L’AMR26 et son président, Aurélien FERLAY, organisent leur assemblée générale.
ERRE – Dernier épisode du podcast “Les nouvelles filles de la campagne”
Dans ce nouvel épisode du podcast Les Nouvelles filles de la Campagne réalisé en partenariat avec l’AMRF, Cécyl – maire du petit village de Saint Quentin sur Indrois (37), ancienne urbaine, mère de famille, référente ERRE, formée pour accueillir la parole des victimes de violences intrafamilialles raconte avec sensibilité ce que signifie être une femme en ruralité aujourd’hui : la polyvalence, la solitude parfois, l’engagement constant… mais aussi la puissance du lien et la place qu’on se construit, pas à pas.
Elle parle d’enfance, de violences invisibles, de ruralité, et de cette responsabilité immense lorsqu’on devient un repère dans un territoire isolé.

LE FOSSAT (09) ORGANISE UN ESCAPE GAME POUR FAIRE FACE AUX CRISES CLIMATIQUES
Commune : Le Fossat
Département : Ariège (Occitanie)
Code commune : 09124
Population : 1060 habitants
Superficie : 1440 Ha

DESCRIPTION DU PROJET
Thème : Environnement
Résumé du projet : Organisation d’un escape game pour faire face aux crises climatiques
Contexte : Pour sensibiliser à la gestion de crise et aux dispositifs de ressources informationnels concernant les catastrophes climatiques, un collectif citoyen a rassemblé plusieurs participants autour d’un escape game ludique, le temps d’un week-end.
Objectifs : Sensibiliser maires et citoyens à la culture du risque et renforcer la résilience des territoires
LE PROJET EN DÉTAIL
Déroulement : du 26 au 27 avril 2025
Année de réalisation : 2025
Durée de réalisation du projet : 1 mois
Coût financier :
15 000 euros
Ingénierie : Géorésilience
Cofinancement (prévu) : aucun
Partenaires mobilisés (prévus) : aucun
POUR ALLER PLUS LOIN
Résultats attendus : Sensibiliser aux risques climatiques et informer sur les ressources accessibles publiquement tels que le DICRIM et la Réserve communale de sécurité civile
Difficultés rencontrées : Le risque est un sujet qui peut faire peur aux élus et il était nécessaire de rendre l’évènement ludique et facilement appréhendable pour les participants.
CONTACT
Nom du maire : François Arnaud
Téléphone mairie : 02 40 51 36 61
Adresse e-mail mairie : mairie.fossat@orange.fr
Site internet de la commune : https://www.lefossat.com/
Site internet de Géorésilience : https://georesilience.fr/
Le conseil du Maire :
« Même quand la commune n’a pas l’obligation d’avoir un PCS, il faut apprendre à se pencher sur ces problèmes de sécurité. Ce genre de projets participatifs aident les élus à comprendre qu’ils ne doivent pas tout faire tout seuls. »
En Ariège (09), un escape game permet de sensibiliser aux risques climatiques majeurs
En avril 2025, une initiative originale a rassemblé élus et habitants en Ariège autour d’un escape game organisé par la société Géorésilience, qui aide les élus des communes rurales à la gestion des risques majeurs. L’objectif : sensibiliser à la gestion de crise à travers une simulation des tempêtes et de leurs impacts. Coupures d’électricité, rupture des télécommunications, inondations, pollution de l’eau potable, sont autant de risques auxquels les communes sont aujourd’hui de plus en plus exposées.
Le week-end s’est déroulé en deux temps. Le samedi, une première session a d’abord permis d’aborder les effets des tempêtes à travers une exposition participative. Des dessins retraçant les événements météorologiques marquants depuis 1982 ont été présentés aux participants, puis huit intervenants ont pris la parole pour expliquer leur impact. Un théâtre forum a ensuite permis au groupe de réagir et d’échanger sur les responsabilités collectives en cas de crise.
Le dimanche, un escape game de trois heures a mis en conditions les participants face à une situation de tempête réaliste. Ces derniers ont été confrontés à des problématiques concrètes : alimentation, énergie, télécommunications, accès aux secours, relogement d’urgence, prise en charge des personnes vulnérables… L’approche ludique a notamment permis de rendre accessible le sujet des catastrophes climatiques, souvent perçu comme anxiogène. Le ton y était volontairement léger et plutôt axé sur l’inclusivité et la participation active des citoyens présents. L’objectif étant de faire prendre conscience du rôle de chacun et d’inciter à l’engagement. « Parfois, les personnes ressources ne sont pas celles auxquelles on s’attend. Cela peut être la coiffeuse, qui possède des matelas gonflables et des chiens qui savent nager ou encore le buraliste, qui connaît les contacts de tout le monde », souligne Marie-Cécile Rivière, présidente de l’AMR 09.
Ce projet participatif, réalisé après la sollicitation du collectif citoyen Ariégeois Les 109 en Action, s’inscrit dans un contexte réglementaire renforcé. Depuis février 2025, de nombreuses communes ont l’obligation d’élaborer un Plan Communal de Sauvegarde (PCS). Malgré la volonté de certains élus d’organiser des formations PCS et se doter de cabinets de conseil dédiés, beaucoup peinent encore à passer à l’acte. « Jusqu’en 2023, la plupart n’avaient pas de PCS obligatoire », rappelle Marie-Cécile Rivière.
Géoresilience expérimente depuis plusieurs années des projets pour sensibiliser maires et citoyens à la culture du risque et renforcer la résilience des territoires. Des dispositifs tels que la réserve communale de sécurité civile et le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM), accessibles à tous, permettent notamment de développer la conscience et l’engagement sur les sujets de crises majeures. « La plupart des élus ont déjà trop de charge mentale pour pouvoir informer leur population au sujet de ces ressources. » rappellent Alexandre Boisson et Marjolaine Gaudard, cofondateurs de Géoresilience. Ils ajoutent : « Les citoyens sont très peu informés en cas de crise, et les élus pensent encore qu’ils pourront toujours compter sur la solidarité locale, mais c’est faux. Il est important de leur faire comprendre qu’ils auront besoin du soutien de leur commune pour faire face. ».
« Ces projets participatifs aident les élus à comprendre qu’ils ne doivent pas tout faire tout seuls, mais ce sont des pratiques qui ne sont pas encore entrées dans les mœurs », estime Marie-Cécile Rivière. « Même quand on n’a pas l’obligation d’avoir un PCS, il faut avoir des formations pour se pencher sur ces problèmes de sécurité ».
Ce type d’initiative constitue une porte d’entrée vers une culture partagée du risque : « Ça m’a donné envie de m’intéresser d’un peu plus près à ce sujet et d’inviter les communes adhérentes à se pencher sur ce genre de projet plus inclusif. » conclut la présidente de l’AMR 09.
Convention AMRF & Éducation nationale
Signature d’une convention entre l’AMRF et le ministère de l’Éducation nationale
L’Association des maires ruraux de France a signé dans le cadre du Comité interministériel aux ruralités un protocole d’accord avec le ministère de l’Éducation nationale et le ministère en charge de la ruralité.
Pour Jean-Paul Carteret, 1er vice-président de l’AMRF en charge de l’école, « cette convention reprend tout ou partie des attentes des Maires ruraux pour l’école rurale, afin d’en faire un véritable levier de l’aménagement du territoire. C’est le fruit d’un travail abouti de notre Commission École et de l’avis des membres de notre Bureau, en appui sur notre forte présence dans les comités de filières Petite Enfance, Animation et Continuité Éducative, Jeunesse… ».
L’un des objectifs est le partage de données sur trois ans sur l’évolution démographique des territoires, et une concertation organisée autour de l’impact de ces données sur la carte scolaire. Le protocole prévoit par ailleurs une discussion plus large sur le secteur périscolaire, les transports scolaires, l’inclusion des élèves en situation de handicap, la petite enfance. Cette concertation reposera pour partie sur les observatoires des dynamiques rurales, dont la création avait été annoncée en juin 2023, dans le cadre du lancement du plan France Ruralités.
S’ils ont été installés partout, leur fonctionnement est très inégal. Il a donc été annoncé la « consolidation » de ces observatoires, dont la mission est de « replacer la question de la carte scolaire du premier degré dans son bassin de scolarisation (intégrant collège, lycée, accès à l’enseignement supérieur, évolutions et innovations en matière de maillage scolaire), son écosystème territorial (dynamiques de développement des territoires ruraux, services publics) et dans une logique de continuité éducative et d’aménagement du territoire, au-delà de la seule projection triennale des effectifs scolaires ».
Il appartient maintenant à chacun de s’approprier cette Convention et de la faire appliquer dans les départements.




Renouvelables – Ne pas gâcher le potentiel rural
L’Association des maires ruraux de France dénonce l’adoption à l’Assemblée Nationale le jeudi 19 juin d’un amendement signant l’instauration d’un moratoire sur l’installation de projets de production d’énergies renouvelables éoliens et photovoltaïques. C’est un très mauvais signal pour le développement du monde rural et de son modèle économique alors que l’AMRF milite pour la reconnaissance du rôle clé de la commune dans la transition et un rééquilibrage des mécanismes de fiscalité imposé aux opérateurs pour fixer à l’échelle des communes, une part des retombées pour leur développement.
Cliquer ici pour consulter l’intégralité du communiqué
LE STATUT DE L’ÉLU : C’EST MAINTENANT !
L’Association des Maires ruraux de France milite depuis de nombreuses années pour la création d’un véritable Statut de l’élu. À moins d’un an des prochaines municipales, une fenêtre parlementaire s’ouvre pour aboutir à des avancées concrètes et favoriser l’engagement communal… A quelques semaines de l’examen en session extraordinaire de la Proposition de loi n°136, l’AMRF s’adresse directement aux députés : « Mesdames et Messieurs les parlementaires, tout est connu et argumenté, la balle est dans votre camp ! »
> La liasse d’amendements de l’AMRF
> Le dossier du 36000 Communes sur le Statut de l’élu
> Toutes les informations sur le site de l’AMRF
Message de Michel Fournier aux députés
« Madame la députée, Monsieur le Député,
L’Association des maires ruraux de France attire votre attention sur l’étude enfin actée, tardivement mais essentielle dans la préparation du renouvellement des conseils municipaux en 2026, de la Proposition de loi n°136 créant le statut d’élu local. Elle sera examinée prochainement à l’Assemblée nationale, en session extraordinaire.
Il s’agit d’un enjeu essentiel pour toutes celles et ceux qui se porteront candidats aux élections municipales de 2026, et plus largement pour notre démocratie. C’est donc bien un texte qui concerne tous les citoyens et pas un sujet d’intérêts particuliers. Il est essentiel à la consolidation du modèle communal pour déclencher de nouveaux engagements, de femmes et d’hommes. D’un message fort et ambitieux dépend du degré d’engagement nouveau de nos concitoyens
Ce texte a vocation à ouvrir l’accès aux mandats électifs locaux à toutes et tous, quel que soit le sexe, l’âge, le handicap, l’activité professionnelle ou étudiante, la vie familiale… et d’assurer une plus juste représentativité des conseils municipaux.
La PPL n°136 contient un socle solide de dispositions, qu’il vous appartiendra d’améliorer largement avec les propositions complémentaires, issues du vécu de nos adhérents, actifs ou non, recensées et portées par les Maires Ruraux de France.
Pour ce faire, voici une liasse d’amendements que nous vous proposons de déposer sur ce texte (ils ne reprennent que les propositions AMRF de nature législative d’une part, et non déjà intégrées dans la PPL 136 d’autre part).
Les Maires Ruraux de France, mais plus largement l’ensemble des futurs et potentiels candidats, comptent sur votre mobilisation et avec Eric Krezel, notre vice-président en charge de ce dossier, vous remercie d’entendre très rapidement. Pour les prises de rendez-vous et toutes précisions ou éléments complémentaires pour vos assistants, vous pouvez contacter notre chargée de mission catherine.leone@amrf.fr
Comptant sur votre implication pour ce texte qui conditionne la réussite du prochain exercice démocratique de notre pays prévu en 2026 et qui concerne 50 millions d’électeurs.
Avec mes remerciements et mes respectueuses salutations. »
Michel Fournier, Président de l’AMRF
ERRE – Nouvel épisode du podcast “Les nouvelles filles de la campagne”
L’Association des Maires Ruraux de France et Les Nouvelles filles de la Campagne vous invitent à découvrir le nouvel épisode avec Catherine Maudet, Vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne et référente ERRE (Élus ruraux relais de l’égalité), qui partage son parcours de vie inspirant et engagé.
Elle lève le voile sur le contrôle coercitif, les remarques sexistes en politique, et défend avec force le rôle essentiel des secrétaires de mairie, trop souvent invisibles. Un épisode fort, humain, engagé, à l’image de cette élue de terrain qui incarne la résilience, l’égalité et la ruralité vivante.

COMMUNES RURALES ET BANLIEUES, FAIRE LA RÉPUBLIQUE ENSEMBLE
Les maires ruraux et de banlieue font cause commune pour créer “un récit positif”
Ce mercredi 4 juin, Michel Fournier, Président de l’AMRF était présent à la journée nationale de la cohésion des territoires dans l’Eure, avec Gilles LEPROUST, Président de Ville et Banlieue, pour signer le Manifeste « Faire république ensemble » et rappeler le rôle clé des élus de ces territoires à participer à la cohésion quotidienne du territoire.
« Comme il y a des Villages d’avenir, il y a des banlieues d’avenir » a martelé le Président de l’AMRF en complétant « Comme il y a des QPV (Quartier Prioritaire de la Ville), il doit y avoir des QPR (Quartier Prioritaire de la Ruralité). »
Ces échanges ont conclu une journée commencée le matin dans le village de Quittebeuf, avec une séquence organisée par Laurance Bussière, présidente de l’AMR27 autour d’ateliers thématiques sur la culture, les violences intrafamiliales et la mobilité.
La convivialité et l’échange étaient de mise autour d’un repas champêtre et pour relier les territoires symboliquement, les élus sont repartis en vélos électriques pour rejoindre Évreux pour la suite des travaux et la signature du manifeste commun entre l’AMRF et l’Association des Maires Ville & Banlieue de France. Un sondage Groupe Ifop a été présenté à cette occasion
> Lien vers le Dossier de presse du Manifeste
> Lien vers les résultats du sondage
À travers cette initiative originale, les deux associations s’unissent pour créer un “récit positif commun”. « Aujourd’hui, il est temps de dire haut et fort : la France n’est ni rurale ni urbaine, elle est les deux à la fois » ont rappelé les deux présidents, appelant à « déconstruire le mythe de territoires opposés et à construire un projet commun ».
Pour Michel Fournier, le sentiment d’abandon ressenti par les habitants des zones rurales n’est pas nouveau il s’est intensifié au fil des années, en mettant en avant plusieurs facteurs contribuant à ce malaise, comme l’érosion des services publics, la culpabilisation de la dépendance à la voiture, ou encore la difficulté croissante à consulter des médecins.
Le président de l’AMRF a insisté sur la nécessité de renforcer les moyens accordés aux communes pour garantir le vivre-ensemble et éviter que ces territoires ne se sentent relégués, en appelant à « une prise de conscience nationale pour que la ruralité ne soit pas oubliée dans les politiques publiques ».
« Réconcilier les territoires n’est pas un slogan mais une nécessité démocratique et sociale » soulignent les deux associations qui aspirent à un « réveil collectif ». Des jumelages seront encouragés à travers le réseau des associations départementales de maires ruraux et les deux associations ont prévu de valoriser les jeunes lors d’un prochain événement.





36000 COMMUNES – JUIN 2025
LE JOURNAL DES MAIRES RURAUX
Mensuel de 24 pages, 36 000 Communes entend aider les maires ruraux à se tenir informés de l’actualité nationale en leur apportant une information précise et ciblée. Fidèle aux valeurs d’indépendance de l’AMRF, ce journal porte un regard critique sur l’actualité. Il a vocation à donner aux maires ruraux les outils pour influer sur les décisions qui concernent la ruralité.
Le journal est aussi un lieu d’échanges, rendant compte des actions menées par les maires ruraux dans leur commune ou dans leurs associations départementales. Tiré à plus de 15 000 exemplaires, il est adressé aux adhérents de l’AMRF ainsi qu’à tous les parlementaires, les Conseils généraux et les Conseils régionaux.
N°426 – AMRF = “Chair à canons” ?

ÉDITO
Michel Fournier,
président de l’AMRF
Depuis de nombreuses années, l’AMRF est en première ligne dans de nombreux combats pour une ruralité vivante, innovante et dynamique.
Et souvent, ces combats sont de véritables guerres de tranchées, où chaque sortie permet d’avancer de quelques mètres, pour parfois les perdre dans les débats parlementaires !
Cependant, notre ténacité nous oblige à repartir car nous sommes vos interlocuteurs et je sais que vous comptez sur nos représentants, aussi bien au niveau local que national.
Mais il semblerait que nous devions devenir de plus en plus régulièrement la « chair à canons » d’un système politique, politicien, éloigné des particularités de nos territoires !
Et si nos combats ne font pas toujours l’unanimité, et même si nous devons y laisser quelques plumes, nous sommes toujours très présents à la pointe du combat, pendant que d’autres, un peu plus à l’arrière, profitent de nos avancées et même parfois se les attribuent !
Que cela soit dans les dernières opérations comme la réforme électorale dans les communes de moins de
1 000 habitants et la politique de la petite enfance, ou encore dans cette arlésienne de la réforme du statut de l’élu éternellement reportée.
Nous voulons toujours avancer, sans armure confortable, car c’est avec nos tripes que nous avons l’habitude de fonctionner.
Et si nous perdons ponctuellement des forces, nous devons toujours nous relever, ressortir de la tranchée avec comme seule arme notre foi rurale afin de vaincre pour une noble cause : la reconnaissance de nos communes quels que soient leur taille et leurs potentiels, car l’avenir est dans la ruralité !
MÉDECINE DE CAMPAGNE – PRÉPARER COLLECTIVEMENT L’ARRIVÉE DES INTERNES DANS LES COMMUNES RURALES
L’Association des maires ruraux de France demande que soit, enfin, effective la mise en place de la 4ème année d’internat de médecine générale et que ces futurs docteurs juniors soient bel et bien déployés sur tous les territoires ruraux.
Cliquez ici pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse