36000 COMMUNES – MARS 2024

Image mise en avant - 36000 Communes - n°413

LE JOURNAL DES MAIRES RURAUX

Mensuel de 24 pages, 36 000 Communes entend aider les maires ruraux à se tenir informés de l’actualité nationale en leur apportant une information précise et ciblée. Fidèle aux valeurs d’indépendance de l’AMRF, ce journal porte un regard critique sur l’actualité. Il a vocation à donner aux maires ruraux les outils pour influer sur les décisions qui concernent la ruralité.

Le journal est aussi un lieu d’échanges, rendant compte des actions menées par les maires ruraux dans leur commune ou dans leurs associations départementales. Tiré à plus de 15 000 exemplaires, il est adressé aux adhérents de l’AMRF ainsi qu’à tous les parlementaires, les Conseils généraux et les Conseils régionaux.

N°413 – Pour le 8 mars, une ambition !


ÉDITO

Michel Fournier,

président de l’AMRF

Pour un homme, faire l’édito de ce 36000 sur cette journée des droits des femmes, et ce que cela peut signifier comme ambition pour les femmes, est bien une véritable ambition !

Plus qu’un regard ponctuel, il est nécessaire d’imaginer l’avenir avec ambition et sérénité.

Dans nos sociétés occidentales, la place de la femme est a priori plus favorable que dans d’autres types de société. En effet, le patriarcat traditionnel et culturel a pris « du plomb dans l’aile » et c’est tant mieux.

Mais, il nous faut constater que les équilibres ne sont pas encore tout à fait là. Les raisons peuvent être multiples et si je ne souhaite pas les détailler, chacun de nous doit y travailler.

Je veux tout de même rappeler que l’AMRF, pour son 50e anniversaire en 2021, a décliné la thématique de « La Femme, La Commune et La République ». C’était et c’est toujours une orientation forte. 

Pour preuve, dans le domaine électif des municipales, nous souhaitons que l’élection communale se fasse par scrutin de liste avec la parité dès le premier habitant (décision actée en Assemblée Générale à Najac en 2019).

Pour cela, il faut créer les conditions législatives nécessaires à une connaissance des règles du jeu le plus longtemps possible avant l’échéance, afin de laisser le temps de la maturation à l’échelle locale si l’horizon s’avérait être celui de 2026. Et si difficultés il y a dans des communes de petites tailles pour cette ambition, une souplesse accordée sur le nombre de conseillers pourrait être une réponse.

Autre preuve, notre programme Élu·e·s Ruraux Relais de l’Égalité (ERRE), s’il n’est pas exclusivement sur la maltraitance des femmes en ruralité, est un engagement prioritaire d’intervenir en amont et en proximité, en étant une vigilance locale, en relation avec les services compétents.

Cette journée se doit donc d’être un éclairage fort sur l’égalité de traitement des compétences quel que soit le genre ! C’est souvent d’ailleurs une première demande de reconnaissance.

Pour conclure, je préfère le faire en chantant et me retrouver dans un couplet de Julien Clerc :

« Femmes, je vous aime
Femmes, je vous aime
Je n’en connais pas de faciles
Je n’en connais que de fragiles
Et difficile
Oui difficiles »

Consultez quelques extraits :

> Sommaire

> Fenêtre sur les droits des femmes et l’action ERRE

À lire en intégralité sur le site :

MUNICIPALES 2026 : L’ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DE FRANCE SAISIT LES SÉNATEURS

Image mise en avant - Communiqué de presse

L’Association des maires ruraux de France a saisi les sénateurs en prévision de la discussion en séance publique sur la mise en place d’un statut de l’élu local (PPL n°263), qui aura lieu les 5 et 6 mars. L’ensemble de son réseau d’associations départementales est mobilisé pour interpeller les sénateurs. « C’est une urgence démocratique. Il s’agit de permette à tous les citoyens – sans distinction d’âge, de sexe, d’activité professionnelle – de candidater aux élections municipales de 2026 et de s’investir dans un mandat avec la garantie d’un cadre protecteur. Il ne s’agit en rien de défendre une situation, mais de déclencher un choc d’engagement car la situation le nécessite, de la transition écologique aux services vitaux en milieu rural » interpellent Michel Fournier, Président et Eric Krezel, vice-président en charge du statut de l’élu. […]

Cliquez ici pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse

LES ASSOCIATIONS DES SOLIDARITÉS ET DES ÉLUS LOCAUX S’UNISSENT POUR INTERPELER LE GOUVERNEMENT

Image mise en avant - Communiqué de presse

Le 24 janvier dernier, l’Union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (Unccas) a pris l’initiative de réunir les représentants des associations d’élus et de grands acteurs associatifs pour partager à la fois les constats mais aussi évoquer les perspectives d’une mobilisation dont nous aspirons à ce qu’elle permette de préserver une cohésion sociale mise en danger par l’aggravation de la pauvreté pour une part croissante de nos concitoyens.

Cliquez ici pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse

CULTURE : DES ANNONCES QUI OBLIGENT À DES RÉSULTATS

Image mise en avant - Culture : des annonces qui obligent à des résultats

Les Maires ruraux ne savent que trop que “concer­tation” rime rarement avec “satisfaction”. Néan­moins, quand la nouvelle ministre de la Culture annonce le 22 janvier, un « Printemps de la ruralité » pour travailler à une concertation nationale sur l’offre culturelle en milieu rural, les élus ruraux y portent nécessairement une oreille attentive. Mais plus encore, les termes utilisés par Rachida Dati détonnent sensible­ment dans un ministère habitué à feindre d’entendre la nécessité d’un meilleur équilibre territorial des crédits culturels.

« Un tiers de nos concitoyens vivent en milieu rural [et] notre modèle culturel semble être passé à côté de cette réalité majeure de notre pays », fait valoir Rachida Dati, dans la présentation de sa démarche. Et la ministre d’enfoncer le clou en détaillant son diagnostic sur les diverses lacunes : « faible présence d’équipements culturels de proximité » ; « faible prise en compte des publics ruraux dans les équipements urbains » ; « de nombreuses initiatives insuffisamment reconnues et soutenues » ; « un formidable patrimoine, qu’il faut non seulement sauvegarder, mais dont il faut aussi repenser les usages » ; et d’ajouter qu’« aujourd’hui, c’est même dans les campagnes que se réinvente un service public de la culture, qui change littéralement des vies ». 

Notre modèle culturel est passé à côté de la réalité rurale de notre pays

Si l’AMRF suivra naturellement avec attention la démarche prévue pour être menée tambour battant durant deux mois (questionnaire / concertation / visite de terrain / assises nationales) en invitant l’ensemble des élus et des forces vives de la culture en milieu rural à faire valoir leurs revendications et leurs propositions, la position des maires ruraux a toujours été de dire qu’il ne s’agit pas (et il ne suffit pas) d’agiter les chiffons rouges de l’inégalité financière pour faire une politique cultu­relle. C’est pourquoi ils seront particulièrement attentifs à ce que des leviers opérationnels concrets, en articula­tion avec le Plan France Ruralités, soient mis sur la table à l’issue de cette concertation.

DÉJÀ UN PREMIER RAPPORT 

Concomitamment à ces annonces, l’inspection générale des affaires culturelles (IGAP) a publié un rapport sur l’action des équipements labellisés en milieu rural. Les auteurs dressent quelques constats, que la ministre considère comme « une première contribution » à la concertation qu’elle engage, et font une série de recommandations que l’AMRF ne nierait pas : 

> mieux prendre en compte la ruralité dans les textes réglementaires et les conventions régissant l’action des équipements labellisés ; 

> mener une évaluation « robuste » de l’effort de l’État en faveur des territoires ruraux ; 

> renforcer les capacités d’ingénierie culturelle locale et la formation des élus ruraux ; 

> prendre en compte les questions de transports pour favoriser l’accès à la culture ; 

> poursuivre l’effort en faveur de l’itinérance et des résidences d’artistes.

CRÉATION DE L’AMR13

Image mise en avant - AG AMR13

Ce vendredi 2 février 2024, l’Association des maires ruraux des Bouches du Rhône a été créée à la Barben. Elle est présidée par Franck Santos, maire de la Barben. La création fait suite à l’Assemblée générale ce vendredi en présence de Michel Fournier, Président de l’AMRF, et de ses collègues, Michel Gros, Président des maires ruraux du Var, Marc Beynet, Président des maires ruraux des Hautes Alpes et Robert Tchobdrenovitch, Président des maires ruraux du Vaucluse.

Pour consulter le communiqué de presse : cliquez ici

DÉMOCRATIE : CRÉATION DE L’ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DES BOUCHES DU RHÔNE

Image mise en avant - Communiqué de presse

Vendredi 2 février 2024, l’Association des maires ruraux des Bouches du Rhône a été créée à la Barben. Elle intègre le réseau des fédérations de l’Association des maires ruraux de France.

Cette association dont l’objet est de défendre et représenter les maires ruraux dans le département, de promouvoir une ruralité dynamique et ambitieuse, sera présidée par Franck Santos, maire de la Barben. La création fait suite à l’Assemblée générale ce vendredi en présence de Michel Fournier, Président de l’AMRF, et de ses collègues, Michel Gros, Président des maires ruraux du Var, Marc Beynet, Président des maires ruraux des Hautes Alpes et Robert Tchobdrenovitch, Président des maires ruraux du Vaucluse.

Cliquez ici pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse

36000 COMMUNES – FÉVRIER 2024

Image mise en avant - 36000 Communes - n°412

LE JOURNAL DES MAIRES RURAUX

Mensuel de 24 pages, 36 000 Communes entend aider les maires ruraux à se tenir informés de l’actualité nationale en leur apportant une information précise et ciblée. Fidèle aux valeurs d’indépendance de l’AMRF, ce journal porte un regard critique sur l’actualité. Il a vocation à donner aux maires ruraux les outils pour influer sur les décisions qui concernent la ruralité.

Le journal est aussi un lieu d’échanges, rendant compte des actions menées par les maires ruraux dans leur commune ou dans leurs associations départementales. Tiré à plus de 15 000 exemplaires, il est adressé aux adhérents de l’AMRF ainsi qu’à tous les parlementaires, les Conseils généraux et les Conseils régionaux.

N°412 – Et que vive la Culture !


ÉDITO

Michel Fournier,

président de l’AMRF

À peine arrivée, la nouvelle ministre de la Culture parle de ruralité culturelle.

Que peut-on attendre de cette annonce ?

Premièrement que les regards parisiens s’obligent à « loucher » sur nos territoires !

Deuxièmement, que les ruraux, intermittents des finances publiques, prennent en main les nouvelles potentialités offertes.

Et troisièmement que la confiance en leur créativité et la qualité de leur prestation rayonne au plus profond de nos ruralités.

Si l’agriculture doit nourrir le corps, la culture doit nourrir l’âme et l‘esprit. Être ouvert dans sa tête, c’est être mieux et bien dans son corps.

Au moment où les doutes et les colères envahissent nos territoires, et en particulier l’agriculture, la culture peut être un fusible nécessaire et bienvenu pour une détermination nouvelle à poser les incohérences de notre société consumériste de l’immédiat.

Faire en sorte de mieux éclairer les 33 % de la population qui vit dans nos espaces est une ambition que les maires ruraux ne peuvent qu’applaudir.

En confiance et prudence, car les mauvaises pratiques ont souvent la vie dure !

La culture ne doit pas avoir de frontière, qu’elle soit locale, nationale ou mondiale.

Et que vive la Culture !

VALLEROY (52) RÉHABILITE SON ÉTANG POUR LA BIODIVERSITÉ

Image mise en avant - VALLEROY (52) - Réhabilite son étang pour la biodiversité

Commune : Valleroy
Département : Haute-Marne
Code commune : 52 503
Population : 25 habitants

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Environnement

Résumé du projet : Réhabilitation d’un étang de biodiversité en y intégrant une réserve incendie.

Contexte : William Joffrain, maire de Valleroy, est engagé dans la transition écologique depuis son premier mandat. Après plusieurs projets en faveur de la biodiversité, il a décidé de se lancer dans la réhabilitation de l’étang sur sa commune.

Objectifs : Créer une réserve incendie pour les pompiers, préserver la biodiversité, et créer des installations de loisirs.

LE PROJET EN DÉTAIL

Déroulement : Dès son élection pour un 3ème mandat en 2020, William Joffrain a questionné les conseillers municipaux sur les projets qu’ils souhaitaient mettre en place dans sa commune de 25 habitants. L’idée de réhabilitation de l’étang a été mise en avant et a conquis tout le monde. La mairie a fait appel à un agent de développement pour l’accompagner sur les différentes idées.

Année de réalisation : 2023

Durée de réalisation du projet : 2 ans

Coût financier :
55 000 euros

Ingénierie : Mairie de Valleroy

Cofinancement : DETR – 27 500 euros
Conseil départemental – 5 500 euros
GIP Haute-Marne – 11 000 euros

Partenaires mobilisés : État, Département, Groupement d’Intérêt Public Haute-Marne

POUR ALLER PLUS LOIN

Résultats : Renforcement de la défense incendie, préservation d’espèces locales et création d’un lieu de loisirs pour les habitants.

Difficultés rencontrées : Recrutement de l’agent de développement et ampleur des déclarations à effectuer, car l’étang n’existait pas administrativement. Obtenir des devis des entreprises débordées.

CONTACT

Nom du maire : William JOFFRAIN

Téléphone mairie : 03 25 88 75 70

Adresse e-mail mairie : mairie.valleroy@gmail.com

Le conseil du Maire :

« Il faut penser aux projets réalisables pour favoriser le cadre de vie. L’aide de l’agent de développement a été très précieuse. Il faut faire appel à des personnes pour faire des diagnostics techniques. L’ingénierie est cruciale pour un projet, et pas uniquement pour les subventions.  »

« Le projet aurait pu s’arrêter dès le début », affirme William Joffrain, maire de la petite commune de Valleroy en Haute-Marne. En effet, la réhabilitation de l’étang situé sur son territoire n’était pas gagnée d’avance.

Malgré l’engagement sans faille du maire, un problème administratif relativement surprenant a failli mettre en péril le projet avant même sa naissance. « L’étang n’existe pas administrativement, il n’y a pas de déclaration officielle en préfecture. Heureusement, l’agent de développement a réussi à retrouver un très vieux document de la Caisse des dépôts où l’on peut lire dans les petites lignes que l’État laisse la propriété de l’étang à la commune » décrit William Joffrain.

Après cette découverte et le précieux papier trouvé, la mairie a enfin réussi à se lancer dans le projet. Débuté fin 2020, la réhabilitation de l’étang vient tout juste de s’achever. C’est une initiative aux multiples bienfaits pour la commune : renforcement de la défense incendie pour les pompiers, préservation de la biodiversité et création d’un espace de loisirs avec une table de pique-nique. Le maire ne s’en cache pas et donne un conseil précieux à ses confrères : « on a présenté ce projet comme une initiative nécessaire au renforcement de la défense incendie car c’est d’utilité publique et ça nous a permis d’avoir beaucoup de subventions. » En effet, la commune a réussi à obtenir 80% d’aides pour l’étang et son chemin qui doit être accessible aux pompiers.

Le recrutement d’un agent de développement

Lorsqu’on lui demande de souligner les difficultés du projet, William Joffrain pense tout de suite au recrutement de l’agent de développement dont la gestion administrative a été très compliquée à gérer. « On est une petite commune, on a mis 3 mois pour faire un contrat de travail à temps partiel car il n’y a pas de service des ressources humaines à Valleroy. Un accompagnement nous aurait bien aidé » souligne le maire.

Un projet au service de tous les habitants de la commune

Engagé dans la transition écologique depuis son premier mandat en 2008, William Joffrain met l’environnement au cœur de ses préoccupations. Après s’être consacré à la gestion et au traitement de l’eau pour les habitants “humains” de sa commune, le maire s’intéresse au bien-être des habitants à “pâtes, ailes et nageoires” qui nécessitent une protection. Pour son projet d’étang, la Ligue des Oiseaux a posé un premier diagnostic. « L’étang nous semblait mort, on ne savait pas comment s’y prendre pour le nettoyer. Les spécialistes nous ont transmis des préconisations indispensables pour favoriser la biodiversité, comme par exemple la nécessité de retirer des arbres car l’étang était beaucoup trop ombragé pour la faune et la flore » explique le maire.

Aujourd’hui, le projet est pratiquement terminé. « Il ne reste que quelques détails à régler comme la mise en place d’une signalétique », précise William Joffrain.

La biodiversité est complètement revenue : amphibiens, poissons, libellules, plantes aquatiques… Toutes ces espèces cohabitent désormais dans ce nouveau lieu accessible aux habitants heureux de retrouver leur étang comme espace de loisirs et de pêche mais aussi de biodiversité.

De la biodiversité dans chaque projet

Ce projet révèle une grande partie de l’engagement de William Joffrain pour l’environnement. Pour lui, placer la biodiversité dans chaque projet doit devenir un réflexe pour les élus.

« On a tendance à se fixer sur un seul volet dans la création d’un projet mais c’est très dommage. Dans tous les projets il y a un moyen de penser différemment, de ne pas choisir le plus rentable mais d’ajouter un volet écologique qui n’est pas forcément le plus cher mais qui est plus intéressant et qui améliore le cadre de vie » déclare le maire.

Le prochain projet de Valleroy est la création d’un sentier pédagogique sur l’eau et la forêt. Un nouveau moyen pour le maire de démontrer qu’en effet, tous ses projets ont une vocation immuable : protéger la biodiversité.

PAYSANS ET MOBILISATION AGRICOLE : LES MAIRES RURAUX POUR UNE AGRICULTURE DYNAMISANT LA RURALITÉ

Image mise en avant - Communiqué de presse

L’Association des maires ruraux dialogue et soutient depuis longtemps le monde agricole à travers l’action quotidienne de ses élus qui sont aux côtés et aux services des agriculteurs. Ces paysans sont une partie importante de la dynamique de leur Commune quand ils ne participent pas eux-mêmes à la vie de nos conseils municipaux. 

La richesse de notre pays est aussi son espace : 88 % de notre métropole. Les agriculteurs en sont en grande partie les gestionnaires, pour la collectivité dans son ensemble. C’est pourquoi l’AMRF depuis de nombreuses années demande la reconnaissance de l’espace dans la constitution, la prise en compte de la notion de surface et celle des « aménités » qui en découlent.

Cliquez ici pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse