LIVRE DÉLIVRE À CENDRAS (30) LA LECTURE COMME VECTEUR DE LA CULTURE

Commune : Cendras
Département : Gard
Code commune : 30 077
Population : 1600 habitants
Superficie : 1300 Ha

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

Résumé du projet : 14ème édition de l’événement Lire Délivre

Contexte : Chaque année, la commune de Cendras organise l’évènement Lire Délivre pour lier habitants et culture à travers la lecture. En 2024, le thème porte sur le numérique et les réseaux sociaux

Objectifs : Partager le plaisir de lire et inciter à la lecture en ouvrant le dialogue avec les parents pour leur permettre de mieux aborder le sujet du numérique et l’utilisation des réseaux sociaux avec leurs enfants. Partager un moment convivial entre habitants du village.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Du 29 au 30 novembre Place Salvator Allende à Cendras, avec un salon, des espaces de restauration et des spectacles dans divers lieux culturels de la commune le soir

Année de réalisation : 2024

Durée de réalisation du projet : Annuel depuis 14 ans

Coût financier :
3500 €

Ingénierie : mairie de Cendras

Cofinancement (prévu) : la mairie assume seule le volet financier du projet

Partenaires mobilisés (prévus) : Libraires, APE parents d’élèves, membres de la commune 

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : Instaurer un esprit de cohésion entre les habitants et développer le vivre-ensemble dans la commune.

Difficultés rencontrées : De moins en moins nombreuses depuis que l’événement est installé dans le paysage local. Cependant, le maire reconnaît qu’il est parfois difficile de renouveler le choix de la thématique et qu’il faut se démener pour trouver des intervenants appropriés et compétents sur le sujet du thème choisi.

CONTACT

Nom du maire : Sylvain André 

Téléphone mairie : 04 66 30 40 72

Adresse e-mail mairie : mairie-cendras@wanadoo.fr

Site internet de la commune :
https://www.cendras.fr

Le conseil du Maire :

« Je suis convaincu des bienfaits de la culture de la proximité et du fait que les temps d’échange, de vivre-ensemble et de convivialité sont essentiels en ces périodes troubles où les idées extrêmes prennent de plus en plus de place. »

Un évènement culturel annuel

Comme chaque année, le salon Lire Délivre revient du 29 au 30 novembre à Cendras, commune rurale du Gard, pour promouvoir la lecture à ses 1620 habitants et promouvoir la culture à travers les livres.

Pour cette 14ème édition, la thématique du salon portera sur une problématique moderne : le numérique et la place des écrans et de l’intelligence artificielle dans nos vies. 

Après plusieurs années consacrées aux thèmes de la poésie, de l’exil ou de l’amitié, Sylvain André, maire, a décidé de concentrer l’événement autour de l’utilisation du numérique et de l’IA. En mettant en avant la lecture à travers un moment convivial et familial, il souhaite ouvrir les plus jeunes à la culture et établir un dialogue entre les familles au sujet de l’utilisation des smartphones et des réseaux sociaux. 

Promouvoir la lecture comme moyen d’émancipation

Au programme, deux jours d’animations dans une ambiance chaleureuse avec en ouverture, un apéro dinatoire et une pièce de théâtre humoristique. 

Des intervenants seront présents pour débattre après une conférence sur l’utilisation des écrans chez les enfants, et en appui sur une application à base d’IA les visiteurs seront invités à découvrir le dernier livre de Gilles Roumieux, l’auteur de la série de livres « Touche pas à… ». Une série de livres destinée à donner la parole aux élèves sur le harcèlement, l’assassinat de Samuel Paty ou encore la démocratie. Des conteurs seront présents pour faire découvrir la lecture aux plus petits, mais aussi donner aux parents des idées de cadeaux à l’approche des fêtes de Noël. Le but pour le maire n’étant pas de créer de la culpabilité au sujet du numérique, mais plutôt d’ouvrir le dialogue à ce sujet et promouvant la lecture comme moyen d’ouverture à la culture, voire comme vecteur de partage face aux enjeux socioculturels.

Plus que jamais, le centre associatif socioculturel de la commune de Cendras portera bien son nom en accueillant Lire Délivre, véritable agence culturelle. Plus qu’un salon, l’événement est un espace d’échanges et de rencontres. L’occasion pour les visiteurs, qui sont plusieurs centaines à venir chaque année, de se retrouver autour d’une soupe chaude ou d’un repas convivial avant de terminer le week-end sur un concert jazz et folk tout en douceur. De quoi réchauffer la commune de Cendras en cette période hivernale. 

VIOLENCES INTRAFAMILIALES – LES MAIRES RURAUX, PREMIERS MAILLONS DE L’ACTION

Image mise en avant - Communiqué de presse

L’Association des Maires Ruraux de France informe de son engagement en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes à l’occasion de la Journée Internationale pour l’Éviction des Violences à l’Égard des Femmes. 

Elle mène un travail à travers le programme ERRE (Élus ruraux relais de l’égalité) et notamment une série d’actions de sensibilisation à l’occasion de cette journée grâce à plusieurs manifestations dans le monde rural. 

Plusieurs événements sont organisés sur les communes rurales afin de favoriser le dialogue, la sensibilisation, et l’engagement des élus et des citoyens

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LIBERTÉ COMMUNALE ET RURALITÉS – LES MAIRES RURAUX RENCONTRENT LE PREMIER MINISTRE

Image mise en avant - Communiqué de presse

L’Association des maires ruraux de France a rencontré ce lundi 18 novembre le Premier Ministre, Michel Barnier. Cette rencontre a permis d’évoquer plusieurs sujets majeurs pour les élus et la ruralité comme l’urgence de modifier la donne pour la rénovation du bâti dégradé avec la demande de la création d’une Agence nationale de la rénovation rurale. Autre sujet clé du monde rural, l’accès aux soins et la promotion des solutions qui fonctionnent comme la délégation de taches.

La délégation a évoqué la situation financière des communes rurales pour rappeler l’insupportable écart en matière de dotation entre urbains et ruraux, preuve que l’opposition entre ruralité et urbanité est à réduire d’urgence par une réforme de la DGF en introduisant la notion d’espace. Les élus ont donc proposé la création d’une dotation Aménités rurales pour toutes les ressources qu’elles administrent et ont fait part d’une réflexion sur une contribution citoyenne.

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MERCOSUR – NON À LA FRAGILISATION DU MONDE RURAL ET DE SES ÉLEVEURS

Image mise en avant - Communiqué de presse

L’Association des maires ruraux de France a été sensibilisée dans de nombreux territoires par des éleveurs qui s’inquiètent du sort de leur activité économique en marge des échanges sur le Mercosur. La qualité alimentaire de la production agricole française ne doit pas être fragilisée par des accords qui mettraient nos agriculteurs dans une position difficile vis-à-vis d’un modèle économique déjà largement impacté. De plus, cet accord risque d’altérer la qualité alimentaire en raison d’intrants autorisés par d’autres pays, quand la réglementation européenne les interdit.

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DUN (09) MISE EN PLACE D’UN VÉHICULE EN AUTOPARTAGE

Commune : Dun
Département : Ariège
Code commune : 09 107
Population : 536 habitants
Superficie : 4141 Ha

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Mobilité, Transition Écologique

Résumé du projet : Installation d’un véhicule utilitaire électrique en autopartage

Contexte : La commune de Dun est une commune de montagne éloignée des principaux bourgs. Le maire a souhaité y remédier en offrant une alternative aux nombreux trajets faits en véhicule individuel. La commune a obtenu, avec l’aide de l’AMRF, d’être éligible à une mesure initialement réservée aux EPCI.

Objectifs : Installer un véhicule électrique de type utilitaire en autopartage sur la commune pour permettre le covoiturage et réduire le nombre de voitures en utilisation. L’installation d’une borne de recharge supplémentaire et le choix d’un véhicule électrique s’inscrit aussi dans la transition écologique.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Depuis sa campagne électorale en 2020, le maire avait ce projet en tête. Lors d’une réunion en 2022, l’idée a été proposée à la population, très enthousiaste. Depuis, la municipalité et Florent Pauly luttent pour obtenir les financements nécessaires.

Année de réalisation : 2024

Durée de réalisation du projet : Première réunion publique en 2022 et finalisation attendue pour fin 2024

Coût financier :
63 135 € TTC

Ingénierie : Clem’ et mairie de Dun

Cofinancement (prévu) : Fond Vert mobilité rurale 26 497 € / Aide régionale via le Dispositif d’Innovation et d’Expérimentation 15 898 €

Partenaires mobilisés (prévus) : Clem’ (entreprise qui propose une application pour les véhicules en autopartage)

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : Mise en place de trajets en covoiturage et réduction du nombre de trajets individuels et du nombre de voitures en stationnement sur la commune.

Difficultés rencontrées : La recherche de subventions a été un long combat auprès des administrations concernées, avec d’abord la lutte pour obtenir, à l’échelle d’une commune rurale, le Fonds vert “Développement des mobilités durables en zones rurales” issue du Plan France ruralités grâce à l’action de l’AMRF, puis l’obtention d’une aide régionale encore incertaine.

CONTACT

Nom du maire : Florent Pauly

Téléphone mairie : 09 77 33 46 65

Adresse e-mail mairie : mairie-dun@orange.fr

Site internet de la commune :
https://www.dun.fr

Le conseil du Maire :

« Parfois la croisade auprès des services de l’État est indispensable pour aller au bout d’un projet et obtenir les subventions nécessaires »

Depuis son élection en 2020, Florent Pauly, maire de Dun en Ariège, cherche à permettre à ses 500 habitants de se déplacer librement dans une zone où la voiture est indispensable. En effet, Dun est la seule commune de son EPCI à être considérée comme une commune de montagne et son éloignement des plus grands bourgs l’isole des solutions de transports en commun. Or le modèle du “tout-voiture” impacte la commune et ses habitants, puisqu’il demande beaucoup de place pour stationner les véhicules, mais aussi des ressources financières importantes en essence et en entretien, sans compter l’impact écologique de l’usage de la voiture thermique.

Un projet innovant

Le projet d’autopartage fonctionne à l’aide d’une application développée par l’entreprise Clem’, celle-ci permet de réserver le véhicule pour la période souhaitée et de payer la location. Le maire avait pu observer ce dispositif à l’œuvre dans la commune de Villerouge-Terménès dans l’Aude qui propose l’autopartage depuis quelques années, permettant d’économiser près de quatre tonnes de CO2 par an pour 30 000 km parcourus.

En choisissant, un modèle d’utilitaire avec au moins cinq places de type Peugeot Partner ou Renault Kangoo, le coût de la location sera réduit grâce à la volonté de la mairie de proposer une solution abordable et facilement partageable entre les occupants. La location pourra se faire sur des périodes de deux heures ou d’une demi-journée, permettant aux habitants d’aller faire les courses au marché avec leurs voisins, etc. Le maire cherche aussi à attirer un public plus jeune qui pourrait se déplacer en groupe sans dépendre de la voiture familiale. La faible cotisation, et le coût plus faible de l’électricité fera que son usage sera bien moins cher que le déplacement en voiture thermique individuelle.

Mais des fonds difficilement trouvables…

Comme dans de nombreux autres projets, la recherche d’un soutien financier est longue et fastidieuse, surtout pour les communes rurales. Aussi,Florent Pauly tient à souligner le travail de l’AMRF dans l’obtention du fond vert mobilité normalement réservé aux communautés de communes. Au total, le fond vert représente plus de 40 % du coût du projet avec 26 500 € investis. Un financement de la région est aussi attendu à hauteur de 16 000 €, mais le maire craint que ses tractations intenses ne suffisent pas et que la région revoit à la baisse sa participation. Les 12 000 € restants proviennent de la commune pour atteindre la somme globale d’environ 53 000 € hors taxe, ce qui est un projet de grande ampleur pour la commune de 536 habitants.

Optimiste, le maire prévoit une finalisation du projet en décembre 2024 lorsque tous les financements auront été réunis : “plus tôt le devis est déposé, mieux c’est”. D’après lui, les travaux seront rapides étant donné qu’une borne de recharge existe déjà dans le village et que le véhicule sera installé directement à côté. Cependant tout dépend de l’obtention des subventions. À l’avenir, Florent Pauly souhaiterait installer un abri pour préserver le véhicule qui sera stationné en plein air. Pour faire face au changement climatique, Dun passe à l’électrique.

ARMÉNIE – LA VISITE DU PRÉSIDENT MICHEL FOURNIER

Une délégation d’élus de l’Association des Maires Ruraux de France composée de Michel Fournier, président, Bruno Bethenod, président AMR21, d’Éric Février, Maire de Saint-Mamet-la Salvevat et vétérinaire ainsi qu’Helene Brégier-Brochet collaboratrice s’est rendue en Arménie.

Une terre connue de la délégation qui compte bien obtenir un soutien du gouvernement Arménien pour faire aboutir un projet ambitieux dans la Région du Tavush (Nord Arménie). 

En effet, au-delà du renouvellement du protocole entre l’Amrf et les Maires Ruraux Arméniens, l’objectif était de présenter aux dirigeants de ce pays le projet de laiterie et de production de fromages (traditionnels locaux et raclette) avec un centre de formation agricole pour adultes porté par l’Amrf dans la région du Tavush (Nord Arménie). Lors de leurs voyages précédents, les élus ruraux de l’Amrf se sont rendus compte que les laiteries construites actuellement sont surtout des projets financiers avec un cheptel de 200 bêtes sans aucune retombée économique locale directe pour les producteurs. 

À noter également que la plupart des produits laitiers de ce pays sont fabriqués à partir de poudre de lait (héritage soviétique). De plus, le nombre d’hectares de terres arables tend à diminuer en raison du délaissement par les propriétaires avec un enfrichement des parcelles. 

Autre sujet majeur, de nombreux enfants arméniens ont des problèmes dentaires liés à la surconsommation de sodas et autres boissons sucrées.

Forts de ces constats, les élus ruraux via ce projet de laiterie fromagerie veulent redistribuer la valorisation de la production directement aux éleveurs producteurs.  Un travail sur le foncier doit aussi être mené pour réinvestir les parcelles délaissées. Des circuits courts seront à développer et particulièrement avec les cantines scolaires complétés par des distributions de lait directement dans les écoles.

Pour ce faire, un groupe de 10 éleveurs arméniens s’engagent dans cette démarche, espérant ainsi obtenir des revenus financiers convenables. Outre le bâtiment abritant la laiterie fromagerie et le centre de formation Vanik Berberian, l’ancien président de l’AMRF (propriété d’Emma Hakobyan à l’origine de ce projet), déjà existant, la coopérative va investir dans une salle de traite collective avec insémination du cheptel local et particulièrement la brune du Caucase (tout en préservant cette race locale). Des contacts avec le centre d’insémination des Vosges sont déjà en cours pour fournir des doses à des prix défiants toute concurrence afin d’améliorer la production laitière de la race. 

Une réflexion est également menée pour faire venir de la génétique en acheminant des animaux (génisses pleines) achetés en France. Quatre éleveurs de ce même groupement (3 bovins et 1 caprin) construiront individuellement une étable avec salle de traite.

Outre la production de fromages traditionnels, cette coopérative compte produire du fromage à raclette, une nouveauté pour ce pays. En effet, ce fromage a pour qualité la conservation longue permettant ainsi le stockage du lait.

Quant aux formations adultes celles-ci pourront s’ouvrir à d’autres éleveurs au-delà du groupe initial. Des formations sur la production laitière, l’intensification fourragère, l’alimentation, la qualité du lait, le sanitaire et la génétique …seront ainsi dispensées.

Plusieurs rendez-vous ont rythmé ce voyage :

⁃    Présentation du Programme Alimentaire Mondial (WFP)

⁃    Rencontre avec le vice-Ministre de l’administration territoriale et des infrastructures M. Terteryan

⁃    Entretien avec le Recteur de l’université Agraire et la vice- ministre de l’Éducation Mme Svadjyan

⁃    Échange avec la vice-Ministre de l’économie en charge de l’agriculture Mme Tatevik Sargsyan 

Avec le soutien de l’ambassade de France en Arménie et accompagné par des partenaires privés ce projet a vocation économique, sociale et solidaire à toute les chances d’aboutir !

En effet, la Fromagerie Delin (Côte d’Or) par le biais de son dirigeant Philippe Delin a d’une part accueilli pendant 3 mois Emma Hakobyan, future directrice afin de lui transmettre les techniques d’enseignement de la fabrication du fromage et d’autre part s’est rendu lui-même sur le sol arménien dans la région du Tavush à la rencontre des éleveurs dans l’objectif de mettre en place un contrat avec les bonnes conditions de production d’un lait de qualité. Un soutien technique important de cette entreprise, future actionnaire de la coopérative. De son côté, la société SEB a quant à elle fait don de 200 appareils à raclette à l’Amr21 pour lancer la consommation. L’ensemble sera ensuite remis à la future coopérative.

Pour compléter ce séjour, les élus ont rencontrés une autre délégation de maires de la Région Auvergne Rhône Alpes en visite dans la région du Syunik pour conforter leur jumelage notamment avec la ville de Goris. Cette mission a été également l’occasion d’initier de nouveaux partenariats de coopération décentralisée entre les collectivités d’Auvergne Rhône Alpes et de la région du Syunik.

Tous ces déplacements furent accompagnés par M Olivier Decottignies, ambassadeur de France en Arménie et ses équipes, Marie Lorgeoux, attachée de coopération et Taisya Hovhannisyan, attachée de presse et communication, permettant ainsi des échanges fructueux avec ce pays en vigilance permanente de son voisinage Azerbaïdjanais.

Si vous souhaitez soutenir ce projet audacieux Franco-Arménien, n’hésitez pas à contacter Bruno Bethenod, Président de l’association des Maires Ruraux de Côté d’Or.

L’Arménie compte sur nous !

BELLE ALLIANCE – NON AU DÉMANTÈLEMENT DE LA POLITIQUE D’INCLUSION NUMÉRIQUE DANS LES TERRITOIRES

Image mise en avant - Communiqué de presse

En 2018, dans la suite du plan France Très haut débit, l’État français a poursuivi l’ambition de modernisation du pays avec le programme 100% dématérialisation des services.
En écho, la « stratégie nationale pour un numérique inclusif », construite avec les collectivités territoriales était lancée. Objectif : conduire un plan national visant l’accès au numérique pour tous, dont France Stratégie estimait qu’il génèrerait un gain moyen de 1,6 milliard d’euros par an.

En 2020, la crise du COVID mettait en évidence le besoin de personnes formées pour accompagner la population aux usages du numérique. 3500 à 4000 Conseillers Numériques France Service ont été ainsi progressivement déployés sur le territoire.

Aujourd’hui, au moment même où se signent les feuilles de route « France Numérique Ensemble » instaurées en 2023 afin de généraliser le plan d’autonomie numérique des Français sur l’ensemble du territoire, le projet de loi de finances 2025 porte un coup d’arrêt à cette politique partenariale pour l’inclusion numérique.

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36 000 COMMUNES – NOVEMBRE 2024

Image mise en avant - 36000 communes n°420

LE JOURNAL DES MAIRES RURAUX

Mensuel de 24 pages, 36 000 Communes entend aider les maires ruraux à se tenir informés de l’actualité nationale en leur apportant une information précise et ciblée. Fidèle aux valeurs d’indépendance de l’AMRF, ce journal porte un regard critique sur l’actualité. Il a vocation à donner aux maires ruraux les outils pour influer sur les décisions qui concernent la ruralité.

Le journal est aussi un lieu d’échanges, rendant compte des actions menées par les maires ruraux dans leur commune ou dans leurs associations départementales. Tiré à plus de 15 000 exemplaires, il est adressé aux adhérents de l’AMRF ainsi qu’à tous les parlementaires, les Conseils généraux et les Conseils régionaux.

N°420 – « Gaviscon, Spasfon et Doliprane »


ÉDITO

Michel Fournier,

président de l’AMRF

Notre Congrès des Maires Ruraux à Saint-Julien est, de l’avis de tous les participants, que ce soit le Président du Sénat, du Département, de la Métropole, de la Région, et y compris les invités ministériels, un moment d’échanges et de travail des plus riche !

La motion finale mettant en valeur l’intérêt fondamental de la proximité, représentée au premier échelon par la Commune et le Département, pour nos administrés, a semble-t-il donné certaines aigreurs d’estomac, suivies de maux de ventre, puis de fortes fièvres à d’autres structures qui se sentent mises à l’index de nos réflexions.

D’une part, ce sentiment d’exclusion n’est pas justifié.

D’autre part, il faut que chacun dans la place qu’il occupe, en cette nouvelle organisation territoriale imposée par la trop fameuse loi dite NOTRe, évite de se mettre la tête dans le sable.

En effet, si tout n’est pas à jeter, il demeure certaines réalités partagées par beaucoup de nos concitoyens dans nos ruralités qui ont un sentiment d’exclusion, d’abandon et surtout d’iniquité de traitement au niveau des services tels que la médecine, l’économie, la mobilité… pour n’en citer que quelques-uns.

En faire état et se battre pour améliorer cette situation fait partie de notre ADN et nous n’en changerons pas !

Pour rappel, c’est également dans nos territoires que bon nombre de réponses actuelles et pour l’avenir peuvent se faire car nous possédons les fondamentaux de la vie que sont les ressources air, eau, forêt, terre, alimentation et cadre de vie !

Alors les procès d’intention qui nous sont faits et qui veulent nous culpabiliser tout en nous associant à des mouvements surfant sur nos revendications légitimes ne peuvent aboutir qu’à un seul diagnostic et une seule prescription : pour les maux d’estomac, prendre du Gaviscon, pour les maux de ventre, prendre du Spasfon et pour la fièvre et les maux de tête, utiliser à forte dose du Doliprane !

Et à l’inverse de ce dernier médicament, agissons en proximité, pendant qu’il est encore temps.

Affiche 36 000 Communes - N°420

Consultez quelques extraits :

> Sommaire

À lire en intégralité sur le site :

LE RETOUR DES DOLÉANCES

Les maires ruraux de France publient la synthèse des Cahiers de doléances et de propositions de 2019 lors de la crise des Gilets jaunes

Le Premier Ministre Michel Barnier a demandé à ses équipes de rouvrir les cahiers de doléances citoyens de la crise des « gilets jaunes » qui avait secoué le pays entre 2018 et 2019. L’Association des maires ruraux de France, à l’origine de l’ouverture des mairies pour permettre l’expression des citoyens publie la synthèse et le dossier de presse remis à l’époque lors de la journée du 14 janvier 2019 où Vanik Berberian, président de l’époque, accompagné de Michel Fournier, président actuel, et de nombreux maires ruraux ont remis l’intégralité à la Présidence de la République, celle de l’Assemblée Nationale, du Sénat et du Cese.

> Retrouver la synthèse
> Retrouver le dossier de presse

STATUT DE L’ÉLU = DÉMOCRATIE LOCALE : C’est MAINTENANT qu’il faut créer les conditions d’engagement aux Municipales de 2026 !

Image mise en avant - Communiqué de presse

En 2026, auront lieu les élections qui renouvelleront l’ensemble des conseils municipaux de France, sentinelles de la République et premiers maillons de la démocratie locale. Le mandat municipal est passionnant et 69,3% des maires revendiquent leur satisfaction en tant qu’élu. Néanmoins, de plus en plus de difficultés rencontrées au quotidien dans l’exercice du mandat viennent ternir ce bel engagement (31,40% des maires déclarent faire face à un début d’épuisement). Il n’est plus possible d’ignorer l’alerte donnée par les élus municipaux. […]

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