La commune de 500 habitants est la seule en France à avoir obtenu le label « Jardin remarquable », en 2013. Le label, délivré par le ministère de la Culture est généralement attribué à des jardins spécifiques. Mais pour Chédigny, c’est l’ensemble du village qui a été récompensé.
« L’idée de départ était de redonner le village aux Chédignois pour qu’ils puissent vivre dans la rue plutôt que collés à leur téléviseur », explique le maire, Pascal Dugué.
Dans les années 90, le maire de l’époque décide de planter des grimpants dans la rue en enlevant quelques pavés. En 2001, lors de travaux d’enfouissement des réseaux dans le cadre d’une opération « Cœur de village », des rosiers et des grimpants ont été plantés à la place des trottoirs.
La voiture a laissé la place à la végétalisation. Une déviation est créée dès l’entrée du village pour empêcher les véhicules de passer. Les habitants disposent d’un badge sur leur pare-brise pour circuler, au pas, dans le village. Mais le stationnement est proscrit. Des parkings ont été créés à plusieurs endroits.
Ce fleurissement a permis de repenser toute la vie du village : la circulation piétonne et motorisée, le stationnement, la rue comme lieu de rencontre, etc.
Aujourd’hui, le village reçoit entre 80 000 et 100 000 touristes par an. Il compte 1000 rosiers et 3000 vivaces.
Le village plante régulièrement de nouvelles plantes. « Ca nous coute très peu, confie le maire, nous produisons nous-mêmes beaucoup de plantes ». Pas plus de 3000 euros par an.
Mais l’entretien demande presque 4 personnes à temps plein, dont un apprenti.
L’afflux de touristes ne finance pas directement la commune mais les commerces, gites et chambres d’hôtes. Les associations du village, nombreuses, organisent des manifestations qui permettent de faire de belles recettes.
Les élus de l’ancien canton de Montier en Der, en Haute-Marne, se sont regroupés en association avec les professionnels de santé du territoire.
« Nous avons réagi suite au départ imprévu de deux de nos médecins », explique Eric Krezel, coprésident de l’association et président de l’AMR52.
Suite à ces départs, les professionnels de santé ont interpellé les élus pour trouver une solution de remplacement.
« Nous avons fait des réunions tous les 15 jours pour faire un état de lieux et réfléchir à la meilleure alternative. »
Eric Krezel avait déjà participé à la CPTS (communauté professionnelle territoriale de santé) de l’agglomération. Plutôt que de faire adhérer chaque professionnel de santé à la CPTS et exclure les élus, une association, nommée « A la santé du Der », regroupant les élus et les professionnels de santé du territoire se sont regroupés en association pour adhérer collectivement à la CPTS.
Cette association permet à la fois de structurer le dialogue entre les élus et les professionnels de santé, et de concrétiser les démarches auprès de l’ARS, via la CPTS.
A très court terme, l’association va réussir à faire venir un jeune médecin, en dernière année de thèse. Un chariot de télémedecine va également être installé, gratuitement, via le CPTS.
A plus long terme, « A la santé du Der » va travailler à favoriser l’installation de médecins sur le territoire, qui comprend 7000 habitants à l’année et 5000 de plus en période estivale. Elle va également veiller à répondre aux demandes des professionnels de santé, notamment un lieu commun où exercer avec un secrétariat commun et la mise en place de visites à domicile. Les médecins souhaiteraient également que certains actes, comme la prise de tension, la pesée, etc., soient effectués avant la consultation pour permettre aux médecins de gagner du temps et de ne se consacrer qu’au diagnostic du patient. L’association sera financée par les cotisations et les subventions.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Eric Krezel
Coprésident de l’association “A la santé du Der” et président de l’Association des maires ruraux de la Haute-Marne
Le P.E.T.R. du Pays de Langres, dans le département de la Haute-Marne, s’est lancé dans les Transports à la Demande (TAD) depuis 2008. Linggo est une plateforme de mobilité sur tout le territoire. Il regroupe tous les services mis en place en termes de mobilités.
Il existe deux services de TAD : le TAD village et le TAD gare.
Le TAD village propose un transport 4 demi-journées par semaine sur les lieux de commerces et de santé (Langres et Saint-Geosmes). Le transport vient à domicile et ramène au domicile.
Le TAD gare permet un déplacement deux fois par jour (matin et soir) du domicile jusqu’aux gares de Langres et de Culmont Chalindrey.
La réservation doit se faire la veille avant midi et il n’y a pas de nombres de places limitées. Le nombre de véhicules est augmenté ou diminué suivant le nombre de réservation.
Le choix du TAD s’est fait en 2008 après un constat d’échec des lignes de bus traditionnels.
« Les bus circulaient souvent à vide et n’étaient pas adaptés au territoire et aux usagers », explique Didier Riquet, coordinateur mobilité du PETR du Pays de Langres.
Le TAD permet d’utiliser des véhicules plus petits et plus pratiques pour le territoire avec une prise en charge à domicile, plus adapté aux personnes âgées.
Pour les usagers, le coût est de 3 euros par trajet. Pour les collectivités, le coût représentait 4 euros par habitant et par an jusqu’à début 2022. Le financement se faisait sur la base d’une cotisation des communes volontaires. Depuis le 1er janvier, la mobilité est devenue une compétence du PETR et ce sont les trois EPCI qui le composent qui prennent en charge le financement des transports à la demande. Une partie du budget est également pris en charge par la Région.
Sur ce territoire très rural et peu dense, les transports à la demande ont remplacé les lignes de bus. Même s’il ne s’agit pas d’une solution de mobilité quotidienne, c’est celle qui semblait le plus adaptée au territoire.
Depuis septembre 2020, une navette électrique autonome circule entre la gare de Crest, dans la Drôme, et l’écosite du Val de Drôme, à Eurre. Il s’agit de la première expérimentation de ce genre en zone rurale.
« En milieu rural, le paysage bouge tout le temps », explique Jean Serret, maire d’Eurre et président de la Communauté de communes, « il faut savoir modéliser ». Contrairement aux villes, où la navette peut facilement s’appuyer sur des repères immuables comme les immeubles, la nature en zone rurale change constamment : les végétaux poussent, bougent avec le vent, etc. La paysage change tout le temps, au gré des saisons et il est difficile de trouver des repères pour une navette autonome. Le trajet a du être balisé de panneaux verticaux et les marquages routiers ont été refaits.
Beti, c’est son nom, circule donc depuis septembre 2020 sur ce trajet de 7 kilomètres en zone rurale. Elle peut prendre 10 passagers et s’arrêtent à plusieurs endroits sur son trajet. L’expérimentation est financée par la Région Auvergne Rhône Alpes, le Département de la Drôme, la Communauté de communes Val de Drôme en biovallée, la ville de Crest. La navette est fabriquée, modélisée, préparée par des entreprises de la région.
Ecosyst’m est un dispositif de Covoiturage adossé a une monnaie locale pour des trajets de courtes distances exclusif au territoire de la commune d’Ayen depuis 2014 et de 7 autres communes limitrophes depuis 2016.
Ecosyst’m est un dispositif de Covoiturage pour des trajets de courtes distances exclusif au territoire de la commune d’Ayen depuis 2014 et de 7 autres communes limitrophes depuis 2016. Il s’inscrit dans la volonté de la collectivité de développer des solutions pragmatiques responsables et dynamisantes répondant aux grands enjeux environnementaux et sociaux de demain
Ce covoiturage de proximité conçu dans un esprit de citoyenneté est adossé à une monnaie locale, “le Y’ACA”, évitant ainsi toute transaction financière entre utilisateurs. Il est piloté par le collectif associatif « le durable a son village » en partenariat avec la structure communale : la Maison de Services au Public et la fédération Ecosyst’m à but non lucratif.
C’est une expérience novatrice en France qui contribue à une mobilité responsable en favorisant la vie sociale, l’entraide et le respect mutuel entre les habitants des zones rurales de moins en moins desservies par les transports collectifs. L’impact économique local est aussi prégnant grâce à la monnaie locale qui est échangeable sur la valeur de l’euro contre des denrées et services dans 20 commerces de proximité.
Objectif : Réduire les inégalités face à la mobilité sur un territoire peu desservi par les transports publics en proposant un dispositif solidaire de proximité.
Chaque passager et conducteur doit s’être préalablement inscrit sur la base de covoiturage en signant la charte d’engagement et en présentant sa carte d’identité et/ou son permis de conduire. Cette opération est réalisable dans les bureaux de la MSAP ou dans les sept secrétariats de mairies des communes limitrophes.
Les conducteurs collent un macaron numéroté sur le pare-brise de leur véhicule afin d’être repéré par les passagers potentiels.
Les passagers rétribuent les conducteurs pour la distance parcourue avec des fichets kilométriques préalablement achetés 6 cents du kilomètre. Un aller retourAyen/ Brive (50 km) équivaut à un trajet d’une valeur de 3 euros.
Les demandes et les offres de covoiturage sont communiquées par les utilisateurs à la maison de services au public d’Ayen qui les centralise et informe l’ensemble des conducteurs. Les offres et demandes sont faites par internet, téléphone ou en se rendant physiquement à la MSAP d’Ayen ou bien dans les mairies partenaires.
POUR ALLER PLUS LOIN :
> Site de la commune : http://www.ayen.fr/sous-categories-article/47/ecosystm/fiche/33/ecosystm-covoiturage-de-proximite.html
Le parc photovoltaïque citoyen initié par la commune de Luc-sur-Aude a été inauguré en juin 2018. Il produit chaque année 320.000 kWh, soit la consommation (hors chauffage) de la majeure partie des habitants de cette commune d’environ 250 habitants.
Le projet de parc photovoltaïque citoyen “1,2,3 Soleil” sur la commune de Luc-sur-Aude, a été lauréat du premier appel à projets en 2014 de la Région Occitanie et de l’Ademe, qui vise à soutenir la “production d’énergies renouvelables coopérative et solidaire”.
L’idée du projet est initialement portée par les élus de la commune de Luc-sur-Aude et le développeur Soleil du Midi (PME locale dans le département de l’Aude) depuis 2012, année de l’intégration de la zone Nph dans le Plan Local de l’Urbanisme (PLU) afin d’accueillir la centrale solaire d’une puissance de 250 KWc. Ce projet s’inscrit dans une profonde sensibilité au développement durable et aux actions relatives à la transition énergétique (TE) nécessaire à mettre en œuvre pour “faire sa part”, car la transition énergétique s’impose en effet à tous.
Une commune un parc
1,2,3 Soleil est un parc photovoltaïque d’une puissance de 250 KWc, sur une surface foncière de 0,75 hectare, il a une production annuelle de 320 000 KWh soit la consommation des besoins énergétiques de la commune hors chauffage (source RTE – Réseau de transport d’électricité). L’impact climat est évalué à 32 tonnes d’équivalent Co2 évitées par an et 3,5 Kg de déchets nucléaires à vie longue (> 10 000 ans) évités par an.
Le projet 1,2,3 Soleil est un projet “citoyen”, car il est initié, porté et financé par des acteurs locaux (citoyens, entreprises, associations, collectivités), qui vise à développer une installation d’EnR sur un territoire au travers d’une société participative à gouvernance locale. Il mobilise de l’épargne de proximité pour investir dans les moyens de production. L’objectif étant de générer des retombées économiques locales partagées et une reprise en main par un territoire de son destin énergétique.
La commune a décidé de s’investir elle-même dans le projet sur la base de 3 constats :
– « Si des promoteurs et des financiers investissent dans de tels sites de production, en raison des revenus financiers que cet investissement génère, pourquoi les femmes et les hommes du village et au-delà ne mobiliseraient-ils pas leur épargne pour bénéficier eux aussi d’un rendement financier attractif ? Le soleil, comme l’eau, est un bien commun ; en se réappropriant la production et la gestion de l’énergie, les citoyens deviennent acteurs-investisseurs de leur territoire. »
– « Chacun peut l’entendre, chacun peut le constater, le climat est en train de se modifier : plus personne ne conteste que l’activité humaine, et notamment l’utilisation massive des énergies fossiles, contribue largement à ce dérèglement. Faire appel au soleil, qui est gratuit, pour lui substituer une part de plus en plus large de notre consommation énergétique, c’est prendre soin de la Terre que nous laisserons à nos enfants, sans que cela n’affecte notre niveau de vie. »
– Encouragés par le soutien de la Région qui investit à hauteur de l’investissement citoyen, la commune de Luc-sur-Aude souhaite être précurseur dans la mobilisation autour de l’énergie, de la résolution des enjeux climatiques. Prendre en main son autonomie énergétique, en assurer sa gestion est possible à l’échelle pertinente d’un village ! Cette initiative suit le mouvement « une commune, un parc » qui prétend mettre les sites de production au plus près des sites de consommation, en décentralisant la production.
Montage technique et financier : Société par action simplifiée SAS Investissement total : 370 000 €
Rémunération des actionnaires : environ à 3% net annuel
286 investisseurs dont 38 habitants de la commune.
La commune s’est engagée à racheter les parts de ceux qui souhaitent quitter la société pour garantir le caractère “liquide” du placement
Partenaires de l’opération :
– Mairie de Luc-sur-Aude
– Développeur Soleil du Midi (PME audoise)
– Enerfip (plateforme de financement participatif)
– Enercoop (achat de l’électricité produite)
– SAS 123 Soleil (société de projet)
– Région Occitanie / Ademe via l’appel à projet
BONNES PRATIQUES A RETENIR
D’après le maire de la commune, Jean-Claude Pons, « La participation des collectivités locales le plus en amont possible est fondamentale et peut être le moteur d’une transition énergétique citoyenne. Face à certaines difficultés (par exemple des coûts prohibitifs de raccordement) l’implication de la commune a été primordiale dans les négociations avec le gestionnaire de réseau. Mobiliser largement les partenaires et se doter de moyens humains pour coordonner une telle opération. La collectivité a su mobiliser divers financements pour bénéficier de richesses humaines capables d’appuyer le projet et de constituer un fil rouge malgré la « lenteur » de certaines étapes du projet. L’implication d’une stagiaire puis salariée à temps partiel a permis de garder une dynamique fédératrice tout au long du processus. Une enquête sociologique a par ailleurs permis de sonder les habitants afin de s’assurer de l’adhésion de la population. Ce temps passé sur le terrain a contribué à créer des espaces d’échanges dans lesquels les préoccupations ont pu être exprimées. Le choix d’une communication attractive mise en place le plus tôt possible et d’une plateforme de financement participatif premier projet citoyen français mobilisant du “crowdequity” participation sous forme d’actions pour faciliter le passage à l’acte relevait d’un choix politique : aller chercher un public moins militant pour permettre à tous les citoyens de participer au projet qu’ils soient écolos convaincus ou riverains intrigué. »
4 ans plus tard, les objectifs sont atteints : « Les objectifs techniques sont atteints et la rétribution qu’on avait promise est tenue », se félicite le maire. Quant aux richesses engendrées, elles restent en grande partie sur le territoire puisque les actionnaires sont en partie locaux.
Conseil du maire : « La participation des collectivités locales le plus en amont possible est fondamentale et peut être le moteur d’une transition énergétique citoyenne. »
Une mini-ferme permacole a été créée sur un terrain communal, attenant à l’école du village, avec poules, mare, canards et moutons. Cet espace, à but pédagogique, profite aussi bien aux élèves qu’aux habitants du village.
L’école de Condat-sur-Vézère a installé une mini-ferme permacole sur un terrain attenant à l’école. Dans le cadre des Temps d’activité périscolaires, l’école et la commune avaient déjà créé huit jardinets et un carré pour la biodiversité sur une zone de 100 m2 à côté de l’école. « Cette fois-ci, nous avons voulu introduire du vivant », explique Laure Lajoinie, institutrice et adjointe à la mairie.
L’objectif de cette mini-ferme permacole est de créer un écosystème équilibré avec une interaction entre le jardin et des animaux d’élevages. Des poules, des canards et des moutons sont prévus.
« Deux éleveurs de la commune vont nous prêter trois moutons », explique Laure Lajoinie. La clôture sera installée par les habitants.
Des moutons, grâce à un partenariat avec les éleveurs du village entretiendront les espaces herbeux du jardin et le un grand parc de 2000m2. Le poulailler sécurisé permettra d’élever des poussins. La mare créée grâce à la récupération des eaux de pluie du toit du poulailler accueillera deux canards de races “coureurs indiens” qui débarrasseront les escargots et les limaces du jardin. Une haie bocagère et fruitière abritera oiseaux, hérissons, et autres prédateurs d’insectes. Le projet a été financé par le département, à hauteur de 4000 euros, dans le cadre d’un budget participatif.
POUR ALLER PLUS LOIN :
> Site de la commune : http://www.condat-sur-vezere.fr
Le terrain était une ancienne friche industrielle qui appartenait aux mines de potasse et qui servait au stockage de chlorure de sodium. Ce terrain servait aussi à des dépôts de déchets : métaux ferreux, carcasses de voiture et pneus. Quand les mines de potasse ont décidé de vendre, l’idée est venue de créer une centrale photovoltaïque à la place.
En 2009, la commune d’Ungersheim a préempté pour racheter les 6 hectares qui était sur son territoire pour implanter une centrale solaire. La commune voisine a fait de même avec sa partie de terrain (6 hectares). Le développeur de photovoltaïque choisi est basé sur le département. Il utilise des matériaux recyclables, il propose le loyer le plus favorable et il s’engage à implanter sa société sur la commune. La commune voisine a également choisi le même développeur. Quant aux 7 hectares restants, ils ont été rachetés par le développeur. Pour pouvoir vendre l’électricité produite malgré le moratoire photovoltaïque de 2010 qui limitait la puissance à 100 kwc, 55 sociétés ont été créées sur 55 parcelles, d’une puissance égale à 100 kwc.
La centrale est devenue une centrale sur toitures. Deux sortes de bâtiments ont été construits sur ces parcelles : des auvents de 450 m2 et des bâtiments de 700 m2 pouvant accueillir des entreprises. Les auvents sont destinés à stocker du matériel. Les bâtiments sont loués à des entreprises. La centrale dépasse les objectifs prévus. Elle devait fonctionner 1000 heures par an (calcul d’après l’ensoleillement) et finalement elle fonctionne 1100 heures. C’est la satisfaction d’apporter une pierre à l’édifice de l’autonomie énergétique. Le développeur vend l’électricité produite au réseau. La commune récupère les loyers et le foncier du bâti. Aujourd’hui 11 entreprises se sont installées et ont créé 110 emplois sur la commune.
Le village d’Ungersheim, pionnier de la transition écologique
« Aujourd’hui, il vaut mieux se diriger vers l’autoconsommation plutôt que la vente. Il faut être au plus près de la consommation, sur des toitures. Et vendre le surplus. Ce qui est possible aujourd’hui ne l’était pas en 2010. »
La commune de Mézières-Lez-Clery a souhaité agir en faveur de la transition énergétique en sollicitant les services d’une entreprise qui pratique le développement durable par son métier mais aussi par la réinsertion et la participation financière de ses habitants.
Les étapes du projet
Lors de la réalisation du PLU de la commune, une entreprise a souhaité rencontrer les élus, accompagnée du propriétaire d’une carrière, pour un projet de ferme photovoltaïque.
L’entreprise n’a finalement pas réalisé son projet mais la commune a maintenu cette zone de 12ha en zone réservée photovoltaïque en 2013 sur son PLU.
Fin 2015, avec la COP21 de Paris, une entreprise a repris contact avec la municipalité pour savoir si les nouveaux élus étaient toujours favorables à la réalisation d’une ferme solaire. Une délibération avec avis favorable a été prise début 2016 et le propriétaire du terrain était toujours partant.
Une réunion d’information a été faite par la société Valorem de Bègles au sein de la mairie au printemps 2016 ainsi qu’une interview avec la radio locale et FR3. Les habitants de la commune ont été très intéressés par ce projet et se sont beaucoup déplacés. Le jeune technicien de la société connaissait bien son domaine et a pu répondre à toutes les questions.
Un permis de construire a été déposé avec étude d’impact environnemental et une enquête publique en mairie. (12 mois d’instruction minimum).
Le maire a obtenu un RDV avec la société Valorem auprès du secrétaire général de la Préfecture d’Orléans afin d’obtenir le permis de construire pour fin novembre 2017. En effet l’enquête publique, qui aurait pu commencer fin juin, n’a pas été possible à cause des vacances d’été. Elle a finalement eu lieu fin août jusqu’à fin septembre et le commissaire enquêteur a accepté de réduire à 3 semaines sa remise de rapport. Le secrétaire général s’était finalement engagé pour fin novembre 2017.
Le dossier est passé à la CRE (commission de régulation d’électricité) début décembre 2017 et a été retenu en février 2018 par le Ministère de l’environnement.
Les formalités administratives pour le bail, le financement et les études d’implantation se sont terminées fin 2018. Une convention avec la maison de l’emploi d’Orléans a été signée en mars 2019 car dans ses appels d’offres la société Valorem exige 7% d’heures d’insertion et elle a lancé une campagne de fonds participatifs dans le Loiret et les départements limitrophes le 2 mai pour 1 mois et un montant de 250.000€. En 3 semaines, la “cagnotte” a été très vite remplie et elle a été prolongée jusqu’au 14 juin et pour un montant maximum de 450.000€. La récolte des fonds a été de 416.000€ avec des fonds d’habitants locaux autour de la métropole d’Orléans. Mézières lez-Cléry n’est pas dans la métropole mais seulement à 18kms. D’ailleurs à la réunion publique pour le lancement de la collecte de fonds participatifs il y avait beaucoup d’Orléanais.
“Résultat ? Une belle image de notre petite commune de moins de 1 000 h en pleine actualité de transition énergétique. En tant que maire [porteur du projet], je ressens une certaine fierté du travail accompli. Si le maire est convaincu que la transition énergétique doit se faire, il faut y aller !”.
Le commune nouvelle Val de Louyre et Caudeau, dans le département de la Dordogne, est labellisée Notre village Terre d’avenir depuis 2017 et compte déjà deux hirondelles. Cette année, elle a obtenu les félicitations du jury pour toutes les initiatives de la commune au profit du développement durable.
Parmi ses nombreuses actions, la création de nichoirs et mangeoires pour oiseaux entre 2019 et 2020.
De novembre à mars, 6 nichoirs et mangeoires ont été installées sur la commune. Deux dans chaque bourg historique. Le traitement des espaces verts se fait sans pesticide depuis 2014.
Les habitants de la commune s’apercevaient de la désertion des oiseaux dans les centres bourgs. En installant ces nichoirs, la commune espère voir revenir les espèces d’oiseaux.
Un nichoir a déjà dû être déplacé par qu’il était trop près des cyprès, alors que les oiseaux ne s’approchent pas des cyprès.
Les nichoirs et mangeoires ont été directement achetés à la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Ils ont coûté 250 euros.
Les boules de graisse coûtent 120 euros par an et son aussi fournies par la LPO.
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