ROUFFIGNAC-DE-SIGOULES (24) S’APPRÊTE A INAUGURER SON AIRE DE CAMPING-CAR MODERNE

Image mise en avant - Rouffignac-de-sigoules (24) - Aire camping-car

À partir du 1er juillet 2022 les touristes pourront venir s’installer sur la nouvelle aire de camping-car de la commune de Rouffignac-de-Sigoulès en Dordogne.

Ce projet devrait permettre à la commune de disposer d’une nouvelle source de revenus pérenne en capitalisant sur le potentiel touristique de la région.

Le maire, Alain Castang, qualifie cette aire de moderne en raison des aménagements spécifiques dont elle a fait l’objet, ainsi que de la présence d’un espace de vente de produits locaux.

Après une étude réalisée auprès des touristes utilisant des camping-cars, Alain Castang a estimé que le projet de création d’une aire pour les accueillir était pertinent. « Chaque jour, pendant les vacances, entre 300 et 400 camping-cars passent à proximité de la commune », explique-t-il. L’objectif était donc de pouvoir profiter de la présence des touristes afin d’apporter des revenus supplémentaires à la commune. « C’était d’autant plus important que l’État a supprimé beaucoup de subventions », détaille Alain Castang. L’aire de camping-car, dont les tarifs sont de 9€ par jour pendant les périodes creuses et de 11€ pendant les vacances, devrait rapporter entre 10 et 40 000€ par an à Rouffignac-de-Sigoulès. Au total, le projet a coûté 300 000€ à la commune qui a bénéficié de subventions couvrant à 80% ce coût.

Une aire de camping-car moderneConfronter le 16éme et le 21éme siècle »

Grâce à des aménagements spécifiques l’aire de camping-car de la commune se distingue des autres. Traditionnellement, celles-ci proposent des places disposées sous forme de rangs. À Rouffignac-de-Sigoulès, la disposition est faite en étoile ce qui offre plus d’espace et est bien plus agréable pour les touristes selon Alain Castang. À cela s’ajoute des espaces dédiés pour que les campeurs puissent attacher leurs vélos ainsi qu’une aire de jeux destinée aux enfants.

La question de l’accès à internet a posé problème à la commune dans la réalisation du projet. « Nous sommes dans une zone rurale et la qualité de la connexion était vraiment médiocre, j’ai donc décidé de changer d’opérateur pour que les campeurs puissent bénéficier d’un meilleur service », explique le maire de Rouffignac-de-Sigoulès

La vente de produits locaux

Pour distinguer plus encore l’aire de camping-car et associer à ce projet les habitants, Alain Castang a décidé de mettre en place un espace de vente de produits locaux.

« De la même façon, nous avons fait en sorte que le boulanger et la pizzeria puissent proposer leurs services aux touristes », détaille le maire.

Pour cet été il est même envisagé que deux marchés gourmands soient mis en place afin d’augmenter l’offre de restauration.

Grâce à cette spécificité, les habitants de la commune ont tout de suite été très satisfaits du projet.

« Ils le sont d’autant plus que grâce aux revenus que cela va générer nous allons pouvoir nous lancer dans d’autres projets à l’avenir », conclut Alain Castang.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Article du Sud-Ouest



Alain Castang

Maire de Rouffignac-de-Sigoulès

« Ce genre de projet est très utile pour les communes puisqu’il permet d’avoir une source de revenus quand l’État diminue nos subventions. Pour réussir, il est essentiel de s’appuyer au maximum sur les subventions. »

DEUX LIGNES DE CO-VOITURAGE INAUGUREES SUR L’INTERCOMMUNALITE DE LA HOUVE ET DU PAYS BOULAGEOIS (57)

Image mise en avant - Interco Houve et Pays Boulageois (57) - co-voiturage

Lancé après une étude réalisée en 2020, le projet de création de deux lignes de co-voiturage a été lancé officiellement en juin 2022.

La commune de Varize-Vaudoncourt, en Moselle, investie dans le projet dès ses débuts, bénéficie désormais d’un arrêt sur l’une de ces lignes.

L’une d’entre elle fonctionne grâce à une application, l’autre grâce à des panneaux indiquant la destination du passager.

Varize-Vaudoncourt se situe à proximité de la métropole de Metz. « Il y a beaucoup d’actifs qui font le trajet vers la ville chaque jour pour travailler », explique Franck Rogovitz, maire de la commune et vice-président de l’intercommunalité de la Houve et du Pays Boulageois. Face à cette problématique de mobilité, la communauté de communes a lancé en 2020 une étude auprès des habitants. Après celle-ci, qui a souligné le besoin de chacun pour plus de mobilité, il a été décidé de se lancer dans un projet de co-voiturage. « Je crois que le co-voiturage est une des solutions d’avenir pour notre territoire. C’est une solution écologique, économique et solidaire », estime Franck Rogovitz. Deux lignes ont donc été lancées, chacune avec des destinations précises.

Deux lignes de co-voiturage

« La ligne covoit’ici fonctionne grâce à une application numérique et elle s’adresse principalement aux actifs qui travaillent sur l’Eurométropole de Metz ou aux étudiants », explique le maire de Varize-Vaudoncourt. Les conducteurs s’inscrivent sur l’application et reçoivent des notifications de la part des passagers qui stationnent à des arrêts indiqués par des panneaux. Une solution économique puisque les usagers sont indemnisés à hauteur de 2€ par passagers, qui eux n’ont pas besoin de payer pendant les premières semaines de fonctionnement du service. Cette première ligne est fonctionnelle du lundi au vendredi aux heures de pointes. Le matin l’aller vers Metz peut se faire entre 6h30 et 8h30 et le retour entre 17h et 19h. « Ce qui est intéressant c’est que les usagers n’ont pas à s’inquiéter pour le retour. S’ils ne trouvent pas de chauffeurs, l’application fournit un taxi sans frais », détaille Franck Rogovitz.

La ligne covoit’ici a été mise en place en partenariat avec l’Eurométropole de Metz, elle-même désireuse de réduire le nombre de voitures. Au total le coût du projet s’élevait à 300 000€ mais la communauté de communes a bénéficié de deux tiers de subventions.

La seconde ligne de co-voiturage, mise en place grâce à covoit’go, en partenariat avec la Communauté de communes Bouzonvillois Trois Frontières, fonctionne tous les jours de la semaine et à n’importe quelle heure. Autre spécificité, elle utilise des panneaux et pas une application. Les usagers indiquent grâce à des boutons l’arrêt où ils souhaitent se rendre, celui-ci s’affiche et les conducteurs peuvent s’arrêter. Cette ligne a coûté 100 000€ avec, là encore, deux tiers de subventions.

« Un véritable service public »

« Il a fallu convaincre les maires des autres communes. Il y a des risques inhérents à ce genre de projet : est-ce que les gens vont s’en servir ? vont-ils apprécier ? », explique Franck Rogovitz.

À ces incertitudes s’ajoute la problématique du coût : « ce n’est absolument pas un projet lucratif pour les communes, c’est un véritable service public qui n’a pas pour objectif de faire des gains. Il y a même des coûts en raison de la maintenance, de la communication qui doit être importante, … », complète le vice-président de la communauté de communes.

Les deux lignes sont en service depuis maintenant 1 mois et les retours sont déjà très positifs, le maire ne regrette donc rien de l’investissement dans le projet. « Je me suis moi-même inscrit sur la plateforme en tant que conducteur. Cela permet de rencontrer des gens, de créer du lien » conclut Franck Rogovitz.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site internet de la commune

> Article de Ouest France

Franck Rogovitz

Maire de la commune de Créances

« Pour les projets de rénovation énergétique il faut toujours s’appuyer sur un diagnostic le plus détaillé possible, réalisé par un professionnel. Il faut ensuite aviser en fonction de la capacité financière de la commune et essayer de faire le maximum. Je pense qu’il faut se fixer pour objectif de réduire d’au moins 50% la consommation en énergie. »

DUN (09) POSE LES BASES DE SON PROJET DE VEHICULE ELECTRIQUE EN AUTO-PARTAGE POUR LES HABITANTS

Image mise en avant -Dun (09) – véhicule électrique auto-partagé

Pour répondre aux attentes de ses habitants sur la question de la mobilité, une thématique forte de la campagne municipale de 2020, la commune de Dun, dans l’Ariège, envisage de se lancer dans un nouveau projet.

L’objectif : mettre à disposition un véhicule électrique que chacun pourrait utiliser après l’avoir réservé.

Si le projet n’en est qu’à ses débuts, le maire a une idée déjà assez claire de ce qu’il ambitionne de faire.

La commune de Dun, comme beaucoup de communes rurales, souffre d’un manque de moyens de mobilités pour les habitants. Le maire, Florent Pauly, a vu combien cette problématique était au cœur des préoccupations des habitants pendant la campagne de 2022. « Nous sommes assez éloignés des centres-bourgs voisins de la communauté de communes, certaines personnes n’ont pas d’emploi et ont des difficultés à en retrouver à cause de problèmes de mobilité, il y a aussi des personnes qui n’ont pas de véhicules », constate-t-il. Le constat du besoin urgent de solutions ne justifiait pas pour autant de se lancer dans un projet irréfléchi. « Notre commune est très engagée dans la protection de l’environnement. Nous avons reçu plusieurs labels comme celui du ‘‘territoire bio-engagé’’ ou ‘‘terre saine’’ », continue Florent Pauly, qui précise que sa commune était l’une des seules de la région à disposer d’une borne électrique pour les voitures. À cela s’ajoute le contexte mondial actuel : la hausse du prix de l’essence, la fin de la production des voitures thermiques en 2035, … Autant d’éléments qui devaient être pris en compte dans le projet de mobilité de Dun.

Une première phase de consultation citoyenne

Le choix du maire a été de s’inspirer de ce qui avait été fait dans une commune de l’Aude : un véhicule électrique partagé entre les habitants. La première étape a donc été de lancer une consultation de la population. « Nous avons eu beaucoup de participation. Il était intéressant de voir qu’il y a des besoins très différents entre les habitants. Certains proposent même d’aller plus loin en instaurant en plus un système de co-voiturage avec ce véhicule », détaille Florent Pauly.

Les habitants de Dun ont aussi été consultés sur le choix du véhicule qui serait fait. Si certains ont émis l’idée d’un véhicule utilitaire, le maire préfère choisir une Zoé de la marque Renault.

Le fonctionnement du système d’auto-partage

L’utilisation du véhicule se fera grâce à un système de réservation sur une application. La commune est déjà avec en relation avec Clem’, la société prestataire en charge de la partie numérique. « Le fait de réserver permettra aux habitants de recevoir un code pour accéder au boitier contenant les clefs du véhicule. Nous n’avons pas encore décidé si la location se ferait sur une plage de deux heures ou d’une demi-journée », complète Florent Pauly.

La commune devra réaliser certains aménagements pour rendre le projet possible. Il faudra notamment que soit installée une nouvelle borne électrique ainsi qu’un espace pour garer le véhicule.

« Nous n’en sommes qu’au début du projet mais pour l’instant il semblerait que le coût total soit de 50 000€ », détaille le maire de Dun.

Il précise d’ailleurs que le but de la commune n’est pas de tirer des bénéfices grâce à la location mais simplement de rembourser l’investissement de la mairie.

« Nous avons aussi candidaté à un appel à projet de Mobilité Montagne, ce qui devrait nous permettre d’obtenir plus de subventions », précise-t-il.

Concernant les prochaines étapes, Florent Pauly espère que les dossiers de subventions seront déposés à l’automne 2022 et que le projet pourra être lancé dans les six premiers mois de l’année 2023. 

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site internet de la commune

Florent Pauly

Maire de la commune de Dun

« Nous nous sommes inspirés de ce qui avait été fait dans une autre commune. C’est très important de partager ses expériences et de s’inspirer de ce qui existe déjà, de prendre contact avec les maires, … La concertation citoyenne est aussi un des piliers des projets de mobilité. »

SIGY-LE-CHATEL (71) ACCUEILLE LE BUS ITINERANT « CHEZ MARGUERITE »

Image mise en avant - Sigy-le-Chatel 71 - Bus itinerant

Pour répondre à la problématique de la mobilité, la commune de Sigy-le-Châtel, dans la Saône-et-Loire, envisage de mettre en place un système de co-voiturage entre les habitants.

Afin de l’aider à progresser dans la construction de cette initiative, le bus « Chez Marguerite » a été accueilli par le village le 7 mai.

Ce bus part à la rencontre des habitants des communes rurales de la région et organise des débats sur des sujets qui touchent à la vie quotidienne, dans un cadre ludique.

Selon le constat de Nicole Raphanel, 1ère adjointe au maire de Sigy-le-Châtel, Alain Douard, sa commune a besoin d’un service de co-voiturage pour permettre aux habitants de mutualiser les trajets récurrents vers les communes proches.

« Pour mettre en place ce système, il était nécessaire d’organiser une grande concertation avec tous ceux qui vivent sur la commune, c’est pourquoi nous avons saisi l’opportunité que nous offrait le bus chez Marguerite », explique-t-elle.

Mis en place par le FRGS (Foyer Rural Grand Secteur) clunisois, ce bus se compose entièrement de bénévoles, qui interviennent sur des sujets très variés, autour d’un café et de différentes activités culturelles comme des concerts.

Une concertation plus informelle

« Le but du bus Chez Marguerite est de rompre l’isolement des habitants des communes rurales pour leur permettre d’avoir une vraie concertation citoyenne dans un cadre festif », détaille Pauline Bonnard, coordinatrice du bus. C’est toujours la commune qui l’accueille qui propose un sujet aux organisateurs. Ils se chargent alors de contacter des professionnels bénévoles, qui acceptent de consacrer une part de leur temps à une ou plusieurs interventions sur la thématique retenue. Celles-ci sont très larges et peuvent aller de la mobilité à l’aménagement du territoire. « Le bus prend la couleur de la commune où il fait étape », explique Pauline Bonnard.

La commune de Sigy-le-Châtel a fait pour sa part le choix de la mobilité.

Comme à chaque fois, après une définition de la thématique, plusieurs réunions avec les élus ont eu lieu afin de préciser le planning de l’après-midi de ce 7 mai.

« Parfois, le bus se déplace aussi pour proposer des aides aux habitants pour les démarches administratives, quand ces services sont trop éloignés de chez eux », ajoute Pauline Bonnard.

Concernant l’organisation logistique, les communes ne doivent s’occuper que de dégager un espace pour accueillir le bus.

La participation financière est surtout symbolique puisqu’il faut payer uniquement le prix de l’essence, le reste étant financé par le FRGS. Pour Sigy-le-Châtel cela représentait un total de 80€.

BILLOM (63) SE LANCE DANS L’AUTO-STOP MODERNE EN COLLABORANT AVEC HALT O STOP

Image mise en avant - BILLOM (63) Se lance dans l'auto-stop moderne en collaborant avec Halt o stop

Jean-Michel Charlat, maire de Billom dans le Puy-de-Dôme, a voulu soutenir l’initiative de Loan Momboisse fondateur de HALT ô STOP.

Son association, qui deviendra bientôt une entreprise, vise à faciliter la pratique de l’auto-stop dans les communes rurales.

Une initiative qui permet de répondre aux difficultés en matière de mobilité que connaissent les territoires ruraux.

« La commune de Billom souffre de problèmes importants en matière de mobilité », explique Jean-Michel Charlat.

C’est ce constat qui a poussé le maire à accepter d’installer 4 panneaux HALT ô STOP. Ces installations sont assez simples mais très efficaces. Elles permettent aux auto-stoppeurs de sélectionner, en faisant dérouler des panneaux, une série de villes proches. Ensuite, ils n’ont plus qu’à pointer du doigt la ville vers laquelle ils veulent se rendre et attendre qu’une voiture les laisse monter.

Pour que les communes puissent s’équiper de cette installation, il faut compter entre 1000 et 15000€.

HALT ô STOP : un projet simple mais innovant

Loan Momboisse, à l’origine de cette initiative, a grandi à Billom. « La ville est isolée et marginalisée des moyens de transports », explique-t-il. C’est pourquoi le stop est souvent une nécessité pour les habitants et en particulier pour les plus jeunes. « Le maire a été tout de suite très intéressé par mon projet », confie le jeune homme qui espère maintenant développer HALT ô STOP vers d’autres communes du département.

Le projet rencontre pour l’instant un véritable succès puisqu’en l’espace de 8 mois Loan Momboisse a eu un total de 147 avis d’usagers positifs via Facebook et par des connaissances. La problématique qui se pose désormais est celle des retours. Souvent les utilisateurs parviennent à se faire transporter mais cela reste difficile de revenir puisque les panneaux HALT ô STOP ne sont pour l’instant qu’à Billom. « J’ai déjà pris contact avec la communauté de communes et a priori les maires sont très intéressés, c’est pour eux un moyen d’apporter une solution aux problématiques de mobilité des territoires ruraux. »

L’investissement de Billom dans le projet

 Le fondateur d’HALT ô STOP admet volontiers qu’il a reçu une aide précieuse de la part de Billom. Le maire a en effet accepté très rapidement d’installer les 4 panneaux tests. « L’accord de la mairie permet d’institutionnaliser la pratique du stop, les gens se sentent beaucoup plus confiants et prennent plus facilement des passagers », explique Jean-Michel Charlat.

Billom ne s’est pas contentée d’accueillir les panneaux, elle a participé activement à leur création notamment en fournissant à Loan Momboisse les matériaux nécessaires à leur fabrication. La commune a aussi procédé à quelques aménagements. Elle a notamment créé autour d’un panneau un espace assez large pour que les voitures puissent s’arrêter sans danger pour faire monter des auto-stoppeurs.

Le projet HALT ô STOP témoigne donc, de par son succès, de la manière dont une commune peut jouer un rôle actif pour promouvoir la pratique du stop. « On est content du succès de cette opération car nous avions déjà essayé de mettre en place un système de co-voiturage mais cela n’avait pas vraiment fonctionné », détaille Jean Michel-Charlat.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site internet de la commune de Billom : http://www.billom.fr

> Site HALT ô STOP

> Article de France 3 régions

Jean-Michel Charlat

Maire de la commune de Billom

« Pour réussir à mettre en place un système de stop efficace il est important de communiquer avec les habitants de la commune, en particulier les jeunes, pour connaître leurs besoins. » 

PAYS DE LANGRES (52) – TRANSPORTS À LA DEMANDE

Image mise en avant - PAYS DE LANGRES (52) -Transport à la demande

Le P.E.T.R. du Pays de Langres, dans le département de la Haute-Marne, s’est lancé dans les Transports à la Demande (TAD) depuis 2008. Linggo est une plateforme de mobilité sur tout le territoire. Il regroupe tous les services mis en place en termes de mobilités.

Il existe deux services de TAD : le TAD village et le TAD gare.

Le TAD village propose un transport 4 demi-journées par semaine sur les lieux de commerces et de santé (Langres et Saint-Geosmes). Le transport vient à domicile et ramène au domicile.

Le TAD gare permet un déplacement deux fois par jour (matin et soir) du domicile jusqu’aux gares de Langres et de Culmont Chalindrey.

La réservation doit se faire la veille avant midi et il n’y a pas de nombres de places limitées. Le nombre de véhicules est augmenté ou diminué suivant le nombre de réservation.

Le choix du TAD s’est fait en 2008 après un constat d’échec des lignes de bus traditionnels.


« Les bus circulaient souvent à vide et n’étaient pas adaptés au territoire et aux usagers », explique Didier Riquet, coordinateur mobilité du PETR du Pays de Langres.

Le TAD permet d’utiliser des véhicules plus petits et plus pratiques pour le territoire avec une prise en charge à domicile, plus adapté aux personnes âgées.

Pour les usagers, le coût est de 3 euros par trajet. Pour les collectivités, le coût représentait 4 euros par habitant et par an jusqu’à début 2022.
Le financement se faisait sur la base d’une cotisation des communes volontaires.
Depuis le 1er janvier, la mobilité est devenue une compétence du PETR et ce sont les trois EPCI qui le composent qui prennent en charge le financement des transports à la demande.
Une partie du budget est également pris en charge par la Région.

Sur ce territoire très rural et peu dense, les transports à la demande ont remplacé les lignes de bus.
Même s’il ne s’agit pas d’une solution de mobilité quotidienne, c’est celle qui semblait le plus adaptée au territoire.

POUR ALLER PLUS LOIN :

>Linggo 

> P.E.T.R. du Pays de Langres : http://www.pays-langres.fr

> Plaquette de présentation de Linggo 

> Résultats de l’étude mobilité en pays de Langres 

DRÔME (26) : UNE NAVETTE ÉLECTRIQUE SANS CHAUFFEUR

Image mise en avant - DRÔME (26) : Une navette électrique sans chauffeur

Depuis septembre 2020, une navette électrique autonome circule entre la gare de Crest, dans la Drôme, et l’écosite du Val de Drôme, à Eurre. Il s’agit de la première expérimentation de ce genre en zone rurale.


« En milieu rural, le paysage bouge tout le temps », explique Jean Serret, maire d’Eurre et président de la Communauté de communes, « il faut savoir modéliser ». Contrairement aux villes, où la navette peut facilement s’appuyer sur des repères immuables comme les immeubles, la nature en zone rurale change constamment : les végétaux poussent, bougent avec le vent, etc. La paysage change tout le temps, au gré des saisons et il est difficile de trouver des repères pour une navette autonome. Le trajet a du être balisé de panneaux verticaux et les marquages routiers ont été refaits.

Beti, c’est son nom, circule donc depuis septembre 2020 sur ce trajet de 7 kilomètres en zone rurale. Elle peut prendre 10 passagers et s’arrêtent à plusieurs endroits sur son trajet.
L’expérimentation est financée par la Région Auvergne Rhône Alpes, le Département de la Drôme, la Communauté de communes Val de Drôme en biovallée, la ville de Crest. La navette est fabriquée, modélisée, préparée par des entreprises de la région.

Crédit photo : ©CCVD

AYEN (19) – DU COVOITURAGE POUR LES COURTES DISTANCES

Image mise en avant - AYEN (19) - Du covoiturage pour les courtes distances

Ecosyst’m est un dispositif de Covoiturage adossé a une monnaie locale pour des trajets de courtes distances exclusif au territoire de la commune d’Ayen depuis 2014 et de 7 autres communes limitrophes depuis 2016.

Ecosyst’m est un dispositif de Covoiturage pour des trajets de courtes distances exclusif au territoire de la commune d’Ayen depuis 2014 et de 7 autres communes limitrophes depuis 2016. Il s’inscrit dans la volonté de la collectivité de développer des solutions pragmatiques responsables et dynamisantes répondant aux grands enjeux environnementaux et sociaux de demain

Ce covoiturage de proximité conçu dans un esprit de citoyenneté est adossé à une monnaie locale, “le Y’ACA”, évitant ainsi toute transaction financière entre utilisateurs. Il est piloté par le collectif associatif « le durable a son village » en partenariat avec la structure communale : la Maison de Services au Public et la fédération Ecosyst’m à but non lucratif.

C’est une expérience novatrice en France qui contribue à une mobilité responsable en favorisant la vie sociale, l’entraide et le respect mutuel entre les habitants des zones rurales de moins en moins desservies par les transports collectifs. L’impact économique local est aussi prégnant grâce à la monnaie locale qui est échangeable sur la valeur de l’euro contre des denrées et services dans 20 commerces de proximité.

Objectif : Réduire les inégalités face à la mobilité sur un territoire peu desservi par les transports publics en proposant un dispositif solidaire de proximité.

Chaque passager et conducteur doit s’être préalablement inscrit sur la base de covoiturage en signant la charte d’engagement et en présentant sa carte d’identité et/ou son permis de conduire. Cette opération est réalisable dans les bureaux de la MSAP ou dans les sept secrétariats de mairies des communes limitrophes.

Les conducteurs collent un macaron numéroté sur le pare-brise de leur véhicule afin d’être repéré par les passagers potentiels.

Les passagers rétribuent les conducteurs pour la distance parcourue avec des fichets kilométriques préalablement achetés 6 cents du kilomètre. Un aller retourAyen/ Brive (50 km) équivaut à un trajet d’une valeur de 3 euros.

Les demandes et les offres de covoiturage sont communiquées par les utilisateurs à la maison de services au public d’Ayen qui les centralise et informe l’ensemble des conducteurs. Les offres et demandes sont faites par internet, téléphone ou en se rendant physiquement à la MSAP d’Ayen ou bien dans les mairies partenaires.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune :  http://www.ayen.fr/sous-categories-article/47/ecosystm/fiche/33/ecosystm-covoiturage-de-proximite.html

> Article de Biosphère Bassin Dordogne

PONT-DU-CHÂTEAU (63) : VÉLOS ÉLECTRIQUES EN LOCATION

Image mis en avant - Vélos électriques

La commune de Pont-du-Château, dans le Puy-de-Dôme, a signé une convention avec c.vélo, une offre de location longue durée de vélos électriques. 

Cette offre est proposée par le syndicat mixte de transports en commun de l’agglomération clermontoise.

La société de location vient une fois par mois dans la commune, pour faire essayer les vélos et conseiller les habitants. Ces derniers peuvent alors choisir l’offre de location qui leur convient le mieux : courte ou longue durée à un tarif intéressant. La société revient tous les mois, ce qui permet aux habitants de récupérer ou de rendre le vélo.

Aujourd’hui, le maire se félicite de ce service et de l’enthousiasme qu’il génère auprès de la population. Mais les usages sont plutôt d’ordre privé plutôt que professionnel. « il n’y a pas de voies cyclables pour le moment pour aller jusqu’à la halte SNCF ». Les choses évolueront sans doute quand elles seront créées.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune : https://pontduchateau.fr

> Site de C.vélo : voir le site

Patrick Perrin

Maire de la commune de Pont-du-Château)

« L’idée, c’est de diminuer le nombre de voitures. »

LANGOËLAN (56) : AMÉLIORER L’ACCESSIBILITÉ DES BÂTIMENTS PUBLICS AUX PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE

Image mise en avant - LANGOËLAN - Accessibilité bâtiments

La commune de Langoëlan compte trois personnes handicapées moteurs dont son ancien maire, Yann Jondot. 

De plus, la loi Handicap n° 2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées prévoit une meilleure accessibilité aux bâtiments publics pour les personnes à mobilité réduite. 

La commune de Langoëlan s’est donc tout naturellement engagée à mettre en place 3 mesures “simples, pragmatiques et peu onéreuses” : 

– achat d’une rampe d’accès amovible mise à disposition en cas de besoin ;

– pose d’une sonnette accessible aux personnes handicapées devant les bâtiments publics ;

– pose d’un autocollant à l’entrée des communes, forme de label pour informer du niveau d’accessibilité.

Cette démarche, qui sera véritablement mise en place en septembre 2018, doit également être testée au niveau départemental (Morbihan).

LES ÉTAPES DU PROJET 

1/ En octobre 2017, un coup de communication en faveur de la mobilité des personnes handicapées est réalisé avec l’ascension du Kilimandjaro en joëlette (fauteuil roulant tout terrain), le but étant de sensibiliser à la mobilité des personnes ayant un handicap moteur. 

2/ En décembre 2017, une rencontre est organisé avec le Président du Sénat afin d’énumérer les propositions concrètes pour améliorer cette accessibilité.

3/ Recherche de partenaires et de soutiens financiers pour monter l’opération 

4/ Déblocage des fonds : 200 000 euros au total pour mener l’opération au niveau départemental.

5/ Lancement officiel en septembre 2018

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Article Faire Face – Mieux vivre le handicap

Yann Jondot

Maire de la commune de Langoëlan (56)

“Ça veut dire qu’il y aura des petits écoliers handicapés qui pourront enfin aller à l’école. Ça fait depuis 2005 qu’on attend ça. On ne veut plus sacrifier d’autres générations”