HÔPITAL ET MÉDECINE DE VILLE – LES MAIRES RURAUX DEMANDENT QUE TOUS LES SUJETS SOIENT TRAITÉS

Image mise en avant - Communiqué de presse

Retrouvez le communiqué des Maires Ruraux qui demandent à être entendus dans le cadre de la mission “diagnostiquer la crise des services d’urgences à l’hôpital” confiée à François Braun et par la nouvelle ministre de la Santé et de la Prévention, par le président de la République. 

Cliquez ici pour lire l’intégralité de ce communiqué de presse

VEYRAC TIERS VILLAGE (87) : UN PROJET COLLABORATIF POUR CONSTRUIRE LA COMMUNE DE DEMAIN

Image mise en avant - VEYRAC TIERS VILLAGE (87) : Un projet collaboratif pour construire la commune de demain

La commune de Veyrac, village de 2100 habitants dans la Haute-Vienne, a remporté un appel à projets de l’innovation sociale lancé par la Région et obtenu une subvention de 20 000 euros pour lancer Veyrac Tiers village.

Le but : proposer à la population d’être force de proposition sur des sujets libres.

« Les élus ne peuvent pas travailler tous seuls », explique le maire, Jean-Yves Rigout.

Deux ateliers ont été organisés pour permettre de mettre en lien la population avec les élus et connaitre quelle vision les habitants ont de leur commune.

« Nous avons été très agréablement surpris de la participation », se félicite le maire. Une cinquantaine d’habitants ont participé aux ateliers. Sur une commune assez éclatée géographiquement avec une soixantaine de hameaux, c’est une jolie réussite. « Sur les idées proposées lors de ces ateliers, il y a des choses nouvelles et des d’autres auxquelles on avait déjà pensé mais que nous ne voulions pas faire seuls. Il fallait que les idées viennent des habitants. Ce qui est vraiment nouveau avec cette démarche participative, c’est que les élus ne vont pas travailler tous seuls.  Et puis les gens ont envie d’être écoutés, de participer. C’est le moment de le faire. »

Tout ce qui est proposé lors de ces réunions ne sera pas forcément mis en place lors de ce mandat, mais Jean-Yves Rigout souhaite mettre en place quelque chose de pérenne, qui continue même après un changement de municipalité.

« Ce qu’on essaie de mettre en place, c’est une méthode », explique le maire.

Des référents de village devraient être désignés sur les différents hameaux.

Ce projet présente un intérêt supplémentaire : intégrer les gens dans la vie communale permet de développer le bénévolat et renouveler les associations.

Les habitants deviennent partie prenante et ne sont pas juste des consommateurs.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Veyrac Tiers Village : tout savoir sur le projet ! – Veyrac – Site officiel de la commune

> Un collectif villageois en marche – Veyrac (87520) (lepopulaire.fr)

Jean-Yves Rigout

Maire de la commune de Veyrac

« Il faut prendre le temps de construire le projet, le faire avec une méthodologie et ne pas hésiter à faire appel à des professionnels de l’animation. Il faut aussi prendre le temps de faire une analyse sociologique de la commune. Plus l’analyse sera juste, plus facilement on pourra mettre en place ce type de projets. » 

LA PIARRE 05 – CRÉATION D’UNE ÉPICERIE PARTICIPATIVE

Image mise en avant - LA PIARRE 05 - Création d'une épicerie participative

La commune de La Piarre, dans les Hautes-Alpes, a décidé de monter une épicerie associative. Ce village de 93 habitants n’avait pas de commerce d’alimentation générale.

La maire de la commune, Magali Prunster, a d’abord assisté à un Jeudi de la formation, en visioconférence, organisé par l’AMRF en lien avec le collectif Bouge ton coQ, qui expliquait comment ouvrir une épicerie participative communale.

La municipalité a ensuite choisi d’évoquer le sujet dans la gazette du village pour savoir quels habitants seraient prêts à s’investir dans le projet. Pari gagné. Les habitants se sont montrés enthousiastes à cette idée.

La commune a donc répondu à l’appel à candidatures lancé par Bouge ton coQ pour bénéficier d’un accompagnement gratuit à la création d’une épicerie participative en moins de 3 mois, avec un logiciel gratuit et un financement de 1 100 euros.

Cet appel à candidatures concerne uniquement les communes de moins de 3 500 habitants sans commerce alimentaire généraliste. L’accompagnement comprend un module de formation de 7 semaines à destination des maires et du groupe de citoyens volontaires.

« Pour que ça fonctionne, il faut compter au moins une dizaine de bénévoles pour une épicerie ouverte une à deux fois par semaine », explique Aymard de la Guillonnière, de Bouge ton coQ.

Chaque bénévole devra donner au moins 2 h par mois de son temps.

L’épicerie ne fera pas de bénéfices sur les produits vendus. Ils seront proposés à prix coutants. Elle sera gérée par des bénévoles et il n’y aura pas de mouvement d’argent. Les achats se feront par un système de comptes par adhérent crédités au préalable.

Dans un premier temps, l’épicerie de La Piarre sera hébergée dans la salle polyvalente qui dispose déjà d’un frigo. « Après, on verra si l’épicerie fonctionne et on aménagera un local », confie Nadine Depeyre, 2e adjointe de la commune.

Le commerce devrait ouvrir ses portes d’ici l’été.

LA LANDE CHASLES (49) – INAUGURATION DE LA STATION PHOTOVOLTAÏQUE

Image mise en avant - LA LANDE CHASLES (49) – Inauguration de la station photovoltaïque

La commune La Lande Chasles, dans le Maine et Loire, vient d’inaugurer sa station photovoltaïque sur le toit de la salle des fêtes.

Il s’agit de la commune la moins peuplée du département. Pourtant aujourd’hui, c’est la première commune régionale à énergie positive sur ses bâtiments publics et éclairage public.

Le Maire, Jean-Christophe Rouxel, a fait installer 150 panneaux solaires sur le toit de la salle des fêtes. Un quart des panneaux sont là pour l’autoconsommation de la salle communale et les deux tiers restants sont destinés à la revente. « Quand la salle des fêtes n’est pas utilisée, l’électricité est rachetée par Enédis ». 

L’installation a coûté 50 000 euros. La Région a financé 20% de la somme dans le cadre du plan de relance et la commune a payé les 80% restants. « Nous avons 0% d’endettement depuis 20 ans », confie le maire. La commune a choisi de ne pas faire de prêt.

Cette installation va rapporter 6000 euros par an à la commune pendant 20 ans.

Pour ce projet, le maire a cependant dû négocier avec les architectes des Bâtiments de France, étant donné que la salle des fêtes est dans le périmètre classé d’une église du XIIe siècle.

Jean-Christophe Rouxel a démontré aux ABF que l’église ne se voyait pas du côté sud de la salle des fêtes et que de l’église, on ne voyait pas la partie sud du bâtiment.

Les ABF ont accepté mais donné quelques recommandations sur le choix des panneaux solaires, notamment qu’ils soient sans liseré blanc. Le coût de l’installation (50 000 euros) a permis à la commune de ne pas avoir à faire d’appel d’offre.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune de La Lande Chasles : http://lalandechasles.free.fr/

> Article de presse Ouest-France

Jean-Christophe Rouxel
Maire de la commune de La Lande Chasles

Conseil du maire : “Rentabilité assurée !”

100 MESURES DE L’AMRF FACE À L’URGENCE TERRITORIALE

Image mise en avant - AG 2022

Adresse des maires ruraux au Président de la République, aux candidats aux législatives et au futur Gouvernement

La ruralité et la Commune sont une chance pour restaurer la confiance et libérer l’énergie des territoires

100 mesures face à l’urgence territoriale

Résolution adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale de l’AMRF
le samedi 14 mai 2022

Il y a quatre ans, en décembre 2018, les « Cahiers de doléances et de propositions » ont été ouverts par le dévouement de milliers de maires ruraux puis rejoints par tous, pour donner la parole à nos concitoyens. 

Symptôme de la défiance montante, les électeurs ruraux ont envoyé une nouvelle fois un message très clair lors de l’élection présidentielle. Il convient de porter une attention au fort mécontentement, et d’inverser le sentiment d’abandon en un mouvement d’espérance. 

[…] 

Construire et retisser le lien au citoyen en passant par la Commune est la voie que nous proposons.

Cela sera possible partout avec des ruptures fortes et de profonds changements dans l’action de l’Etat, conséquences d’une action nouvelle des futurs parlementaires et du prochain Gouvernement. Continuer à changer de regard sur la ruralité est un préalable au retour de la crédibilité de l’action publique et de la confiance.

C’est fort de ces priorités, que Nous, Maires ruraux, appelons chacun de nos collègues à porter ces principes dans les échanges avec les candidats aux élections législatives et partager les « 100 mesures rurales »* que nous présentons ce jour. 

Que vivent la ruralité et les communes, petites Républiques qui font la grande !

Retrouvez l’intégralité de la résolution : 

Retrouvez les « 100 mesures de l’AMRF face à l’urgence territoriale » :

> Lire sur le site de calameo.com

36000 COMMUNES – MAI 2022

Image mise en avant - 36000 Communes - n°395

LE JOURNAL DES MAIRES RURAUX

Mensuel de 20 pages, 36 000 Communes entend aider les maires ruraux à se tenir informés de l’actualité nationale en leur apportant une information précise et ciblée. Fidèle aux valeurs d’indépendance de l’AMRF, ce journal porte un regard critique sur l’actualité. Il a vocation à donner aux maires ruraux les outils pour influer sur les décisions qui concernent la ruralité.

Le journal est aussi un lieu d’échanges, rendant compte des actions menées par les maires ruraux dans leur commune ou dans leurs associations départementales. Tiré à plus de 10 000 exemplaires, il est adressé aux adhérents de l’AMRF ainsi qu’à tous les parlementaires, les Conseils généraux et les Conseils régionaux.

N°395 – Urbanisme, la grande « ZAN’goisse » ?

ÉDITO

Michel Fournier,

président de l’AMRF

Alors que les premiers décrets d’application arrivent entre élections présidentielles et législatives … 
Alors que les SRADDET révisent leur copie…
Alors que les élus et les communes vont découvrir les conséquences de la loi Climat et Résilience, notamment sur l’ambition zéro artificialisation à l’horizon 2050…


Nous avons souhaité à travers ce 36 000 communes alimenter votre réflexion pour éclairer votre volonté de développement de vos communes rurales.


Comme dans toutes nouvelles dispositions, des craintes se font jour : 
Sont-elles légitimes ? Seront-elles plus défavorables que les dispositions actuelles ? Comment se déclineront-elles au travers des Scot, des Plui et à fortiori des Plu, des cartes communales ou communes au RNU ?
La notion d’urbanité pour un village se limite-t-elle au périmètre des panneaux d’entrées et des sorties ?« Bref ZAN’goisse ! »


Car avec le ZAN, tous les jeux de mots sont permis, pour faire sourire certes, mais pas que…


« On ne veut pas être pris pour des ZANs, Pour nous le ZAN n’est plus un bâton de réglisse, car un ZAN peut en cacher un autre…Zan convient parce que ZAN n’ai pas le choix. Espérons que cette pièce n’ai pas été conçue au théâtre des Deux Z’ânes à Paris…Bref avec le temps, ZAN pourrai plus…Allez, z’arrête de braire… ! »

LUC SUR AUDE (11) – HABITAT PARTICIPATIF

Image mise en avant - LUC SUR AUDE (11) - Habitat participatif

Lotissement communal

A la suite de la faillite d’un promoteur immobilier, la commune de Luc-sur-Aude s’est retrouvée avec un lotissement inachevé et laissé à l’abandon depuis 2007.

Le maire a alors décidé de lancer une démarche participative. Les futurs habitants du lotissement ont pu s’emparer du projet et définir ensemble, avec l’aide de professionnels, l’aménagement de l’espace : le positionnement des habitations, les voiries, les stationnements, les espaces collectifs, etc.

D’un projet de lotissement de 16 parcelles avec une voie centrale, il s’agira finalement de 14 lots, dont un espace commun, avec des voiries limitées et un parking à l’extérieur du lotissement.

Le projet prend le nom de Pech des possibles. Chaque lot est vendu par la mairie à prix coutant. « La mairie ne fait aucun bénéfice sur cette opération », explique Jean-Claude Pons, maire de Luc-sur-Aude. Tous les lots ont été vendus.

Parmi les 13 lots, trois restent à la mairie et sont destinés à du logement social. Ces trois maisons étaient les seules déjà construites (murs et toit) par l’ancien promoteur. Lors de leur réhabilitation, la mairie a choisi de l’éco-construction : huisseries en bois local fabriquées dans le département, placoplatre ANTI COV, enduits terre obtenus avec la terre du terrassement, chauffage au bois avec pellets, panneaux solaires pour la production d’électricité, isolation des combles avec la ouate de cellulose produite à partir du recyclage des journaux, utilisation de peinture intérieure écologique.

Le lotissement a reçu le label Ecoquartier, délivré par le ministère de la Transition écologique.

Les constructions doivent suivre une charte : des maisons bioclimatiques et écologiques, des matériaux biosourcés … financièrement accessible grâce en grande partie à un foncier attractif démontrant que de tels projets peuvent être accessibles. Chaque propriétaire doit cumuler 30 points pour que le permis de construire soit accordé. Pour exemple, les toilettes sèches rapportent 5 points. « Nous avons établi un cahier des charges assez exigent, et pourtant nous avons une liste d’attente pour des potentiels acquéreurs », confie le maire.

Pour l’élu, la démarche participative était essentielle à ce projet. Les futurs habitants peuvent ainsi choisir leur maison, choisir leurs voisins et choisir la façon dont ils vont vivre dans cet espace. « Ils ont appris à se connaitre et ils ont échangé sur leurs besoins, notamment sur la parcelle commune. »

Cette parcelle commune accueillera un verger, un jardin et un bâtiment pour héberger les motoculteurs.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Charte de l’habitat groupé du “Pech des possibles”

> Site internet de la commune

Le conseil du maire

« il faut se ré-emparer des lotissements communaux. C’est compliqué mais ça donne une grande satisfaction d’apporter du bien-être et un urbanisme raisonné. Quant à la démarche participative, je n’étais au départ pas convaincu mais c’était finalement extrêmement fécond ».

RURALISONS L’EUROPE ! 13 MAI 2022 À LYON

Image mise en avant - Ruralisons l'Europe !

Le Parlement rural français -dont l’Association des maires ruraux de France est membre fondateur- vous donne rendez-vous le vendredi 13 mai 2022 à Lyon pour l’événement Ruralisons l’Europe !
Cette manifestation se déroulera au siège de Groupama Rhône-Alpes, 50 rue de Saint-Cyr, Lyon de 9h30 à 16h30.


Au programme, 4 tables rondes qui tenteront de solutionner les problématiques auxquelles peuvent se confronter les habitants des territoires ruraux : 

  • Mobilités et services au public en Europe : quels accès pour les citoyens ruraux ?
  • Être citoyen dans les territoires ruraux : quelle place pour notre jeunesse ?
  • Rapport au travail et nouvelles ruralités : quel accès à l’emploi et quelles attentes pour les jeunes générations ?
  • Média et nouvelles ruralités : donner à voir et à entendre les ruralités européennes.

Comptant sur votre présence à nos côtés pour une rencontre inédite des acteurs de la ruralité, française et européenne.

POUR ALLER PLUS LOIN : 

> Inscriptions


> Programme

HAUTE-SAÔNE (70) : UN OPTICIEN ITINÉRANT

Image mise en avant - HAUTE-SAÔNE (70) : Un opticien itinérant

L’association des maires ruraux de Haute-Saône a lancé, en partenariat avec l’enseigne Ecouter Voir, anciennement les opticiens mutualistes, un service d’opticien itinérant.

« Nous sommes partenaires depuis plus de 10 ans avec Ecouter Voir, confie Jean-Paul Carteret, président des maires ruraux de Haute-Saône et lorsque nous avons entamé une démarche de réflexion, nous nous sommes dit que c’était le moment de mettre en place une solution mobile, pour aller vers les gens. »

La crise sanitaire a rendu primordial le besoin d’aller à la rencontre des gens.

L’enseigne a acheté un camping-car qui a été aménagé. A bord, une opticienne se rendra dans tout le département, de maisons France service en maisons France service.

« Le camping-car ira partout, sauf dans les communes où il y a déjà un opticien », rassure Jean-Paul Carteret.

Les habitants du département pourront donc faire des tests de vue et d’audition et acheter des lunettes.

L’opticienne se rendra également chez les personnes qui ne peuvent pas se déplacer, ainsi que dans les EPHAD qui en feront la demande.

Cette opération ne coûte rien aux communes. Tous les frais sont pris en charge par Ecouter Voir.

CONSULTATION – TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Image mise en avant - Consultation - Transition écologique

L’Association des maires ruraux de France lance une consultation pour l’accompagner pour la conception, l’organisation et l’animation du Grand Atelier des Maires Ruraux pour la Transitions Ecologique.

Les communes rurales, actrices majeures de la transition écologique

Pour solliciter le cahier des charges, merci d’adresser un mail à : amrf@amrf.fr (objet : Grand atelier)