36000 COMMUNES – MAI 2022

LE JOURNAL DES MAIRES RURAUX

Mensuel de 20 pages, 36 000 Communes entend aider les maires ruraux à se tenir informés de l’actualité nationale en leur apportant une information précise et ciblée. Fidèle aux valeurs d’indépendance de l’AMRF, ce journal porte un regard critique sur l’actualité. Il a vocation à donner aux maires ruraux les outils pour influer sur les décisions qui concernent la ruralité.

Le journal est aussi un lieu d’échanges, rendant compte des actions menées par les maires ruraux dans leur commune ou dans leurs associations départementales. Tiré à plus de 10 000 exemplaires, il est adressé aux adhérents de l’AMRF ainsi qu’à tous les parlementaires, les Conseils généraux et les Conseils régionaux.

N°395 – Urbanisme, la grande « ZAN’goisse » ?

ÉDITO

Michel Fournier,

président de l’AMRF

Alors que les premiers décrets d’application arrivent entre élections présidentielles et législatives … 
Alors que les SRADDET révisent leur copie…
Alors que les élus et les communes vont découvrir les conséquences de la loi Climat et Résilience, notamment sur l’ambition zéro artificialisation à l’horizon 2050…


Nous avons souhaité à travers ce 36 000 communes alimenter votre réflexion pour éclairer votre volonté de développement de vos communes rurales.


Comme dans toutes nouvelles dispositions, des craintes se font jour : 
Sont-elles légitimes ? Seront-elles plus défavorables que les dispositions actuelles ? Comment se déclineront-elles au travers des Scot, des Plui et à fortiori des Plu, des cartes communales ou communes au RNU ?
La notion d’urbanité pour un village se limite-t-elle au périmètre des panneaux d’entrées et des sorties ?« Bref ZAN’goisse ! »


Car avec le ZAN, tous les jeux de mots sont permis, pour faire sourire certes, mais pas que…


« On ne veut pas être pris pour des ZANs, Pour nous le ZAN n’est plus un bâton de réglisse, car un ZAN peut en cacher un autre…Zan convient parce que ZAN n’ai pas le choix. Espérons que cette pièce n’ai pas été conçue au théâtre des Deux Z’ânes à Paris…Bref avec le temps, ZAN pourrai plus…Allez, z’arrête de braire… ! »