérique et les réseaux sociaux

Objectifs : Partager le plaisir de lire et inciter à la lecture en ouvrant le dialogue avec les parents pour leur permettre de mieux aborder le sujet du numérique et l’utilisation des réseaux sociaux avec leurs enfants. Partager un moment convivial entre habitants du village.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Du 29 au 30 novembre Place Salvator Allende à Cendras, avec un salon, des espaces de restauration et des spectacles dans divers lieux culturels de la commune le soir

Année de réalisation : 2024

Durée de réalisation du projet : Annuel depuis 14 ans

Coût financier :
3500 €

Ingénierie : mairie de Cendras

Cofinancement (prévu) : la mairie assume seule le volet financier du projet

Partenaires mobilisés (prévus) : Libraires, APE parents d’élèves, membres de la commune 

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : Instaurer un esprit de cohésion entre les habitants et développer le vivre-ensemble dans la commune.

Difficultés rencontrées : De moins en moins nombreuses depuis que l’événement est installé dans le paysage local. Cependant, le maire reconnaît qu’il est parfois difficile de renouveler le choix de la thématique et qu’il faut se démener pour trouver des intervenants appropriés et compétents sur le sujet du thème choisi.

CONTACT

Nom du maire : Sylvain André 

Téléphone mairie : 04 66 30 40 72

Adresse e-mail mairie : mairie-cendras@wanadoo.fr

Site internet de la commune :
https://www.cendras.fr

Le conseil du Maire :

« Je suis convaincu des bienfaits de la culture de la proximité et du fait que les temps d’échange, de vivre-ensemble et de convivialité sont essentiels en ces périodes troubles où les idées extrêmes prennent de plus en plus de place. »

Un évènement culturel annuel

Comme chaque année, le salon Lire Délivre revient du 29 au 30 novembre à Cendras, commune rurale du Gard, pour promouvoir la lecture à ses 1620 habitants et promouvoir la culture à travers les livres.

Pour cette 14ème édition, la thématique du salon portera sur une problématique moderne : le numérique et la place des écrans et de l’intelligence artificielle dans nos vies. 

Après plusieurs années consacrées aux thèmes de la poésie, de l’exil ou de l’amitié, Sylvain André, maire, a décidé de concentrer l’événement autour de l’utilisation du numérique et de l’IA. En mettant en avant la lecture à travers un moment convivial et familial, il souhaite ouvrir les plus jeunes à la culture et établir un dialogue entre les familles au sujet de l’utilisation des smartphones et des réseaux sociaux. 

Promouvoir la lecture comme moyen d’émancipation

Au programme, deux jours d’animations dans une ambiance chaleureuse avec en ouverture, un apéro dinatoire et une pièce de théâtre humoristique. 

Des intervenants seront présents pour débattre après une conférence sur l’utilisation des écrans chez les enfants, et en appui sur une application à base d’IA les visiteurs seront invités à découvrir le dernier livre de Gilles Roumieux, l’auteur de la série de livres « Touche pas à… ». Une série de livres destinée à donner la parole aux élèves sur le harcèlement, l’assassinat de Samuel Paty ou encore la démocratie. Des conteurs seront présents pour faire découvrir la lecture aux plus petits, mais aussi donner aux parents des idées de cadeaux à l’approche des fêtes de Noël. Le but pour le maire n’étant pas de créer de la culpabilité au sujet du numérique, mais plutôt d’ouvrir le dialogue à ce sujet et promouvant la lecture comme moyen d’ouverture à la culture, voire comme vecteur de partage face aux enjeux socioculturels.

Plus que jamais, le centre associatif socioculturel de la commune de Cendras portera bien son nom en accueillant Lire Délivre, véritable agence culturelle. Plus qu’un salon, l’événement est un espace d’échanges et de rencontres. L’occasion pour les visiteurs, qui sont plusieurs centaines à venir chaque année, de se retrouver autour d’une soupe chaude ou d’un repas convivial avant de terminer le week-end sur un concert jazz et folk tout en douceur. De quoi réchauffer la commune de Cendras en cette période hivernale. 

DUNIÈRES (43) VALORISATION DU BÂTI

Image illustration une - initiative locale Valorisation du bati

Commune : Dunières
Département : Haute-Loire
Code commune : 43 087
Population : 2331 habitants
Superficie : 3475 Ha

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : Valorisation de bâtiments destinés à la destruction grâce à l’intervention d’un collectif de graffeurs pour faire vivre une dernière fois le lieu et mettre en avant son histoire.

Contexte : L’Office Public d’Aménagement et de Construction (OPAC)est gestionnaire de plusieurs bâtiments sociaux dans la commune dont quatre voués à la démolition du fait de leur vétusté. Pour rendre hommage à leur histoire et aux habitants, l’OPAC a sollicité la commune pour financer la création de fresques éphémères.

Objectifs : Mettre en avant des bâtiments sociaux et leur histoire, en laissant un collectif de graffeurs peindre des fresques sur les murs tout en organisant une fête pour marquer cet évènement.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement :

En début d’année 2024, l’OPAC a contacté la mairie pour demander une participation financière dans le projet de valorisation du bâti. Le conseil municipal a rapidement accepté de partager le montant de 7 000 € avec l’OPAC.

Année de réalisation : 2024

Durée de réalisation du projet : un an

Coût financier :
7 000€ 

Ingénierie : OPAC et mairie de Dunières

Cofinancement (prévu) : 3 500 €

Partenaires mobilisés (prévus) : OPAC

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : Faire vivre une dernière fois un lieu chargé d’histoire du village et rendre hommage au vécu des habitants.

Difficultés rencontrées : Aucune

CONTACT

Nom du maire : Pierre Durieux

Téléphone mairie : 04 71 66 80 35

Adresse e-mail mairie : accueil@dunieres43.fr

Site internet de la commune :
www.dunieres43.fr

Le conseil du Maire :

« Nos bourgs sont trop minéraux, il est important d’y apporter de la couleur et de la végétation. Le “street-art” est une belle manière de mettre en valeur un bâtiment et d’égayer un paysage villageois. »

La commune de Dunières en Haute-Loire abrite plusieurs HLM, parmi lesquels quatre immeubles construits dans les années 1960 dont l’état n’a cessé de se détériorer. L’Office Public d’Aménagement et de Construction (OPAC) en charge de l’entretien de ces bâtiments a opté pour leur démolition, afin de laisser place à de nouveaux projets. Ces bâtiments, chargés des souvenirs et des histoires de vie des résidents, ne pouvaient être démolis sans prendre en compte leur dimension symbolique pour le village. C’est pourquoi l’OPAC a décidé de leur rendre hommage une dernière fois en proposant à un collectif de 25 graffeurs de venir se relayer sur plusieurs jours pour peindre des grandes fresques murales sur les immeubles.

Valoriser une histoire partagée

Cette proposition d’art éphémère a rapidement enchanté Pierre Durieux, le maire de la commune ainsi que le conseil municipal. Ensemble, ils ont voté à l’unanimité pour le partage du coût de ce projet avec l’OPAC, et proposé d’en faire un événement sur plusieurs jours avec les écoles et associations de la commune. Ce week-end complet d’animations a permis aux graffeurs de discuter de leurs œuvres et aux habitants de les découvrir.

Le projet a commencé début 2024 avec l’annonce de la démolition prévue au printemps 2025, le temps de reloger les derniers habitants. Entre-temps, le coût de l’initiative de valorisation par les graffeurs estimé à 7 000 € a été partagé entre la commune et l’OPAC à hauteur de 3 500 € chacun. Les artistes se sont mis à l’œuvre mi-juin et les festivités ont commencé le 21 juin 2024 avec la fête de la musique et un concert des enfants de l’école de musique. Le samedi et dimanche ont eu lieu des concerts, notamment de jazz, organisés par le comité des fêtes.

Le street-art pour colorer nos villages

Si Pierre Durieux désapprouve certaines réflexions d’habitants qui ont déploré le fait d’investir de l’argent dans un bâtiment destiné à la destruction, il assure que ses administrés ont rapidement changé d’avis en découvrant les œuvres. Pour lui, il est primordial de “remettre de l’art dans nos communes, car celles-ci sont trop minérales, alors qu’il est nécessaire d’y remettre de la couleur et de la végétation pour leur redonner vie”. L’art urbain est un moyen esthétique, intéressant et accessible de revitaliser des bâtiments devenus trop ternes. Le maire a conservé le contact de plusieurs graffeurs pour leur proposer d’autres projets, l’OPAC et l’EPCI ayant déjà travaillé avec trois d’entre eux. L’objectif, cette fois, est de créer des œuvres permanentes, pour embellir le tissu villageois de la commune.

Bien que cette première proposition de street art soit éphémère, la destruction des bâtiments va tout de même permettre de laisser place à de nouveaux logements, tandis que la mairie souhaiterait y construire une salle communale. Le lieu ne sera pas laissé à l’état de terrain vague, nous assure le maire qui a encore de nombreux projets pour sa commune.

Face au temps maussade du défaitisme, Dunières préfère recolorer ses murs pour égayer le quotidien de ses habitants.

GURGY (89) A MIS EN PLACE UN ESPACE CULTUREL ET UNE RÉSIDENCE D’ARTISTES

Image mise en avant - GURGY (89) - A mis en place un espace culturel et une résidence d'artistes

Commune : Gurcy
Département : Yonne
Code commune : 89 198
Population : 1 700 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : Création d’un espace culturel et d’une résidence d’artistes.

Contexte : Un bâtiment datant de 1845 accueillait à l’époque une école élémentaire puis deux médecins et une cantine. En 2006, un incendie a ravagé tout le corps du bâtiment. Des travaux de restauration ont débuté en 2011. Jean-Luc Liverneaux, actuel maire et adjoint à la communication à ce moment-là, a souhaité réhabiliter le rez-de-chaussée du lieu en un espace culturel. Peu d’expositions avaient lieu sur le territoire et l’élu ne souhaitait pas dédier la salle uniquement aux activités associatives.

Objectifs : Créer un lieu culturel avec des expositions régulières pour favoriser l’accès à la culture.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Les expositions ont débuté en 2012 avec des présentations simples puis à partir de 2013 la commune a contracté plusieurs partenariats avec des artistes. En 2018, Gurgy est devenue la première commune rurale de l’Yonne à avoir mis en place une résidence d’artistes. Chaque année au mois d’août, la salle devient l’atelier d’un artiste pendant trois semaines. Une chargée de projet recrutée par la mairie s’occupe de la programmation.

Année de réalisation : 2012

Durée de réalisation du projet : 1 an

Coût financier :
Communication – 3 500 euros/an
Des conventions sont signées avec la FRAC pour financer les artistes.

Ingénierie : Mairie de Gurgy

Partenaires mobilisés : Le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) de Bourgogne, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Bourgogne Franche-Comté, le Conseil départemental et des partenaires privés.

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats : Le programme est bien chargé, des artistes du territoire mais aussi de la France entière viennent pour exposer leurs œuvres. L’espace culturel attire beaucoup : 7 000 visiteurs s’y sont rendus entre 2017 et 2021.

Difficultés rencontrées : Convaincre les élus de la pertinence d’un tel lieu pour la commune et trouver des partenaires pour accompagner financièrement le projet.

CONTACT

Nom du maire : Jean-Luc LIVERNEAUX

Téléphone mairie : 04 68 69 20 39

Adresse e-mail mairie : mairie.de.chalabre@wanadoo.fr

Site internet de la commune : http://www.chalabre.fr

Le conseil du Maire :

« Construire un espace culturel doit venir de la volonté des élus, il faut se faire un réseau d’artistes et de connaissances. Dès qu’il y avait des expositions sur le territoire, je prenais ma voiture pour y aller et prendre les cartes des artistes. Il faut être opiniâtre, ne pas hésiter à faire des partenariats avec des structures et des artistes. »

> En savoir plus sur l’Espace Culturel de Gurcy

« On accueille des artistes qu’on ne voit pas partout, on a réussi à trouver notre propre raison d’être », affirme Jean-Luc Liverneaux, maire de la commune de Gurgy. Depuis 2012, l’espace culturel du village accueille une dizaine d’artistes chaque année pour favoriser l’accès à la culture sur le territoire.

Sculpteurs, peintres, plasticiens, et autres, viennent à tour de rôle dans cet espace de 70 m2 pour présenter leurs œuvres, réaliser un projet artistique et parfois animer des ateliers avec les enfants de l’école communale.

Réussir à convaincre les élus

« Le plus difficile dans ce projet a été de convaincre les élus », soupire le maire. En effet, l’histoire du bâtiment sur deux étages est un peu chaotique. L’élu raconte qu’en 1845, l’édifice accueillait deux écoles pour filles et pour garçons. Ensuite, les changements législatifs ont permis aux écoles de se réunir pour former une école élémentaire mixte. En 1982, le bâtiment avait sensiblement la même allure qu’actuellement. Ce sont deux médecins et une cantine qui l’occupaient.

« En 2012, on a commencé par des expositions assez simples puis dès 2013 on a commencé à conclure des partenariats avec des artistes et différents partenaires », explique le maire. Gurgy est la première commune à avoir obtenu un partenariat avec le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) de Bourgogne. Ainsi, la FRAC sélectionne un artiste en émergence chaque année qui vient exposer ses œuvres au sein de l’espace culturel de Gurgy.

« Nous avons régulièrement des aides de la DRAC pour faire nos expositions », explique Jean-Luc Liverneaux. Après s’être occupé seul de la communication pendant plusieurs années, l’élu a réussi à avoir une personne à ses côtés pour l’aider à gérer l’établissement. La mairie a embauché une chargée de projet qui s’occupe désormais du programme de la salle.

Entre 2018 et 2019, l’élu a décidé d’aller encore plus loin en créant une résidence d’artistes. « Nous avons été la première commune rurale de l’Yonne à mettre en place une résidence d’artistes », affirme fièrement le maire.

Chaque année au mois d’août, un artiste occupe l’espace et monte son projet. En 2022, l’artiste plasticienne Lise Fournier a conçu une œuvre pérenne au bord de la rivière de l’Yonne. L’artiste a pris des photographies qu’elle a retravaillées et imprimées sur de l’aluminium au format lunaire. Chaque sculpture est installée à l’endroit précis où la photo a été prise.

Un bel investissement

C’est un projet rentable pour la commune puisque le maire explique que cette résidence « permet d’avoir une belle réserve qui équilibre le budget. » La mairie se charge de financer la communication des artistes pour la somme de 3 500 euros par an en moyenne, « on leur fournit les affiches, les bâches, les kakémonos et autres, tout ce dont ils ont besoin pour attirer. »

Concernant les vernissages, la mairie a réussi à trouver un compromis avec un producteur local de vin qui fournit six bouteilles gratuitement en échange de sa promotion lors de l’événement.

Ce lieu haut en couleurs a récemment reçu Dominique Faure, secrétaire d’État chargée de la cohésion des territoires et de la ruralité, pour lui faire découvrir toutes ses fonctions. « Lors de l’assemblée générale de l’AMR89, nous avions un créneau d’une heure pour faire visiter quelques communes à Dominique Faure. Elle est entrée dans l’espace culturel et a pu constater que c’est un vrai lieu de vie ! », conclut le maire.

LE MUSÉE CÉCILE SABOURDY À VICQ-SUR-BREUILH (87) OBTIENT L’APPELLATION MUSÉE DE FRANCE

Image mise en avant - VICQ-SUR-BREUILH (87) - Le musée Cécile Sabourdy obtient l'appellation musée de France

Commune : Vicq-sur-Breuilh
Département : Haute-Vienne
Code commune : 87 203
Population : 1 350 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : Le Musée et Jardins Cécile Sabourdy à Vicq-sur-Breuilh a obtenu l’appellation musée de France.

Contexte : Créé en 2014 par les communes de Vicq-sur-Breuilh et Saint-Priest-Ligoure, le Musée et Jardin Cécile Sabourdy a obtenu l’appellation musée de France le 5 janvier 2023. Cet Établissement Public de Coopération Culturelle propose une collection permanente d’art naïf, d’art brut et de pratiques singulières mais aussi des expositions temporaires d’artistes autodidactes et de professionnels. La DRAC Nouvelle-Aquitaine a proposé la candidature du musée qui a été inspecté par un conservateur en chef du patrimoine et un membre du Haut Conseil des musées de France. Leurs avis sur la collection, la qualité des expositions et les activités de médiation ont permis au musée de candidater. Dans un dossier de 200 pages, la direction du musée a convaincu l’État que l’établissement disposait d’un niveau de qualité qui justifie l’obtention du label.

Objectifs : Donner de la visibilité au musée, avoir la possibilité de faire des partenariats avec d’autres musées de France, compléter l’exposition avec des apports extérieurs, partager les œuvres avec les autres musées de France et recevoir des fonds complémentaires pour faire des acquisitions et de la restauration.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Le Haut Conseil des musées de France a apprécié la qualité des collections de l’établissement et l’intérêt des expositions les mettant en valeur. Pour obtenir l’appellation et la conserver, le musée doit remplir de nombreuses exigences, notamment garantir la qualité des expositions, de l’étude et de la préservation des œuvres qui lui sont confiées, réunir et transmettre les connaissances, penser une offre attractive pour le Jeune Public et faire du musée un lieu de plaisir, d’apprentissage et de recherche s’adressant à tous. Des travaux d’agrandissement sont également prévus pour conserver l’appellation.

Année de réalisation : 2023

Durée de réalisation du projet : 4 ans

Coût financier : Aucun pour l’obtention de l’appellation mais des coûts sont prévus pour l’acquisition de bâtiments et la réalisation de travaux pour l’agrandissement du musée.

Partenaires mobilisés : La DRAC, Région, Département, État

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats : Les visites ont augmenté, le musée a été intégré dans le réseau des Musées de France. 

Difficultés rencontrées : La condition pour obtenir l’appellation : effectuer des travaux d’agrandissement avec la création d’équipements spécifiques, d’une salle d’exposition permanente supplémentaire, d’un atelier technique, d’une seconde salle de médiation consacrée à l’art brut, de bureaux administratifs et d’une extension des espaces de réserves.

CONTACT

Nom du maire : Christine DE NEUVILLE

Téléphone mairie : 05 55 00 61 03

Adresse e-mail mairie : mairie-accueil@vicqsurbreuilh.com

Site internet de la commune : https://vicqsurbreuilh.fr

Le conseil du Maire :

« La commune qui veut se lancer dans la création d’un musée doit s’assurer que ça réponde bien aux besoins de son territoire. Il faut vérifier l’authenticité et l’originalité de ce qui va être mis en place. Il faut du sens. À l’époque dans le Limousin, il n’y avait pas d’espace pour l’art naïf, l’art brut ou les pratiques singulières. La DRAC avait jugé en 2014 que ce musée serait un vrai plus pour la région. »

Site internet du Musée et Jardins Cécile Sabourdy : https://www.museejardins-sabourdy.fr/

Crédit photo : Musée et Jardins Cécile Sabourdy

Situés dans l’ancien presbytère du XVIIème siècle du village de Vicq-sur-Breuilh, le Musée et Jardins Cécile Sabourdy a vu le jour en 2014 grâce à collaboration de la commune avec celle de Saint-Priest-Ligoure.

Le 5 janvier 2023, le Musée a obtenu l’appellation « musée de France » après plusieurs années de travail sur l’amélioration constante des collections et des activités proposées.

Cet établissement public de coopération culturelle abrite des arts naïf, brut et des pratiques singulières. C’est l’un des seuls “Musée de France” à proposer ce type d’œuvres. « Il y a près de dix ans, la DRAC avait déjà vu le potentiel d’un tel musée pour la région. C’est d’ailleurs cette dernière qui a proposé notre candidature pour l’appellation musée de France », explique Christine de Neuville, maire de la commune. En effet, le niveau de qualité auquel l’établissement est parvenu justifie cette reconnaissance.

Des exigences comme gages de qualité de l’établissement

Ce « musée de la différence », comme le nomme l’élue, dispose d’une équipe dynamique et motivée depuis 2014. « Il y a un service de médiation de grande qualité, deux personnes à plein temps complétées par des stagiaires durant l’été », indique Christine de Neuville.

L’appellation musée de France comporte des critères de qualité précis de toutes les pièces muséales, protégées par l’État. Les expositions doivent être d’intérêt régional et national. Les services techniques doivent correspondre aux exigences de conservation fixées par le ministère de la Culture.

L’obtention de l’appellation ne s’est pas faite sans condition. Le Haut Conseil des musées de France a accordé le graal en échange de l’engagement de la commune d’effectuer des travaux d’agrandissement. Vicq-sur-Breuilh a alors acquis une vieille grange dans le centre-bourg. « C’est un vrai engagement financier pour la commune même si nous avons le soutien de l’État, de la Région et du Département », affirme Christine de Neuville.

Crédit photo : Musée et Jardins Cécile Sabourdy

Prévus pour 2024, les travaux devraient durer environ 6 mois. Le projet d’extension permettra au musée de se doter d’équipements compatibles avec les exigences de l’appellation pour l’étude et la conservation des œuvres. Le volume des nouvelles réserves sera plus important grâce à l’identification de l’établissement comme un lieu de référence pour la valorisation des pratiques artistiques atypiques « hors Beaux-Arts ».

L’agrandissement prévoit également la création d’une nouvelle salle d’exposition permanente dédiée à l’art brut et aux pratiques singulières.

Les apports de l’appellation

« L’appellation permet de donner une visibilité évidente car le musée sera désormais signalé dans tous les guides », explique Christine de Neuville.

Cette reconnaissance permet à tous les musées de France d‘avoir des partenariats entre eux afin de monter des expositions et ainsi se compléter les uns les autres. Les établissements peuvent se prêter librement des œuvres en toute confiance et sécurité. L’appellation permet de garantir un parfait traitement des œuvres prêtées.

Pour Vicq-sur-Breuilh, cette distinction représente aussi la possibilité de recevoir des fonds complémentaires de la part de l’État pour faire des acquisitions et des restaurations.

SAINT-ROME-DE-CERNON (12) ACCUEILLE UN ÉVÈNEMENT LIRE ET FAIRE LIRE

Image mise en avant - SAINT-ROME-DE-CERNON (12) - Accueille un évènement lire et faire lire

Commune : Saint-Rome-de-Cernon
Département : Aveyron
Code commune : 12 243
Population : 960 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : Sensibiliser les jeunes à la lecture grâce à l’organisation d’un événement avec l’association « Lire et Faire Lire ».

Contexte : En appui avec sur son partenariat avec l’AMRF, l’association « Lire et Faire Lire » a organisé plusieurs événements dans les communes rurales du sud de l’Aveyron. Saint-Rome-de-Cernon a été retenue.

Objectifs : Créer un moment convivial, intergénérationnel avec plusieurs activités proposées.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : L’événement s’est déroulé le 17 juillet 2023 de 14h à 23h. Tout l’après-midi, les enfants du centre aéré de la commune sont venus profiter des différents ateliers : lecture, peinture, écriture, expression orale… Le soir, l’événement a convié les adultes avec un spectacle de magie. Un traiteur local était sur place pour proposer des repas.

Année de réalisation : 2023

Durée de réalisation du projet : Quelques jours

Coût financier :
250 euros (chapiteau)

Cofinancements :
Aucun

Partenaires mobilisés : Partenariat entre l’AMRF et « Lire et Faire Lire » dans le cadre de « Lectures Communes ».

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : Grâce à plusieurs ateliers, la pratique culturelle a été rendue accessible à tous. Moment convivial et de rassemblement pour les habitants.

Difficultés rencontrées : Aucune

CONTACT

Nom du maire : Pierre PANTANELLA

Téléphone mairie : 05 65 62 33 06

Adresse e-mail mairie : secretariat@saintromedecernon.fr

Site internet de la commune : https://saintromedecernon.fr/

Le conseil du Maire :

” Foncez ! “

L’association « Lire et Faire Lire » a posé bagage à Saint-Rome-de-Cernon pendant une journée pour un moment convivial et culturel.

Pierre Pantanella, maire de la commune, est ravi de l’événement : « c’était très bien, quand on sait que la culture est l’ouverture à la citoyenneté c’est bien que les enfants profitent de ces moments-là. »

Lecture, peinture, magie, expression orale, écriture… plusieurs activités sous forme d’ateliers étaient à la disposition des enfants du centre aéré de la commune qui ont passé l’après-midi sur place. « L’événement a duré de 14h à 23h, l’ouverture à la culture est une très bonne chose. Le soir, il y eu des moments de magie et de lecture, et un traiteur local proposait des repas sur place » raconte le maire.

Lorsque Pierre Pantanella, maire mais aussi président de l’AMR12, a appris que l’association « Lire et Faire Lire » organisait plusieurs événements dans le sud de l’Aveyron, il a tout de suite souhaité que Saint-Rome-Cernon participe. Le maire explique qu’il y a deux adhérents de l’association dans son village et environ 120 personnes sur le sud du département. Saint-Rome-de-Cernon fait partie des cinq villages qui étaient sur le chemin de l’association et souhaite renouveler l’expérience. « À la fin de l’opération, on a été quelques-uns à aller voir des membres de l’association pour dire qu’on était candidat pour l’année prochaine ! » s’exclame le maire.

Une organisation entièrement gérée par « Lire et Faire Lire »

La commune n’a supporté aucun coût. Le maire est clair, « l’association n’a absolument rien demandé à la commune. »

« Le traiteur local s’est payé avec les repas qu’il a vendu », explique le maire. Et quant au chapiteau, il a coûté 250 euros à la commune et a nécessité une à deux heures de montage et de démontage. Un coût totalement dérisoire selon le maire qui explique que cette « opération est vraiment intéressante pour les enfants, ça éveille leur curiosité et favorise leur ouverture d’esprit. Ça leur permet de lire et aux parents de faire lire, on peut lire autrement chaque texte et comprendre qu’il y a quelque chose d’intéressant. »

Concernant la communication autour de l’événement, l’association a fourni à la commune affiches et flyers. « Nous avons uniquement récupéré les documents pour annoncer l’événement sur notre site internet et coller les affiches dans les rues et chez les commerçants » explique le maire. Très enthousiaste, Pierre Pantanella est impatient de retrouver ce moment culturel l’année prochaine. « C’est même dommage qu’on ne l’ait pas fait avant ! », conclut-il.

SAINT-POINT (71) RÉNOVE L’ÉGLISE DU VILLAGE

Image mise en avant - SAINT-POINT (71) - Rénove l'église du village

Commune : Saint-Point
Département : Saône-et-Loire
Code commune : 71 470
Population : 400 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : Rénovation de l’église du village

Contexte : L’église du village, classée au titre des Monuments Historiques, doit être rénovée. Les élus se sont questionnés pour savoir si l’opération était vraiment pertinente sachant qu’il n’y a plus de cérémonies organisées mis à part les mariages, baptêmes et enterrements. Mais deux arguments ont tout de même convaincu le maire de se lancer dans ce projet : les élus sont très attachés au patrimoine de la commune et le défunt prêtre de Saint-Point lui a légué une somme d’argent pour qu’elle restaure l’église.

Objectifs : Restaurer l’église du village pour y organiser divers événements.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : La mairie s’attend à un gros chantier d’une durée de cinq ans. Un diagnostic est en train d’être réalisé. Un architecte du patrimoine agréé s’occupe de la conduite du projet.

Année de réalisation : 2029

Durée de réalisation du projet : 5 ans

Coût financier :
1 000 000 euros

Ingénierie : Mairie de Saint-Point

Cofinancements (prévus) :
Mission Berne, Fondation du patrimoine, DRAC, Appel à projet du département

Partenaires mobilisés (prévus) : Département, Région, Associations

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : Rénovation de certaines parties du toit, des colonnes et des statues de l’église. Création d’une place devant l’autel pour faire des spectacles et concerts.

Difficultés rencontrées : Disponibilité des matériaux et des artisans compétents.

CONTACT

Nom du maire : Pierre-Yves QUELIN

Téléphone mairie : 03 85 50 54 84

Adresse e-mail mairie : mairie@saintpoint.fr

Site internet de la commune : http://www.saintpoint.fr

Le conseil du Maire :

” Il faut anticiper le fait que les matériaux et les artisans spécialisés dans ce domaine sont difficiles à trouver. Ils sont de moins en moins nombreux à avoir ce type de compétences. “

L’église de Saint-Point est un édifice religieux catholique de style roman datant de la deuxième moitié du XIème siècle. Elle a connu diverses périodes de travaux dont la plus notable est celle de 1840 lorsqu’Alphonse de Lamartine décide de financer un agrandissement du bâtiment avec une travée. L’église Saint-Donat est classée au titre des Monuments Historiques depuis 1948, tout comme le tombeau du poète et écrivain qui se trouve à quelques pas de l’édifice.

Située juste à côté du château Lamartine et disposant de pierres tombales historiques à ses pieds, l’église se trouve sur un site remarquable. Arrivé sur les lieux, il est facile d’observer que l’église a besoin d’une remise en beauté. La mousse sur la toiture laisse facilement deviner l’ampleur des tâches d’humidité à l’intérieur. À l’entrée, plusieurs colonnes imposantes sont alignées pour mener les fidèles jusqu’à l’autel.

Pierre-Yves Quelin, maire de Saint-Point, se rappelle que « l’architecte du patrimoine [lui] a dit qu’au vu de l’époque de construction de l’église, les colonnes devraient être rondes et non carrées comme actuellement. Cette modification a sûrement eu lieu lors des travaux de Lamartine en 1840. »

Repenser la fonction de l’église au sein du village

Depuis l’arrivée d’une nouvelle équipe municipale en 2020, le sujet de la rénovation de l’église est sur le bureau de la mairie de Saint-Point. Mais le projet fait débat, l’église n’accueille plus aucune cérémonie religieuse et le maire s’est questionné sur la nécessité de dépenser une telle somme pour la rénover.

Cependant, beaucoup d’élus sont très attachés à leur patrimoine local et ont tout fait pour convaincre le maire. « Devant la détermination des conseillers municipaux pour conserver l’église, j’ai décidé de lancer la commune dans ce projet. En vérité je ne me rendais pas vraiment compte de la beauté de cette église car je suis né et j’ai été baptisé ici, mais avec le recul c’est vrai que c’est un édifice vraiment remarquable », déclare le maire.

Argument supplémentaire pour l’église, l’ancien prête est décédé il y a deux ans et a légué une somme d’argent à la commune pour rénover l’édifice.

La procédure de rénovation d’un bâtiment classé

Tout d’abord, la commune a dû faire un appel d’offres pour trouver un architecte du patrimoine agréé par l’État. « Il en a tellement peu et ils sont tellement débordés qu’un seul d’entre eux a répondu à notre offre », indique le maire. L’expert est chargé de chapoter l’état des lieux et de choisir les entreprises qui réaliseront la rénovation. Il se charge de faire les devis et de les transmettre à la mairie.

Actuellement, des études sont en cours et devraient fournir des résultats en automne prochain. La déclaration de travaux sera déposée quelques semaines plus tard pour un début des travaux espérés en 2024.

BENEVENT-L’ABBAYE (23) FAIT CONSTRUIRE UNE MAISON DES PATRIMOINES DANS L’ANCIENNE ABBAYE

Image mise en avant - Benevent-l'Abbaye (23) - Fait construire une maison des patrimoines dans l'ancienne abbaye

Labélisée petite cité de caractère, la commune de Bénévent-l’Abbaye veut faire de la protection et de la promotion du patrimoine son principal levier de développement.

Dans la lignée de cet objectif la commune a donc entrepris de réhabiliter une aile de l’ancienne abbaye pour en faire une maison des patrimoines qui accueille aujourd’hui 8 artistes.

En 2020 la commune de Bénévent-l’Abbaye, dans la Creuse, a lancé des travaux visant à rénover une partie de l’abbaye de la commune. « Cette ancienne abbaye qui appartient à la commune a été valorisée depuis longtemps. Une aile est consacrée à l’école primaire et celle dont les travaux viennent de s’achever sera consacrée à une maison des patrimoines », explique André Mavigner, maire de Bénévent-l’Abbaye. Avec ce projet il espère attirer des artistes qui vont installer leur atelier dans l’Abbaye pour pouvoir se développer. Ensuite ils pourront s’installer plus durablement sur la commune. « Pour l’instant, nous avons un coutelier, un artisan vitrailliste, un céramiste, une potière, une productrice de laine de mohair, une illustratrice et deux peintres », détaille le maire.

Une pépinière artistique

L’opportunité offerte par la commune de Bénévent-l’Abbaye est très intéressante pour les artistes. « Ils habitent tous dans un rayon de 15km. La possibilité de s’installer si près de chez eux leur permet de limiter grandement leurs déplacements et donc de réaliser des économies », explique André Mavigner.

Pour les motiver à venir s’installer le maire a compté sur le bouche-à-oreille et sur le réseau du CAC23, un collectif d’artisans de la Creuse. « Le prix du loyer est aussi très attractif puisqu’ils ne paient que 30€ par mois pour bénéficier d’un emplacement », détaille le maire.

Afin d’apporter de la visibilité aux artistes, des expositions seront organisées régulièrement dans les deux espaces prévus à cet effet. La première est d’ailleurs déjà en cours depuis le 8 juillet 2022. « J’aimerais aussi que nous installions une boutique dans les locaux pour aider les artistes à vendre leurs créations. Nous allons aussi recruter une animatrice qui s’occupera de l’accueil du public », explique André Mavigner.

Des travaux de grande ampleur

Pour réaliser le chantier de rénovation de l’abbaye la commune a dépensé 1 300 000€.

« Nous avons touché beaucoup de subventions pour nous aider dans le cadre de ce projet », précise André Mavigner. L’Europe a versé 440 000€, l’État 242 000€, la région Nouvelle-Aquitaine 120 000€, le département de la Creuse 78 000€ et la fondation Crédit Agricole Centre-France 10 000€.

Ce chantier s’inscrit pour la commune dans un projet de rénovation de l’abbaye qui est en cours depuis déjà plusieurs années.

« Nous avons déjà refait toute l’accessibilité de l’édifice, restauré la charpente et la lumière.

À terme nous allons aussi investir dans la géothermie pour chauffer l’édifice.

C’est important de valoriser ce patrimoine unique que nous avons sur notre commune », conclut le maire.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune

> Site de l’office du tourisme



André Mavigner

Maire de la commune de Bénèvent-l’Abbaye


« Je pense qu’il est important quand on est maire de se fixer des objectifs politiques clairs et de s’y tenir coûte que coûte. C’est un investissement quotidien qui demande de ne pas avoir peur d’aller parfois contre ce que pensent les administrés, surtout en matière de culture. »