RECRUTEMENT D’UN(E) ADMINISTRATEUR D’ERP

Image mise en avant - AMRF recrute

L’association des maires ruraux de France recrute un(e) administrateur d’ERP pour assurer la gestion, l’évolution et le bon fonctionnement de nos outils informatiques (ERP Odoo et Campagnol.fr notre
plateforme internet WordPress).

Poste à pourvoir rapidement (juin 2025). Localisation à Lyon.

Pour consulter l’intégralité de la fiche de poste, cliquez ici 

Candidature à envoyer avant le 15 juin 2025 à : 

Association des maires ruraux de France
302 rue Garibaldi, 69007 Lyon

Ou par mail à : amrf@amrf.fr

LA GRIGONNAIS (44) L’ENGAGEMENT CITOYEN DONNE VIE À LA CULTURE LOCALE

Commune : La Grigonnais
Département : Loire-Atlantique (Pays-de-la-Loire)
Code commune : 44224
Population : 1732 habitants
Superficie : 2122 Ha

Pastille initiatives_2025

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Culture

LE PROJET EN DÉTAIL

POUR ALLER PLUS LOIN

CONTACT

« C’est important de mouiller le maillot pour ses projets et ses habitants. On a cherché à garantir une coordination fluide entre les associations pour permettre au projet d’exister. »

Favoriser la participation citoyenne

MERCREDI 4 JUIN 2025 – COMMUNES RURALES ET BANLIEUES, FAIRE LA RÉPUBLIQUE ENSEMBLE

Img-une-CP Journée du 4 juin

L’Association des maires ruraux de France (AMRF) et l’Association des maires Ville & Banlieue de France (AMVBF) organisent le mercredi 4 juin 2025 une journée nationale dédiée à la cohésion des territoires. 

En présence de Michel Fournier, président de l’AMRF, et Gilles Leproust, président de l’AMVBF, entre Quittebeuf et Évreux (Eure), les élus proposent des rencontres et des échanges entre acteurs, habitants et élus des villages et des banlieues.  […]

Cliquez ici pour consulter l’intégralité de ce communiqué de presse

Michel Fournier, Maire de Les Voivres (88)
Président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF)

Gilles Leproust, Maire d’Allonnes (72)
Président de l’Association des maires Ville & Banlieue de France (AMVBF)

Guy Lefrand, Maire d’Évreux (27)
Président d’Évreux Portes de Normandie (27)

Benoît Hennart, Maire de Quittebeuf (27)

Laurance Bussière, Maire de Daubeuf-la-Campagne (27)
Présidente de l’Association des maires ruraux d’Eure (AMR27)

Driss Ettazaoui, Vice-président d’Évreux Portes de Normandie (27)
Vice-président de l’Association des maires Ville & Banlieue de France (AMVBF)

ont le plaisir de vous convier à l’événement itinérant :

Programme :

9h00 : Rendez-vous à Évreux
Hôtel d’agglomération d’Évreux Portes de Normandie
9 rue Voltaire, 27000 Évreux

9h15 : Départ en navette pour Quittebeuf

9h30 : Accueil-café à Quittebeuf
Salle des fêtes de Quittebeuf
3 rue de la Garenne, 27110 Quittebeuf

10h00 : Discours d’ouverture
Salle des fêtes de Quittebeuf

10h15 : Atelier Culture
Salle des fêtes de Quittebeuf
Florence Cailleau, animatrice et coordinatrice au Kiosque des Ateliers de Quittebeuf
Alexandre Jardin, écrivain et fondateur de Lire et faire lire

11h00 : Atelier Violences intrafamiliales
Salle des fêtes de Quittebeuf
Pauline Deveaux, directrice de l’association Accueil Service
Marie-Christine Ménard-Chevalier, présidente de la Fédération régionale des CIDFF de Normandie

11h45 : Atelier Mobilités
Salle des fêtes de Quittebeuf
Fatima Aït-Ouailal, directrice interrégionale de Wimoov
Jean-Matthieu Farenc, responsable du Pôle mobilités à la DREAL Normandie

12h30 : Repas champêtre

13h30 : Départ en vélo électrique ou en navette pour Évreux

15h00 : Atelier Santé mentale
Hôtel d’agglomération d’Évreux Portes de Normandie

15h40 : Atelier Emploi et insertion économique
Hôtel d’agglomération d’Évreux Portes de Normandie

16h20 : Atelier aux services publics
Hôtel d’agglomération d’Évreux Portes de Normandie

17h00 : Présentation du sondage Ifop-ConfiNews
Hôtel d’agglomération d’Évreux Portes de Normandie

17h30 : Présentation et signature du manifeste d’Évreux
Hôtel d’agglomération d’Évreux Portes de Normandie
Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop
Brice Soccol, Essayiste et politologue spécialiste des territoires

18h00 : Cocktail de clôture

Présence sous réserve de : 

Juliette Méadel, Ministre déléguée chargée de la Ville
Françoise Gatel, Ministre déléguée chargée de la Ruralité

Un événement organisé par :

Association des maires Ville & Banlieue de France (AMVBF)
Association des maires ruraux de France (AMRF)
Association des maires ruraux d’Eure (AMR27)
Communauté d’agglomération Évreux Portes de Normandie (27)
Ville d’Évreux (27)
Commune de Quittebeuf (27)

En partenariat avec :

Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT)
Institut français d’opinion publique (Ifop)
ConfiNews

EAU : LES MAIRES RURAUX REPRENNENT LA MAIN – 3E RENCONTRE THÉMATIQUE DU GRAND ATELIER DES MAIRES RURAUX POUR LA TRANSITION

Image mise en avant - Communiqué de presse

L’Association des maires ruraux de France organise une étape clé de son travail sur la transition écologique ce vendredi 23 juin 2025 à Paris avec la Journée « Eau : le rôle clef des communes rurales » pour réfléchir collectivement aux enjeux de la ressource en eau et de sa gouvernance. 

Des adhérents de l’AMRF se rassemblent pour une journée conviviale d’échanges, de retours d’expérience et d’éclairage d’experts pour évoquer la gestion des phénomènes extrêmes entre sécheresses et inondations, compétence eau-assainissement, protection des aires de captages, gestion des conflits d’usage, les enjeux autour de l’eau sont multiples pour les territoires ruraux et se font sentir de plus en plus intensément. […]

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SAINT-GEORGES D’AURAC (43) REDONNE VIE AU DERNIER COMMERCE

Img-une-St Georges d'Aurac

Commune : Saint-Georges d’Aurac
Département : Haute-Loire (Auvergne-Rhône-Alpes)
Code commune : 43188
Population : 473 habitants
Superficie : 1740 Ha

Pastille initiatives_2025

DESCRIPTION DU PROJET

Thème : Commerce

LE PROJET EN DÉTAIL

POUR ALLER PLUS LOIN

CONTACT

« Si un dernier commerce menace de fermer, il faut se retrousser les manches. Ces espaces de convivialité sont vitaux pour nos villages. »

Aujourd’hui, l’établissement est accessible aux clients six jours sur sept avec un nouvel espace de restauration assuré par Antoine.

St Georges d'Aurac - photo 2

MUNICIPALES 2026 – LE SCRUTIN DE LISTE ENFIN GÉNÉRALISÉ !

Image mise en avant - Communiqué de presse

L’Association des maires ruraux de France salue la décision du 15 mai 2025 du Conseil constitutionnel déclarant « l’extension à l’ensemble des communes du scrutin de liste paritaire conforme à la Constitution ». Cette décision est une étape clé pour dynamiser la démocratie locale avant 2026 avec la validation du principe du scrutin de liste pour toutes les communes rurales. Elle attend désormais sa promulgation au Journal officiel. 

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MUNICIPALES 2026 – L’ASSEMBLÉE DOIT SE MOBILISER EN URGENCE

Image mise en avant - Communiqué de presse

L’Association des maires ruraux de France alerte les députés pour adopter une loi portant création d’un statut de l’élu. L’AMRF demande que le calendrier des travaux prévoie en urgence l’étude de la proposition de loi issue du Sénat. Car pour la quatrième fois l’examen d’un texte sur le statut de l’élu semble à nouveau reporté par l’Assemblée Nationale. Les grognards de la République que sont les maires, et en particulier les maires ruraux, sont en effet aujourd’hui inquiets quant à la promesse d’un passage de la réforme avant la fin de la session parlementaire. […]

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« LES VALEURS DE LA RÉPUBLIQUE ET LA COHÉSION SOCIALE EN COMMUN »

MC Martel

Questions à Marie-Claire Martel, vice-présidente du CESE en charge de la participation citoyenne et présidente de la COFAC

L’engagement citoyen est un sujet du quotidien, et pas uniquement le jour du vote. C’est pourquoi la Cofac (Coordination des fédérations et associations de culture) se sent assez proche des revendications de l’AMRF, car il y a très peu de différences entre l’engagement associatif et l’engagement dans un collectif municipal. Pour nous, c’est une continuité, et d’ailleurs on observe aujourd’hui des freins communs liés aux engagements municipaux et associatifs, avec une prise de responsabilité rendue difficile dans tous les domaines à cause des difficultés juridiques et pénales et de la complexité administrative. C’est compliqué pour les maires et pour les associatifs : nous sommes malheureusement tous logés à la même enseigne !

Ces difficultés créent des inégalités extrêmement préjudiciables à la démocratie, avec le sentiment de plus en plus répandu qu’il faut avoir bac + 5 pour accéder à des responsabilités. La volonté de s’engager n’est pas en panne, mais on est face à un plafond de verre administratif et psychologique. C’est le même constat sur l’engagement féminin, d’où l’importance des dispositions votées récemment. Quand une femme est engagée localement, il n’y pas de doute sur sa capacité à s’investir pour l’intérêt général dans un conseil municipal. Dans le secteur culturel que je suis de près, la part des femmes actives au sein du noyau dur des associations employeuses est de 54 % (72% dans le livre et la lecture).

Les valeurs de la République et la cohésion sociale des territoires sont nos modes d’action communs entre élus et associatifs. D’ailleurs, l’éducation populaire a longtemps permis de faire émerger les responsables politiques de notre pays. Nous serons capables de faire société qu’en créant du lien entre les gens. Élus et associatifs, ce sont deux endroits différents, mais c’est une même prise de responsabilité pour se prendre en main au niveau local et affirmer qu’on ne peut pas tout attendre des pouvoirs nationaux. Le CESE n’a pas vocation à faire de la politique et à prendre parti dans le cadre des municipales de 2026, mais j’invite les élus ruraux à se nourrir de nos travaux sur la construction politique de la décision et notamment les deux Avis que nous avons adoptés en 2022 sur « l’engagement bénévole, la cohésion sociale et la citoyenneté » et sur « l’engagement et la participation démocratique des jeunes ». Agir, ce n’est pas seulement prendre des décisions, c’est aussi les construire ensemble pour les rendre acceptables.

« LA DÉMOCRATIE EST UN INVESTISSEMENT SUR L’AVENIR ! »

JF Fruttero

Questions à Jean-François Fruttero, Président de la caisse centrale de la MSA, adjoint au maire de la commune de Sadillac (100hab. & 500ha.) en Dordogne

Je vous remercie tout d’abord de cette initiative à croiser les regards, parce que l’enjeu des élections pour la MSA arrive vite (au mois de mai) et on partage beaucoup d’enjeux attachés aux territoires et aux communes. Que ce soit à la MSA ou dans les conseils municipaux, notre sujet commun est celui de la mobilisation de nos citoyens à la vie locale. Les communes rurales sont le premier relais de proximité de nos concitoyens et les élus locaux sont les premières sentinelles de nos territoires. Le moment démocratique à venir et aussi le nôtre, car nous allons renouveler cette année nos 13 000 élus à l’échelle des cantons. Engagés locaux, nous sommes le cœur battant des territoires et les relais du premier kilomètre pour mettre en œuvre des actions autour notamment de la santé et de la prévention. Je précise que nous sommes le seul régime de protection sociale obligatoire qui dispose de délégués élus de façon totalement démocratique.

Sur la question du scrutin de liste paritaire, nous avons également beaucoup travaillé sur la parité au sein de la MSA avec un livre blanc sur les femmes en agriculture, dans lequel nous portons cette notion de mixité dans nos instances pour bénéficier des regards féminins et pour qu’elles puissent participer plus qu’aujourd’hui au mutualisme agricole. Les freins que nous avons identifiés sont nombreux notamment sur la conciliation entre la vie d’engagement et les vies professionnelles et personnelle. Cela doit aussi être une priorité pour nos communes rurales car manifestement les choses évoluaient, mais un coup d’accélérateur était nécessaire. 

Nous sommes également totalement alignés sur le rôle de l’élu et son nécessaire statut pour réussir à concilier les nombreuses vies de l’engagé. La formation est un levier puissant pour les accompagner dans l’exercice de leur mission, mais il est nécessaire qu’ils soient mieux valorisés et identifiés sur nos territoires, comme outil à la disposition des pouvoirs publics. C’est aussi le sens de la démocratie : si on veut qu’elle vive il faut lui en donner les moyens ! La démocratie ce n’est pas une charge, mais un investissement sur l’avenir. C’est la même chose entre nos élus MSA et les élus locaux : formons-les, sécurisons leur périmètre de fonctionnement et ils seront les meilleurs relais à destination de nos populations !

« DÉVELOPPER LE RÉSEAU D’ÉLECTRICITÉ : UN PLAN D’AMÉNAGEMENT ET D’ATTRACTIVITÉ POUR LES TERRITOIRES »

Piechaczyk RTE

Questions à Xavier Piechaczyk, Président du Directoires de RTE et Président de la Fondation RTE

La France est un territoire attractif d’une part grâce à son électricité abondante et à 95 % décarbonée et d’autre part grâce à la performance de ses réseaux, qui maillent l’ensemble du territoire. Construit lors de 2 grandes phases pour accompagner la reconstruction de la France (après la Seconde Guerre mondiale) et son développement économique dans les années 70-80 (avec le développement du nucléaire) : le réseau de RTE vit désormais une 3ère qui accompagne la décarbonation et la réindustrialisation de notre économie. 

Le schéma de développement du réseau (SDDR) est un plan stratégique d’investissement qui doit nous permettre de transformer le réseau de transport d’électricité à l’horizon 2040, avec comme double objectif la réindustrialisation et la sortie des énergies fossiles. Pour cela, notre plan stratégique repose sur trois principaux piliers : le renouvellement du réseau existant et son adaptation au changement climatique ; le raccordement de nouvelles productions et de nouvelles consommations d’électricité ; le renforcement de la grande colonne vertébrale électrique existante (lignes 400 000 volts). 

Ce programme est également un grand plan d’aménagement et d’attractivité pour les territoires. Enfin, ce plan participe à la reconquête de la souveraineté énergétique et industrielle du pays en augmentant la part d’électricité produite majoritairement sur notre sol dans le mix énergétique mais aussi en s’assurant que nos investissements soient sources de croissance économique et d’emplois en France.

Sortir des énergies fossiles passe inévitablement par une hausse de notre consommation d’électricité. Or cette grande bascule n’est possible que si le réseau de transport, qui est un des traits d’union entre les lieux de production et de consommation d’électricité, est adapté ou renforcé selon la situation locale. Pour limiter au maximum notre empreinte territoriale, notre plan d’investissement applique une stratégie qui privilégie la transformation des infrastructures existantes. Il s’agit concrètement d’augmenter, voire doubler, la capacité des lignes électriques, dans leur tracé actuel. Il s’agira d’installer des câbles plus gros, des pylônes peut-être plus hauts mais cette stratégie permet d’éviter la construction de 30 % de lignes aériennes supplémentaires. Les nouvelles lignes très haute tension en dehors des tracés existants seront donc l’exception, et ne concerneront que les zones qui n’en comptent pas aujourd’hui ou dans lesquelles le maillage électrique actuel est insuffisant. Enfin, RTE s’engage aussi à mettre certaines lignes en souterrain quand c’est possible, c’est à dire pour les lignes de plus petites tensions. 

Les gestionnaires de réseaux doivent travailler avec les territoires pour développer leurs projets. La consultation publique du SDDR, au printemps 2024, a permis de recueillir près de 300 réponses, dont une très grande majorité émane des collectivités. Notre plan fera aussi l’objet d’un débat public, sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), et chaque projet sera ensuite soumis aux règles en vigueur de concertation et de participation du public. 

Au-delà de ne pas artificialiser les sols et de permettre les activités agricoles et économiques à proximité de nos lignes : tous nos projets sont guidés par la nécessité d’accompagner et de servir les projets et les dynamiques de développement des territoires.

Le réseau de transport d’électricité traverse de très nombreux territoires ruraux, 90% de nos lignes très haute tension y sont installées, et il est, depuis longtemps, naturel de travailler avec l’AMRF. Mais RTE n’est pas seulement un opérateur industriel, il joue aussi un rôle légal d’éclaireur du débat public. C’est à ce titre que nous publions des études approfondies sur l’évolution du système électrique. L’initiative du “Grand Atelier des maires ruraux pour la transition écologique” s’inscrit pleinement dans cette mission. Cela a été, pour nous, une opportunité d’échanger sur le rôle du réseau et sur l’évolution du système électrique dans son ensemble. 

C’était aussi une chance de partager avec les élus qui vivent avec nos infrastructures, au quotidien, sur leurs territoires. J’espère que ces échanges offrent aux maires des clés pour exercer pleinement leurs responsabilités en matière d’énergie, notamment concernant le développement de la production d’énergie, l’accueil de nouvelles industries et le réseau qui les accompagne. Enfin ces échanges nourrissent la responsabilité sociétale et territoriale de notre entreprise : celle d’un aménageur durable et responsable qui limite l’empreinte de son infrastructure vitale à l’économie du pays.

Grâce à son maillage sur l’ensemble du pays, RTE garantit les mêmes services à tous les terri­toires, quelle que soit leur situation géographique et démographique. Un principe nous guide : le principe du « timbre-poste », c’est-à-dire une tarification indépendante de la distance parcourue entre le site d’injection et le site de soutirage. En outre, nos 10 000 salariés répartis sur plus de 150 sites en France participent quotidiennement à la vie économique des territoires et RTE s’engage depuis plusieurs années à favoriser les retombées économiques locales de ses projets.

RTE contribue aussi chaque année à la fiscalité locale directe, notamment dans le cadre de l’imposition forfaitaires sur les pylônes (361 M€) et l’imposition forfaitaires des entreprises de réseaux pour l’ensemble de nos transformateurs (IFER) (115 M€). Il est normal que la fiscalité des réseaux renvoie de la valeur vers les communes qui accueillent nos infrastructures. À cet égard, RTE est très sensible au partage équilibré de cette valeur entre les communes et les EPCI.

La Fondation RTE est la seule fondation dédiée aux ruralités, elle est indépendante de RTE et du développement de ses projets d’infrastructures. La mission de la Fondation RTE, depuis 2008, est d’apporter deux types de soutien aux projets associatifs qui contribuent à la cohésion sociale et à la vitalité des territoires ruraux. D’abord un soutien financier, avec 700 projets soutenus depuis 17 ans, à travers des thématiques très diverses, qui répondent aux enjeux spécifiques des territoires (insertion, habitat, mobilités, tiers-lieux, transitions agricoles, culture). Ensuite avec un soutien humain et une politique forte d’engagement de nos collaborateurs. 

La Fondation RTE met en visibilité cette cause du monde rural par ses actions partenariales avec d’autres acteurs, à l’exemple du programme “Entreprendre la ruralité” ou par le lancement de notre programme “Hors-Champ” qui est dédié aux jeunes et aux femmes dans les territoires ruraux. Sur ces questions de la cause rurale, il faut travailler et s’investir collectivement pour mettre en visibilité tous les talents et les projets très innovants qui fourmillent au cœur des territoires ruraux. J’invite donc tous les élus à devenir les relais de la Fondation auprès des habitants et des associations de leurs territoires : que ce soit pour s’inspirer de projets exemplaires déjà soutenus qui peuvent répondre à leurs propres besoins ou pour faciliter la mise en réseau.