LE FOSSAT (09) ORGANISE UN ESCAPE GAME POUR FAIRE FACE AUX CRISES CLIMATIQUES

Commune : Le Fossat
Département : Ariège (Occitanie)
Code commune : 09124
Population : 1060 habitants
Superficie : 1440 Ha

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DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Environnement

LE PROJET EN DÉTAIL

POUR ALLER PLUS LOIN

CONTACT

« Même quand la commune n’a pas l’obligation d’avoir un PCS, il faut apprendre à se pencher sur ces problèmes de sécurité. Ce genre de projets participatifs aident les élus à comprendre qu’ils ne doivent pas tout faire tout seuls. »

En avril 2025, une initiative originale a rassemblé élus et habitants en Ariège autour d’un escape game organisé par la société Géorésilience, qui aide les élus des communes rurales à la gestion des risques majeurs. L’objectif : sensibiliser à la gestion de crise à travers une simulation des tempêtes et de leurs impacts. Coupures d’électricité, rupture des télécommunications, inondations, pollution de l’eau potable, sont autant de risques auxquels les communes sont aujourd’hui de plus en plus exposées.

Ce projet participatif, réalisé après la sollicitation du collectif citoyen Ariégeois Les 109 en Action, s’inscrit dans un contexte réglementaire renforcé. Depuis février 2025, de nombreuses communes ont l’obligation d’élaborer un Plan Communal de Sauvegarde (PCS). Malgré la volonté de certains élus d’organiser des formations PCS et se doter de cabinets de conseil dédiés, beaucoup peinent encore à passer à l’acte. « Jusqu’en 2023, la plupart n’avaient pas de PCS obligatoire », rappelle Marie-Cécile Rivière.

Géoresilience expérimente depuis plusieurs années des projets pour sensibiliser maires et citoyens à la culture du risque et renforcer la résilience des territoires. Des dispositifs tels que la réserve communale de sécurité civile et le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM), accessibles à tous, permettent notamment de développer la conscience et l’engagement sur les sujets de crises majeures. « La plupart des élus ont déjà trop de charge mentale pour pouvoir informer leur population au sujet de ces ressources. » rappellent Alexandre Boisson et Marjolaine Gaudard, cofondateurs de Géoresilience. Ils ajoutent : « Les citoyens sont très peu informés en cas de crise, et les élus pensent encore qu’ils pourront toujours compter sur la solidarité locale, mais c’est faux. Il est important de leur faire comprendre qu’ils auront besoin du soutien de leur commune pour faire face. ».

« Ces projets participatifs aident les élus à comprendre qu’ils ne doivent pas tout faire tout seuls, mais ce sont des pratiques qui ne sont pas encore entrées dans les mœurs », estime Marie-Cécile Rivière. « Même quand on n’a pas l’obligation d’avoir un PCS, il faut avoir des formations pour se pencher sur ces problèmes de sécurité ».

« DÉVELOPPER LE RÉSEAU D’ÉLECTRICITÉ : UN PLAN D’AMÉNAGEMENT ET D’ATTRACTIVITÉ POUR LES TERRITOIRES »

Piechaczyk RTE

Questions à Xavier Piechaczyk, Président du Directoires de RTE et Président de la Fondation RTE

La France est un territoire attractif d’une part grâce à son électricité abondante et à 95 % décarbonée et d’autre part grâce à la performance de ses réseaux, qui maillent l’ensemble du territoire. Construit lors de 2 grandes phases pour accompagner la reconstruction de la France (après la Seconde Guerre mondiale) et son développement économique dans les années 70-80 (avec le développement du nucléaire) : le réseau de RTE vit désormais une 3ère qui accompagne la décarbonation et la réindustrialisation de notre économie. 

Le schéma de développement du réseau (SDDR) est un plan stratégique d’investissement qui doit nous permettre de transformer le réseau de transport d’électricité à l’horizon 2040, avec comme double objectif la réindustrialisation et la sortie des énergies fossiles. Pour cela, notre plan stratégique repose sur trois principaux piliers : le renouvellement du réseau existant et son adaptation au changement climatique ; le raccordement de nouvelles productions et de nouvelles consommations d’électricité ; le renforcement de la grande colonne vertébrale électrique existante (lignes 400 000 volts). 

Ce programme est également un grand plan d’aménagement et d’attractivité pour les territoires. Enfin, ce plan participe à la reconquête de la souveraineté énergétique et industrielle du pays en augmentant la part d’électricité produite majoritairement sur notre sol dans le mix énergétique mais aussi en s’assurant que nos investissements soient sources de croissance économique et d’emplois en France.

Sortir des énergies fossiles passe inévitablement par une hausse de notre consommation d’électricité. Or cette grande bascule n’est possible que si le réseau de transport, qui est un des traits d’union entre les lieux de production et de consommation d’électricité, est adapté ou renforcé selon la situation locale. Pour limiter au maximum notre empreinte territoriale, notre plan d’investissement applique une stratégie qui privilégie la transformation des infrastructures existantes. Il s’agit concrètement d’augmenter, voire doubler, la capacité des lignes électriques, dans leur tracé actuel. Il s’agira d’installer des câbles plus gros, des pylônes peut-être plus hauts mais cette stratégie permet d’éviter la construction de 30 % de lignes aériennes supplémentaires. Les nouvelles lignes très haute tension en dehors des tracés existants seront donc l’exception, et ne concerneront que les zones qui n’en comptent pas aujourd’hui ou dans lesquelles le maillage électrique actuel est insuffisant. Enfin, RTE s’engage aussi à mettre certaines lignes en souterrain quand c’est possible, c’est à dire pour les lignes de plus petites tensions. 

Les gestionnaires de réseaux doivent travailler avec les territoires pour développer leurs projets. La consultation publique du SDDR, au printemps 2024, a permis de recueillir près de 300 réponses, dont une très grande majorité émane des collectivités. Notre plan fera aussi l’objet d’un débat public, sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), et chaque projet sera ensuite soumis aux règles en vigueur de concertation et de participation du public. 

Au-delà de ne pas artificialiser les sols et de permettre les activités agricoles et économiques à proximité de nos lignes : tous nos projets sont guidés par la nécessité d’accompagner et de servir les projets et les dynamiques de développement des territoires.

Le réseau de transport d’électricité traverse de très nombreux territoires ruraux, 90% de nos lignes très haute tension y sont installées, et il est, depuis longtemps, naturel de travailler avec l’AMRF. Mais RTE n’est pas seulement un opérateur industriel, il joue aussi un rôle légal d’éclaireur du débat public. C’est à ce titre que nous publions des études approfondies sur l’évolution du système électrique. L’initiative du “Grand Atelier des maires ruraux pour la transition écologique” s’inscrit pleinement dans cette mission. Cela a été, pour nous, une opportunité d’échanger sur le rôle du réseau et sur l’évolution du système électrique dans son ensemble. 

C’était aussi une chance de partager avec les élus qui vivent avec nos infrastructures, au quotidien, sur leurs territoires. J’espère que ces échanges offrent aux maires des clés pour exercer pleinement leurs responsabilités en matière d’énergie, notamment concernant le développement de la production d’énergie, l’accueil de nouvelles industries et le réseau qui les accompagne. Enfin ces échanges nourrissent la responsabilité sociétale et territoriale de notre entreprise : celle d’un aménageur durable et responsable qui limite l’empreinte de son infrastructure vitale à l’économie du pays.

Grâce à son maillage sur l’ensemble du pays, RTE garantit les mêmes services à tous les terri­toires, quelle que soit leur situation géographique et démographique. Un principe nous guide : le principe du « timbre-poste », c’est-à-dire une tarification indépendante de la distance parcourue entre le site d’injection et le site de soutirage. En outre, nos 10 000 salariés répartis sur plus de 150 sites en France participent quotidiennement à la vie économique des territoires et RTE s’engage depuis plusieurs années à favoriser les retombées économiques locales de ses projets.

RTE contribue aussi chaque année à la fiscalité locale directe, notamment dans le cadre de l’imposition forfaitaires sur les pylônes (361 M€) et l’imposition forfaitaires des entreprises de réseaux pour l’ensemble de nos transformateurs (IFER) (115 M€). Il est normal que la fiscalité des réseaux renvoie de la valeur vers les communes qui accueillent nos infrastructures. À cet égard, RTE est très sensible au partage équilibré de cette valeur entre les communes et les EPCI.

La Fondation RTE est la seule fondation dédiée aux ruralités, elle est indépendante de RTE et du développement de ses projets d’infrastructures. La mission de la Fondation RTE, depuis 2008, est d’apporter deux types de soutien aux projets associatifs qui contribuent à la cohésion sociale et à la vitalité des territoires ruraux. D’abord un soutien financier, avec 700 projets soutenus depuis 17 ans, à travers des thématiques très diverses, qui répondent aux enjeux spécifiques des territoires (insertion, habitat, mobilités, tiers-lieux, transitions agricoles, culture). Ensuite avec un soutien humain et une politique forte d’engagement de nos collaborateurs. 

La Fondation RTE met en visibilité cette cause du monde rural par ses actions partenariales avec d’autres acteurs, à l’exemple du programme “Entreprendre la ruralité” ou par le lancement de notre programme “Hors-Champ” qui est dédié aux jeunes et aux femmes dans les territoires ruraux. Sur ces questions de la cause rurale, il faut travailler et s’investir collectivement pour mettre en visibilité tous les talents et les projets très innovants qui fourmillent au cœur des territoires ruraux. J’invite donc tous les élus à devenir les relais de la Fondation auprès des habitants et des associations de leurs territoires : que ce soit pour s’inspirer de projets exemplaires déjà soutenus qui peuvent répondre à leurs propres besoins ou pour faciliter la mise en réseau.

TRANSITION ÉCOLOGIQUE – LES MAIRES RURAUX AU TRAVAIL LE 28 MARS

L’Association des maires ruraux de France poursuit son travail pour conforter la commune comme lieu de l’action en termes de transition écologique. Deux associations départementales, dans le Gard et la Sarthe organisent une session du Grand Atelier territorialisé, mobilisant les élus et les acteurs départementaux.

Cliquez ici pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse

> Le programme Sarthe
> Le propramme Gard

GRAND ATELIER TERRITORIALISÉ – UNE MOBILISATION RÉGIONALE EN HAUTS-DE-FRANCE

Les associations départementales des Maires ruraux des Hauts-de-France se réunissent et organisent, en partenariat avec “Le Réseau des élus pour agir”animé par l’ADEME

La 3ème édition des Rencontres de la ruralité dans le cadre du lancement dans les Hauts-de-France du “Grand Atelier Territorialisé”

LE VENDREDI 4 AVRIL 2025 de 9H30 à 17H00
A Neuville Saint Remy (59)
“Transitions écologiques : quels leviers de développement pour les territoires ruraux des Hauts-de-France ?”
Comment faire des économies grâce aux projets de transition écologique ?
Comment valoriser le chemin parcouru durant le mandat ?
Comment me projeter, communiquer et mobiliser sur les futurs projets ?

Cet évènement régional est proposé dans la continuité de la démarche nationale de l’AMRF du Grand Atelier et cette journée sera l’occasion pour plus d’une centaine d’élus des communes rurales des 5 départements de mettre en avant des projets innovants adaptés à nos territoires et contribuant à la diminution de notre empreinte carbone tout en poursuivant la démarche de transition écologique. Elle vise aussi à préparer les futurs conseils municipaux à se saisir de ces politiques et moyens d’actions.

Adopter une stratégie ENR adaptée à mon besoin, tendre vers l’autoconsommation collective, étudier mes capacités de financement, rénover mes bâtiments communaux, piloter ma sobriété énergétique, concevoir une dynamique d’économie circulaire, repenser l’usage de l’eau et sa récupération, valoriser mes déchets, protéger la richesse de la biodiversité locale, s’adapter face au changement climatique…

Les élus ruraux ont pour souci de penser en même temps l’adaptation face aux impacts du changement climatique, de voir les transitions comme une opportunité pour leur territoire tout en veillant à l’acceptabilité citoyenne et à l’amortissement des projets. Au cœur des préoccupations des Français et des élus, les sujets de transition sont vecteurs de nouveaux projets, d’innovation, de mutualisation, d’adaptation, c’est pourquoi nous invitons les élus des territoires ruraux des Hauts-de-France à participer à cette belle journée.

Plusieurs ateliers, des témoignages et espaces d’échanges seront proposés aux participants tout au long de la journée afin de favoriser les interactions entre élus, entre élus et partenaires.

Le programme détaillé de la journée sera communiqué très prochainement.

UNE FORMATION EN LIGNE POUR VOUS INITIER AUX ÉNERGIES RENOUVELABLES 

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Notre partenaire le Réseau-CLER s’associe à nouveau à l’AMRF pour proposer aux élus ruraux un parcours de formation gratuit en ligne intitulé “Les énergies renouvelables : une chance pour mon territoire !”

L’objectif ?

Après le succès de la première édition en 2024 “Énergies renouvelables : les clefs pour vous lancer”, ce nouveau parcours s‘inscrit dans la volonté de l’AMRF de proposer aux élus ruraux des clefs d’appropriation des enjeux et potentiels des énergies renouvelables pour faire face aux nombreux défis des territoires ruraux et reprendre la main face aux sollicitations grandissantes des développeurs et citoyens.

L’objectif est donc de donner confiance et envie aux élus locaux de s’emparer du sujet des énergies renouvelables de manière proactive, à travers 4 modules alliant apports théoriques et témoignages inspirants sur les thématiques suivantes : 
1 – Répondre aux idées reçues sur les énergies renouvelables
2 – Planifier le développement des énergies renouvelables
3 – Impliquer les citoyens 
4 – Maximiser les retombées locales 

Ce parcours est gratuit et se déroulera en ligne de mars à juillet avec des compilations de ressources pédagogiques, des webinaires, des retours d’expériences et ‘rendez-vous solutions’ entre élus… Il s’adresse à tous les élus locaux adhérents ou non, ainsi qu’aux futurs candidats qui souhaitent s’emparer de la question des énergies renouvelables mais qui ne savent pas par où commencer. 

Rejoignez le parcours dès maintenant via le formulaire d’inscription et n’hésitez pas à diffuser l’information dans vos réseaux grâce au kit de mobilisation pour permettre à un maximum de collègues élus de suivre ce parcours d’initiation.

Pour en savoir plus

> L’article du Réseau-CLER avec les mots de maires ayant participé au parcours et de notre vice-présidente Fanny LACROIX.
> Le reportage radio sur France Inter dans l’émission “Le 7-10” du 3 février au journal de 7h00 avec le témoignage de la maire de La Celle-Saint-Cyr (89).

NOUVELLE ÉTAPE DU GRAND ATELIER TERRITORIALISÉ DANS LE GERS

Le 7 décembre 2024 – L’Association des Maires ruraux du Gers (AMR32) se réunit en Assemblée Générale le 7 décembre à Aignan et organise à cette occasion une étape du « Grand Atelier Territorialisé», lancé par l’AMRF (Association des Maires ruraux de France) pour dynamiser les projets menés dans la transition écologique par les communes rurales. Les élus du Département vont échanger sur les questions de gestion de l’eau, d’énergie renouvelables et d’aménagement urbain de leurs communes. Les élus ont pour souci de penser en même temps l’adaptation de leurs territoires face aux impacts du changement climatique, et de voir aussi la transition écologique comme une opportunité pour leur territoire. 

A cette occasion,  l’Association Conséquences se joint à l’AMR32 pour valoriser des projets remarquables mis en place par des maires, élus et habitants gersois. Ces initiatives montrent comment les territoires ruraux peuvent innover pour répondre aux défis du changement climatique tout en préservant leur identité et en redynamisant leur territoire. L’association Conséquences qui œuvre partout en France pour documenter les impacts et conséquences du changement climatique mais aussi les stratégies d’adaptation et les possibles solutions a élaboré des reportages vidéos qui montrent 3 projets exemplaires Gersois.

Objectifs de la campagne :

> Inspirer :  Mettre en image des projets exemplaires, trois parmi d’autres projets du département, qui seront aussi présentés lors de l’assemblée générale de l’AMR32 et donner l’envie à d’autres élus de rejoindre l’AMR32, son comité transition ou de s’inscrire dans ce type de projets locaux 
> Sensibiliser le grand public aux bénéfices concrets des projets locaux comme ceux mis en avant, pour leur quotidien et leur territoire.

Trois vidéos, d’une durée de 1’30 à 2’00, illustreront des exemples concrets de projets porteurs de solutions : 

> Ordan-Larroque : Production d’électricité photovoltaïque sur des ombrières
Grâce à l’installation de panneaux photovoltaïques, l’engagement de son maire, cette commune a commencé à réduire sa dépendance énergétique et sa facture d’électricité, tout en fournissant de l’ombre sur ses parkings. Le tout dans une logique collective qui profite aux habitants. 

> Miélan : Cultures alternatives face au changement climatique
Le Maire et un agriculteur misent sur des cultures résilientes comme le caroubier et l’olivier, adaptées à un climat plus chaud et sec, pour redynamiser l’économie locale. Un vrai projet de territoire et de filières d’avenirs.

> Termes d’Armagnac : Cantine bio et circuits courts
Dans l’Ehpad de la commune, l’approvisionnement en produits locaux et biologiques soutient les filières agricoles de proximité tandis que les plats faits maison par un cuisinier améliorent le bien-être des résident-e-s. 

Contact presse : 
Association Conséquences : Romina Sanfourche – romina.sanfourche@consequences-france.org –  0766476531
Association des Maires ruraux du Gers : Cyril Cotonat – amr32@amrf.fr – 0610957067
Association des maires ruraux de France : Cédric Szabo – cedric.szabo@amrf.fr – 0685769490

TRANSITION – 50 EXEMPLES RURAUX INSPIRANTS

Il propose une synthèse des travaux de l’AMRF sur la transition écologique, des entretiens avec des experts et surtout des reportages partout en France sur plus d’une cinquantaine initiatives autour de la biodiversité, de l’eau, de l’alimentation, de la citoyenneté, des énergies renouvelables, de la sobriété et de la forêt, pour construire un monde désirable.

Ce hors-série a été présenté officiellement le 26 septembre à Saint-Julien (21) à l’occasion du Congrès national de l’AMRF, il sort en kiosque partout en France ce mercredi 2 octobre.

> Retrouvez le communiqué de presse complet

> Visitez le site de village magazine

NOUVELLE ÉTAPE DU GRAND ATELIER TERRITORIALISÉ EN CÔTE-D’OR !

Transition écologique : Nouvelle étape du Grand Atelier Territorialisé en Côte-d’Or ! Françoise Gatel au Congrès des maires ruraux de France

En amont du Congrès des maires ruraux de France, l’association des maires ruraux de la Côte d’Or organise une étape spéciale du Grand Atelier Territorialisé de l’AMRF ce jeudi 26 septembre en présence de Fanny Lacroix, vice-présidente des maires ruraux de France.

Ces débats seront animés par le journaliste Denis Cheissoux et verront intervenir notamment des acteurs locaux pour témoigner des nombreuses dynamiques et coopérations en œuvre sur le territoire.

Trois tables-rondes vont se succéder pour aborder trois enjeux centraux ; la transition énergétique, l’eau et l’alimentation.

Pour en débattre, l’association des maires ruraux de Côte-d’Or a réuni un panel unique avec de nombreux élus du Conseil Départemental de la Côte-d’Or et du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, aux côtés d’opérateurs nationaux, acteurs économiques locaux et experts.

L’association des maires ruraux de Côte-d’Or, présidée par Bruno Bethenod (maire d’Arceau), fait partie des 11 associations départementales pilotes du Grand Atelier Territorialisé, qui se sont portées volontaires pour décliner localement la dynamique du Grand Atelier des maires pour la transition écologique porté par l’AMRF en 2023.

Ce Grand Atelier Territorialisé incarne la devise de l’AMRF « Des maires au service des maires » en permettant de créer une dynamique territoriale autour des travaux du Grand atelier national par des évènements, des visites de sites, etc., en bref tout ce qui permet les retours d’expérience et la mise en relation avec des interlocuteurs pertinents pour faciliter les projets autour de la transition écologique dans les communes rurales.

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LES MAIRES RURAUX DE LA LOIRE EN ACTION

Première étape du Grand Atelier territorialisé le 13 septembre

L’Association des maires ruraux de la Loire organise ce vendredi 13 septembre, un colloque à Virigneux (salle communale, 101 rue de l’hôpital) sur la transition écologique à la campagne. C’est la première étape du Grand Atelier Territorialisé des maires ruraux de France, dispositif inédit en France.

L’objectif et de sensibiliser les élus et acteurs du secteur quant au potentiel du monde rural et l’urgence à agir et à présenter les outils pour y parvenir dans le cadre notamment des obligations fixées par l’Etat : gestion de l’eau et des espaces forestiers, loi APER/EnR, rénovation du bâti, consommation énergétique, agriculture et alimentation, mobilité, implication des habitants … 

Au programme de ce colloque sur la transition écologique en milieu rural, un premier temps de « sensibilisation des élus à agir », avec des témoignages de terrains d’acteurs ligériens du secteur de la forêt et de la pêche. Puis une séquence « outils pour agir en tant que maire rural » où plusieurs élus ruraux partageront leurs expériences et les projets mis en place dans leur commune. Enfin, l’ADEME présentera le réseau Elus pour Agir. Cette rencontre permettra aux maires ruraux d’échanger avec les services préfectoraux de l’Etat, Enedis et GRDF.

Le colloque se conclura sur une présentation du dispositif du Grand Atelier par la Vice-Présidente de l’AMRF Fanny Lacroix et une discussion avec les quatre élus de l’AMR42 membres du Grand Atelier, sur le suivi et les actions que l’AMR42 va mettre en place sur la transition écologique.

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CEFFONDS (52) RÉHABILITATION DE MARES ET VALORISATION PÉDAGOGIQUE

Image mise en avant CEFFONDS (52) - Réhabilitation de mares et valorisation pédagogique

Commune : Ceffonds
Département : Haute-Marne (Grand-Est)
Code commune : 52 088
Population : 659 habitants
Superficie : 3652 Ha

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Environnement

Résumé du projet : Réhabilitation de mares et visite dans le cadre d’un événementiel

Contexte : La commune de Ceffonds a fait un diagnostic de la biodiversité à la suite duquel trois mares avaient été réhabilitées dans le bois à proximité du village. Suite à ces rénovations, le syndicat mixte de la Voire a proposé de recréer plus de mares dans ce petit bois de 60 ha. 

Objectifs : La création et l’entretien de 14 mares dans le bois de Thu à l’aide du Syndicat Mixte de l’Aménagement du Bassin de la Voire ainsi que du CPIE Sud-Champagne, dans l’objectif de préserver la biodiversité et l’environnement ainsi que proposer des visites pédagogiques. 

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement :

Après la rénovation des trois premières mares, le SMABV a proposé de continuer les rénovations et de créer une douzaine de mares dans tout le bois. 

Année de réalisation : automne 2023

Durée de réalisation du projet : Un peu plus d’un an entre la décision début 2023 et les travaux à l’automne de la même année. 

Coût financier :
aucun coût pour la commune

Ingénierie : SMABV (Syndicat Mixte d’Aménagement du Bassin de la Voire)

Cofinancement (prévu) : Le SMABV s’est occupé de tous les financements (les enveloppes pour la biodiversité sont rarement pleinement utilisées).

Partenaires mobilisés (prévus) : SMABV et CPIE  (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) Sud-Champagne

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats attendus : Une hausse de la biodiversité dans le bois de la commune avec de nombreuses espèces animales et végétales, mais aussi des insectes. L’objectif est la réhabilitation et la préservation de l’environnement qui est au cœur du projet.

Difficultés rencontrées : Aucunes.

CONTACT

Nom du maire : Eric Krezel

Téléphone mairie : 03 25 04 20 21

Adresse e-mail mairie : mairie-ceffonds@wanadoo.fr 

Site internet de la commune : ceffonds.fr

Le conseil du Maire :

« Je recommande aux collègues de tenter de tels projets, c’est le moment, puisque les syndicats de gestion des rivières ouvrent leur point de vue et s’intéressent à de nouveaux projets comme la rénovation de mares qui sont primordiales, notamment avec les périodes de sécheresses.  »

 Depuis plusieurs années, la commune de Ceffonds en Haute-Marne met en œuvre un diagnostic de la biodiversité. Cette intervention, proposée par l’INPN Inventaire National du Patrimoine Naturel, s’inscrit dans le projet de la trame verte et bleue qui est un réseau écologique pour la préservation de la faune et de la flore. Son objectif est de freiner l’érosion de la biodiversité résultant de l’artificialisation et de la fragmentation des espaces, en particulier par la préservation et la remise en état des continuités écologiques. Ce diagnostic réalisé sur initiative de la municipalité depuis 3 ans a permis de planter de nombreux arbres fruitiers et plus de 3,5 km de haies.

 Préserver la biodiversité

 Pour Eric Krezel, maire de Ceffonds et vice-président de l’AMRF, ce diagnostic est à l’origine du projet des mares du bois de Thu. Ce bois qui s’étend sur 60 hectares de la commune abritait plusieurs mares qui avaient fini par disparaitre faute d’entretien. La municipalité avait commencé par rénover trois mares au vu de leur importance pour la faune et la flore locale. Que ce soit pour permettre aux plus gros animaux de se désaltérer, ou parce qu’elles regorgent de nombreuses espèces d’insectes, d’animaux et de végétaux. 

Après ces trois premières rénovations réussies, le Syndicat Mixte d’Aménagement du Bassin de la Voire (SMABV) s’est intéressé au projet. Le syndicat a souhaité poursuivre les rénovations dans le cadre de sa mission de protection de la biodiversité. Avec leur appui, les travaux lancés début 2023 ont permis la création d’une douzaine de mares supplémentaires. 

Le projet achevé, le SMABV a ensuite laissé le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) Sud Champagne s’occuper de l’entretien en proposant des analyses scientifiques pour évaluer la biodiversité des mares du bois de Thu. 

Valoriser une démarche partenariale pour un site unique

 Composé de 14 mares, ce site est le plus important de la Marne, ce qui lui a valu une visite-guidée le 4 juin 2024 dans le cadre de la “fête des mares”. Cette fête, organisée depuis 2016 par la Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN), a eu lieu du 1ᵉʳ au 9 juin 2024, avec pour objectif de faire découvrir les mares et leur richesse aux habitants, curieux et randonneurs.

La visite a rassemblé des élus du conseil municipal, ainsi que Ninon Chinel, chef de projet des milieux aquatiques au CPIE Sud-Champagne, Quentin André, du syndicat de la Voire et Lucas Jeanmaire, garde forestier de l’ONF. Ensemble, ils ont pu expliquer et promouvoir l’utilité de ces aménagements et permettre aux habitants de s’approprier ces nouveaux espaces. 

En plus de l’intérêt écologique d’une telle initiative, Eric Krezel rappelle que les enveloppes sont larges pour ce genre de projet et rarement utilisées. Elles sont complémentaires de l’action des syndicats d’entretien des cours d’eaux qui élargissent aujourd’hui leurs compétences en proposant des réaménagements, mais aussi le reméandrement de rivières, etc. Au-delà des arguments en termes d’ingénierie, l’enjeu écologique et environnemental est aussi de taille puisque les mares sont des réserves d’eau indispensables lors des sécheresses de plus en plus régulières. Comme Ceffonds, faites la fête à la grenouille pour préserver l’environnement !