CHAMPLAN (91) RELEVE DEPUIS PLUSIEURS ANNEES LE DEFI DE L’EDITION D’UN MAGAZINE COMMUNAL

Image mise en avant - Champlan (91) – Magazine communal

Depuis 2008, la commune de Champlan dans l’Essonne édite son propre magazine communal au format papier.

Le titre, La Plume de Champlan, est publié en moyenne 3 fois par an et rencontre un vrai succès auprès des habitants.

À chaque fois, c’est l’ensemble des services municipaux et des élus qui participent activement à sa création.

Grâce à cet important travail, la commune a fait paraitre le 35ème numéro au mois de juin 2022.

La Plume de Champlan est un outil de communication très important pour la mairie. « Le magazine nous permet d’informer le public des actions menées par la mairie, notamment des sujets sur lesquels les habitants ne savent pas nécessairement que nous agissons », explique Christian Leclerc, maire de Champlan. Par exemple il a récemment, obtenu après un long combat, la possibilité que soit ouverte une gare du RER C dans la commune. Un article sur ce point devrait figurer dans le prochain numéro, afin de valoriser le travail de la mairie auprès des habitants.

Un investissement temporel important

« Nous prenons vraiment beaucoup de plaisir à éditer La Plume de Champlan, même si cela peut parfois être chronophage », détaille Christian Leclerc. En effet, pour cette petite commune de 2 000 habitants qui n’a pas d’employés dédiés spécifiquement à la réalisation du magazine, il est parfois compliqué de publier régulièrement un titre d’une quarantaine de pages. « C’est pour cela que nous ne nous sommes pas fixés de calendrier, nous essayons en moyenne de publier 3 à 4 numéros par an en fonction du temps que chacun peut y consacrer » continue-t-il.

Le financement du magazine est entièrement à la charge de la commune. « Nous vendons parfois des pages de pub dans certains numéros afin de réduire le coût », précise Tristan Tramoni, responsable du service culture, sports, communication et événementiel.

Un travail d’équipe

Pour réussir à éditer le magazine, l’énergie des élus, des services municipaux et du maire sont mobilisées. « J’ai toujours adoré la photographie, dès que je me déplace quelque part dans le cadre de mes fonctions, je prends donc des photos qui serviront ensuite à illustrer un article », explique Christian Leclerc.

En ce qui concerne la partie rédactionnelle, chacun participe. Il n’y a pas une seule personne en charge de la rédaction, en fonction des sujets c’est celui ou celle qui est le plus à même d’en parler qui va avoir la responsabilité de l’écriture. « On essaie à chaque fois de produire des articles détaillés et complets qui permettent une bonne compréhension des enjeux du sujet. Il y a aussi des brèves pour les informations moins denses », détaille le maire de Champlan. La conception graphique et l’impression sont quant à elles réalisées via un prestataire extérieur.

La distribution du magazine

« Chaque mois nous tirons 1 500 exemplaires du magazine », témoigne Tristan Tramoni. Pour la distribution le système a évolué au cours du temps. « Avant, nous passions par un organisme mais il y avait certains habitants qui ne le recevaient pas. C’est pourquoi maintenant ce sont les élus qui s’en occupent, cela permet de renforcer le contact avec tout le monde », explique Christian Leclerc.

Certains exemplaires sont aussi directement mis en libre-service à la mairie et d’autres sont envoyés à la bibliothèque associative. Une version numérique du magazine est aussi disponible sur le site de la commune.

Le maire estime aujourd’hui que La plume de Champlan est un véritable succès. « Souvent, des habitants viennent nous voir pour savoir quand va sortir le prochain numéro. Ils sont toujours très contents de lire sur ce qui est fait pour animer la commune », conclut-il.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site internet de la commune

> Numéro 35 de Juin 2022

Christian Leclerc

Maire de la commune de Champlan

«Un magazine communal doit retracer la vie de la commune, il faut qu’il s’adresse directement aux habitants. C’est aussi un outil très précieux pour mettre en lumière l’action de la mairie surtout sur des sujets où celle-ci n’est pas toujours très visible.»

AUGER-SAINT-VINCENT (60) DEVIENT UN TIERS-LIEU TRES ACTIF GRACE A UN CAFE-CITOYEN FINANCE PAR UN GITE COMMUNAL

Image mise en avant - Auger-st-vincent (60) - Café citoyen

L’ancien presbytère d’Auger-Saint-Vincent dans l’Oise est désormais occupé par un café citoyen et un gîte communal.

Racheté par la commune au début des années 2010, il est aujourd’hui mis au profit du village qui ambitionne de devenir un véritable tiers-lieu.

C’est un projet ambitieux qui connait déjà un départ très positif et qui se construit sur un modèle économique solide et réfléchi.

Fabrice Dalongeville, maire d’Auger-Saint-Vincent, ambitionnait depuis longtemps de transformer l’ancien presbytère en une structure dont la commune tirerait des avantages. Après plusieurs projets abandonnés, il décide en 2018 de s’orienter dans la direction du tiers-lieu. La solution retenue est celle d’un café-citoyen ; la question du financement se pose alors : comment rendre ce projet viable ? « Pour les cafés-citoyens le lancement est une étape parfois complexe. Nous avons fait le choix d’une gestion par une association mais il fallait que la commune finance le lancement », explique Fabrice Dalongeville, qui a alors décidé de créer un gîte en plus du café, sur les 500m2 qu’offraient le presbytère. « Tous les bénéfices tirés de la location pouvaient alors être investis dans le lancement du café pour faciliter son installation et la prise en main par l’association », continue-t-il.

Au total, la commune a déboursé 486 000€ dans la totalité du projet et a reçu 70% de subventions de l’État, de la Région, du département et de la communauté de commune. Le gîte qui comprend 3 chambres connaît un véritable succès puisqu’avant même sa mise en ligne sur les plateformes de location il était réservé sur une durée de 10 mois. Pour l’instant, le gain financier est de 26 000€ par an et Fabrice Dalongeville estime que ce n’est qu’un début puisqu’il a pour projet d’en étendre la location aux séminaires d’entreprises. Une aubaine pour la commune sur le long terme et une source de financement importante pour le café avant que celui-ci ne puisse commencer à travailler de façon autonome. Ce modèle économique très poussé a porté ses fruits puisque depuis son ouverture en juin 2021, le café rencontre un vrai succès et les idées de projets fusent.

Des habitants investis

« Il y a eu une implication très forte des habitants sur le projet », explique le maire d’Auger-Saint-Vincent. La plupart des travaux ont été réalisés grâce à eux dans le cadre des journées citoyennes organisées par la commune. Le bar du café est par exemple le fruit du travail d’un menuisier retraité. La décoration du gîte a été faite quant à elle par une architecte d’intérieur vivant dans le village.

Cette implication se manifeste aussi dans la gestion quotidienne du café-citoyen. Une association d’habitants a été créée et c’est elle qui est en charge de la structure. Fabrice Dalongeville a aussi fait appel à deux jeunes en services civiques pour épauler les bénévoles. Pour faciliter son lancement, l’association ne paye pour l’instant aucun loyer mais à terme, une fois le projet bien engagé, cela devrait être le cas.

Un espace festif et vivant Le café citoyen d’Auger-Saint-Vincent propose une offre culturelle aux habitants qui n’existait pas jusqu’alors. « Nous avons noué des partenariats avec le théâtre de Compiègne mais aussi avec des associations comme l’Art en chemin et L’atelier des arts qui propose de mettre le théâtre au plus près des gens », précise Fabrice Dalongeville. Ainsi, des artistes viennent régulièrement se produire dans le café qui dispose d’un espace prévu à cet effet. « Nous essayons aussi de diversifier au maximum l’offre musicale avec des concerts de rock, de jazz, de blues, … », continue le maire. Pour valoriser ces différents évènements, le village a même investi 1 500€ dans du matériel vidéo afin de créer, à l’avenir, une chaîne YouTube dédiée au café.

La restauration est évidemment aussi au cœur du projet. Chaque mardi et vendredi, un camion-pizza ainsi qu’un food truck proposant des plats traditionnels français, viennent à proximité du café qui devient pour l’occasion un restaurant. « Nous avons aménagé une très grande terrasse sur laquelle les clients peuvent consommer ce qu’ils achètent auprès des deux camions », explique Fabrice Dalongeville. En plus, de ce volet restauration, le café joue aussi le rôle d’épicerie en permettant aux habitants d’acheter des produits issus de circuits courts et locaux.

D’autres projets sont en cours qui devraient permettre de développer plus encore le café-citoyen comme la venue d’un médiateur informatique tous les mercredis. La commune espère aussi pouvoir participer à la prochaine édition de la semaine du court-métrage puisque le café est déjà équipé d’un vidéo-projecteur.

« C’est un très beau projet que nous avons mené, il permet de recréer du lien et de la vie dans le village qui n’a plus de bistrot depuis plusieurs années », confie Fabrice Dalongeville. Il se félicite aujourd’hui des avantages économiques dont va bénéficier la commune mais aussi, et surtout, des gains en termes de notoriété pour son village. « Des maires d’autres communes et des sénateurs sont venus voir ce que nous avions réalisé, cela permet d’apporter de la visibilité à Auger-Saint-Vincent », conclut le maire.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site internet de la commune

> Article de la gazette

> Le Gîte Saint-Vincent

Fabrice Dalongeville

Maire de Auger-Saint-Vincent

« Le plus important pour réussir à lancer un café citoyen c’est de disposer d’un modèle économique pensé en amont qui permette d’assurer la pérennité du projet. Sans une source de revenus complémentaire toute la charge retombe sur la mairie et les profits générés par un café ne sont permettent pas de compenser les coûts. »

NOUVEAU GOUVERNEMENT- LES MAIRES RURAUX DE FRANCE SALUENT LA NOMINATION DE DOMINIQUE FAURE, SECRETAIRE D’ETAT A LA RURALITE

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L’Association des maires ruraux de France félicitent pour sa nomination Dominique Faure, maire d’une petite ville de la métropole de Toulouse (800 000 habitants).

Les attentes des ruraux sont telles qu’elle devra réussir à mobiliser toutes les forces de la ruralité.

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INTERVENTION DU PRÉSIDENT DE L’AMRF À LA 1ÈRE ÉDITION DE RURALITIC DANS LES VOSGES

Image mise en avant - Ruralitic dans les Vosges

Le 29 juin 2022 le département des Vosges accueillait RURALITIC, au centre de Congrès d’Épinal. L’occasion pour les communes rurales de débattre et de s’informer sur les thématiques liées au numérique. Des problématiques au cœur des préoccupations des maires ruraux que l’AMRF entend représenter et accompagner comme l’a rappelé son président, Michel Fournier, présent lors de cette rencontre. 

La journée s’est ouverte sur une exposition du Smart village de RURALITIC, au cours de laquelle les intervenants et participants ont eu l’opportunité de découvrir les stands des 16 exposants présents. Des sujets variés, mais tous en lien avec les préoccupations principales des communes rurales, y étaient abordés. Ce sont donc à la fois le lien entre l’éducation et le numérique, l’accès à internet et à un débit de qualité, les consultations médicales à distance ainsi que les outils numériques en lien avec le tourisme qui étaient mis à l’honneur. En effet, comme l’a rappelé Michel Fournier, « le numérique permet de répondre à différentes problématiques au niveau social, éducatif, sanitaire, … ».

L’après-midi a été consacré à une série de conférences auxquelles plusieurs intervenants ont participé. Lors de la première, sur la thématique de la construction de l’avenir des territoires avec le numérique, Michel Fournier s’est exprimé. « L’inclusion numérique est un vrai challenge », précise-t-il en expliquant que cette thématique se trouve aux carrefours de plusieurs problématiques. « Le numérique peut être une véritable réponse aux déserts médicaux et il doit aussi rester un outil essentiel dans le monde éducatif », continue le président de l’AMRF. 

Prise de parole de Michel Fournier, président de l’AMRF, lors de la visite du smart village de RURALITC dans les Vosges 

Cette rencontre organisée par RURALITIC a aussi été l’occasion de rappeler la façon dont se matérialise l’accompagnement de l’AMRF sur les thématiques liées au numérique. Une action qui intervient sur trois volets : défendre, conseiller et accompagner. L’AMRF et son réseau d’associations départementales défendent et représentent les intérêts des communes rurales auprès des institutions, notamment pour le déploiement d’un réseau 4G sur l’ensemble du territoire. A travers ses différents services, l’AMRF prodigue des conseils aux maires des communes rurales, aussi bien au niveau juridique, réglementaire, ingénierie, que dans la prise en main d’outils numérique. En effet, elle les accompagne dans la prise en main de certains outils numériques déjà existants ou s’occupe de palier à l’absence de certains en en créant. C’est l’objectif de services comme RuraConnect, plateforme de location d’espace publics de télétravail, et Campagnol.fr, une solution qui vise à proposer des sites internet sur mesure pour les communes rurales. Le numérique est donc essentiel dans l’action communale, un point que Michel Fournier n’a pas manqué de souligner : « Le numérique permet l’accès aux services 24h/24h en complément de l’accueil humain, les mairies jouent donc un rôle central en tant que premier lieu des services publics. »

Retrouvez RURALITIC et l’AMRF à Aurillac les 23, 24 et 25 août pour la 17ème édition consacrée au « Numérique et attractivité »

Agir et vite ! La nouvelle donne politique doit être utile à la ruralité, à ses habitants et aux communes

Image mise en avant - Communiqué de presse

Constatant une abstention trop élevée, une tension vive dans le pays et une situation politique incertaine, les Maires ruraux de France appellent chacun à assumer ses responsabilités. La leur sera d’abord de travailler avec le Parlement et la nouvelle Assemblée pour que les questions rurales et de démocratie deviennent des sujets clés de la décision publique. Comme les maires, soucieux de l’intérêt général, les nouveaux députés et le Gouvernement devront d’abord changer de stratégie et cesser de mégoter pour répondre aux attentes du monde rural et ses 22 millions d’habitants.

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GUERN (56) S’APPRÊTE À INAUGURER UNE ÉPICERIE PARTICIPATIVE AVEC L’AIDE DE BOUGE TON COQ !

Image mise en avant - Guern 56 - Epicerie participative

D’ici à la fin de l’été la commune de Guern, dans le Morbihan, sera dotée d’une épicerie participative.

Ce projet, qui a vu le jour grâce à l’aide de l’association Bouge ton coQ!, devrait permettre de répondre à la problématique de l’accès aux services de vente alimentaire. L’association a pour objectif de permettre aux communes rurales de se doter d’épicerie gérées directement par des habitants-bénévoles. Une initiative qui a rencontré un véritable engouement auprès des résidents de Guern.

Le maire de Guern, Joseph le Bouédec, a découvert l’initiative #Lemoisépic’ grâce à l’AMRF qui est partenaire de Bouge ton coQ!.

Cette initiative lancée par l’association consistait en un appel à 50 candidatures pour ouvrir une épicerie participative dans des communes de moins de 3 500 habitants sans commerce de proximité.

« Une étude réalisée par l’INSEE et Famille Rurales a montré que 81% des Français considèrent que vivre à la campagne est un cadre de vie idéal », explique Aymard de la Guillonnière, responsable manifestations d’intérêts chez Bouge ton coQ!. « Pour autant, parmi ces 81% de Français, il y en a 65% qui estiment que la vie dans un milieu rural est difficile », continue-t-il.

Si plusieurs facteurs peuvent expliquer ce sentiment, la difficulté pour accéder à des commerces joue un rôle central selon lui. C’est donc à cette problématique que l’association Bouge ton coQ! tente d’apporter des réponses en se rapprochant de communes comme Guern.

Un projet qui a rencontré un véritable succès

Pour commencer à sonder l’intérêt des habitants sur ce projet, la commune a lancé une grande enquête. Au total, plus de 250 personnes ont répondu favorablement. Le projet pouvait donc être lancé sans craindre que celui-ci ne s’essouffle. « Le plus important, au début, a été de se montrer à l’écoute des besoins des habitants pour être certain qu’ils s’investissent », explique Marie Kerampran, chargée de mission revitalisation à Guern. « Afin d’être le plus efficace possible nous avons séparé les bénévoles selon des groupes thématiques comme la recherche des fournisseurs, l’aménagement du local, … », continue-t-elle.

L’association Bouge ton coQ! a de son côté pris en charge la formation des habitants souhaitant s’investir dans le projet. « La part la plus importante de la formation concerne l’application Monépi », détaille Aymard de la Guillonnière. Cet outil numérique permet de gérer l’épicerie dans sa globalité grâce à un planning partagé sur lequel les bénévoles indiquent leurs disponibilités. C’est aussi elle qui permet par exemple de gérer les relations avec les producteurs.

Chaque bénévole donne ensuite deux heures de son temps par mois pour se consacrer à la gestion de l’épicerie, que ce soit à la vente, à la gestion de l’inventaire, etc.

Le fonctionnement de l’épicerie participative

L’épicerie participative valorise au maximum les producteurs locaux pour les produits alimentaires. « Pour tous les autres biens, l’application Monépi permet d’avoir accès à des grossistes », explique Marie Kerampran. Toutes les ventes sont réalisées à prix coûtant puisque le but de l’épicerie n’est pas de faire des bénéfices.

Pour pouvoir acheter un produit il est par contre nécessaire de devenir adhérent. Le tarif est de 10€ par an, il existe aussi un tarif pour les familles à 20€. Ensuite, il suffit simplement de recharger son compte sur internet pour pouvoir effectuer des achats. « Nous avons aussi un tarif spécial pour les personnes qui ne sont pas adhérentes, il leur suffit simplement d’ajouter 1€ à leur panier total quand elles achètent », explique Marie Kerampran

« La commune de Guern n’a pas eu à investir d’argent dans le projet puisque Bouge ton coQ! octroie à chaque commune 1 100€, qui servent à financer l’aménagement d’un local mis à disposition par la mairie », confie Aymard de la Guillonière.

En ce qui concerne la gestion quotidienne de l’épicerie, celle-ci est faite sur un mode collégial.

« Il n’y a pas de conseil d’administration ou de personne à la tête du projet, cela permet d’assurer la pérennité dans le temps puisque l’épicerie est gérée de façon autonome via l’application et si des bénévoles quittent le projet il peut continuer à perdurer », explique Aymard de la Guillonière, fier du succès que rencontre aujourd’hui l’initiative réalisée en collaboration avec la mairie de Guern.

SIGY-LE-CHATEL (71) ACCUEILLE LE BUS ITINERANT « CHEZ MARGUERITE »

Image mise en avant - Sigy-le-Chatel 71 - Bus itinerant

Pour répondre à la problématique de la mobilité, la commune de Sigy-le-Châtel, dans la Saône-et-Loire, envisage de mettre en place un système de co-voiturage entre les habitants.

Afin de l’aider à progresser dans la construction de cette initiative, le bus « Chez Marguerite » a été accueilli par le village le 7 mai.

Ce bus part à la rencontre des habitants des communes rurales de la région et organise des débats sur des sujets qui touchent à la vie quotidienne, dans un cadre ludique.

Selon le constat de Nicole Raphanel, 1ère adjointe au maire de Sigy-le-Châtel, Alain Douard, sa commune a besoin d’un service de co-voiturage pour permettre aux habitants de mutualiser les trajets récurrents vers les communes proches.

« Pour mettre en place ce système, il était nécessaire d’organiser une grande concertation avec tous ceux qui vivent sur la commune, c’est pourquoi nous avons saisi l’opportunité que nous offrait le bus chez Marguerite », explique-t-elle.

Mis en place par le FRGS (Foyer Rural Grand Secteur) clunisois, ce bus se compose entièrement de bénévoles, qui interviennent sur des sujets très variés, autour d’un café et de différentes activités culturelles comme des concerts.

Une concertation plus informelle

« Le but du bus Chez Marguerite est de rompre l’isolement des habitants des communes rurales pour leur permettre d’avoir une vraie concertation citoyenne dans un cadre festif », détaille Pauline Bonnard, coordinatrice du bus. C’est toujours la commune qui l’accueille qui propose un sujet aux organisateurs. Ils se chargent alors de contacter des professionnels bénévoles, qui acceptent de consacrer une part de leur temps à une ou plusieurs interventions sur la thématique retenue. Celles-ci sont très larges et peuvent aller de la mobilité à l’aménagement du territoire. « Le bus prend la couleur de la commune où il fait étape », explique Pauline Bonnard.

La commune de Sigy-le-Châtel a fait pour sa part le choix de la mobilité.

Comme à chaque fois, après une définition de la thématique, plusieurs réunions avec les élus ont eu lieu afin de préciser le planning de l’après-midi de ce 7 mai.

« Parfois, le bus se déplace aussi pour proposer des aides aux habitants pour les démarches administratives, quand ces services sont trop éloignés de chez eux », ajoute Pauline Bonnard.

Concernant l’organisation logistique, les communes ne doivent s’occuper que de dégager un espace pour accueillir le bus.

La participation financière est surtout symbolique puisqu’il faut payer uniquement le prix de l’essence, le reste étant financé par le FRGS. Pour Sigy-le-Châtel cela représentait un total de 80€.

BILLOM (63) SE LANCE DANS L’AUTO-STOP MODERNE EN COLLABORANT AVEC HALT O STOP

Image mise en avant - BILLOM (63) Se lance dans l'auto-stop moderne en collaborant avec Halt o stop

Jean-Michel Charlat, maire de Billom dans le Puy-de-Dôme, a voulu soutenir l’initiative de Loan Momboisse fondateur de HALT ô STOP.

Son association, qui deviendra bientôt une entreprise, vise à faciliter la pratique de l’auto-stop dans les communes rurales.

Une initiative qui permet de répondre aux difficultés en matière de mobilité que connaissent les territoires ruraux.

« La commune de Billom souffre de problèmes importants en matière de mobilité », explique Jean-Michel Charlat.

C’est ce constat qui a poussé le maire à accepter d’installer 4 panneaux HALT ô STOP. Ces installations sont assez simples mais très efficaces. Elles permettent aux auto-stoppeurs de sélectionner, en faisant dérouler des panneaux, une série de villes proches. Ensuite, ils n’ont plus qu’à pointer du doigt la ville vers laquelle ils veulent se rendre et attendre qu’une voiture les laisse monter.

Pour que les communes puissent s’équiper de cette installation, il faut compter entre 1000 et 15000€.

HALT ô STOP : un projet simple mais innovant

Loan Momboisse, à l’origine de cette initiative, a grandi à Billom. « La ville est isolée et marginalisée des moyens de transports », explique-t-il. C’est pourquoi le stop est souvent une nécessité pour les habitants et en particulier pour les plus jeunes. « Le maire a été tout de suite très intéressé par mon projet », confie le jeune homme qui espère maintenant développer HALT ô STOP vers d’autres communes du département.

Le projet rencontre pour l’instant un véritable succès puisqu’en l’espace de 8 mois Loan Momboisse a eu un total de 147 avis d’usagers positifs via Facebook et par des connaissances. La problématique qui se pose désormais est celle des retours. Souvent les utilisateurs parviennent à se faire transporter mais cela reste difficile de revenir puisque les panneaux HALT ô STOP ne sont pour l’instant qu’à Billom. « J’ai déjà pris contact avec la communauté de communes et a priori les maires sont très intéressés, c’est pour eux un moyen d’apporter une solution aux problématiques de mobilité des territoires ruraux. »

L’investissement de Billom dans le projet

 Le fondateur d’HALT ô STOP admet volontiers qu’il a reçu une aide précieuse de la part de Billom. Le maire a en effet accepté très rapidement d’installer les 4 panneaux tests. « L’accord de la mairie permet d’institutionnaliser la pratique du stop, les gens se sentent beaucoup plus confiants et prennent plus facilement des passagers », explique Jean-Michel Charlat.

Billom ne s’est pas contentée d’accueillir les panneaux, elle a participé activement à leur création notamment en fournissant à Loan Momboisse les matériaux nécessaires à leur fabrication. La commune a aussi procédé à quelques aménagements. Elle a notamment créé autour d’un panneau un espace assez large pour que les voitures puissent s’arrêter sans danger pour faire monter des auto-stoppeurs.

Le projet HALT ô STOP témoigne donc, de par son succès, de la manière dont une commune peut jouer un rôle actif pour promouvoir la pratique du stop. « On est content du succès de cette opération car nous avions déjà essayé de mettre en place un système de co-voiturage mais cela n’avait pas vraiment fonctionné », détaille Jean Michel-Charlat.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site internet de la commune de Billom : http://www.billom.fr

> Site HALT ô STOP

> Article de France 3 régions

Jean-Michel Charlat

Maire de la commune de Billom

« Pour réussir à mettre en place un système de stop efficace il est important de communiquer avec les habitants de la commune, en particulier les jeunes, pour connaître leurs besoins. » 

PEYRUS (26) – INSTALLATION D’UNE TURBINE HYDROELECTRIQUE

Image mise en avant - PEYRUS (26) - Installation d'une turbine hydroélectrique

La commune de Peyrus, dans la Drôme, va installer prochainement une turbine hydroélectrique sur le réseau d’eau potable. « Comme toutes les communes rurales, nous avons besoin de créer des ressources financières », confie Georges Deloche, le maire de cette commune de 600 habitants.

La commune possède une source. L’eau est vendue à la communauté d’agglomération, ce qui permet d’avoir une ressource financière, qui représente un tiers du budget de fonctionnement du village.

L’eau de la source tombe de la montagne dans un tuyau de 130 mètres de hauteur directement sur le brise charge. L’idée est venue d’installer une turbine hydroélectrique.

Mais est ce que la turbine peut-elle être compatible avec de l’eau courante ? Le maire a donc fait appel à un bureau d’études. « Nous avons fait un dossier pour les services de l’Etat et pour l’ARS », explique Georges Deloche. Le projet a été accepté. « C’est un projet vertueux : on produit de l’énergie propre sans porter atteinte à l’environnement ».

Deux choix se sont alors posés :

. soit la commune décide d’utiliser l’énergie produite et peut financer l’installation grâce à des subventions,
. soit elle choisit de revendre l’électricité à un tarif bonifié pendant 20 ans mais ne peut pas prétendre à une subvention pour financer l’installation.

Peyrus a choisi la deuxième option.

La commune a souscrit un prêt pour financer les 400 000 euros nécessaires à l’installation de la turbine. L’électricité revendue permettra de rembourser l’emprunt, d’entretenir l’ouvrage et d’apporter 35 000 à 40 000 euros de recettes annuelles supplémentaires à la commune.

Les habitants du village sont ravis de cette initiative.

Les travaux devraient démarrer fin 2022 pour une mise en service en 2023.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site internet de la commune

> Article de presse du Dauphiné Libéré

Georges Deloche

Maire de la commune de Peyrus (26)

“il ne faut pas hésiter. On n’a rien à perdre à faire une étude. La technologie permet aujourd’hui de turbiner de l’eau qui sort d’une station d’épuration. Il n’y a plus besoin d’énormément de flux pour faire tourner une turbine.”