Lundi 08 décembre, à Varzy (Nièvre), Gilles Noël, vice-président de l’AMRF en charge de la santé et maire de Varzy, et Sylvie Nhansana, CEO de Qare, ont signé la première convention de partenariat entre l’AMRF et Qare, leader de la téléconsultation en France depuis 8 ans et société agréée par le ministère de la Santé, en présence du Ministre Michel Fournier.
Ce partenariat vise à renforcer l’accès aux soins, notamment en santé mentale, pour l’ensemble des citoyens, et plus particulièrement l’accompagnement des femmes victimes de violences sexuelles ou intra-familiales et contraintes avec leurs enfants de quitter leur domicile pour fuir des violences, en mobilisant les élus locaux comme relais de proximité dès le “premier kilomètre”.
L’Association des Maires Ruraux de France (AMRF) et Qare signent une convention de partenariat inédite pour améliorer l’accès aux soins dans tous les territoires, notamment pour les femmes victimes de violences.


Lundi 08 décembre, à Varzy (Nièvre), Gilles Noël, vice-président de l’AMRF en charge de la santé et maire de Varzy, et Sylvie Nhansana, CEO de Qare, ont signé la première convention de partenariat entre l’AMRF et Qare, leader de la téléconsultation en France depuis 8 ans et société agréée par le ministère de la Santé, en présence du Ministre délégué auprès de la ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, chargé de la Ruralité, Michel Fournier.
Ce partenariat vise à renforcer l’accès aux soins, notamment en santé mentale, pour l’ensemble des citoyens, et plus particulièrement l’accompagnement des femmes victimes de violences sexuelles ou intra-familiales.
Ce partenariat ambitieux s’inscrit pleinement dans le programme “Élu-e Rural-e, Relais de l’Égalité” (ERRE) porté par l’AMRF, auquel se sont récemment associés trois ministères – Egalité entre les femmes et les hommes et lutte contre les discriminations, Aménagement du territoire et de la Décentralisation, Ruralité. Ce programme a vocation à s’appliquer à toute situation de discrimination rencontrée sur une commune rurale – raciale, LGBTQIA+, handicap, etc. – et à améliorer l’accompagnement et l’orientation des victimes.
Alors que 8 Français sur 10 déclarent rencontrer des difficultés d’accès aux soins[1], et que 33% vivent dans des zones rurales[2], Qare et l’AMRF – qui représente près de 14 000 communes, couvrant 88% du territoire national – conjuguent leurs efforts pour renforcer l’égalité territoriale en matière de santé. Ce partenariat vise à apporter un accès aux soins pour tous, rapidement, y compris dans les territoires ruraux. Il vise notamment à soutenir les femmes et les enfants contraints de quitter leur domicile pour fuir des violences, en mobilisant les élus locaux comme relais de proximité dès le “premier kilomètre”.
Le partenariat a pour objectif de renforcer la coopération entre les maires et les services d’accès aux soins, en déployant une offre de téléconsultation de proximité avec Qare dans les communes rurales.
Les actions menées par Qare au bénéfice des habitants des communes adhérentes à l’AMRF s’articuleront autour de deux priorités :
- Un meilleur accès aux soins des publics vulnérables, qu’il s’agisse de consultations de médecine générale ou de spécialité, notamment psychiatrie, gynécologie, pédiatrie. Cette action répond à des constats récents préoccupants. L’Observatoire national du suicide alerte sur la hausse des passages à l’acte chez les jeunes et les femmes de moins de 35 ans. Les pharmacies observent quant à elles une demande croissante de consultations de santé mentale chez les jeunes de 18 à 24 ans, particulièrement sur les territoires ruraux.
- Une meilleure prise en charge et accompagnement des publics vulnérables et fragilisés – femmes victimes de violence en milieu rural, adolescent en souffrance, victimes d’isolement ou de harcèlement, etc. Dans le prolongement du programme ERRE, ce volet vise notamment à faciliter l’accès aux soins des femmes ayant dû fuir leur domicile – renouvellement de traitements, soutien psychologique, délivrance d’ordonnance pour réaliser un bilan médical, etc – ainsi que de leurs enfants, pour lesquels des téléconsultations pédiatriques et de santé mentale seront proposés.
Chaque commune volontaire du réseau pourra déployer ce partenariat en fonction de ses moyens, sa taille et des réalités locales. Un point d’accès numérique, connecté à la solution Qare, 7 jours sur 7 de 7h à 23h, sera installé (ordinateur en mairie, maison de santé, tiers-lieu, médiathèque, maison France Services, etc.).
Cette prise en charge est conçue pour apporter une réponse humaine et immédiate à une personne en détresse, dans un cadre confidentiel et sécurisé.
Les élus ou secrétaires de mairie souhaitant déployer ce service bénéficieront d’une formation dédiée à distance, pour accompagner la prise en main de la solution, l’orientation des patients et la gestion confidentielle de ces situations sensibles.
Qare mettra à disposition l’ensemble de ses 2800 praticiens, incluant près de 2200 médecins généralistes et 340 psychiatres et psychologues, et proposant des créneaux dans un délai rapide, souvent entre 15 et 30 minutes
“ Un panel de réponses opérationnelles et simples d’accès partout et tout le temps : une réelle avancée en milieu rural susceptible de contribuer à créer les conditions concrètes de la lutte contre les inégalités d’accès aux soins des publics violentés en milieu rural.” –Gilles Noël, vice-président de l’AMRF, en charge de la santé
“ Cette convention aboutit après plusieurs mois de concertation avec les élus ruraux. Nous la ferons vivre par un suivi régulier et les remontées de terrain, c’est concret et utile.” –Dominique Chappuit, vice-présidente de l’AMRF
” Cette convention de partenariat va permettre aux patients des communes les plus éloignées du soin d’avoir un accès rapide et identique au reste du territoire, pour répondre à leurs problèmes de santé, en complémentarité et subsidiarité des acteurs du présentiel. Chez Qare, nos engagements pour défendre la santé des femmes et pour améliorer la prise en charge en santé mentale vont nous permettre d’apporter une réponse spécifique aux populations rurales qui en auront besoin.” –Sylvie Nhansana, CEO de Qare
A PROPOS DE QARE
Qare, leader de la téléconsultation en France et agréée par le ministère de la Santé, comptabilise 200 000 téléconsultations par mois, et 2500 médecins inscrits à l’Ordre. Le service de Qare est accessible 7j/7 et de 6h à minuit, via une application mobile ou internet pour tous les Français sur tout le territoire. Depuis ses débuts, Qare défend un modèle de téléconsultation de qualité, professionnelle et encadrée. Qare suit ainsi quotidiennement 15 indicateurs de qualité médicale sur la prise en charge et le suivi des patients. Selon un sondage post-téléconsultation, 96% des patients se déclarent satisfaits du service. Qare est également spécifiquement disponible dans 23 groupes d’établissements de l’enseignement supérieur, écoles et universités. Qare est l’initiateur et membre fondateur du collectif MentalTech. En 2021, Qare rejoint le groupe leader de e-santé européen HealthHero. . Qare est également cofondateur et vice-président de la fédération Les Entreprises de Télésanté (LET) depuis 2018. Pour plus d’informations : www.qare.fr
A PROPOS DE L’ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DE FRANCE
Créée en 1971, l’Association des maires ruraux de France (AMRF) fédère près de 13 500 maires ruraux au sein d’un réseau solidaire de 89 associations départementales, en toute indépendance des pouvoirs et partis politiques. Rassemblés autour d’une identité forte, les membres de l’AMRF portent la voix des communes ancrées sur les territoires ruraux pour défendre leurs enjeux spécifiques. Forte de son militantisme et de sa représentativité, l’AMRF est aujourd’hui l’interlocutrice incontournable des communes rurales auprès des pouvoirs publics et des grands opérateurs nationaux. Pour plus d’informations : www.amrf.fr
CONTACT PRESSE :
Qare – Laurie Thevenet – laurie.thevenet@healthhero.fr – 0636503040
AMRF – Cédric SZABO – cedric.szabo@amrf.fr – 0685769490
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[1] Étude Qare x IFOP menée auprès d’un panel de 4 007 personnes représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus (selon la méthode des quotas), interrogées par questionnaire auto-administré en ligne du 23 au 30 avril 2025
[2]https://anct.gouv.fr/territoires/ruralite#:~:text=La%20ruralit%C3%A9%20repr%C3%A9sente%2088%20%25%20des,densit%C3%A9%20de%20l’INSEE)
MUNICIPALES 2026 – Les Maires Ruraux de France saluent l’adoption définitive de la Proposition de loi portant création d’un statut de l’élu
L’Association des Maires Ruraux de France salue le vote conforme en 2ème lecture à l’Assemblée nationale – et du même coup l’adoption définitive – de la proposition de loi portant création d’un statut de l’élu local.
C’est un signal fort adressé aux citoyens qui envisagent de s’engager en 2026 lors des élections municipales pour les inciter à franchir le pas, mais aussi une réelle opportunité pour les têtes de liste qui y trouveront davantage d’arguments pour susciter l’engagement de davantage d’actifs dans leur équipe.
Sans qu’il ne crée de véritable statut de l’élu, ce texte marque une étape clé dans notre démocratie pour améliorer les conditions d’exercice du mandat d’élu local au quotidien (allègement des normes, capacité à agir…), et il pose des bases importantes pour l’exercice du mandat des élus, ruraux en particulier.
L’Association des maires ruraux de France ne manquera pas, en ce qui la concerne, de poursuivre son travail et de saisir toute nouvelle opportunité parlementaire pour améliorer encore davantage ces conditions d’exercice, en allant par exemple plus loin sur la bonification des trimestres de retraite ou le volume des droits d’absence des élus.
Pour le Bureau
Éric Krezel
Vice-président en charge du Statut de l’élu
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ERRE – Deux nouveaux épisodes du podcast “Les nouvelles filles de la campagne”
Dans la cadre de la journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, l’Association des maires ruraux de France, en partenariat avec Les nouvelles filles de la campagne ont sorti deux nouveaux épisodes du podcast !
Découvrez Rachida Laofi Saber, élue et collaboratrice politique en Haute-Saône, engagée depuis des années pour prévenir les violences intrafamiliales et accompagner les familles confrontées à des situations complexes liées à l’alcool et aux addictions et Catherine Maupetit-Jehl, qui a consacré sa vie professionnelle à soutenir les victimes, sensibiliser et former les acteurs locaux. Même aujourd’hui, à la retraite, elle continue de s’engager pour protéger les populations et agir contre les violences intrafamiliales.
Deux conversations autour de l’aide juridictionnelle, de la difficulté à quitter le foyer, mais aussi des addictions (alcool, drogue, médicaments) qui sont souvent des leviers de violences. Deux témoignages qui parlent de la réalité en ruralité en termes de violences et d’inégalités.
ESMOULINS (70) INNOVE AVEC DES LAMPADAIRES A ECLAIRAGE INTELLIGENT
Commune : Esmoulins
Département : Haute-Saône
Code commune : 70218
Population : 130 hab.
Superficie : 448 ha.

DESCRIPTION DU PROJET
Thème : Environnement
Résumé du projet : Le procédé pensé par le maire du village et développé par l’entreprise Eclatec, permet d’ajuster la luminosité de l’éclairage public grâce à des capteurs infrarouge thermiques. Le dispositif est régulable par télégestion à distance grâce à un boîtier équipé d’une carte SIM 4G, fixé sur chaque lampadaire.
Contexte : En 2016, pour faire des économies d’énergie la mairie avait décidé d’installer des LED pour l’éclairage public de la commune. Le nouveau maire, Didier Cheminot, en poste depuis 2020 a été sensible à l’impact nocif de ce type d’éclairage sur la biodiversité bien que moins énergivore. C’est lors d’une réunion organisée par le Syndicat intercommunal d’énergie (70) sur la thématique de l’éclairage public qu’est née l’idée d’un luminaire intelligent alliant sécurité, respect de l’environnement et économie d’énergie.
Objectifs : Que chaque être vivant se sente en sécurité de nuit comme de jours. Favoriser la circulation cyclable et piétonne dans le village, en faisant de la protection de la biodiversité un axe prioritaire.
LE PROJET EN DÉTAIL
Déroulement : Début de l’expérimentation fin 2023 jusqu’à sa mise en œuvre fin 2025.
Année de réalisation : 2025
Durée de réalisation du projet : 1 an de recherche pour trouver la technologie qui convient au mieux à la commune et 1 an d’expérimentation qui a pris fin le 15 septembre 2025.
Coût financier : 26 000 euros pour la commune.
Ingénierie : Développement du projet par l’entreprise Eclatec (Nancy) et installation par l’entreprise Deshyes (Bourbonnes les bains).
Cofinancement : 80 % pris en charge par le Syndicat intercommunal d’énergie (70) sur les 8 000 euros restant la moitié récupérée par la commune avec la TVA.
Partenaires mobilisés : Eclatec et Deshayes et le Sied (70).
POUR ALLER PLUS LOIN
Résultats attendus : Maintenir la sécurité de l’éclairage public tout en étant vertueux pour la biodiversité.
Difficultés rencontrées : Cette innovation n’avait jamais été testée sous cette forme dans la commune. D’après le maire le principal risque était que ça ne fonctionne pas.
CONTACT
Nom du maire : Didier Cheminot
Téléphone mairie :
03 84 67 43 72
Adresse e-mail mairie : mairie.esmoulins@wanadoo.fr
Site internet de la commune : https://www.facebook.com/people/Commune-dEsmoulins/61580125706103/
Le conseil du Maire :
« Ce ne sont jamais de trop petits combats, tout le monde doit se sentir en sécurité et à sa place qu’il soit à poils, à plumes, bipède, grand ou petit. »

D’Esmoulins (70) innove avec des lampadaires à éclairage intelligent
À Esmoulins en Haute-Saône, le maire Didier Cheminot, a porté un projet d’éclairage public innovant dans sa commune de 130 habitants. Développé par l’entreprise Eclatec, concepteur de luminaires, ce dispositif ajuste automatiquement la puissance lumineuse grâce à des capteurs infrarouges thermiques détectant les passages à proximité. L’innovation a pour but de répondre à trois impératifs : protéger l’environnement, assurer la sécurité des riverains et réduire les dépenses liées à l’éclairage public.
C’est au cours d’une réunion consacrée à l’éclairage public, organisée par le Syndicat intercommunal d’énergie du département (SIED 70), que l’idée d’un réverbère intelligent a commencé à germer dans l’esprit de l’édile. Pour illustrer sa réflexion, il partage alors une image simple : « J’ai pris l’exemple de la porte d’un frigo : la lumière s’allume lorsqu’on l’ouvre et s’éteint quand on la referme ». Si certains participants doutent de la faisabilité du concept appliqué à un luminaire, Georges Mignot, responsable de l’éclairage public au Sied (70) perçoit immédiatement son potentiel.
En poste depuis 2020, le maire avait déjà soulevé les divers problèmes liés à l’éclairage LED installé en 2016 sur les 32 lampadaires de la commune. La puissance et la couleur de ces luminaires perturbaient fortement les écosystèmes environnants : « Les chauves-souris ont disparu et les plantes situées à proximité des luminaires continuaient leur photosynthèse jour et nuit. » Au moment de l’installation, aucune réglementation n’encadrait encore la température minimale de couleur ni la portée maximale du faisceau lumineux.
« Les communes ont été appelées à réduire les dépenses en éclairage public mais nous ne voulions pas compromettre la subtilité énergétique au détriment de la sécurité des habitants la nuit. » explique-t-il. Dans le cadre de son expérimentation, la commune a choisi de régler ses lampadaires afin qu’ils ne s’allument qu’à 10 % de leur capacité en mode veille, et jusqu’à 70 % selon les paramètres définis par la mairie. Grâce à un boîtier équipé d’une carte SIM 4G, clipsé sur chaque réverbère, la municipalité peut ajuster à distance le pourcentage d’éclairage.
Pendant près d’un an, la mairie a testé le dispositif sur cinq luminaires, volontairement installés hors de vue les uns des autres afin de vérifier la qualité de la communication entre eux. Il en ressort que, le système est capable d’analyser le sens de déplacement d’un usager et de créer un « train de lumière » qui accompagne sa progression. Chaque lampadaire repasse en mode veille (10 %) environ 90 secondes après le passage sous les capteurs thermiques.
Sans l’investissement financier du SIED le projet aurait difficilement pu voir le jour : « Sur les 26 000 euros, 80% ont été pris en charge par le SIED. Un reste à charge pour la commune de seulement 4 000 euros après récupération de la TVA » explique Didier Cheminot.
A l’avenir, l’ambition du maire est que chaque être vivant, humains et animaux, évolue dans un environnement sécurisé de nuit comme de jour. Un exemple d’innovation qui permet d’allier la sécurité piétonne et cyclable tout en ayant des objectifs élevés en matière de protection de la biodiversité.

Signature d’une convention « ERRE » avec trois ministères – Les maires ruraux à la tête d’un maillage renforcé des territoires ruraux pour l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences
L’Association des maires ruraux de France se félicite du soutien apporté par l’État à son programme des « Élus ruraux relais de l’égalité » avec la signature ce mercredi 26 novembre 2025 d’une convention de partenariat entre l’AMRF et plusieurs ministères : le Ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, le Ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, et le Ministère chargé de la Ruralité. […]
Cliquez ici pour consulter l’intégralité du communiqué de presse
L’écologie, ça se vit aussi dans les campagnes françaises
L’Association des maires ruraux de France (AMRF) publie un sondage Ipsos-BVA sur la place de l’écologie dans la vie des habitants des communes rurales.
Loin des idées reçues, les résultats montrent de manière probante que l’écologie est aussi une priorité pour les habitants des territoires ruraux. Ils soutiennent largement les énergies renouvelables, y compris l’éolien à 60%, et revendiquent clairement une action locale de proximité.
Cliquez ici pour consulter l’intégralité du communiqué de presse
Cliquez ici pour voir les résultats détaillés du sondage réalisé par Ipsos-BVA
AUBURE (68), UN FESTIVAL POUR VALORISER LES TROUPES DE THEATRES
Commune : Aubure
Département : Haut-Rhin
Code commune : 68014
Population : 300 hab.
Superficie : 1190 ha.

DESCRIPTION DU PROJET
Thème : Culture
Résumé du projet : Organisation d’un festival de théâtre pour amateurs et professionnels.
Contexte : En appui sur 1 metteur en scène originaire de la commune, la municipalité a créé en 2025 la première édition d’un festival de théâtre.
Objectifs : Valoriser le territoire et rééquilibrer l’accès à la culture entre ville et campagne.
LE PROJET EN DÉTAIL
Déroulement : Du vendredi 29 août au dimanche 31 août 2025.
Année de réalisation : 2025
Durée de réalisation du projet : De mars à août 2025.
Coût financier : Spectacle monté par le groupe d’amis de l’initiateur du projet, fonctionnement au chapeau pour les spectacles.
Ingénierie : Commune d’Aubure et habitants.
Cofinancement : Commune d’Aubure (500 euros de dons), Conseil régional du Grand Est (4500 euros de dons), CEA (4500 euros de dons) et mécénat.
Partenaires mobilisés : Fédération départementale du théâtre amateur 68, agence culturelle du Grand Est.
POUR ALLER PLUS LOIN
Résultats attendus : Fort de son succès, l’évènement sera reproduit l’année prochaine.
Difficultés rencontrées : Difficultés de communications et quelques soucis d’ingénierie lors de la préparation de l’évènement.
CONTACT
Nom du maire : Marie-Paule Gay
Téléphone mairie :
03 89 73 90 16
Adresse e-mail mairie : mairie@aubure.fr
Site internet de la commune : http://aubure.fr
Le conseil du Maire :
«Je conseille aux élus de s’engager dans ce genre de projet s’ils ont des comédiens ou des artistes dans leur village. Il faut leur donner la chance de se lancer. On est sur deux mondes en déséquilibres entre la culture urbaine et rurale, et le fait de mélanger les deux peut largement contribuer au développement du lien social. »

Aubure (68), un festival pour valoriser les troupes de théâtres
Au cœur des Vosges, la commune de montagne d’Aubure (300 hab) a vécu, le week-end du 1er septembre, trois jours d’effervescence théâtrale.
Le festival Les Scènes d’Aubure est né de l’initiative d’un Auburien, Hugo Kuchel, devenu lui-même comédien et metteur en scène après avoir découvert l’art du théâtre dans son village. Après un séjour à Paris, il a pris, le temps d’un voyage, la direction du Brésil, où il a découvert une pratique du théâtre plus populaire et ancrée dans les lieux de vie. De retour en Alsace, il s’est aidé de la mairie et de ses amis comédiens du Théâtre des Trois Bancs, à Aubure, pour « mettre le théâtre dans les jardins ». Un concept mêlant professionnels et amateurs, à la manière du théâtre du Bussang.
L’objectif : valoriser le territoire et rééquilibrer l’accès à la culture entre villes et campagnes. Lauréat du prix des sociétaires du Crédit Agricole, l’artiste avait comme projet de fédérer habitants, partenaires et institutions pour valoriser le lien social. Dès le printemps, une réunion publique a permis de mobiliser des bénévoles et de recenser les terrains mis à disposition pour accueillir représentations et résidences.
Le festival s’est ouvert avec plusieurs créations originales, notamment D’évolution, fruit d’une résidence de quinze jours autour du rapport du corps à la société, nourrie de témoignages vécus. La programmation a également réuni des compagnies invitées comme le Théâtre Sac à Puces avec son spectacle Sœurs et Premiers Actes avec un spectacle sur le mythe d’Achille et Troyes, interrogeant vengeance et démocratie. Le festival a également réuni la troupe Copêche Binoche lors d’un spectacle jeune public, une représentation originale dans la forêt avec les pupilles de l’ESAT, ou encore une « merveilleuse pièce sur les jeux du hasard jouée directement dans l’épicerie-bistrot du village » détaille Marie-Paule Gay. Les soirées se sont poursuivies en musique avec un concert d’artistes locaux et un DJ.
Toutes les représentations ont affiché complet, réunissant plusieurs centaines de spectateurs. Une réussite qui confirme qu’à Aubure, le théâtre a trouvé sa scène naturelle.

Le Grand Atelier Territorialisé du Gard innove !

Le Grand Atelier des Maires Ruraux du Gard pour la Transition Écologique est la déclinaison locale de la démarche nationale du Grand Atelier impulsée en 2023 par l’AMRF et pour laquelle Guy Manifacier, maire de Saint-Sébastien-d’Aigrefeuille, avait représenté l’AMR 30 en qualité de vice-président.
Entre le 28 mars et le 22 novembre 2025, 59 élus ruraux gardois ont pris part à cette initiative ambitieuse avec la volonté commune d’ancrer la réflexion et l’action sur le territoire du Gard. À l’image de la Convention Citoyenne pour le Climat, ces temps d’échanges et de co-construction se sont révélés comme de véritables temps riches de propositions. D’autant que parmi les onze départements pilotes, l’AMR du Gard a porté un format audacieux et unique en déployant cinq sessions itinérantes, chacune organisée dans une commune différente. Ce format a permis de couvrir plusieurs bassins de vie et de favoriser la participation d’élus issus de divers secteurs du département. L’objectif était de réfléchir à la place des communes et aux rôles que peuvent jouer les territoires ruraux du Gard dans la transition écologique.
Ces sessions ont permis aux participants de travailler davantage en réseaux et d’avoir des espaces de réflexion pour faire face aux problématiques, souvent similaires, auxquelles ils sont confrontés.
Les sessions se sont découpées en demi-journées par thématiques sous un format inspiré du Grand Atelier de 2023 :
- Session 1 : La consommation énergétique des bâtiments
- Session 2 : La production énergétique
- Session 3 : Les biens communs naturels et aménités rurales
- Session 4 : Leviers d’actions et ressources (forum des partenaires)
- Session 5 : Restitution globale
Sous le pilotage de l’AMR 30 et grâce au soutien localement de l’Agence Technique Départementale, de la DDT du Gard et de l’ADEME, une association spécialisée La Fabrique des Possibles a pu être mandatée pour animer les échanges et contribuer à la rédaction des livrables finaux.
La résolution générale votée au terme de la cinquième session, les 11 messages clés à retenir, les projets “pépites de la ruralité” gardoise, ainsi que le déroulé détaillé des ateliers sont condensés dans ce rapport final. Il a été rédigé par les animateurs de La Fabrique des Possibles en collaboration avec les membres du bureau de l’AMR 30.
LE QUIOU (22), LE PIANO S’ARRÊTE À VÉLO
Commune : Le Quiou
Département : Côtes-d’Armor
Code commune : 22630
Population : 340 hab.
Superficie : 506 ha.

DESCRIPTION DU PROJET
Thème : Culture
Résumé du projet : Conjuguer fraternité, accueil et musique au sein du village en organisant l’une des étapes du Tour de France musical à vélo (Pianovélo), pour ouvrir les habitants à la culture.
Contexte : Arnaud Carré, maire du village du Quiou, organise chaque année un événement culturel dans sa petite commune. A la recherche d’une nouvelle idée d’événement culturel, il a entendu parler, par l’intermédiaire de l’AMRF, du projet Pianovélo, un tour de France à vélo musical. Séduit par l’initiative, il a accepté que Pianovélo fasse halte au Quiou, où David Aubaile et Philippe Séranne, les porteurs du projet, ont été chaleureusement accueillis par le maire et ses habitants.
Objectifs : Faire vivre le village à travers la culture.
LE PROJET EN DÉTAIL
Déroulement : Organisation et accueil des deux artistes pour offrir un spectacle unique en son genre aux habitants
Année de réalisation : 2025
Durée de réalisation du projet : Arrivée de la troupe le 21 avril au soir départ 23 avril dans la journée.
Coût financier : pas plus de 300 euros pour les faire venir / 12 euros la place à l’achat.
Ingénierie : La mairie de Le Quiou.
Cofinancement : Aucun -budget de la mairie seulement.
Partenaires mobilisés : Villageois et commerçants du villages (bar, restaurants, crêperie). Accueil des deux porteurs de projets chez le maire (pour dormir) et mobilisation des commerçants pour faire vivre l’événement.
POUR ALLER PLUS LOIN
Résultats attendus : Pérenniser ces rencontres culturelles pour en faireune manifestation annuelle et avec pour ambition en 2026 de mettre à l’honneur des artistes peintres et leurs expositions dans le village.
Difficultés rencontrées : Aucune
CONTACT
Nom du maire : Arnaud Carré
Téléphone mairie :
02 96 83 46 16
Adresse e-mail mairie : contact.mairie@le-quiou.fr
Site internet de la commune :
https://www.le-quiou.fr/
Le conseil du Maire :
« On a toujours un regard sur la ruralité, de territoires sans compétences, loin de la culture et pourtant en ruralité notre identité culturelle est authentique. »

Au Quiou (22), le piano s’arrête à vélo
Le 22 avril, le petit village du Quiou (300 hab) a accueilli une étape singulière du tour de France à vélo de PianoVelo, grâce au soutien de l’AMRF. Depuis des mois, Philippe Séranne et David Aubaile sillonnent les routes, tractant 250 kg de piano sur 150 étapes. L’un, (David Aubaille), parolier, virtuose du verbe, l’autre, (Philippe Séranne) pianiste et compagnon de route de Brigitte Fontaine, Shalif Keita ou Khaled, offrent partout où ils passent une parenthèse d’une heure où la musique, la poésie et la joie balayent la morosité ambiante.
À leur arrivée dans les jardins de la mairie, une cinquantaine de spectateurs, venus aussi des communes voisines, ont assisté au spectacle Le début du monde, conte musical créé pour « sortir de la nuit politique ». Chansons partagées, petits concerts improvisés sur la place : les deux artistes ont fait vibrer le village, mêlant humour, énergie et engagement. Leurs textes mettent en avant une société plus respectueuse de l’environnement, et rappellent l’urgence des enjeux écologiques sans jamais perdre la légèreté propre à leur style.
Le maire, Arnaud Carré, qui a accueilli l’évènement et même hébergé les deux artistes chez lui, est convaincu du sens de cette démarche : « Je pense que ça sort de l’ordinaire. C’est important d’amener la culture en milieu rural, de parler de l’environnement aussi. On en a besoin. » Organisant chaque année un événement culturel, ces rendez-vous annuels ont nourri chez lui une envie d’ouvrir le village à d’autres projets culturels innovant tels qu’une exposition de peintures. « J’ai toujours rêvé qu’il y ait des artistes peintres dans le village. »
Pour ses 10 premières étapes, PianoVelo avait pris la route en 2025 avec le spectacle Les étoiles sont derrière les murs, mêlant la musique de Philippe Séranne aux romans de Johanna Gleise, pour une quête vibrante de liberté et d’espoir. D’autres dates sont prévues jusqu’en 2026, partout en France, pour continuer de partager la culture en musique.


