CHAMPLAN (91) RELEVE DEPUIS PLUSIEURS ANNEES LE DEFI DE L’EDITION D’UN MAGAZINE COMMUNAL

Depuis 2008, la commune de Champlan dans l’Essonne édite son propre magazine communal au format papier.

Le titre, La Plume de Champlan, est publié en moyenne 3 fois par an et rencontre un vrai succès auprès des habitants.

À chaque fois, c’est l’ensemble des services municipaux et des élus qui participent activement à sa création.

Grâce à cet important travail, la commune a fait paraitre le 35ème numéro au mois de juin 2022.

La Plume de Champlan est un outil de communication très important pour la mairie. « Le magazine nous permet d’informer le public des actions menées par la mairie, notamment des sujets sur lesquels les habitants ne savent pas nécessairement que nous agissons », explique Christian Leclerc, maire de Champlan. Par exemple il a récemment, obtenu après un long combat, la possibilité que soit ouverte une gare du RER C dans la commune. Un article sur ce point devrait figurer dans le prochain numéro, afin de valoriser le travail de la mairie auprès des habitants.

Un investissement temporel important

« Nous prenons vraiment beaucoup de plaisir à éditer La Plume de Champlan, même si cela peut parfois être chronophage », détaille Christian Leclerc. En effet, pour cette petite commune de 2 000 habitants qui n’a pas d’employés dédiés spécifiquement à la réalisation du magazine, il est parfois compliqué de publier régulièrement un titre d’une quarantaine de pages. « C’est pour cela que nous ne nous sommes pas fixés de calendrier, nous essayons en moyenne de publier 3 à 4 numéros par an en fonction du temps que chacun peut y consacrer » continue-t-il.

Le financement du magazine est entièrement à la charge de la commune. « Nous vendons parfois des pages de pub dans certains numéros afin de réduire le coût », précise Tristan Tramoni, responsable du service culture, sports, communication et événementiel.

Un travail d’équipe

Pour réussir à éditer le magazine, l’énergie des élus, des services municipaux et du maire sont mobilisées. « J’ai toujours adoré la photographie, dès que je me déplace quelque part dans le cadre de mes fonctions, je prends donc des photos qui serviront ensuite à illustrer un article », explique Christian Leclerc.

En ce qui concerne la partie rédactionnelle, chacun participe. Il n’y a pas une seule personne en charge de la rédaction, en fonction des sujets c’est celui ou celle qui est le plus à même d’en parler qui va avoir la responsabilité de l’écriture. « On essaie à chaque fois de produire des articles détaillés et complets qui permettent une bonne compréhension des enjeux du sujet. Il y a aussi des brèves pour les informations moins denses », détaille le maire de Champlan. La conception graphique et l’impression sont quant à elles réalisées via un prestataire extérieur.

La distribution du magazine

« Chaque mois nous tirons 1 500 exemplaires du magazine », témoigne Tristan Tramoni. Pour la distribution le système a évolué au cours du temps. « Avant, nous passions par un organisme mais il y avait certains habitants qui ne le recevaient pas. C’est pourquoi maintenant ce sont les élus qui s’en occupent, cela permet de renforcer le contact avec tout le monde », explique Christian Leclerc.

Certains exemplaires sont aussi directement mis en libre-service à la mairie et d’autres sont envoyés à la bibliothèque associative. Une version numérique du magazine est aussi disponible sur le site de la commune.

Le maire estime aujourd’hui que La plume de Champlan est un véritable succès. « Souvent, des habitants viennent nous voir pour savoir quand va sortir le prochain numéro. Ils sont toujours très contents de lire sur ce qui est fait pour animer la commune », conclut-il.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site internet de la commune

> Numéro 35 de Juin 2022

Christian Leclerc

Maire de la commune de Champlan

«Un magazine communal doit retracer la vie de la commune, il faut qu’il s’adresse directement aux habitants. C’est aussi un outil très précieux pour mettre en lumière l’action de la mairie surtout sur des sujets où celle-ci n’est pas toujours très visible.»