DRÔME (26) : UNE NAVETTE ÉLECTRIQUE SANS CHAUFFEUR

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Depuis septembre 2020, une navette électrique autonome circule entre la gare de Crest, dans la Drôme, et l’écosite du Val de Drôme, à Eurre. Il s’agit de la première expérimentation de ce genre en zone rurale.


« En milieu rural, le paysage bouge tout le temps », explique Jean Serret, maire d’Eurre et président de la Communauté de communes, « il faut savoir modéliser ». Contrairement aux villes, où la navette peut facilement s’appuyer sur des repères immuables comme les immeubles, la nature en zone rurale change constamment : les végétaux poussent, bougent avec le vent, etc. La paysage change tout le temps, au gré des saisons et il est difficile de trouver des repères pour une navette autonome. Le trajet a du être balisé de panneaux verticaux et les marquages routiers ont été refaits.

Beti, c’est son nom, circule donc depuis septembre 2020 sur ce trajet de 7 kilomètres en zone rurale. Elle peut prendre 10 passagers et s’arrêtent à plusieurs endroits sur son trajet.
L’expérimentation est financée par la Région Auvergne Rhône Alpes, le Département de la Drôme, la Communauté de communes Val de Drôme en biovallée, la ville de Crest. La navette est fabriquée, modélisée, préparée par des entreprises de la région.

Crédit photo : ©CCVD

AYEN (19) – DU COVOITURAGE POUR LES COURTES DISTANCES

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Ecosyst’m est un dispositif de Covoiturage adossé a une monnaie locale pour des trajets de courtes distances exclusif au territoire de la commune d’Ayen depuis 2014 et de 7 autres communes limitrophes depuis 2016.

Ecosyst’m est un dispositif de Covoiturage pour des trajets de courtes distances exclusif au territoire de la commune d’Ayen depuis 2014 et de 7 autres communes limitrophes depuis 2016. Il s’inscrit dans la volonté de la collectivité de développer des solutions pragmatiques responsables et dynamisantes répondant aux grands enjeux environnementaux et sociaux de demain

Ce covoiturage de proximité conçu dans un esprit de citoyenneté est adossé à une monnaie locale, “le Y’ACA”, évitant ainsi toute transaction financière entre utilisateurs. Il est piloté par le collectif associatif « le durable a son village » en partenariat avec la structure communale : la Maison de Services au Public et la fédération Ecosyst’m à but non lucratif.

C’est une expérience novatrice en France qui contribue à une mobilité responsable en favorisant la vie sociale, l’entraide et le respect mutuel entre les habitants des zones rurales de moins en moins desservies par les transports collectifs. L’impact économique local est aussi prégnant grâce à la monnaie locale qui est échangeable sur la valeur de l’euro contre des denrées et services dans 20 commerces de proximité.

Objectif : Réduire les inégalités face à la mobilité sur un territoire peu desservi par les transports publics en proposant un dispositif solidaire de proximité.

Chaque passager et conducteur doit s’être préalablement inscrit sur la base de covoiturage en signant la charte d’engagement et en présentant sa carte d’identité et/ou son permis de conduire. Cette opération est réalisable dans les bureaux de la MSAP ou dans les sept secrétariats de mairies des communes limitrophes.

Les conducteurs collent un macaron numéroté sur le pare-brise de leur véhicule afin d’être repéré par les passagers potentiels.

Les passagers rétribuent les conducteurs pour la distance parcourue avec des fichets kilométriques préalablement achetés 6 cents du kilomètre. Un aller retourAyen/ Brive (50 km) équivaut à un trajet d’une valeur de 3 euros.

Les demandes et les offres de covoiturage sont communiquées par les utilisateurs à la maison de services au public d’Ayen qui les centralise et informe l’ensemble des conducteurs. Les offres et demandes sont faites par internet, téléphone ou en se rendant physiquement à la MSAP d’Ayen ou bien dans les mairies partenaires.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune :  http://www.ayen.fr/sous-categories-article/47/ecosystm/fiche/33/ecosystm-covoiturage-de-proximite.html

> Article de Biosphère Bassin Dordogne

PONT-DU-CHÂTEAU (63) : VÉLOS ÉLECTRIQUES EN LOCATION

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La commune de Pont-du-Château, dans le Puy-de-Dôme, a signé une convention avec c.vélo, une offre de location longue durée de vélos électriques. 

Cette offre est proposée par le syndicat mixte de transports en commun de l’agglomération clermontoise.

La société de location vient une fois par mois dans la commune, pour faire essayer les vélos et conseiller les habitants. Ces derniers peuvent alors choisir l’offre de location qui leur convient le mieux : courte ou longue durée à un tarif intéressant. La société revient tous les mois, ce qui permet aux habitants de récupérer ou de rendre le vélo.

Aujourd’hui, le maire se félicite de ce service et de l’enthousiasme qu’il génère auprès de la population. Mais les usages sont plutôt d’ordre privé plutôt que professionnel. « il n’y a pas de voies cyclables pour le moment pour aller jusqu’à la halte SNCF ». Les choses évolueront sans doute quand elles seront créées.

POUR ALLER PLUS LOIN :

> Site de la commune : https://pontduchateau.fr

> Site de C.vélo : voir le site

Patrick Perrin

Maire de la commune de Pont-du-Château)

« L’idée, c’est de diminuer le nombre de voitures. »

LANGOËLAN (56) : AMÉLIORER L’ACCESSIBILITÉ DES BÂTIMENTS PUBLICS AUX PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE

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La commune de Langoëlan compte trois personnes handicapées moteurs dont son ancien maire, Yann Jondot. 

De plus, la loi Handicap n° 2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées prévoit une meilleure accessibilité aux bâtiments publics pour les personnes à mobilité réduite. 

La commune de Langoëlan s’est donc tout naturellement engagée à mettre en place 3 mesures “simples, pragmatiques et peu onéreuses” : 

– achat d’une rampe d’accès amovible mise à disposition en cas de besoin ;

– pose d’une sonnette accessible aux personnes handicapées devant les bâtiments publics ;

– pose d’un autocollant à l’entrée des communes, forme de label pour informer du niveau d’accessibilité.

Cette démarche, qui sera véritablement mise en place en septembre 2018, doit également être testée au niveau départemental (Morbihan).

LES ÉTAPES DU PROJET 

1/ En octobre 2017, un coup de communication en faveur de la mobilité des personnes handicapées est réalisé avec l’ascension du Kilimandjaro en joëlette (fauteuil roulant tout terrain), le but étant de sensibiliser à la mobilité des personnes ayant un handicap moteur. 

2/ En décembre 2017, une rencontre est organisé avec le Président du Sénat afin d’énumérer les propositions concrètes pour améliorer cette accessibilité.

3/ Recherche de partenaires et de soutiens financiers pour monter l’opération 

4/ Déblocage des fonds : 200 000 euros au total pour mener l’opération au niveau départemental.

5/ Lancement officiel en septembre 2018

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Article Faire Face – Mieux vivre le handicap

Yann Jondot

Maire de la commune de Langoëlan (56)

“Ça veut dire qu’il y aura des petits écoliers handicapés qui pourront enfin aller à l’école. Ça fait depuis 2005 qu’on attend ça. On ne veut plus sacrifier d’autres générations”

LES MOLIÈRES (91) : OPTER POUR LE “COURT-VOITURAGE”

Image mise en avant - LES MOLIÈRES - Court-voiturage

La commune soutient le Court-voiturage pour développer un nouveau réseau de transport avec la voiture individuelle. 

Située à 4 km de la gare RER de Saint-Rémy-lès-Chevreuses, la ville des Molière a fait appel à Karos, application spécialisée dans le covoiturage courte distance, pour faciliter les déplacements de ses 2 000 habitants entre la commune et la gare.

« L’offre de covoiturage multimodale proposée par Karos a démontré son efficacité en Ile-de-France et nous a donc convaincus.

L’expérimentation menée visant à intégrer les lignes de court-voiturage de Karos dans le forfait Navigo est également très pertinente.

Notre collaboration va nous permettre de répondre aux attentes de nos administrés en termes de mobilité en améliorant la qualité des offres de transports à leur disposition et la desserte de notre commune.

Le service proposé par Karos est simple, flexible, rapide à déployer et économiquement compétitif par rapport à la mise en place de modes lourds impliquant des investissements », explique Yvan Lubraneski maire de Les Molières (91).”

POUR ALLEZ PLUS LOIN : 

> Plus d’information sur le site de la commune

> Article le Parisien

>  Découvrez le programme Mobili’Terre

Yvan Lubraneski

Maire de la commune de Les Molières (91)

“La question de la mobilité, c’est un vrai sujet pour nos jeunes et nos aînés. On veut inciter les habitants à faire du covoiturage, explique l’élu. On a 600 actifs sur la commune. Certains vont peut-être découvrir que leurs voisins font exactement le même itinéraire, à la même heure qu’eux.”