LE JOURNAL DES MAIRES RURAUX
Mensuel de 24 pages, 36 000 Communes entend aider les maires ruraux à se tenir informés de l’actualité nationale en leur apportant une information précise et ciblée. Fidèle aux valeurs d’indépendance de l’AMRF, ce journal porte un regard critique sur l’actualité. Il a vocation à donner aux maires ruraux les outils pour influer sur les décisions qui concernent la ruralité.
Le journal est aussi un lieu d’échanges, rendant compte des actions menées par les maires ruraux dans leur commune ou dans leurs associations départementales. Tiré à plus de 15 000 exemplaires, il est adressé aux adhérents de l’AMRF ainsi qu’à tous les parlementaires, les Conseils généraux et les Conseils régionaux.
N°425 – La forêt des fées (conte vosgien)

ÉDITO
Michel Fournier,
président de l’AMRF
Les Maires Ruraux sont comme de grands arbres dans une forêt imaginaire ou toutes les essences d’arbres seraient représentées.
Dans cette forêt merveilleuse, de nombreuses fées organisent régulièrement des assemblées / débats.
Certaines, les bonnes fées les plus conciliantes, s’échinent à l’entretenir avec des arrosages réguliers par des apports pour un statut de l’arbre afin de la faire fructifier par des aménagements de bon sens et en assurant la meilleure sérénité entre toutes ces variétés d’arbres.
Même si chaque arbre doit être à sa place sur son terroir et avec ses connexions internes. Seule l’ombre fait la forêt.
D’autres fées, jalouses de la réussite de leurs consœurs, mettent tout en œuvre pour déstabiliser cet équilibre.
Et je multiplie les sécheresses, moins d’eau, donc moins de vie !
Et je répands des maladies, telles : Les scolytes normatives ; Les chenilles processionnaires des compétences ; La chalarose des décisions ; Le chancre de l’engagement ; La rouille des administrés ; La cochenille des regroupements forcés…
Sans oublier la brûlure de l’action et tout cela, afin d’obtenir le dépérissement de notre forêt !
À nous donc de jeter un sort à ces créatures maléfiques.
Car si les Maires Ruraux sont ces arbres, ils doivent également être des praticiens de la réussite, ne pouvant souvent compter que sur eux même et sur le pouvoir de connexion entre espèces.
Car une forêt composée d’une seule espèce, est toujours très fragile, seule la diversité créé une ambiance forestière vivante.
A l’approche des prochaines coupes de printemps en 2026, s’il vous plait mesdames les bonnes fées, donnez-nous les moyens de pousser, car notre bilan carbone est vital pour notre pays.