NOUVELLE ÉTAPE DU GRAND ATELIER TERRITORIALISÉ DANS LE GERS

Le 7 décembre 2024 – L’Association des Maires ruraux du Gers (AMR32) se réunit en Assemblée Générale le 7 décembre à Aignan et organise à cette occasion une étape du « Grand Atelier Territorialisé», lancé par l’AMRF (Association des Maires ruraux de France) pour dynamiser les projets menés dans la transition écologique par les communes rurales. Les élus du Département vont échanger sur les questions de gestion de l’eau, d’énergie renouvelables et d’aménagement urbain de leurs communes. Les élus ont pour souci de penser en même temps l’adaptation de leurs territoires face aux impacts du changement climatique, et de voir aussi la transition écologique comme une opportunité pour leur territoire. 

A cette occasion,  l’Association Conséquences se joint à l’AMR32 pour valoriser des projets remarquables mis en place par des maires, élus et habitants gersois. Ces initiatives montrent comment les territoires ruraux peuvent innover pour répondre aux défis du changement climatique tout en préservant leur identité et en redynamisant leur territoire. L’association Conséquences qui œuvre partout en France pour documenter les impacts et conséquences du changement climatique mais aussi les stratégies d’adaptation et les possibles solutions a élaboré des reportages vidéos qui montrent 3 projets exemplaires Gersois.

Objectifs de la campagne :

> Inspirer :  Mettre en image des projets exemplaires, trois parmi d’autres projets du département, qui seront aussi présentés lors de l’assemblée générale de l’AMR32 et donner l’envie à d’autres élus de rejoindre l’AMR32, son comité transition ou de s’inscrire dans ce type de projets locaux 
> Sensibiliser le grand public aux bénéfices concrets des projets locaux comme ceux mis en avant, pour leur quotidien et leur territoire.

Trois vidéos, d’une durée de 1’30 à 2’00, illustreront des exemples concrets de projets porteurs de solutions : 

> Ordan-Larroque : Production d’électricité photovoltaïque sur des ombrières
Grâce à l’installation de panneaux photovoltaïques, l’engagement de son maire, cette commune a commencé à réduire sa dépendance énergétique et sa facture d’électricité, tout en fournissant de l’ombre sur ses parkings. Le tout dans une logique collective qui profite aux habitants. 

> Miélan : Cultures alternatives face au changement climatique
Le Maire et un agriculteur misent sur des cultures résilientes comme le caroubier et l’olivier, adaptées à un climat plus chaud et sec, pour redynamiser l’économie locale. Un vrai projet de territoire et de filières d’avenirs.

> Termes d’Armagnac : Cantine bio et circuits courts
Dans l’Ehpad de la commune, l’approvisionnement en produits locaux et biologiques soutient les filières agricoles de proximité tandis que les plats faits maison par un cuisinier améliorent le bien-être des résident-e-s. 

Contact presse : 
Association Conséquences : Romina Sanfourche – romina.sanfourche@consequences-france.org –  0766476531
Association des Maires ruraux du Gers : Cyril Cotonat – amr32@amrf.fr – 0610957067
Association des maires ruraux de France : Cédric Szabo – cedric.szabo@amrf.fr – 0685769490

TRANSITION – 50 EXEMPLES RURAUX INSPIRANTS

Il propose une synthèse des travaux de l’AMRF sur la transition écologique, des entretiens avec des experts et surtout des reportages partout en France sur plus d’une cinquantaine initiatives autour de la biodiversité, de l’eau, de l’alimentation, de la citoyenneté, des énergies renouvelables, de la sobriété et de la forêt, pour construire un monde désirable.

Ce hors-série a été présenté officiellement le 26 septembre à Saint-Julien (21) à l’occasion du Congrès national de l’AMRF, il sort en kiosque partout en France ce mercredi 2 octobre.

> Retrouvez le communiqué de presse complet

> Visitez le site de village magazine

NOUVELLE ÉTAPE DU GRAND ATELIER TERRITORIALISÉ EN CÔTE-D’OR !

Transition écologique : Nouvelle étape du Grand Atelier Territorialisé en Côte-d’Or ! Françoise Gatel au Congrès des maires ruraux de France

En amont du Congrès des maires ruraux de France, l’association des maires ruraux de la Côte d’Or organise une étape spéciale du Grand Atelier Territorialisé de l’AMRF ce jeudi 26 septembre en présence de Fanny Lacroix, vice-présidente des maires ruraux de France.

Ces débats seront animés par le journaliste Denis Cheissoux et verront intervenir notamment des acteurs locaux pour témoigner des nombreuses dynamiques et coopérations en œuvre sur le territoire.

Trois tables-rondes vont se succéder pour aborder trois enjeux centraux ; la transition énergétique, l’eau et l’alimentation.

Pour en débattre, l’association des maires ruraux de Côte-d’Or a réuni un panel unique avec de nombreux élus du Conseil Départemental de la Côte-d’Or et du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, aux côtés d’opérateurs nationaux, acteurs économiques locaux et experts.

L’association des maires ruraux de Côte-d’Or, présidée par Bruno Bethenod (maire d’Arceau), fait partie des 11 associations départementales pilotes du Grand Atelier Territorialisé, qui se sont portées volontaires pour décliner localement la dynamique du Grand Atelier des maires pour la transition écologique porté par l’AMRF en 2023.

Ce Grand Atelier Territorialisé incarne la devise de l’AMRF « Des maires au service des maires » en permettant de créer une dynamique territoriale autour des travaux du Grand atelier national par des évènements, des visites de sites, etc., en bref tout ce qui permet les retours d’expérience et la mise en relation avec des interlocuteurs pertinents pour faciliter les projets autour de la transition écologique dans les communes rurales.

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LES MAIRES RURAUX DE LA LOIRE EN ACTION

Première étape du Grand Atelier territorialisé le 13 septembre

L’Association des maires ruraux de la Loire organise ce vendredi 13 septembre, un colloque à Virigneux (salle communale, 101 rue de l’hôpital) sur la transition écologique à la campagne. C’est la première étape du Grand Atelier Territorialisé des maires ruraux de France, dispositif inédit en France.

L’objectif et de sensibiliser les élus et acteurs du secteur quant au potentiel du monde rural et l’urgence à agir et à présenter les outils pour y parvenir dans le cadre notamment des obligations fixées par l’Etat : gestion de l’eau et des espaces forestiers, loi APER/EnR, rénovation du bâti, consommation énergétique, agriculture et alimentation, mobilité, implication des habitants … 

Au programme de ce colloque sur la transition écologique en milieu rural, un premier temps de « sensibilisation des élus à agir », avec des témoignages de terrains d’acteurs ligériens du secteur de la forêt et de la pêche. Puis une séquence « outils pour agir en tant que maire rural » où plusieurs élus ruraux partageront leurs expériences et les projets mis en place dans leur commune. Enfin, l’ADEME présentera le réseau Elus pour Agir. Cette rencontre permettra aux maires ruraux d’échanger avec les services préfectoraux de l’Etat, Enedis et GRDF.

Le colloque se conclura sur une présentation du dispositif du Grand Atelier par la Vice-Présidente de l’AMRF Fanny Lacroix et une discussion avec les quatre élus de l’AMR42 membres du Grand Atelier, sur le suivi et les actions que l’AMR42 va mettre en place sur la transition écologique.

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SAINT-POINT (71) INSTALLE DES PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES SUR SON HANGAR

Image mise en avant - SAINT-POINT (71) - Installe des panneaux photovoltaïques sur son hangar

Commune : Saint-Point
Département : Saône-et-Loire
Code commune : 71 470
Population : 400 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Transition écologique

Résumé du projet : Installation de panneaux photovoltaïques sur le toit du hangar communal

Contexte : Les conseillers municipaux, notamment la première adjointe très engagée en faveur de l’environnement, ont soumis leur volonté au maire d’installer des panneaux photovoltaïques dans la commune pour couvrir les besoins d’électricité des bâtiments communaux. Conscient que le mix-énergétique de sa commune est un vrai enjeu d’avenir, le maire accepte le projet. Il est décidé que 500 m2 de panneaux seront installés sur le toit du hangar appartenant à la municipalité.

Objectifs : Répondre aux besoins d’électricité de la population, s’engager dans la transition écologique.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Toute l’équipe municipale est très engagée dans le projet. Après plusieurs études de faisabilité et de rentabilité, tous les feux étaient au vert. Mais le hangar se trouvant dans le périmètre des 500 mètres du château Lamartine classé au titre des Monuments Historiques, la commune s’est retrouvée dans une situation complexe. Après 1 an et demi de procédure, Saint-Point a convaincu l’État. Les panneaux seront installés pour septembre 2023 et opérationnels en janvier 2014.

Année de réalisation : 2023

Durée de réalisation du projet : 2 ans

Coût financier : 50 000 euros

Ingénierie : Mairie de Saint-Point

Cofinancement : DETR, Appel à projet du département

Partenaires mobilisés : État, Département

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats : Autoconsommation collective d’électricité dans un rayon de 1 kilomètre, production d’électricité pour les bâtiments communaux qui s’étendra sûrement à l’avenir au camping et au lac de Saint-Point.

Difficultés rencontrées : Les panneaux se situent dans un rayon de 500 mètres du château Lamartine classé au titre des Monuments Historiques.

CONTACT

Nom du maire : Pierre-Yves QUELIN

Téléphone mairie : 03 85 50 54 84

Adresse e-mail mairie : mairie@saintpoint.fr

Site internet de la commune : https://www.saintpoint.fr/

Le conseil du Maire :

« On a plus le choix de s’engager dans les énergies renouvelables, la demande d’énergie va augmenter. Je conseille l’installation de panneaux photovoltaïques car de toutes les manières de produire de l’électricité cela reste la mieux adaptée malgré ses défauts. Il faut s’accrocher au niveau administratif mais c’est faisable. »

L’équilibre fragile entre transition écologique et préservation du patrimoine n’est pas nouveau, mais les exemples sur le terrain se multiplient. À Saint-Point, la détermination du maire et de son équipe a permis de faire valoir l’avenir énergétique de la commune.

Village de 400 habitants, Saint-Point est concentré sur des bâtiments situés à quelques centaines de mètres les uns des autres : l’église, la mairie, la salle des fêtes, l’école, le camping municipal, le lac, le hangar et le château Lamartine classé au titre des Monuments Historiques. Dès lors, installer des panneaux solaires sur un hangar situé dans les 500 mètres du château de Lamartine, c’était loin d’être gagné.

Arrivé à la tête de la commune en 2021 à la suite de la démission de l’ancienne maire, Pierre-Yves Quelin a tout fait pour répondre au mieux aux attentes de son équipe. Très attachés à l’environnement, les conseillers municipaux ont souhaité que Saint-Point se lance dans l’installation de panneaux photovoltaïques. « Le conseil municipal a évolué, ce n’est plus la même chose que lorsque mon grand-père était maire, ce ne sont plus des agriculteurs ou des natifs. Les préoccupations ne sont plus les mêmes. Aujourd’hui beaucoup d’élus et d’habitants travaillent en ville mais viennent habiter à Saint-point pour avoir leur bouffée d’air frais donc ils font tout pour avoir un bon cadre de vie », explique le maire.

Tous les feux techniques au vert

En 2020, les premières bases étaient lancées. Les études de faisabilité et de rentabilités ont démontré que le projet était une vraie opportunité pour la commune : pas de travaux à réaliser au niveau du bâtiment grâce à l’existence d’une solide charpente en bois et en métal, et la présence d’un transformateur ENEDIS qui se situe juste à quelques mètres du hangar.

Le plan de financement est rodé depuis trois ans : l’État et le Département ont accordé leurs subventions et la commune doit apporter environ 13 000 euros de fonds propres sur un budget de 50 000 euros.

Le combat administratif de Saint-Point

Situé dans un périmètre de 500 mètres autour du château de Lamartine, la commune ne pouvait commencer les travaux sans l’avis de l’ABF. Mais le résultat est sans appel : refus catégorique car les panneaux solaires sembleraient être visibles du site historique, gênants alors la vue sur le paysage environnant.

Coup de frein incompréhensible pour le maire, « je vous assure qu’on ne peut pas voir les panneaux du château, ils sont situés en contre-bas par rapport au monument et de grands arbres les cachent. » Malgré un rendez-vous précipité avec le préfet du département, Pierre-Yves Quelin n’a pas pu obtenir gain de cause. « La décision des Monuments Historiques vient de Paris, ce n’est pas de la compétence du préfet. Il n’a rien pu faire », explique le maire. Une décision d’autant plus difficile à accepter pour la commune qui a reçu un courrier de la préfecture quelques mois plus tôt l’invitant à agir davantage en faveur de la transition énergétique.

Contradiction que Pierre-Yves Quelin n’a pas hésité à démontrer devant le juge de première instance lorsque la commune l’a saisi pour contester la décision de l’ABF. Grâce à des images de drones, un dossier de preuves bien ficelé et une conviction sans faille du maire sur les bienfaits de ce projet pour Saint-Point, la justice a fini par donner son feu vert. « Je suis conscient que nous avons un monument historique qu’il faut absolument préserver mais ce n’est pas une raison pour mettre le village sous cloche. C’est notre avenir qui est en jeu », affirme le maire.

Défi relevé : répondre aux besoins d’énergie avec du renouvelable

Ce sont ainsi 500 m2 de panneaux solaires qui seront installés sur le toit du hangar communal au cours du mois de septembre pour une production d’électricité effective à partir de janvier 2024. Cette électricité alimentera la mairie, l’école, la salle des fêtes, le hangar et peut-être même le camping municipal dans quelques années. « Étant donné que l’école n’a pas besoin d’électricité juillet-août alors que c’est le moment où le camping en a le plus besoin avec l’arrivée des touristes, on réfléchit à un basculement de la production lors de cette période », explique le maire.

20 Fév. Rencontres nationales du Retour à la Terre et de l’avenir des Territoires

Image de l'Agenda - Rencontre

À Angers, École supérieure des agricultures, en présence de Fanny Lacroix, Vice-Présidente de l’AMRF en charge de la Transition Écologique

Comment les femmes contribuent-elles au renouvellement des générations et des pratiques agricoles ? Comment entreprennent-elles dans et pour les territoires ? Comment contribuent-elles aux transitions ? Pourquoi et comment favoriser le retour à la terre au féminin ?

1 journée pour comprendre, s’inspirer et rencontrer chercheurs, territoires, porteurs de projets, monde agricole, associations, structures d’accompagnement. 

20 intervenants, 350 participants.
Colloque, networking, atelier d’intelligence collective, lancement de la Fresque du retour à la terre, remise du Prix Femmes.Agricultures.Territoires…

Inscrivez-vous sur le site rnrtt.fr

LA COMMUNE RURALE, ESPACE POLITIQUE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Image mise en avant - Transition écologique

L’AMRF publie une contribution à la planification écologique avec des propositions concrètes et notamment la création d’une dotation aux aménités rurales.

Comprenons le trésor que constitue nos villages, pas seulement pour la ruralité, mais pour la Nation toute entière, pour faire société ensemble. Inspirons-nous de nos villages pour donner du sens à notre Nation, à son fonctionnement démocratique. Pour offrir de l’espérance à notre jeunesse. Pour garder ensemble un esprit de cohésion, de convivialité, mais aussi d’engagement et de combativité.

Pour cela l’AMRF propose :

– La création, en plus de la DGF, de la DAR (Dotation Aménités Rurales), qui sera accordée aux communes rurales. L’AMRF demande à être associée au travail de définition des critères qui guideront son attribution (espace, forêt, biodiversité, zones humides, citoyenneté active, etc.) 

– La redéfinition de la clé de répartition de l’IFER, qui doit répondre, de manière uniformisée, au principe de subsidiarité dans la gestion des impacts : 50% de l’IFER doit être attribuée à l’échelon communal.

L’ensemble des propositions dans la contribution 

MOUTIER-MALCARD (23) INSTALLE UN RÉSEAU DE CHALEUR PAR GÉOTHERMIE

Image mise en avant - MOUTIER-MALCARD (23) - Installe un réseau de chaleur par Géothermie

Commune : Moutier-Malcard
Département : Creuse
Code commune : 23 139
Population : 548 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Transition écologique

Résumé du projet : Isolation d’un ensemble de 3 bâtiments communaux (mairie, salle polyvalente et immeuble locatif) et création d’un réseau de chaleur par géothermie.

Contexte : Lorsque les deux chaudières à gaz et à fuel des bâtiments communaux devaient être remplacées, la commune a réfléchi à l’installation d’un réseau de chaleur plus vertueux pour l’environnement. Moutier-Malcard a alors contacté le Syndicat des énergies de la Creuse (SDEC) pour trouver une énergie renouvelable en mesure de chauffer la mairie, la salle des fêtes et un petit immeuble avec un local commercial et trois appartements. Ainsi, la mairie a décidé de se lancer dans la géothermie.  

Objectifs : Chauffer les trois bâtiments communaux avec une énergie renouvelable et avoir une baisse de la facture d’électricité d’environ 60%.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Dans un premier temps, la mairie a souhaité mieux isoler ses trois bâtiments communaux avant de mettre en place un réseau de chaleur par géothermie afin que ce dernier soit le plus efficace possible. Le SDEC s’est occupé de l’ingénierie, des appels d’offres pour le bureau d’études et les entreprises. Il est co-maître d’œuvre avec la mairie. Tous les dossiers de vérifications, de l’avancement et de facturation des chantiers sont montés par le syndicat.

Année de réalisation : 2023

Durée de réalisation du projet : 1 an

Coût financier :
600 000 euros HT
Autofinancement de 123 000 euros

Ingénierie : SDEC

Cofinancements : Subvention de 80%
DETR – 300 000 euros
DSIL – 120 000 euros
ADEME – 22 000 euros
SDEC – 35 000 euros

Partenaires mobilisés : État, SDEC

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats obtenus : 65% de gains de facturation énergétique.

Difficultés rencontrées : L’obtention des subventions a été fastidieuse. La commune a eu la réponse de la préfecture 6 mois après le début des travaux.

CONTACT

Nom du maire : Pierre GUYOT

Téléphone mairie : 05 55 80 60 44

Adresse e-mail mairie : mairie-moutier-malcard@orange.fr

Site internet de la commune : https://www.moutiermalcard.com/

Le conseil de l’élu :

” La géothermie est un système performant mais c’est le plus coûteux à l’investissement. Il faut avoir une vision sur le très long terme et ne pas hésiter à l’élargir sur d’autres bâtiments communaux voire même aux particuliers aux abords des puits. “

Cette petite commune de 500 habitants au nord de la Creuse n’a pas froid aux yeux. L’équipe municipale de Moutier-Malcard, engagée en faveur de la transition écologique, n’a pas hésité à changer d’énergie pour chauffer ses bâtiments.

Lorsque les deux chaudières à gaz et à fuel chauffant les bâtiments communaux ont montré des signes de fatigue, le maire a cherché une alternative écologique.

Pierre Guyot, maire de Moutier-Malcard, s’est d’abord penché sur la biomasse avec une chaudière à bois mais « s’il n’y a pas de politique de reboisement efficace, cette énergie n’est pas vraiment verte à mon sens. J’ai donc choisi la géothermie, un système plus couteux mais plus efficace. »

Accompagnée du SDEC (société qui conçoit, fabrique et commercialise une large gamme d’équipements en faveur de l’environnement), la commune s’est donc lancée dans l’installation d’un réseau de chaleur qui permettra de chauffer la mairie, la salle des fêtes et un petit immeuble accueillant un local commercial et trois appartements.

Un projet écologique de grande ampleur en ruralité

Avant de débuter la création de son système de chauffage central géothermique, le maire a insisté pour isoler les trois bâtiments communaux. « Nous avons souhaité d’abord monter un programme d’isolation et donc de sobriété énergétique pour que le projet ait vraiment du sens », explique le maire.

Pour Moutier-Malcard, l’aide du SDEC a été très précieuse. « Ils ont géré l’ingénierie de départ, c’était un pré-bureau d’études pour que le Conseil municipal puisse commencer à travailler sur le projet », souligne Pierre Guyot. Le syndicat s’est également chargé des appels d’offres pour le bureau d’études et les entreprises. Le maire explique qu’une triple vérification de l’avancement du chantier et des facturations est effectuée par la mairie, le bureau d’études et le SDEC, ce qui lui permet d’être plus serein.

Deux années de réflexion sur le projet

La mairie travaille depuis plus de deux années sur l’accomplissement de tous ces travaux. « Nous avions réfléchi à la mise en place de ce projet avant l’augmentation des prix de l’énergie dû à la crise ukrainienne. Le gain sur la facturation énergétique va donc être d’autant plus intéressant pour la commune, nous l’estimons à 65% et je pense qu’on atteindra notre objectif » assure Pierre Guyot.

La principale difficulté rencontrée par la commune a été les demandes de subventions. « Même si nous avons un bon rapport avec la préfecture, cela reste compliqué. Nous avons dû attendre un long moment. C’est seulement en 2022 que la préfecture a donné son feu vert. On a pris des risques totalement inconfortables pour une petite commune », précise le maire. En effet, la commune a reçu les arrêtés préfectoraux il y a quinze jours alors que les travaux ont débuté six mois auparavant. « Il a eu des nuits où j’ai eu du mal à dormir », se rappelle Pierre Guyot.

Pour un chantier d’une telle ampleur, le maire s’entoure de personnes expertes sur le sujet. « Un élu du Conseil municipal est un ancien maçon et vient vérifier régulièrement les changements. De mon côté, je m’y rends tous les mercredis matin pour la réunion de chantier », souligne le maire. Les travaux ont débuté en janvier et devraient s’achever en septembre pour une mise en route en octobre 2023.

SAINT-PIERREVILLE (07) A INSTALLÉ UNE CENTRALE SOLAIRE SUR LA TOITURE D’UN EPHAD

Image mise en avant - SAINT-PIERREVILLE (07) - A installé une centrale solaire sur la toiture d'un Ephad

Commune : Saint-Pierreville
Département : Ardèche
Code commune : 07 286
Population : 520 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Transition écologique

Résumé du projet : Installation d’une centrale photovoltaïque en autoconsommation sur la toiture d’un EHPAD.

Contexte : Guillaume Barras, conseiller municipal de Saint-Pierreville connaissait l’existence du dispositif Territoires à énergie positive (TEPOS). Il a partagé son idée de mettre des panneaux solaires sur le toit de l’EPHAD, et a expliqué au maire que l’opération pourrait être financée par l’État via la Communauté de communes Val’eyrieux dans le cadre du dispositif TEPOS.

Objectifs : Pour atteindre un objectif d’autoconsommation, les panneaux solaires ont été conçus pour couvrir 20% des besoins en électricité de l’établissement.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : La commune s’est associée à la Communauté de communes pour déposer un dossier de candidature au dispositif TEPOS. Plusieurs devis et études ont été menés. Le dossier a été retenu et la commune a obtenu 64 000 euros de subventions de l’État pour réaliser le projet. Un projet d’autoconsommation de cette taille n’existait pas encore. Le syndicat départemental d’énergie de l’Ardèche s’est chargé de l’appel d’offres et du suivi du chantier. Après un an de démarches et environ un an de travaux, 170 panneaux solaires ont été installés sur la toiture de l’EPHAD.

Année de réalisation : 2018

Durée de réalisation du projet : 2 ans

Coût financier : 85 000 euros HT

Ingénierie : Mairie de Saint-Pierreville et Communauté de communes Val’eyrieux

Cofinancements (prévu) : 64 000 euros – Dispositif TEPOS

Partenaires mobilisés (prévus ) : État, Syndicat départemental d’énergie de l’Ardèche

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats obtenus :L’établissement a déjà fait 5 000 euros d’économies chaque année sur le budget électricité. À partir de 2023, la mairie estime que les économies réalisées seront de 10 à 15 000 euros par an au vu du contexte de tensions des prix de l’énergie.

Difficultés rencontrées : Le site est classé « établissement recevant du public » de 3ème catégorie, avec des locaux de sommeil. Il y avait donc d’importantes exigences à respecter pour garantir un accès optimal des pompiers à l’établissement. Des études ont également été menées pour analyser le surpoids des panneaux sur les charpentes.

CONTACT

Nom du maire : Florent DUMAS

Téléphone mairie : 04 75 66 60 14

Adresse e-mail mairie : secretariat@saint-pierreville.fr

Site internet de la commune : https://saint-pierreville.fr

Personne en charge du projet : Guillaume BARRAS

Fonction : Conseiller municipal

Le conseil de l’élu :

” Il faut aller vers des dispositifs innovants car ils permettent d’obtenir davantage d’aides qu’un projet plus traditionnel qui doit s’auto-financer “

170 panneaux solaires installés sur le toit de l’EPHAD de la commune.
C’est le projet dans lequel Guillaume Barras, conseiller municipal de Saint-Pierreville, a réussi à lancer sa commune en 2017.

Six ans plus tard, la production d’électricité s’élève à 22% des besoins de l’établissement et permet de réaliser des économies non négligeables. « Ce projet novateur a permis à l’EPHAD de réaliser 5 000 euros d’économies chaque année et avec le contexte de tensions des prix de l’énergie on estime qu’il réalisera entre 10 et 15 000 euros d’économies en 2023 et dans les années qui suivent » indique Guillaume Barras.

Les Territoires à énergie positive

Dans le cadre du dispositif Territoires à énergie positive (TEPOS) à l’échelle de la Communauté de communes Val’eyrieux, Saint-Pierreville a décidé de présenter son projet emblématique au ministère de l’environnement. « Après plusieurs devis et études réalisés, notre dossier a été retenu et nous avons obtenu pas mal de financements publics » raconte le conseiller municipal. En effet, l’État a financé à 80% les 80 000 euros de travaux à effectuer. Après un an de démarches, les travaux ont démarré.

« Ça n’a pas été simple car un projet d’autoconsommation de cette taille n’existait pas encore et il a fallu défricher nos demandes de raccordement au niveau d’ENEDIS. De plus, le site étant classé ”établissement recevant du public” nous avons dû aménager des espaces libres en périphérie pour les pompiers » explique Guillaume Barras.

Avant le début des travaux, la mairie a réalisé des études sur la structure du bâtiment afin de savoir si les charpentes étaient en mesure de soutenir le surpoids des panneaux solaires. Le conseiller municipal indique que le coût de ces études s’est élevé à 5 000 euros, et qu’il n’est pas compris dans l’estimation du prix des travaux (80 000 euros).

56 mégawattheures par an

Avec 285 m² de surface de panneaux solaires, l’établissement dispose de 56 mégawattheures par an entièrement utilisés par l’EPHAD. Le projet a été dimensionné pour que toute l’énergie produite soit consommée sur place.

Pour obtenir le bon nombre de panneaux solaires à poser et la puissance nécessaire, une phase d’études avec des mesures sur site a eu lieu pour caractériser le besoin journalier de l’établissement. « Plusieurs mouchards ont été positionnés et on a enregistré 3 ou 4 mois de consommation pour dimensionner la partie solaire par rapport au besoin » se rappelle Guillaume Barras.

Aujourd’hui, la commune réfléchit à plusieurs projets d’autoconsommation collective. D’ici la fin du mandat municipal, Saint-Pierreville souhaite positionner un panneau solaire sur la toiture de son église et implanter une ombrière sur le parking de l’EPHAD.

SAINT-MÉDARD-DE-GUZIÈRES (33) INSTALLE UNE OMBRIÈRE PHOTOVOLTAÏQUE QUI RÉCUPÈRE L’EAU DE PLUIE

Image mise en avant - SAINT-MÉDARD-DE-GUZIÈRES (33) - Installe une ombrière photovoltaïque qui récupère l'eau de pluie

Commune : Saint-Médard-de-Guzières
Département : Gironde
Code commune : 33 447
Population : 2 413 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Transition écologique

Résumé du projet : La commune a obtenu le Prix Territoria 2022 avec l’implantation de deux ombrières photovoltaïques sur le parking du stade municipal qui produisent de l’électricité mais aussi récupèrent l’eau de pluie pour arroser le terrain de football et fournir de l’eau aux pompiers sans pomper la nappe phréatique.

Contexte : La commune a été contacté par le Syndicat Départemental Énergies et Environnement de la Gironde (SDEEG) et a accepté d’implanter des ombrières sur deux surfaces de son territoire.

Objectifs : Avoir des grandes surfaces ombragées, produire de l’énergie verte, récupérer de l’eau pluviale pour arroser les terrains de football et de rugby, et fournir de l’eau aux pompiers.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Le SDEEG a démarché la commune pour savoir si elle était intéressée par l’implantation d’ombrières sur son territoire. Il fallait des surfaces de 500 m². Saint-Médard-de-Guzières a trouvé deux emplacements : le parking de son stade municipal et son terrain de pétanque. Pour le moment, deux ombrières photovoltaïques ont été implantés sur le parking du stade et le terrain de pétanque est toujours en cours d’études sachant qu’il se trouve dans une zone inondable.

Année de réalisation : 2022

Durée de réalisation du projet : 3 ans

Coût financier : Aucun

Ingénierie : SDEEG

Cofinancements : Non

Partenaires mobilisés : SDEEG – Investissement de 130 000 euros

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats obtenus : Parking couvert, production d’électricité donc pas d’importation, et récupération de l’eau pluviale.

Difficultés rencontrées : Aucune

CONTACT

Nom du maire : Mireille CONTE JAUBERT

Téléphone mairie : 05 57 56 45 45

Adresse e-mail mairie : s.mairie@saintmedarddeguizieres.fr

Site internet de la commune : https://www.saintmedarddeguizieres.fr/

Le conseil du Maire :

“Mettre des ombrières photovoltaïques sur sa commune va dans le sens de tout ce qu’on nous demande. Ça ne représente aucune difficulté de mise en œuvre et les avantages sont multiples.”

La commune de Saint-Médard-de-Guzières a obtenu le Prix Territoria Or 2022 pour son projet d’ombrières photovoltaïques. Un projet écologique en tous points : il permet à la commune de produire de l’énergie verte et de récupérer de l’eau pluviale.

Seule commune rurale à avoir obtenu une distinction lors du Prix Territoira 2022, Saint-Médard-de-Guzières a réalisé un projet très innovant. Mises en service en décembre 2022, deux ombrières ont été installées sur le parking du stade municipal de football, soit sur une surface de 490 m².

Cet aménagement permet en outre à la mairie de récupérer l’eau de pluie grâce à des canalisations. Elle est ensuite stockée dans une réserve d’eau enterrée. La ressource est utilisée par les pompiers ou permet d’arroser le terrain de football sans pomper la nappe phréatique.

Grâce au photovoltaïque, la commune obtient une énergie renouvelable située au plus près des zones de consommation. L’électricité produite équivaut à la consommation de 40 foyers, et Mireille Conte Jaubert, maire de la commune, précise que « la production va très probablement augmenter à l’avenir. »

Le projet a vu le jour grâce au SDEEG, le syndicat départemental a contacté la commune pour implanter ces panneaux solaires. La commune a accepté d’en accueillir sur deux surfaces : le parking du stade municipal et le terrain de pétanque, mais pour le moment seul le parking en est équipé. Le SDEEG a financé tous les travaux pour un montant de 130 000 euros et verse un petit loyer annuel à la commune.

Pour 2023, le terrain de pétanque devrait lui aussi obtenir son ombrière avec le même système pour récupérer l’eau de pluie afin d’arroser le terrain de rugby qui se trouve à côté. Les études sont en cours pour déterminer si une implantation est vraiment possible, sachant que l’emplacement se trouve en zone inondable.

Un projet vert qui permet à la commune d’injecter de l’électricité dans le réseau sans importation, « une démarche avec un vrai impact écologique » conclut Mireille Conte Jaubert.